Chapter 8 :: Piste!

Published: 12-03-04 - Last update: 12-03-04

Comments: allez plus que deux autres chapitres après celui-ci est l'histoire sera close. Bone lecture et merci encore.

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Appartement Makimura.  

Hideyuki faisait les cent pas. Savoir sa sœur entre les mains d’un type comme lui… Il bouillonnait, il rageait. Sachant très bien qu’il ne pourrait pas agir correctement, qu’il serait un poids pour Ryô s’il ne se calmait pas, il entrepris de se défouler sur une séance de ménage intensif. Lorsqu’il regarda l’heure de nouveau, il était 11h30. il avait rendez-vous avec Ryô à la gare pour 12h. Il enfila alors son manteau et sortit de l’appartement vide calme, mais efficacement propre.  

Peu après, Ryô retrouva Hideyuki à l’endroit prévu. Tandis qu’ils mangeaient un bon sandwich :  

« Ryô… Je te laisse le soin de clôturer cette affaire seul…. Je ne… »  

« … »  

« Je ne pourrai pas agir correctement. J’ai encore trop de colère en moi. »  

« C’est normal Makimura. Mais Kaori a besoin de toi, de ta présence. De plus, je ne pense pas qu’Aoki s’attende à ta venu. Ce qui fait de toi une pièce essentielle dans son sauvetage. »  

Hideyuki resta silencieux, réfléchissant aux paroles de Ryô. Hors, il sembla se calmer et retrouva une partie de son sourire.  

« Tu as raison Ryô... Merci de m’avoir ouvert les yeux. »  

« Encore une chose… Aoki n’a certainement pas dû faire son choix au hasard comme il le prévoyait. Il a dû entendre dire que j’avais fait connaissance de ta sœur il y a peu. Une manière pur lui de me tendre un pige. »  

« Tu crois ? »  

« C’est une possibilité… j’espère simplement pour elle que cela ne se reproduira pas ! »  

« Ryô… Promets-moi qu’il ne lui arrivera rien. »  

« Hé ! Makimura… Calme toi. Ais confiance. Elle n’a pas l’air du genre à se laisser faire non ? »  

« Oui. Désolé Ryô, je m’en fais tellement. »  

« C’est normal. »  

Ils restèrent ainsi un moment à parler. Finalement vers 13 h Ryô alla voir le tableau à message. (Bon d’accord normalement c’est Hideyuki qui s’en charge… Je voulais juste changer un peu :op) : XYZ. LA VIE D’UNE JEUNE FEMME EST ENTRE MES MAINS… Il n’y avait ni signature, ni lieu de duel, ni rendez-vous. Ryô connaissait pourtant le signataire de ce message. Il pesta contre lui-même pour ne pas avoir fait plus attention. Aoki était entré ici mais quand ? Par où ? Peut-être en prenant le métro ? Ryô retourna aussitôt vers Hideyuki, cachant mal sa colère.  

« Ryô ? »  

« Aoki a laissé un message. Sans lieu, ni heure de rendez-vous… Il me provoque ! »  

Hideyuki resta stoïque. Aoki avait été à moins de 500 mètres d’eux et ils n’y avaient vu que du feu. Il baissa la tête, serrant ses poings rageant de nouveau. C’est alors que Saeko arriva.  

« Bonjour Hideyuki, salut Ryô. »  

« Oh ! Saeko ma belle tu viens me payer ? » Demanda Ryô en se jetant sur l’inspectrice.  

Celle-ci évita Ryô qui s’étala sur le sol bruyamment. Elle soupira tut en écrasant la « pauvre » tête de Ryô. Puis elle leva son regard vers Hideyuki. Il n’avait toujours rien dit. Celui-ci réagit alors.  

« Bonjour Saeko qu’est ce qui t’amènes ? » Sa voix cachait mal son inquiètude.  

« Mon père m’envoie régler une affaire de trafique d’esclave en Chine. L’affaire d’Aoki est confiée à mon subordonné direct. Je venais vous dire au revoir. »  

« Tu… tu en as pour longtemps ? » Demanda Hideyuki.  

« J’espère que non ! Ryô… Une dernière chose. Tu réussiras n’est ce pas ? »  

« Ai-je déjà échoué ? » Demanda-t-il fièrement.  

« Oui… en draguant. »Répondit-elle le faisant choir sur le sol.  

Hideyuki esquissa un sourire mais soupira. Saeko se plaça alors face à lui. Sur le sol, Ryô sentit qu’il devenait de trop, et se relevant, s’éclipsa discrètement.  

« Hideyuki… fais bien attention à toi ! » Dit alors Saeko un pincement au cœur.  

« Toi aussi Saeko ! » Répondit-il alors avant de l’embrasser tendrement.  

Puis Saeko se retira, lui faisant un clin d’œil et repartir comme elle était venue sans que Ryô ne lui saute dessus, à son grand étonnement. Ce dernier avait observé le départ de Saeko. Il retourna ensuite vers Hideyuki, de nouveau perdu dans ses pensées.  

« Allez tu viens Makimura. On va voir le vieux Tommy. »  

Hideyuki approuva et suivit Ryô.  

14h hôtel trois étoiles.  

Kaori reprenait peu à peu ses esprits tandis que la porte de la chambre s’ouvrait sur Aoki. Refermant soigneusement derrière lui, il se rapprocha ensuite de Kaori. La terreur s’empara de nouveau de Kaori tant le visage d’Aoki était sadique. D’un mouvement vif il sortit un canif de sa poche et l’ouvrit. La lame scintilla devant le regard terrifiée de Kaori.  

« Ma jolie tu vas être bien gentil si tu ne veux pas que j’abîme ton beau petit minois. »  

Elle hocha la tête positivement.  

« C’est bien ma grande. »  

Aoki survola lentement et perversement le corps de Kaori avec la lame du canif. Elle bloqua sa respiration tandis qu’elle observait les gestes fourbes d’Aoki. Celui-ci était près des chevilles de Kaori. Il en coupa alors les liens. Kaori, voulant profiter qu’Aoki se retournait tenta de lui porter un coup de pieds… Sans succès. Il la bloqua soudainement à l’aide d’un seul bras.  

« Non, non, non, non, non ! Même pas en rêve ma belle. » Dit Aoki approchant dangereusement la lame près du visage de Kaori.  

Ensuite, il fit glisser la lame lentement vers le cœur de Kaori. Le message était on ne peut plus clair.  

« Maintenant ma mignonne tu vas faire ce que je dis si tu ne veux pas mourir de suite.  

Kaori suivit Aoki sans broncher. Ils prirent l’ascenseur et descendirent directement au parking. Aoki fit monter Kaori dans son 4X4 rouge vif. Puis le véhicule démarra et sortit du parking.  

Même heure, parc près du commissariat.  

Ryô et Hideyuki étaient assis sur un banc, attendant plus ou moins patiemment. Ryô reluquait les jeunes femmes leur sautant dessus de temps à autre. Puis un vieil homme arriva et le frappa avec un journal.  

« Hé !!! Mais que… » Ryô stoppa net… C’était le vieux Tommy.  

« Oh… c’est toi ! Du nouveau ? »  

« Oui. »  

Hideyuki leva la tête et écouta.  

« Aux alentours de 12h30, j’ai remarqué le 4X4 étranger couleur tape à l’œil rouge vif. Le fameux. Il était en train de se garer près de la station de Shinjuku… Le type en est descendu. Je l’ai reconnu de suite. c’est ti le même que j’avis vu hier. Un frisson m’a parcouru le dos subitement. J’ai placé un émetteur sous sa voiture à l’abri des regards indiscrets. Voici le récepteur qui va avec. Un quart d’heure après il est revenu. Passant près de moi il m’a culbuté en souriant narquoisement. Je l’ai gueulé et lui il riait. Dans sa voiture il m’a fixé avant de dire, d’après ce que j’ai pu comprendre : T’inquiètes pépé t’es le prochain ! »  

« T’en fais pas Tommy. Ce type va finir sa vie en prison s’il n’est pas voué à la peine de mort. »  

« Bon… Ok. N’oublie pas le récepteur, il a une portée de deux kilomètres. »  

« Merci Tommy. Tu viens Makimura, on va se le faire ! »  

« Je… J’arrive ! »  

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