Capitolo 16 :: Chapitre 16

Pubblicato: 22-11-12 - Ultimo aggiornamento: 22-11-12

Commenti: Kikou ! Merci les filles pour vos commentaires, ça me réchauffe le coeur de voir que ça vous plaît toujours. Voici la suite. La fin est proche et elle risque d'être sanguinaire mouahahaha ! bonne lecture bisou

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Chapitre 16 :  

Posté devant la porte, Ken, tremblant de tout son corps, ne cessait de réfléchir à une quelconque solution. Devait-il trahir son patron au risque de mourir dans d'atroces souffrances ou au contraire, aider ces hommes à le détruire, sauvant ainsi sa peau ? Le choix était crucial et il devait bien y réfléchir avant de commettre l'irréparable.  

Voyant l'homme fixer la porte sans émettre le moindre son, Mick, perdant patience, colla sur sa tempe son pistolet et arma le chien. Surpris d'entendre un clic retentir dans ses oreilles, l'homme osa tourner la tête en direction du bruit et fut impressionné par le regard assassin de son interlocuteur.  

- T'attends quoi morveux ?  

- Je... Je...  

- Arrête de bafouiller et ouvre moi cette porte !  

- Si j'y arrive... Est ce que... Est ce que j'aurais la vie sauve ?  

- Ca c'est à moi de décider...  

- Pitié... Je ferais tout ce que vous me demanderez. En échange, promettez moi de ne pas me tuer.  

- C'est bon... T'as ma parole. Retentit la voix de Falcon. A présent ouvre cette maudite porte.  

Satisfait d'avoir eu gain de cause, Ken l'esprit un peu plus serein, appuya sur le bouton, faisant retentir une sorte d'alarme de l'autre côté de la porte.  

Surpris d'être dérangé dans son élan, Jack interrompit son piège et parla, grâce à un interphone, à celui qui osait le détourner de son jeu favoris.  

************  

Sortant des entrailles de la terre, une immense boîte, enveloppée d'un drap blanc, fit son apparition. Chika voyant cet engin s'élever devant lui, tomba en arrière, les yeux grands ouverts. Sa respiration était saccadée. La peur envahissait son visage, paralysant ses membres de stupeur.  

Quel était donc ce nouveau piège ? Quelle mort atroce attendait le nettoyeur ? Pourquoi le cacher sous un drap ? Allait-il tenir sa promesse et les laisser vivre si Ryô donnait sa vie pour épargner les leurs ? Un doute s'installa en lui.  

Devant l'ampleur de sa cruauté, Chika connaissait déjà la réponse à sa propre question. La mort de City Hunter ne changera rien. Cet homme assoiffé de sang, ne les laisserait jamais quitter ce labyrinthe maudit.  

Croyant que sa vie s'achèverait ici, le jeune homme joignit ses mains et pria de tout son cœur pour mourir sans souffrance.  

De son côté, le nettoyeur fixait cette énorme boîte d'un regard éteint. Qu'avait encore inventé ce psychopathe ? Qu'est ce qui se cachait sous ce drap ? Un instrument de torture, sans doute. Mais lequel ?  

Le temps lui manquait pour réfléchir à une quelconque solution. Ce taré ne lui laissait guère le choix mais pouvait-il lui faire confiance ? Tiendrait-il parole après sa mort ? Il en doutait fortement. Comment un homme tel que Perterson pouvait massacrer tant de gens sans le moindre remord ?  

Qu'importe son passé, qu'importe la souffrance qu'il avait enduré durant sa vie. Cet acte était impardonnable. Se retournant vers la seule femme qui avait fait de lui un homme, Ryô plongea un regard remplit d'amour dans ses prunelles noisette.  

Il espérait pouvoir puiser sa force mais ce qu'il vit lui brisa le cœur. Kaori le fixait avec tant de peine, que ces larmes qui coulaient comme un torrent sur son visage pâle, poignardaient chaque parcelle de son corps.  

Les regrets des non-dits refirent surface et mentalement il se haïssait d'avoir perdu toutes ses années à tenter d'éloigner la seule personne capable de le comprendre. Kaori était sa moitié, son âme sœur. Elle était sa rédemption mais hélas, il l'avait compris bien trop tard.  

Il aurait aimé lui donner une meilleure vie, une famille mais à présent il n'était même plus sur de pouvoir lui offrir la vie. Ses yeux suivaient ces gouttes de sang qui coulaient le long de son corps, meurtri par un fou.  

La voir dans cet état était insupportable, pourtant, il devait se résoudre à accepter la demande de Perterson. Il n'avait pas d'autre choix.  

Rivant à présent son regard vers la caméra, une aura de démon se dégagea des prunelles sombres du nettoyeur, qui, les yeux vides de tous sentiments, attendait que ce cinglé daigne parler.  

Jack de son côté était fou de joie à l'idée de vaincre le célèbre City Hunter. Il allait réussir là où de nombreux malfrats avaient échoués. Grâce à ce piège, il deviendrait le plus craint du milieu. Plus personne n'osera se mettre en travers de son chemin.  

- Hé bien Saeba... J'ai l'agréable sensation que tu as pris ta décision...  

- …  

- Es-tu prêt à découvrir le trésor que je te réserve ?  

- Tiendras-tu ta parole ?  

- Hum ??  

- Laisseras-tu ma femme et ces hommes vivre ??  

- Ta mort est la seule chose qui compte pour moi...  

- Tu ne réponds pas à ma question !  

- Et pour quelle raison devrais-je répondre ?? Sache que je gagne toujours la partie.  

- Alors tu m'as menti !  

- Disons juste que c'était une petite astuce pour endormir tes soupçons.  

- Espèce d'enfoiré !!  

- Je ne laisse aucun témoin derrière moi... Cela nuirait ma réputation.  

- C'est bien ce que je me disais...  

- Hum ?  

- Crois-tu réellement que j'allais me sacrifier pour rien ? Je me doutais bien de ta réponse...  

- …  

- Je n'irais rejoindre les enfers qu'une fois ton corps en miette.  

- Essaierais-tu de me faire peur Saeba ?  

- Inutile pour ça... D'ici je peux ressentir les frissons qui traversent ta peau...  

- Quoi ?  

- Je peux entendre ton cœur battre la chamade, effrayé par la mort atroce que je te réserve.  

- Stupidité..  

- Ta voix te trahit Perterson...  

- C'est... C'est un mensonge !!  

- Ta vie ne tient plus qu'à un fil...  

- Ca suffit ! Ferme la Saeba !!  

- Que se passe-t-il Perterson ? Aurais-tu enfin compris que seule la faucheuse peut me battre ?  

- Ne me pousse pas à bout City Hunter ! Ma patience arrive à son terme !  

- Imagine la souffrance qui t'attend une fois que j'aurais mis le pied dehors...  

- …  

- A l'atroce douleur qui t'attend quand je poserais mes mains sur toi.  

- Assez ! Tais-toi !  

- La dernière chose que tu verras avant de mourir, c'est mon sourire qui illuminera mes lèvres...  

- Tu vas regretter tes paroles Saeba !  

- Pourquoi ne viens-tu pas ici me le dire en face ? Aurais-tu peur de moi ?  

- Ta gueule Saeba ! Assez !!! Tu n'aurais pas dû me traiter ainsi ! A présent dit adieu à ta femme !!  

Rouge de colère d'avoir eu cette conversation troublante, Jack s'apprêtait à appuyer sur les boutons de sa console afin de faire souffrir la jeune femme et voir dans le regard du nettoyeur la haine de perdre celle qui l'aime lorsqu'un bruit résonna dans la pièce.  

- La chance est de ton côté Saeba... Je vais me montrer bon joueur et te laisser faire tes adieux à ta femme... Profite-en car dans quelques minutes c'est son cadavre qui pendra dans cette cage !!  

Laissant de côté sa console, Jack s'approcha de l'interphone et appuya sur le bouton.  

- J'espère pour toi que c'est urgent Ken...  

- Euh... Pa... Patron...Je...  

- Cesse de bafouiller comme un con et dis moi la raison de ta venue.  

- Un.. Un de vos pièges a besoin d'une pièce et...  

- Ne te fous pas de ma gueule ! Hurla-t-il, fou de rage. Mes pièges sont en parfaits états !  

- Je... Je...  

- Oblige le à ouvrir cette porte ou je te t' explose la cervelle ! Murmura tout bas Mick, à son oreille.  

- Patron, je vous en prie. Je dois vraiment vérifier le bon fonctionnement de ce piège. Ca pourrait nuire à votre projet si jamais cette panne en déclenchait d'autre....  

- Hum.... Tu n'as pas tord... Bien, je vais t'ouvrir. Mais tu as intérêt à réparer ça au plus vite. J'ai un jeu à terminer.  

Désirant finir au plus vite cette tâche inattendue, Jack retourna vers sa console et appuya sur un bouton. La porte blindée s'ouvrit lentement laissant apparaître un Ken au visage pâle. Surpris par cette tête, il s'apprêtait à émettre un son, lorsqu'il vit un hommes armé lui sauter dessus.  

Tombant lourdement sur le sol froid, il sentit un métal glacial se poser sur son front. Fixant celui qui le tenait en joug, il ouvrit grand les yeux en voyant la carrure de cet homme posé sur son corps.  

- Qu'est ce que...  

- Game over Perterson !! Claqua durement Falcon, en se relevant.  

- Ken ! Espèce de fumier ! Tu oses me trahir !!!  

- Je... Je n'ai pas eu le choix patron.  

- Tu aurais dû mourir au lieu de les amener jusqu'ici !!  

- La ferme ! Hurla Mick, en armant son chien. Où sont-ils ?  

- Vous arrivez trop tard... Ils sont morts....  

- Alors ta vie s'achève ici !!!  

- Mick ! Le coupa l'ex mercenaire, en posant sa main sur son arme, alors qu'il s'apprêtait à tirer. Regarde...  

Le nettoyeur posa ses yeux sur les écrans et vit avec horreur son amie attachée dans une sorte de cage. Le sang qui coulait le long de son corps refroidit l'américain qui, comme hypnotisé, avança doucement vers cet écran.  

- Kaori... Murmura-t-il d'une voix peinée, tout en caressant du bout des doigts ce rideau de verre.  

Reprenant rapidement ses esprits, il chercha sur les autres écrans son ami. Voyant le regard sombre du nettoyeur, il lâcha un soupir de soulagement.  

- Ryô ???  

*******************  

Le nettoyeur regardait l'âme en peine sa femme qui semblait souffrir de mille tortures. Il aurait tout donné pour être à sa place. Il devait trouver une solution pour la sortir de cet enfer. Hélas, il avait beau chercher aucune ne lui venait en tête.  

Il laissa un timide sourire se plaquer sur ses lèvres comme un signe de pardon. Oui, il voulait par ce geste lui demander pardon, pour tout ce qu'elle endurait par sa faute.  

Ses yeux peinés devant ce corps meurtrit, s'imbibaient pour la première fois de cette eau salée... Des larmes.  

Pour la première fois de sa vie, Ryô ne chercha pas à les dissimuler ni à les cacher. Il voulait lui montrer qu'à travers ces gouttes, son cœur et son âme saignaient d'être incapable de la sauver.  

Alors sans honte, il laissa cette eau se déverser sur son visage, fixant amoureusement cet ange qui, comprenant les sentiments de son amant, pleura également.  

Puis, comme un aveu, il murmura ces trois petits mots qui fit fondre la nettoyeuse de bonheur. Malgré la douleur qui lui terrassait le corps, elle murmura à son tour, ce que son cœur gardait en elle depuis toutes ces années.  

Malgré ce côté sombre, une atmosphère chaleureuse se créait entre ces deux jeunes gens qui n'avaient pas besoin de parler pour se comprendre. Heureux, Ryô était enfin heureux. Alors qu'il s'apprêtait à parler, une voix brisa l'instant magique.  

- Ryô ???  

- Mick ?? Lâcha celui ci, surpris d'entendre son ami.  

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