Capitolo 17 :: Chapitre 17

Pubblicato: 30-11-12 - Ultimo aggiornamento: 30-11-12

Commenti: Salut à tous. Voici la suite. merci pour vos messages les filles, toujours heureuse de les lires. On arrive à la fin de cette fic et je tiens à préciser en avance que mon esprit sadique risque de vous apeurer mouahahaha. Certaines scènes seront quelques peu sanguinaires. Pour le moment je vous laisse profiter de ce chap. Bonne lecutre bisous

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Chapitre 17 :  

- Ryô ??  

- Mick ?? Lâcha celui ci, surpris d'entendre la voix de son ami.  

- Que c'est bon de t'entendre vieux.... Tu n'es pas blessé ?  

- Plus tard les questions... Kaori est en mauvaise posture, libère là immédiatement !!!  

- Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout.  

Et pour appuyer ses dires, le nettoyeur regarda les différents boutons se trouvant sur la console. Hélas, aucune notice ne lui indiquait sur lequel appuyer.  

- Il y en a de trop Ryô ! Je... Je ne sais pas lequel désactiver...  

- Dis nous où il faut appuyer ! Ordonna Falcon en levant par le col de sa veste Jack.  

- Tu crois sérieusement que je vais te le dire ?? Se moqua celui ci.  

- Espèce de...  

- Falcon !! Retentit la voix froide du nettoyeur. Perterson est à moi...  

Fixant l'écran, l'ex mercenaire vit dans le regard de son ami une haine indéchiffrable. Comprenant que bientôt celui ci devra lui rendre des comptes, Falcon baissa son flingue et jeta vulgairement son prisonnier sur le sol.  

- On fait quoi Ryô ? Commençait à paniquer l'américain.  

- Coupe le courant….  

- Quoi ?  

- Les pièges de Perterson cesseront de fonctionner...  

- Tu en es sûr ?  

- Fais ce que je te dis !!  

Rapidement Mick ouvrit le disjoncteur se trouvant non loin de la console et coupa rapidement tous les fils à l'intérieur. Loin d'être impressionné par cet acte, Jack le regardait faire un petit sourire dans le coin de ses lèvres.  

Une à une, les lumières s'éteignirent laissant place à la noirceur de la nuit. Soupirant de soulagement, l'américain s'apprêtait à quitter la pièce lorsque celle ci illumina de nouveau le labyrinthe.  

- Un générateur de secours... Lâcha Falcon dans un souffle.  

- Le fumier !! Hurla le nettoyeur, hors de lui.  

- Vous n'auriez jamais dû me sous estimer à ce point...  

- La ferme ! Tu m'entends !!  

- Qu'importe ce que vous essaierez de faire.... Je gagne toujours la partie !!!  

- Ken ? Lâcha Mick en se retournant vers lui. Tu sais comment on arrête ce merdier ?  

- Si jamais tu oses toucher à ma console, tu es mort !!!  

- C'est toi qui est mort Perterson si je n'arrive pas à déactiver le piège de mon amie, je te tuerais de mes propres mains...  

- Désolé de vous décevoir mais votre ami m'a déjà donné sa promesse de m'envoyer en enfer... Il faudra attendre que je le tue pour que vous teniez la vôtre...  

- Espèce de...  

- Mick ! Retentit la voix du nettoyeur. Trouve un moyen de nous sortir de là au lieu de t'emmerder avec ce fou...  

- C'est ce que je suis entrain de faire je te signale.  

- Alors ne perds pas ton temps avec lui et sauve Kaori !!  

- Laisse... Je m'en occupe...  

Ce fut les seuls mots que lâcha Falcon avant de se diriger vers le sous-sol. Passant de nouveau devant la porte d'entrée du labyrinthe, l'ex mercenaire vit les hommes de Perterson le mettre en jout.  

Loin de se laisser impressionné par ces losers, il tira dans le tas, les tuant sur le coup. Puis, comme ci de rien, il reprit sa route et arriva enfin dans une sorte de cave.  

Voyant la machine qui donnait de son énergie pour faire fonctionner les pièges de Jack, l'homme avança vers celle ci, un petit sourire sur les lèvres. Il déposa une petite charge explosive et quitta rapidement les lieux avant de la faire exploser.  

Sa tâche terminée, il retourna auprès du nettoyeur qui, ayant entendu un grand bruit, comprit que son ami avait réglé le problème.  

- La voie est libre...  

- Parfait... Ryô ? On te rejoint tout de suite...  

- Toi... Tu viens avec nous... Claqua d'une voix froide l'ex mercenaire, en prenant Jack par le col de sa veste.  

Voyant la carrure de cet homme quitter la pièce avec son patron, Ken soupira de soulagement. Il voulait profiter de ce moment pour fuir loin de cet enfer mais à peine avait-il posé un regard en direction de la porte, que son champs de vision fut entrecoupé par le corps de l'américain.  

Horrifié par les yeux sombres de celui-ci, il se mit à trembler comme une feuille, priant qu'il le laisse vivre.  

- Où crois-tu aller comme ça ?  

- Je... Je...  

- Tu penses pouvoir sauver ta peau aussi facilement ?  

- Vous... Vous avez donné votre parole de me laisser en vie...  

- Mon ami peut-être.... Mais pas moi...  

- Qu'est ce que....  

- Tu n'aurais jamais dû t'attaquer à ma famille. Je ne pardonne pas les lâches qui osent toucher une femme. A présent tu ne m'es plus d'aucune utilité... Ta vie prendra donc fin ici.  

- Pi... Pitié... Je... Je ferais tout ce que vous vous voulez...  

- Ta vie me suffira...  

Mick, le regard vide de tous sentiments, tira une balle entre les deux yeux de Ken, qui tomba lourdement sur le sol. Celui-ci s'approcha du corps et le fixa avec tant de mépris, qu'il cracha sur ce visage, blanchit par la mort.  

- Estime-toi heureux de mourir sans souffrance....  

Il passa au dessus de Ken et quitta cette pièce étouffante pour rejoindre ses amis.  

**************  

Soulagé de savoir ses amis en chemin pour venir les secourir, Ryô s'approcha de la cage de verre et posa ses mains sur cette vitre glaciale.  

La jeune femme, heureuse que cette torture soit enfin terminée, fixait le nettoyeur le cœur léger. Il avait tenu sa promesse.  

- Kaori... Lâcha-t-il, tout en caressant ce morceau froid. Tiens le coup... Mick et Falcon seront bientôt là pour te libérer...  

- Je sais... Murmura-t-elle, d'une voix faible.  

- Je suis tellement désolé mon ange... Toute cette souffrance...  

- Ce n'est pas de ta faute Ryô...  

- Si on n'avait pas pris ce bus...  

- D'autres gens seraient morts à l'heure actuelle... Ryô, ce malade aurait continué son jeu sans que nous le sachions, en massacrant des innocents...  

- Kaori...  

- Nous avons eu beaucoup de chance sur ce coup... A présent Perterson ne pourra plus nuire à quiconque.  

- Ca c'est sûr... Murmura-t-il tout bas pour lui même.  

- Ryô ? Kaori ? S'élèvent les voix des nettoyeurs.  

- Perterson.... Lâcha City Hunter en se ruant vers lui. Espèce de...  

- Garde tes forces pour plus tard Ryô. La haine que tu éprouves pour cette ordure n'aidera pas Kaori... L'arrêta l'ex mercenaire. Nous devons libérer la petite au plus vite... Elle ne tiendra plus longtemps attachée de cette façon....  

- Tu as raison Flacon... Délivrons Kaori...  

- Pourquoi ? Je trouve que sa place est très confortable..  

- La ferme Perterson ! Grogna l'ex mercenaire.  

- Attends que ma femme soit libérée et je m'occupe de ton cas.  

- Oh ! Devrais-je avoir peur Saeba ?  

- La peur ne te sauvera pas face à ce qui t'attends... Tu me supplieras de t'achever... Je t'en fais la promesse....  

Face à ce regard sombre et à cette aura démoniaque qui se dégageait du nettoyeur, Jack avala difficilement sa salive, le cœur cognant contre sa poitrine. Il devait coûte que coûte trouver une solution pour fuir loin de ce monstre si il ne voulait pas mourir dans d'atroce souffrance.  

- Qu'est ce que tu en penses ?  

- Hum... C'est du simple verre...  

- Alors on peut facilement le briser ??  

- Je doute que ce soit aussi simple Ryô !!  

- De quoi tu parles grosse baleine ? Ce n'est que du verre !!  

- Grrg !! Arrête tes insultes à deux balles l'amerloque.  

- Bah quoi ma luciole d'amour ? On aime plus mes mots doux ??  

- Ca suffit Mick ! Je te signale que Kaori est toujours prise dans ce foutu piège !  

- Excuse moi Ryô... Je...  

- Pourquoi tu hésites ainsi Falcon ? Brise moi ce verre qu'on puisse détacher Kaori.  

- C'est du verre trempé... Au moindre choc il se casse en mille morceaux.  

- Il ne manquait plus que ça ! Soupira Mick.  

- Il n'y a pas de danger car en se brisant, il ne représente pas ou peu de morceaux tranchants...  

- Alors où est le problème ?  

- Ces petites marques sur le côté ne m'inspire pas confiance... Je doute qu'elles soient là pour faire jolies...  

Surpris par cette réponse, le nettoyeur s'approcha d'un peu plus près du piège et remarqua également ces tâches encrées dans le verre.  

- C'est quoi de ce bordel ?? Hurla Ryô, hors de lui. Tu vas me dire ce que c'est, espèce de pourriture ! Ajouta-t-il, en chopant Jack par le col de sa veste.  

- Une simple précaution...  

- Quoi ??  

- Un petit plus qui rend mon piège parfait !  

- Arrête de te foutre de ma gueule et dis moi à quoi il sert ?  

- Je doute que tu apprécies sa fonction.  

- Parle où je te jure que tu risques de le regretter !  

- A quoi bon vous aider puisque de toute façon tu me tueras...  

Face au rictus de satisfaction de cet homme, Ryô, dont le regard s'assombrissait de plus en plus, serra ses poings de rage, étouffant lentement sa proie. Jack respirait difficilement face à cette poigne bestiale. Il avait beau tenter de lui faire lâcher prise mais il avait la sensation de se retrouver coincé dans un étau.  

Voyant la peau de son prisonnier changer de couleur, le nettoyeur le relâcha. Celui-ci tomba à genoux sur le sol, ses mains posées sur son cou.  

- Je vais te répéter une dernière fois ma question.... Si tu oses te foutre de ma gueule, j'emploierais les grands moyens pour te faire parler et crois moi le mot douceur ne fait pas parti de mon vocabulaire... Est ce clair ?  

- …  

- A quoi servent ces marques ??  

- Ce... Ce sont de petits trous renfermant de l'acide...  

- Fumier ! S'écria le nettoyeur en lui flaquant une droite dans le visage.  

- R... Ryô... Retentit la voix faible de sa partenaire.  

- Kaori...  

- Je... Je ne vais plus tenir longtemps. Mes forces m'abandonnent... Je suis si fatiguée...  

- Je t'en prie mon ange, tu dois tenir bon...  

- C'est tellement dur...  

- Encore quelques minutes et ton calvaire sera bientôt fini.  

- J'ai tellement envie de dormir.  

- Non ! Surtout pas ! Ne ferme pas les yeux Kaori... Je t'en prie. Écoute moi... Écoute ma voix !! Kaori....  

Malgré les cris désespérés de son partenaire, la jeune femme, à bout de force, ferma les paupières, devant le regard impuissant de ses amis.  

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