Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Kaori_2

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 10 chapters

Published: 08-03-04

Last update: 14-03-04

 

Comments: 16 reviews

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GeneralAction

 

Summary: petit récit sur l'arrestation d'Aoki. L'histoire se passe au tout début de City Hunter. Le premier jour de ce fic est en fait le lendemain de la rencontre entre Ryô et Kaori. Soit le 27 mars pour être plus précise

 

Disclaimer: Les personnages du Cannibale sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le cannibale

 

Chapter 7 :: Menace, inquiètude et terreur.

Published: 12-03-04 - Last update: 12-03-04

Comments: Attention aux âmes sensibles. Rien de bien grave je vous rassure. Les paroles d'Aoki peuvent "heurter" la sensibilté.

 


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Un quart d’heure avant. (9h30) Quartier général de police.  

 

Le téléphone sonna.  

 

« Moshi ! Policier Sanosuké à votre écoute. »  

« Préparez-vous à recevoir le corps de ma treizième victime. » Fit une voix cruellement froide et sinistre.  

 

Le policier resta de marbre. Il lui avait semblé entendre un gémissement dans le fond. Encore médusé le bip-bip signalant que son interlocuteur avait raccroché résonna à l’oreille droite du policier. Il se leva alors sans même prendre le temps de raccrocher et courut droit vers le bureau de son supérieur qui n’était autre que Saeko. Sans même prendre la peine de toquer à la porte, il entra en trombe à l’intérieur.  

 

« Lieutenant Nogami ! Policier Sanosuké au rapport. »Dit-il haletant.  

« Qu’y a-t-il ? » Demanda Saeko qui voyait le trouble de son subordonné.  

« Aoki vient d’appeler. »  

« COMMENT ??? »  

« Il a dit mot pour mot : Préparez-vous à recevoir le corps de ma treizième victime… Derrière, je pense avoir entendu des gémissements. »  

« Bien. Merci. Vous pouvez disposez. Toutefois allez au sous-sol voir si l’enregistrement de cette bref conversation a eu lieu. »  

« Bien lieutenant à vos ordres. »  

 

Le policier sortit alors, laissant Saeko abasourdie. Aoki était rapide. Très rapide.  

 

9h34 chambre d’un hôtel trois étoiles.  

 

Le jeune homme rigolait diaboliquement. Il se retourna vers la jeune femme étendue sur le lit. Elle était bâillonnée, pieds et poings liés.  

 

« Nous allons avoir une longue et agréable conversation ce soir ma jolie. » Dit-il alors en la regardant sadiquement et perversement. La jeune femme n’eut aucune réaction. Elle avait de nouveau perdu connaissance.  

 

9h35. bureau du lieutenant Nogami Saeko.  

 

Saeko tapotait nerveusement sur le bureau tandis que le téléphone sonnait dans le vide. Elle raccrocha se demandant où pouvait être Hideyuki. Celui-ci était sur le chemin du retour. Et à peine avait-il fini d’ouvrir la porte que le téléphone cessait de sonner. Il décida de ranger un peu le salon et comme il posait le portefeuille de sa sœur dans sa chambre, le téléphone sonna de nouveau. Il était 9h40.  

 

« Moshi Moshi ! Hideyuki Makimura. »  

« Ah Hideyuki. Tu tombes bien. C’est à toi que je voulais parler. »  

« Tu sais… Tu ne risques pas de tomber sur ma sœur aujourd’hui. »  

 

Le cœur de Saeko tressauta et si…. Non impossible…. Calmant sa frayeur subite elle dit alors :  

 

« Comment ça ? »  

« Elle n’est pas rentrée depuis hier. Ses courses et son portefeuille oui mais pas elle… »  

« Je suis sure qu’elle va bien. » Souffla Saeko, cachant son trouble du mieux qu’elle le put.  

« J’espère… bon que veux-tu ? C’est au sujet d’Aoki c’est ça ? »  

« Oui ! Le temps presse. Il a trouvé sa prochaine victime. »  

« … »  

« Hideyuki ? »  

« Ca va. Ne t’inquiète pas… Je vais appeler Ryô pour qu’il presse le pas. »  

« Bien… Merci Hideyuki. »  

« Je t’en prie. »  

 

Chacun de son côté raccrocha. Leurs pensées se croisèrent au sujet de Kaori. Se pourrait-il que ce soit elle la future treizième victime ?  

 

9h55 appartement de Ryô Saeba.  

 

Venant de récupérer quelques munitions et sur le point de partir, Ryô alla décrocher le téléphone.  

 

« Ryô Saeba ! »  

« Ryô. C’est Hideyuki. Aoki tiens sa treizième victime. Saeko souhaite que tu te dépêches. Il reste jusqu’à minuit et sans doute moins avant qu’il ne se décide à passer à l’action. »  

« Bien. J’ai des nouvelles de ta sœur. Le vieux Tommy l’a vu hier. Elle a fait un malaise et un type l’a emmené à l’hôpital. Je ne sais pas lequel par contre. Et c’est toujours le vieux Tommy qui a porté les course chez toi ainsi que le portefeuille. »  

 

Hideyuki soupira à moitié soulagé. Mais Ryô ne lui avait pas tout dit, et il le savait.  

 

« Merci Ryô. »  

« De rien… »  

« Cependant, « l’interrompit Hideyuki, « hier soir j’ai téléphoné à tous les hôpitaux et aucun n’a accueillit de jeune femme répondant au signalement de ma sœur. Je suppose que le vieux Tommy a identifié l’homme en question… »  

« En effet. » Fit Ryô qui conclut qu’il était inutile de mentir à son ami. « Il a identifié Aoki… Makimura. Je te promets que l’on retrouvera ta sœur saine et sauve. »  

 

Hideyuki demeura silencieux. Finalement Ryô lui dit :  

 

« J ‘y retourne. On se retrouve à 12h à la gare pour manger un bout et faire le point. »  

« OK… a tout à l’heure. »  

« A tout à l’heure ! »  

 

Ryô raccrocha et sortit aussitôt. Il alla faire le tour de ses indics.  

 

10h30, chambre d’un hôtel trois étoiles.  

 

La jeune femme allongée sur le lit retrouva peu à peu ses esprits. Au début elle ne distingua qu’une silhouette flou devant elle… Noire… Sombre… Menaçante… Puis le flou se dissipa et l’ombre s’éclaircit. Les contours se firent plus nets, plus distincts. C’était monsieur A. Sans aucun doute possible.  

 

« On se réveille mademoiselle Makimura ? »  

 

Kaori éprouva alors une sensation de lourdeur dans sa tête. Elle tourna la tête de droite à gauche, inspectant la pièce dans laquelle elle était séquestrée. C’était une chambre d’hôtel dont la lumière du jour était filtrée par des stores à moitié fermés. Elle avait très vite compris qu’elle était bâillonnée et ligotée. Son regard croisa de nouveau celui de monsieur A. Il avait un regard grave, transperçant, menaçant mais aussi captivant. Il s’approcha de Kaori lentement. Et lui retirant le bâillon lui dit aussitôt :  

 

« Si vous tenez quelque peu à prolonger votre vie ne criez pas ! Sinon vous pouvez être sure que vous passerez de vie à trépas en moi de temps qu’il ne faut pour dire ouf ! »  

 

Kaori ferma aussitôt la bouche.  

 

« Bien. Je vois que vous n’êtes pas bête. Vous vous demandez certainement qui je suis et ce que je vous veux… N’est ce pas ? »  

 

Kaori demeura silencieuse.  

 

« Vous pouvez répondre, ce n’est pas interdit vous savez. Je vous connais plus direct ! »  

 

Kaori déglutit, fixant son interlocuteur avec colère.  

 

« Vos yeux parlent pour vous mademoiselle Makimura…. J’y vois votre colère et maintenant votre interrogation. »  

« … D’où savez-vous mon nom ? »  

« Oh ! Vous parlez ! Je craignais que vous n’ayez perdu l’usage de la parole… Votre nom… Je le connais come je le connais. Je sais aussi que vous avez un frère qui travaille dans l’ombre avec un certain City Hunter. Mais assez parlez de vous ! »  

« Vous avez pourtant l’air bien au courant de certaines choses ! » S’exclama Kaori avec assurance mais aussi avec l’estomac légèrement noué.  

« Vous avez l’air de croire que tout ira bien pour vous ! » Fit soudain Monsieur A faisant taire soudainement Kaori.  

« Je vais vous dire mademoiselle… Ce n’est pas moi, le prince noir, qui craint ce city hunter. Car en effet moi Aoki, je mangerai le cœur de mon ennemi… Je constate que mes noms ne vous sont pas inconnus. »  

 

Kaori avait cru défaillir en entendant ces noms. Elle se savait maintenant aux mains de ce fou, de ce pervers, de ce tueur. Son estomac se tordit davantage de douleur tandis qu’une sensation de froid intense s’empara d’elle. Paradoxalement elle sentit des perles de sueurs naître sur son front… Son cœur battait à vive allure.  

 

« Vous me connaissez simplement par les informations télévisées et les journaux. Mais maintenant, vous allez savoir comment je vais m’occuper de vous ! Tout d’abord vous êtes jeune…. Votre cœur est alors plus juteux… Et votre foie… Hum votre foie ! Ma foi il doit être en bon état et donc plus délectable…. Quand à votre langue, que vous avez bien pendu, c’est mon morceau préféré. »Dit-il avec délectation.  

 

Une terreur sans nom s’empara de Kaori. Ce type était cannibale. Aoki jouissait de la peur qu’il avait fait naître en Kaori. Il continua alors ses explications.  

 

« Seconde et dernière raison, vous serez la proie pour attirer un autre gibier de choix ! Tandis que City Hunter sera à l’agonie, je commencerai par manger votre foie devant ses yeux, vivante bien sur… Ensuite, je dégusterai son cœur à la petite cuillère. Vous serez la déesse de la mort de ce cher City Hunter. »  

 

Kaori avait pali au fur et à mesure de cette conversation. Ce type était diabolique, inhumain. D’abord terrorisée, elle était maintenant au bord du malaise. Kaori eut soudain un haut le cœur. Aoki s’approcha alors d’elle et la tourna sur le côté. Ce n’était pas le moment que sa future victime s’étouffe. Rigolant diaboliquement, il entreprise d’essuyer le visage de Kaori. Celle-ci toussota et eut du mal à reprendre son souffle…  

 

« Voulez-vous un peu d’eau ? » Demanda Aoki sans ton.  

 

Kaori secoua la tête négativement.  

 

« C’est comme vous voulez…. Peut-être voulez-vous manger un morceau ? » Dit Aoki narquoisement.  

 

Cela en était trop. Kaori se sentit faiblir, partir doucement. Sa vision se troubla et elle perdit connaissance.  

 

« Et bien ma jolie, vous n’avez pas le cœur solide ! » Dit Aoki, rigolant. Il la bâillonna de nouveau et dit machinalement à haute voix :  

 

« J’ai des courses à faire, je ne voudrais pas que vous ameutiez la population durant mon absence. »  

 

Ce ci fait, il lui caressa le visage et sortit de la chambre, la fermant à clef derrière lui. Une fois à l’accueil, il fit le nécessaire afin que nul serviteur n’aille déranger sa femme qui avait besoin de repos et de tranquillité.  

 

 


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