Chapter 2 :: Chapitre 2

Published: 04-04-05 - Last update: 04-04-05

Comments: [31/3/2005]bonne lecture !

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Ce jour paraissait tout à fait tranquille et docile dans l'appartement Saeba. Kaori partit tôt afin de faire une bonne dose de shopping et Ryo resta au lit, attendant son retour.  

»Ryo ! « Appela la jeune femme à son retour.  

»Je suis debout ! « Répondit-il de la cuisine. »J'étais en train de refaire du café. T'en veux ? « Demanda-t-il, la voyant à la porte.  

»Non merci. Franchement, ton café manque d'un certain attrait…« elle scruta le liquide noir comme l'encre dans la tasse.  

»Qu'est-ce que t'insinues?« S'enquit-il.  

»Oh, rien, c'est juste qu'il n'a pas l'air appétissant…« souria-t-elle.  

»Oh, si tu le prends dans ce sens, c'est la dernière fois que je t'offrais quelque chose,« siffla Ryo.  

»Ooh, délicat comme nous sommes… te serais-tu levé du mauvais pied ce matin?«  

»Rigole bien, tu finiras par pleurer.«  

»Quoi que. Je me retire dans ma chambre.«  

Kaori quitta finalement sa tanière aux environs de midi et prépara le déjeuner, fredonnant un air entraînant dans un souffle.  

Les heures de l'après-midi furent seulement à l'emballage des affaires.  

Après dîner, ils se rendirent au salon. Ce silence tendu entre eux était à la fois relaxant et embarrassant.  

»Ryo?« Chuchota doucement Kaori.  

»Qu'est-ce qu'il y a…« il était occupé à regarder par la fenêtre.  

»Bien, je… je voudrais te demander quelque chose.« Elle se mit sur le divan.  

Ryo demeurait silencieux.  

»Pourquoi rien n'a changé?«  

“Nous y voilà ! Je savais que tôt ou tard, elle me poserait cette question” pensa-t-il.  

»Qu'est-ce que tu veux que je te dise, Kaori? Je n'ai aucune idée. Dès que je m'en serais rendu compte, je m'assurerai de t'avertir « répondit-il froidement.  

»Mais… j'ai reçu le message. Désolée, j'ai demandé tout en sachant la réponse d'avance.« Des larmes s'écoulèrent de ses yeux. Avant qu'il le sache, elle dit "bonne nuit" et courut dans sa chambre.  

“Putain, Kaori… pardonnes-moi...” pensa-t-il, sachant qu'il avait encore une fois de plus était trop dur. “j'ai toujours tout contrôler avec elle. Pourquoi je ne peux pas lui dire tout simplement la vérité?” Lui, aussi, alla se coucher.  

Le matin, ils se levèrent tôt et, après un rapide petit-déjeuner, s'engouffrèrent dans la voiture dans le silence le plus complet et ils roulèrent vers l'aéroport. Takehiko Suzuki et son ami les attendaient déjà.  

»Bonjour vous deux. Tout est réglé? Le vol ne sera pas long. Seulement une heure et demie environ,« Takehiko les présenta. »Voici mon ami, Ken Mitsumoto.«  

Ils échangèrent plaisanteries habituelles et, après les enregistrements, ils se dirigèrent en direction de la porte d'embarquement, quand soudain Ryo s'arrêta complètement dans sa voie.  

»Ryo ? Est-ce que tout va bien ? « Demanda Kaori.  

»Diable que non. J'avais complètement oublié que j'avais peur de voler, «répondit-il, un peu embarrassé.  

»La vache, j'avais oublié, aussi. Ne t'inquiètes pas. Prends ça. « Elle tendit une petite boîte de somnifère qu'elle tenait dans sa paume.  

»Merci. Tu penses que ça va marcher ? « Demanda-t-il avec difficulté. (A.N. : allez, Ryo ! Courage, mec ! «)  

»Bien sur ! Tu ne sentiras rien, «l'apaisa Kaori.  

Ryo la laissa le convaincre et prit un cachet dès qu'il se trouva sur son siège. Il s'endormit peu de minutes après et se réveilla alors qu'ils avaient déjà atterri.  

»Où sommes-nous ? « Demanda-t-il.  

»Nous sommes à Okinawa. Regarde, ça a marché, «sourit Kaori.  

»Ouais, merci partenaire, «dit-il, pensant “tu es vraiment belle quand tu souris.”  

Après avoir récupéré leurs valises, ils prirent un taxi pour aller à l'hôtel.  

»Whaaa!! Fantastique!!« Couina Kaori, sortant de la voiture.  

»Ouais. Mon Dieu ! Qui sait combien de jolies filles il y a dans les …« dit Ryo, dévoilant son visage de pervers.  

Kaori le remarqua and écrasa rapidement un kompeito contre son visage. (A.N.: impressionnant, Kaori. Vas-y ma fille!)  

»Bienvenu,« les accueillit le concierge, saluant poliment.  

»Merci. Nous avons deux réservations, s'il vous plaît. Suzuki and Makimura,« Suzuki dit :  

»Oui, deux chambres. Voilà vos clés,« le concierge leur donna les clés.  

»Je vous demande pardon, mais que voulez vous dire par deux chambres?« Demanda Kaori.  

»Naturellement, deux chambres doubles, une pour vous et une pour ce monsieur.«  

»QUOI? Je dois dormir avec ça?« Gronda Ryo.  

»Je suis vraiment désolé, mais le séjour que vous avez gagné n'a pas d'autres et j'ai peur que nous soyons complets.«  

»Ryo? Qu'est-ce que tu entends par ‘ça’? Merci vraiment beaucoup que tu apprécies ma compagnie.« Kaori, furieuse, le colla au mur.  

»N'êtes-vous pas ensemble?« Demanda Takehiko.  

»Etes-vous cinglés? Moi et ce pervers?«  

»Exactement. En outre, qui voudrait être avec un travesti?« Ajouta Ryo et la dispute habituelle commença.  

»Venez, coupez court à ça, vous deux. Etre dans la même chambre pendant cinq jours ne vous tueras pas,« interrompra Takehiko.  

»Bien. Vérifions cette chambre.« Ryo marcha jusqu'à l'ascenseur.  

Leur chambre était la numéro 245, au troisième étage. Kaori ouvrit la porte et un »WHAAA ! « Partit de sa bouche.  

La chambre était absolument magnifique, avec un lit gigantesque au centre et les murs de fenêtres, donné sur l'océan. La salle de bain était étourdissante, avec un énorme Jacuzzi.  

Ryo siffla élogieusement. »Ça, c'est une suite, «dit-il, fermant la porte.  

»C'est impressionnant. Et la vue est stupéfiante ! « Kaori laissa le balcon.  

»Eh, partenaire, viens là une seconde. « Ryo montra le lit. »Comment on va s'arranger?«  

»Hm. Je n'avais pas pensé à ça… regarde, il paraît assez grand pour nous deux, mais si tu n'es pas d'accord…«. La phrase resta en suspens.  

»OK, nous ferons un essai, mais si ça ne marche pas, nous devrons proposer autre chose.«  

Kaori sourit, un peu embarrassé à l'idée de dormir avec lui “Kaori, soit zen… que pourrait-il arriver?” Se demanda-t-elle, regardant l'océan. (A.N.: parfait! Que peut-il arriver…)  

»Terre à Kaori,« appela Ryo.  

»Hum? Quoi…« bégaya-t-elle.  

»Je vais me promener. Peut-être que je trouverais une fille désireuse de mokkori!!!« Ryo ouvrit la porte.  

»Porc ! J'espère que la lumière te fera du mal !« Hurla Kaori, lançant une massue qui le plâtra au mur du vestibule.  

“ Il ne changera jamais,” pensa-t-elle, ouvrit sa valise. Maintenant elle faisait face au grave problème de choisir le bon maillot de bain. Finalement elle opta pour un maillot de bain noir simple avec un dragon argenté sur la coupe de son sein gauche. (A.N.: pour ceux que ça intéresse, c'est une conception de Calzedonia!)  

Elle saisit un gros sac de plage et une serviette et partit à la recherche de Ryo, rencontrant en route Takehiko et Ken.  

»Kaori, puis-je vous accompagner jusqu'à la plage?« Demanda galamment Takehiko.  

»Bien sur,« répondit agréablement Kaori . Elle n'arrêtait pas de chercher Ryo, en vain. Jusqu'à ce qu'elle entende un cri féminin venir de la plage : »Loin de moi, obsédé!«  

“Nous y sommes. Il en est encore à ça,” pensa Kaori.  

»Kaori, je pense que vous devriez garder un œil sur votre ami…« suggéra Takehiko.  

»Je n'en tolérerais pas davantage. Excusez-moi, je vais le chercher.« Elle se précipita sur Ryo qui avait commencé à draguer une autre fille. »Ryo! Jésus, tu veux être la risée de tout le monde même ici?« Elle le ramena par le bout du T-shirt.  

Tous les quatre choisirent de se mettre à l'ombre sous un gigantesque parasol. En raison de la chaleur, Kaori décida d'enlever sa robe d'été, mais ne nota pas la réaction de son assemblée.  

“La vache, où a-t-elle trouvé ce maillot de bain ? Il me semble qu'il est fait pour elle,” pensa Ryo, réalisant que les deux autres la regardaient aussi la bouche grande ouverte.  

»Donc ? Pourquoi toute cette agitation ? C'est comme si vous n'aviez jamais vu une fille en maillot de bain avant. « Il prit Kaori à part.  

Elle lui demanda, déconcerté. »Qu'est-ce que tu fais ? «  

»C'est une tenue pour la plage ? « Hurla-t-il, son visage cramoisi.  

»De quoi tu parle ? C'est un simple maillot de bain, «répondit-elle, perplexe.  

»Simple ? Tu es presque nue. « Ryo s'arrêta au rivage.  

»Oh, j'ai compris. Tu es jaloux, tu es jaloux!« Chantonna-t-elle.  

»Sors de ton trou. Jaloux? Moi? Ne me fais pas rire,« dit-il, visiblement embarrassé.  

“Qu'est-ce qui m'as pris? Kaori est libre de faire ce qu'elle veut… mais… si elle continue comme ça, je ne sais pas si je serais capable de résister,” pensa-t-il, retournant dans l'ombre du parasol.  

Après avoir inspirer profondément, les propriétaires de l'hôtel annoncèrent gaiement qu'à 19h il y aurait magnifique fête pour l' un an d'ouverture de l'hôtel.  

L'après-midi passa vite, Kaori bronza sous le soleil brûlant, gardée tenacement par Ryo, qui voyait rouge à chaque fois regardait du coté de sa partenaire.  

Vers 18h ils décidèrent de se retirer dans leurs chambres afin de se préparer pour la fête.  

»Ça a été un jour magnifique, tu ne trouves pas?« Demanda Kaori dans l'ascenseur.  

»Ouais. Espérons que le reste des vacances sera pareil, sinon mieux,« acquiesça Takehiko.  

»J'espère, aussi, Takehiko.«  

»Kaori, tu peux m'appeler Take si tu veux,« sourit-il.  

»Oh, OK, Take!«  

Ils décidèrent de se retrouver dans la salle du banquet vers les 19h.  

»Je vais prendre une douche. Tu seras la prochaine,« dit, s'enfermant dans la salle de bain.  

Kaori dut attendre au moins vingt minutes, avant de pouvoir finalement utiliser la salle de bain.  

Ryo attendait et attendait, mais Kaori ne semblait pas vouloir sortir du bain. Il marcha vers la porte, »Kaori, il est presque 19h. je vais me promener. Quand tu seras prête, rejoins-nous.«, Et il partit.  

“Je pense qu'il ne partira jamais. Je ne voudrais pas ruiner la surprise pensa Kaori, quittant la salle de bain. Elle tira une robe de sa valise. »Mon dieu, c'est pas froissé,« dit-elle, posant la robe sur le lit. C'était une robe de style chinoise simple et noire qui remontait au-dessus de ses genoux avec un décolleté réservé, mais qui presque la totalité du dos à nu.  

Elle mit une touche de maquillage et partit pour la salle du banquet.  

»Votre amie a finalement décidé de nous ravir de sa présence, «dit Takehiko à Ryo, qui se tenait à coté de la porte.  

Entendant ces mots, Ryo se tourna et vit Kaori se frayer un passage dans la foule.  

“Enfin. Bien, au moins elle est couverte,” pensa-t-il, mais son regard fixe démontrait son indifférence. (A.N. : eh, eh, eh … Ryo chéri, tu n'as aucune idée de ce qui t'attends !)  

Kaori les rejoignit enfin et instantanément, Takehiko lui demanda si elle voulait danser.  

Elle accepta volontiers, alors que Ryo paraissait prêt à casser quelque chose. Alors qu'elle se tournait, il faillit laissé tomber son verre.  

“Qu'est-ce qu'elle porte ? ! J'ai jamais vu cette robe avant. Où l'a-t-elle eu?” Pensa-t-il, plissant les yeux.  

Kaori et Takehiko dansaient au milieu de la piste de danse, capturant l'attention de tous.  

Dès qu'ils retournèrent, Ryo la traîna à part. »Kaori, pourrais-tu m'expliquer ce que tu es en train de faire s'il te plaît ? «  

»Je ne sais pas de quoi tu es en train de parler. Je ne fais rien de mal. Et laisses-moi, tu me fait mal, «elle retira son poignet.  

»Arrêtes de faire les yeux doux à ce type ! « Tonna-t-il, rageur.  

»Qu'est-ce que… c'est une blague, pas vrai ? Et puis, c'est pas tes affaires alors restes en dehors de ça. «  

Ryo alla sur la terrasse.  

“Qu'est-ce qui va pas chez moi ? Je ne peux pas être jaloux, elle n'est pas ma petite-amie…” se dit-il, regardant l'océan.  

»Magnifique, allons chercher une jolie touriste pour faire mokkori ! « Cria-t-il, retournant dans la salle du bal. Mais il ne le fit jamais. Il ne pouvait détacher ses yeux de Kaori, discutant joyeusement avec Takehiko.  

“C'est comme si je n'existait pas… je ne sais pas si je dois être heureux de ça ou non…” pensa-t-il, marchant en direction du couple.  

La soirée se passa paisiblement jusqu'à la fin et ce fut vers un petit minuit passé qu'ils décidèrent de se retirer pour la nuit.  

Les deux nettoyeurs étaient dans leur chambre, discutant.  

»Oh, s'il te plaît, Ryo. Tu ne peux pas dormir avec tes sous-vêtements!«  

»Ah! Je dors dans ce que je veux,« il se laissa tomber sur le lit.  

»Argh, fais ce que tu veux. Je vais me changer.« Elle s'enferma dans la salle de bain.  

Son pyjama mis, elle se glissa sous les couvertures, lui tournant le dos. Elle était sûre qu'elle ne dormirait pas de la nuit, mais la fatigue l'emporta dans un sommeil profond.  

Celui qui n'arriva pas à dormir fut Ryo. Convaincu que sa partenaire était dans le même état que lui, il se retourna et prononça doucement son prénom. Il réalisa bientôt qu'il s'était trompé. Il la regarda silencieusement dormir et murmura : »Quel idiot je fais, Kaori, je suis désolé.« lui, aussi, fut bientôt cueilli par Morphée, succombant à un sommeil relaxant  

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