Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 03-02-12

Ultimo aggiornamento: 22-08-12

 

Commenti: 13 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: « Chère Kaori, si un jour tu lis cette lettre, c’est que la vie m’aura enlevé à toi… Tant de chose que j’aurai voulu te dire, des souvenirs inavoués, des sentiments inachevés, sache que rien ne nous séparera et surtout pas l’amour que j’ai pour toi… Je n’ai pas le temps de t’expliquer certaine chose, pas le courage ni le cœur, alors je confis cette tâche à l’homme que je considère comme l’ami le plus précieux, Ryô Saeba… Il te dira ce que je n’ai pas pu te dire, tu verras, c’est un homme… Incroyable… Tendre baisers ma chère sœur… Je t’aime… »

 

Disclaimer: Les personnages de "Comme une évidence..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Comme une évidence...

 

Capitolo 2 :: Vérité…

Pubblicato: 11-02-12 - Ultimo aggiornamento: 11-02-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

 

 

 

Ryô conduisait, Kaori l’observait, il avait l’air si sérieux d’un coup. Ces traits de caractère le rendaient encore plus séduisant. Il souriait, l’attaque de tout à l’heure ne semblait pas l’avoir choqué, ni perturbé, avait-il tant que ça l’habitude de ce genre de terrorisme ?  

 

 

- Quelque chose ne va pas ? Lui demanda-t-il la regardant fixement avec toujours son sourire charmeur.  

- Non, non ça va ! Rougit-elle tournant la tête.  

- Vous allez l’air plus à l’aise que tout à l’heure…  

- Je suis vraiment désolée pour ce qui est arrivée…  

- C’est rien…  

- Vous semblez, habitué…  

- Oui, c’est mon métier !  

- Mais vous êtes détective privé, cela fait parti du métier de risquer sa vie ? Votre métier n’est pas que de suivre les gens ?  

- Vous posez beaucoup de question dite donc !  

- Désolée, je ne voulais pas être indiscrète…  

- Mais, vous ne l’êtes pas… Sourit-il.  

 

Ryô se sentait étrange, cette jeune femme le perturbait, il avait comme un sentiment de bien être et l’inquiétude qu’elle sache son véritable métier ainsi que celui de son frère le terrorisait. Pourquoi ?  

 

- Au faite, où allons-nous ?  

- Chez vous !  

- Chez moi ?  

- Oui, pour que vous preniez des affaires ! Je veux que vous veniez chez moi, ça sera plus pratique pour vous protéger !  

- Me protéger ? Rougit-elle.  

- Oui, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué vous êtes comme qui dirait la proie de quelqu’un !  

- Apparemment… Dit-elle tristement.  

- Ne vous inquiétez pas, il ne vous arrivera rien !  

- Oui…  

 

Ryô et Kaori arrivèrent dans l’appartement de celle-ci et en ouvrant la porte, elle constata que son appartement avait été fouillé, étant donné le bazar qui s’y trouvait.  

 

- Vous êtes bordélique !  

- Bien sûr que non enfin, vous voyez bien que j’ai été cambriolée !  

- Oui et le visiteur a laissé son nom…  

- Quoi ?  

 

Kaori regarda le mur de son salon. Un nom d’une couleur rouge sang était indiqué « Union Teope ».  

 

- Qui ? Qu’est-ce que c’est ?  

- C’est le nom d’un gang… Dit-il dans un souffle court.  

- Votre regard a changé…  

- …  

- Monsieur Saeba ! Dit-elle se présentant devant lui. Vous êtes étrange depuis notre rencontre, alors ou vous ne savez rien de ce qui se passe et comme votre égo étant vexé, vous ne voulez rien me dire ou vous me cachez quelque chose de grave et là vous êtes le pire des hommes car j’ai quand même le droit de savoir ce qui se passe !! S’agaça Kaori.  

 

Ryô la regarda dépité, il ne s’attendait pas à ce que cette jeune femme est un caractère bien trempé, de plus elle avait parfaitement bien perçu ses intentions, il ne savait pas comment aborder avec elle les affreuses vérités concernant Hide. Elle avait l’air d’avoir une très bonne opinion de son frère et il ne voulait pas ternir son image.  

 

- Monsieur Saeba !! Est-ce que vous m’écoutez ?  

- On devrait ranger votre appartement…  

 

Kaori resta sur sa faim, cet homme était bien mystérieux, il avait plusieurs facettes et la jeune femme avait la désagréable impression de ne pas savoir sur quels pieds danser. Toute l’après-midi fut consacrée au rangement de l’appartement de Kaori. Les deux jeunes gens ne se parlaient pas. Monsieur Saeba avait un air mélancolique maintenant et Kaori était très mal à l’aise. Elle le laissa un instant et parti leur préparer un bon café chaud. Elle revint tout sourire, lui tendant la tasse qui embaumait d’un délicat parfum.  

 

- Tenez !  

- Merci… Sourit-il.  

- Vous devriez vous asseoir, nous n’avons pas arrêté de la journée…  

- Hum… Oui…  

 

Ryô s’assit dans le canapé et Kaori s’installa à ses côtés.  

 

- Votre café est un délice, Aya fait toujours du café beaucoup trop fort !  

- Aya ?  

- C’est ma coéquipière de travail, ça ne fais que quelques jours qu’on travaille ensemble !  

- Ah, vous avez changé de coéquipier ?  

- Oui…  

 

Ryô songea à Hide, son ami lui manquait tant, c’était un homme admirable et terriblement gentil.  

 

- Monsieur Saeba !  

- Oui ? Aie !!  

 

Ryô surpris par l’intervention de Kaori, renversa sa tasse de café sur ses jambes. La chaleur de celui-ci lui tira la peau et Kaori s’empressa d’aller chercher une serviette mouillée. Elle lui passa délicatement celle-ci sur ses jambes.  

 

- Il faut faire attention… Je suis désolée, je ne voulais pas vous faire peur… Sourit-elle tendrement.  

 

Ryô sentit une immense chaleur l’envahir, la douceur de cette femme était indescriptible et il sentit son cœur palpiter rapidement. Mais, que lui arrivait-il ?  

 

- Vous devriez vous changer…  

 

Kaori lui donna ce conseil en le regardant dans les yeux et Ryô la fixait tendrement avec un sourire à en faire tomber plus d’une. Kaori sentit ses joues se rougir et Ryô se sentait partir dans la mauvaise direction.  

 

- Ah ! Ne vous en faites pas, ça va sécher !!! Dit-il relevant son corps avec un énorme sourire bêta.  

- « Décidemment, je n’arrive pas à suivre cet homme »…  

 

Elle l’écouta rire nerveusement et sourit à cette image.  

 

- « Quel homme secret… » Sourit-elle.  

- Bon ! Hum ! Se releva-t-il. Nous devrions y aller ! Maintenant que votre appartement est en ordre !  

- Oui…  

 

Kaori mit quelques affaires dans une valise et Ryô la conduisit chez lui où Aya, l’attendait avec impatience.  

 

- Ryô chéri tu en as mis du temps pour rentrer…  

- Aya, mais, qu’est-ce que c’est que cette tenue ? Dit-il bavant à moitié séduit.  

 

Kaori rougit, la partenaire de Ryô était vêtue d’une charmante nuisette dès plus transparentes.  

 

- Oh désolée, mais que fait-elle ici ?  

- C’est notre cliente voyons !  

- Ah oui ?  

 

Aya la regarda de haut en bas, bien qu’elle trouvait Kaori très mignonne voire très belle, elle ne serait pas une rivale pour elle, son look était plutôt classique et elle avait l’air trop sage pour plaire à Ryô.  

 

- Excusez-moi, je ne savais pas que vous seriez là ! Dit-elle d’un sourire très décontractée.  

- Non, non, c’est moi qui dérange alors… Hum…  

- Je vais aller m’habiller et je prépare le diner ! Dit-elle souriante.  

- Oui…  

- Venez, je vais vous montrer votre chambre…  

- Oui…  

 

Ryô monta à l’étage, il doutait à ouvrir cette porte, c’était la chambre de Hide et il ne voulait que personne d’autre n’y dorme, même pas Aya, qui avait pris la chambre d’ami, mais étant donné que Kaori était la petite sœur de Hide. Il ouvrit la porte inquiet. Ryô n’avait rien changé dans cette chambre et il espérait que les souvenirs de Hide ne hanteraient pas trop la jeune femme.  

 

A peine posé un pied dans la chambre que Kaori sentit son cœur palpiter et son corps se réduire, l’ambiance de cette pièce était familière, comme si elle y avait elle-même vécue ici toute sa vie. Elle alluma la lumière, cette chambre avait l’allure de celle d’un homme, l’odeur, la décoration, la tenue.  

 

- Cela vous conviendra ?  

- Oui…  

- Je vous laisse vous installer, je viendrais vous chercher quand le diner sera prêt !  

- Merci…  

 

Ryô la laissa seule, il partit dans la cuisine rejoindre Aya. La jeune femme, ne manqua pas de lui sauter dessus et ferma la porte de la cuisine.  

 

- Qu’est-ce que tu fais ?  

- Je ne t’ai pas vu de la journée… Tu m’as manquée…  

- C’est moi ou mon corps qui t’a manqué ? Demanda-t-il taquin.  

- Un peu des deux… Répondit-elle capturant ses lèvres.  

 

Elle recula vers la table de la cuisine, s’assit dessus et entoura de ses deux jambes les hanches de Ryô.  

 

- Cette nuit tu t’es endormi avant même de commencer, j’espérais que tu pourrais te rattraper... Glissa-t-elle dans son oreille.  

- Aya…  

- Quoi, c’est la deuxième fois que tu me rejettes ! J’espère que ce n’est pas la présence de cette femme qui te trouble…  

- Non !  

- Quoi, tu ne t’ais pas encore remis de la mort de ton meilleur ami ?  

- Aya !!  

- Pardon…  

 

La jeune femme descendit de la table.  

 

- Excuse-moi, j’attendrais… A moins que tu ailles te consoler ce soir aussi dans la même boite de nuit que d’habitude avec Luna, non, Carla à moins que tu préfères Koryo… Sourit-elle.  

- Tu es jalouse ou quoi ! Rit-il.  

- Je ne sais pas, après tout je t’ai bien rencontré là-bas… D’ailleurs mes collègues sont très jalouses que je vive avec toi maintenant…  

- Ah oui ?  

- Si elle savait que c’est parce que je suis une ancienne mercenaire ! Sourit-elle.  

- Une ancienne mercenaire très sexy ! Dit-il lui agrippant le bras en lui volant un baiser.  

- Ah… Est-ce pour ce soir ?  

- On verra ! Dit-il suivi d’un clin d’œil.  

 

Pendant que Ryô et Aya se taquinaient, Kaori subissait les cris et les angoisses de Reiji.  

 

- Tu es chez lui !!!  

- Oui, mais c’est sa procédure, il préfère garder ses clients près de lui !  

- Une procédure pour la sécurité ou pour te mettre dans son lit !  

- Reiji, ne dis pas de bêtise et puis d’abord il ne vit pas seul !  

- Je ne vois pas le rapport, des tas d’hommes trompent leur femme !  

- Reiji, je peux savoir ce qu’il t’arrive d’un seul coup ?  

- Je n’ai pas confiance en cet homme et de plus je m’inquiète pour toi, tu viens de perdre ton frère, des types étranges te veulent du mal et en plus maintenant tu héberges chez des inconnus…  

- Reiji, je ne suis… Oui ? Dit-elle entendant frapper à la porte.  

- Le diner est prêt ! Annonça Ryô.  

- Merci… Reiji, je vais diner !  

- Kaori !  

- Reiji, on se voit demain ! Bonne nuit ! Dit-elle un peu agacée.  

- …  

- Désolée…  

- Non, ce n’est rien !  

 

Ryô et Kaori descendirent les escaliers, Kaori était tellement dans ses pensées, qu’elle manqua une marche, mais Ryô la rattrapa à temps. La tête de la jeune femme était contre le torse puissant de Ryô, ses bras étaient serrés dans les siens, elle ferma les yeux, elle se sentait bien dans les bras de cet homme, une chaleur enivrante l’envahi et elle n’avait plus envie de bouger. Ryô était dans un état de léthargie, Kaori avait un doux parfum suave, sa peau était douce, son visage serein, il ne sut pourquoi, mais pendant un instant, il aurait voulu que le temps s’arrête.  

 

- Ca va ? Demanda Aya sortant de la cuisine après avoir entendu crier Kaori.  

- Oui ! Dit-elle se dégageant rapidement des bras de Ryô. J’ai faillit tomber, hum, merci…  

- Euh, de rien !  

 

Kaori s’installa à la table et Aya et Ryô firent de même et s’assirent en face d’elle. Le repas se fit dans la joie et la bonne humeur, Aya et Ryô n’arrêtaient pas de se charrier, Kaori sourit à cette image, ils avaient l’air de bien s’entendre tous les deux, bien qu’il lui semblait que leur relation soit étrange, était-il ensemble ? Kaori eu mal au cœur à cette question, après tout elle ne préférait pas savoir.  

 

- C’est bon ?  

- Oui, très…  

- Vous n’êtes pas obligé de lui mentir, Aya sait qu’elle est pitoyable en cuisine !!  

- Ryô !!! Tu finis toujours tous mes plats pourtant !!  

- Oui, c’est parce que je suis un glouton sur patte !! Un être humain ordinaire ne pourrait pas avaler ta nourriture !!!  

- Comment oses-tu !!!!  

 

Ryô voulut répliquer, mais le rire cristallin de Kaori, attira son attention. « Qu’elle est belle quand elle rit »…  

 

- Excusez-moi, je, je vous trouve drôle tous les deux, vous avez l’air de bien vous entendre…  

- Seulement l’air ! Répliqua Ryô.  

- Rho, tu es insupportable quand tu t’y mets ! Bon, je vais chercher le dessert, à moins que ma nourriture non consommable est commencée son travail pour t’intoxiquer !!  

- Non, ça va, le dessert, va faire descendre tout ça !!  

- Bah voyons !!!  

 

Kaori sourit, ils l’amusaient beaucoup.  

 

- Sourire vous va décidemment à merveille… Dit-il sérieusement.  

- Euh ? Rougit-elle.  

 

A la fin du repas, Kaori demanda à Aya, si elle pouvait l’aider pour quoi que ce soit. La jeune femme la remercia mais déclina son aide, afin de la laisser se reposer.  

 

- Bien, bonne nuit alors…  

- Bonne nuit… Lui glissa doucement Ryô lisant son journal.  

 

Kaori monta à l’étage afin de rejoindre sa chambre, elle s’allongea sur son lit, elle avait la flemme de défaire ses affaires, elle voulait lire un livre mais le cœur n’y était pas. Kaori se demandait bien de quoi elle avait envie. Heureusement, qu’elle recommençait à travailler demain, s’occuper des autres c’est tout ce qu’elle savait faire et c’est surtout le seul endroit où elle se trouvait bien. De penser à son travail lui redonna courage et pris l’initiative de finalement prendre une douche. Elle prit ses affaires et sortit de sa chambre.  

 

Soucis, quelle porte était celle de la salle de bain. Une sauveuse arriva, elle vit Aya sortir de sa chambre, vêtue d’une tenue des plus sexys qui mit mal à l’aise Kaori.  

- Vous cherchez quelque chose ?  

- Oui, hum, la salle de bain !  

- Ah, c’est la dernière porte au fond du couloir…  

- Merci…  

 

Kaori partit prendre une bonne douche, elle se sentait mieux et détendue. Elle enfila son pyjama et sortit de la salle de bain. Ryô arriva pour rejoindre sa chambre à ce moment. Il vit Kaori et sentit le feu monter en lui. La jeune femme était, séduisante, elle portait un pantalon de soie noir à taille base, il pouvait ainsi voir son bas de ventre et un simple débardeur blanc qui mettait en valeur sa somptueuse poitrine, elle était à croquer. La jeune femme rougit, elle sentait le regard persistant de Ryô sur elle. Il déglutit avec difficulté, il aurait donné n’importe quoi pour lui sauter dessus.  

 

- « Non mais calme toi mon pauvre Ryô ! » Hum… Bonne nuit !!  

 

Ryô rentra précipitamment dans sa chambre afin de cacher sa fierté qui grandissait à vue d’œil dans son pantalon.  

 

- « Qu’est-ce que j’ai ? Je ressens des choses étranges pour elle, j’aurai donné n’importe quoi pour lui sauter dessus, en même temps je suis obsédé par toutes les femmes… Mais elle, Kaori… » Aie !!!!!!  

- Mais qu’est-ce que tu faisais derrière cette porte ! Râla Aya qui avait cogné la tête de son partenaire avec la porte.  

- Rien…  

- Bon, alors, est-ce que tu es prêt à recommencer là où on s’est arrêtés ! Dit-elle entoura la taille de Ryô.  

- Oui !  

- Mmh…  

 

Ryô et Aya couchèrent ensemble et ils étaient tellement peut discret que Kaori les entendait, c’était très gênant. De plus, elle n’arrivait pas à s’endormir, l’ambiance de cette chambre la perturbait. Cette familiarité, cette sensation d’être observé. Kaori se dirigea dans le salon, le feu de cheminée brûlait encore.  

 

- Ryô va chercher une bouteille d’eau s’il te plait ! Tu m’as épuisée !  

- Oui, d’ailleurs, tu aurais pu être discrète, je suis sûr que Kaori nous a entendus !  

- Et alors, elle doit savoir ce que c’est ! D’ailleurs son fiancé est plutôt pas mal !!  

- Reiji ? Oui, c’est un bel homme !  

- Tu n’es même pas jaloux que je dise que c’est un bel homme !  

- Non pourquoi je devrais être jaloux ?  

- Tu n’es qu’un imbécile !!  

 

Aya se leva du lit et partit furieuse dans sa chambre. Kaori se demandait ce qui pouvait bien énerver la jeune fille qui semblait comblée en entendant ses cris de jouissance. Ryô sortit de sa chambre, son instinct lui indiquait que Kaori devait être dans le salon. En effet, elle était là, visionnant une photo près de la cheminée, il prit un châle qui se trouvait sur le canapé et le posa sur les épaules de Kaori, qui fut surprise.  

 

- Oh ? Merci…  

- Je vous en pris… Il s’assit à ses côtés.  

- Vous avez de la chance d’avoir une cheminée dans votre appartement, c’est orignal…  

- Oui, c’est un vieil immeuble c’est pour ça… Sourit-il…  

- …  

- Vous n’arrivez pas à dormir ?  

- Non, je pense à Hide, il me manque tellement… Dit-elle serrant fort sa photo.  

- Je peux ? Dit-il voulant voir la photo.  

- Oui… Sourit-elle  

 

Ryô sourit à la vision de celle-ci, Kaori était dans les bras de son frère, elle avait un immense sourire, et il n’avait jamais vu Hide aussi épanoui.  

 

- C’est une belle photo…  

- Merci… Sans vouloir vous vexer, je n’arrive pas à m’endormir dans la chambre où je suis… J’ai l’impression d’être oppressée…  

- Vous ne devriez pas pourtant, c’était la chambre de Hide…  

- La chambre de Hide ?  

- Oui et je n’ai rien changé depuis qu’il est parti…  

- Mais, vous habitiez ensemble ?  

- Oui… Nous étions partenaire de travail…  

- Partenaire de travail… Mais ?  

- Kaori, je ne sais pas si vous êtes prête à entendre certaine chose…  

- Pourquoi ? Vous savez, vous n’avez pas à me ménager, je suis capable de tout entendre !  

- Je ne suis pas sûr que vous soyez prête à entendre certaine…  

- Vous êtes nettoyeur !  

- Hum…  

- Mon ami Reiji a fait des recherches sur vous, d’ailleurs tout ce qu’il m’a raconté n’est pas très rassurant !  

- Ah oui !!!! Sourit-il bêtement.  

- Oui ! Sourit-elle. Au fait, vous ne m’avez pas dit que vous deviez me donner quelque chose !  

- Si… Hum…  

- Ryô !!! Appela Aya du haut des escaliers.  

- Oui ?  

- Tu viens dormir maintenant que je ne boude plus !  

- J’arrive ! Au fait, vous travaillez demain ?  

- Oui…  

- Très bien, je vous accompagnerez…  

- Hum, juste pour vous dire, je dois me lever dans quatre heures !!  

- Quoi ???  

- Oui, je commence mon service tôt, mais ne vous inquiétez pas, je finirais aussi tôt dans l’après-midi…  

- Oh, mais, ne vous en faites pas, je suis du matin !! Ria-t-il bêtement.  

 

Le lendemain matin, Ryô accompagna Kaori et le nettoyeur ne cessait de bailler dans la voiture.  

 

- J’n’ai pas assez dormi, je suis épuisé…  

- Après la nuit qu’il a passé ça ne m’étonne pas… Dit-elle tout bas.  

- Qu’est-ce que vous dites ?  

- Non, non, rien… Rit-elle nerveusement. Je suis désolée de vous faire lever si tôt, mais ou je suis du matin, ou je suis de nuit…  

- La nuit ???  

- Oui !  

- Oh, mon dieu, je ne tiendrais jamais… Pleura-t-il.  

 

Kaori sourit, Monsieur Saeba était un vrai pitre, il l’amusait beaucoup, elle se sentait bien, elle riait, souriait, elle se laissait facilement aller avec lui, Hide avait raison, c’est un homme étrange mais… Ryô observa du coin de l’œil sa cliente, il la trouvait somptueuse, il était cinq heures du matin et elle n’avait pas l’air fatigué du tout, son visage était ouvert, sa peau respirait la fraicheur du printemps.  

 

- Euh ? Monsieur Saeba ?  

- Oui !  

- J’ai quelque chose qui ne va pas ?  

- Non, non, tout vas bien !! Ria-t-il de son air bête.  

 

Il ne s’était pas rendu compte qui la fixait sans interruption, elle était très attirante. Ils furent enfin arrivés à l’hôpital et s’était le paradis pour Ryô, toutes ses infirmières en tenue légère et fantasque.  

 

- Vous m’attendez, je vais me changer…  

- Oui !!!! Bava-t-il .  

 

Kaori rentra dans les vestiaires. Ryô commença à grimper au mur, par le miracle qui ne tenait que de la perversité de l’étalon de Shinjuku et pénétra dans la toute petite bouche d’aération qui conduisait ; comme pour satisfaire la perversité du nettoyeur ; directement dans les vestiaires. Kaori était en train de se changer, « quelle corps sublime ». De plus, la rumeur était vraie, les infirmières ne portaient rien sous leur tunique, puisque Kaori se dévêtit de tous ses vêtements. Il attendait avec impatience de voir à quoi ressemblait Kaori dans sa tenue d’infirmière. Ses yeux brillaient quand deux grosses larmes sortirent de ses yeux larmoyant. Kaori enfila un pantalon vert, un haut noir à manche longue et par dessus un tee-shirt vert à manche courte. Cette tenue était loin d’être sexy, pourquoi s’habillait-elle ainsi ? Etait-elle si réservée que ça ? Ryô sourit tendrement, il était rare qu’il est ce sourire d’ailleurs.  

 

- « Cette femme va me rendre dingue » Euh ?  

Il vit des larmes rouler sur les joues de Kaori et cette soudaine tristesse venait du fait qu’elle regardait une photo d’Hide accrochée à son cassier. Elle le caressa du bout des doigts, comme s’il pouvait encore sentir sa douceur.  

 

- Hide…  

- « Kaori »… Hum ? Ah !!!!!!  

 

Ryô cria à gorge déployé, la fine couche de mur et l’aération en simple inox céda sous son poids, ce qui valut un cri de frayeur à Kaori. Ryô tomba à ses pieds la gueule enfarinée.  

 

- Monsieur Saeba, mais qu’est-ce que vous faisiez là-haut ?  

- Moi, mais je regardais s’il n’y avait personne dans les environs ! Ria-t-il nerveusement.  

- Vraiment ? Perché la haut ? Sourit-elle.  

- Mais oui !!!  

- Kaori, qu’est-ce qu’il ? Monsieur Saeba ? Répliqua Reiji. Mais, qu’est ce vous faite ici ? C’est le vestiaire des infirmières !! Dit-il le trainant par le bras.  

- Ah bon, je ne savais pas tiens !!  

 

Kaori ria tendrement, Monsieur Saeba avait le don curieux de lui redonner le sourire. Ryô fut enchanté de ce rire bien qu’il fut toujours trainé par Reiji jusqu’à son bureau.  

 

- Monsieur Saeba, je peux savoir ce que vous faite ici ?!  

- Ah, moi, je fais mon boulot !!!  

- Arrêter votre cirque, je me suis renseigné sur vous… Annonça-t-il fièrement s’installant à son bureau. Votre réputation de nettoyeur est parfaite, bon tireur, un sixième sens hors du commun, a arrêté plusieurs criminels de renoms… Votre nom est plutôt connu et de bonne qualité…  

- Mais ? Dit-il reprenant son sérieux.  

- Votre réputation en tant qu’homme est plutôt effrayante…  

 

Les deux hommes se dévisagèrent, ils se parlaient à travers leurs yeux remplis de mépris pour l’un et pour l’autre.  

 

- Ne vous approchez pas de Kaori, compris ! Ce n’est pas une femme à qui on porte de l’attention pour une nuit !  

- Rassurez-vous, Kaori ne m’intéresse pas, c’était la petite sœur de mon meilleur ami, rien que là, je ne tenterais rien et puis vous avez entièrement raison, Kaori n’est pas la femme d’une nuit… Je n’y ai donc pas le droit… Et…  

- …  

- Ce n’est pas vraiment mon genre de femme pour être honnête !!! Ria-t-il de nouveau de son air détaché et idiot.  

- Vous êtes bizarre !!  

- Bon, sur ceux, si vous n’avez rien à ajouter, je vais retourner travailler ! Dit-il quittant la pièce. Quel idiot !  

- Monsieur Saeba ?  

- Oui !  

- J’espère que vous n’allez pas trop vous ennuyer !  

- Non, non, rassurez-vous, je sais déjà comment je vais m’occuper…  

- Ah oui ? Sourit-elle.  

 

Kaori s’occupait de patient aux urgences et elle ne s’attendait pas à ce genre d’occupation.  

 

- Vous êtes libre ce soir ? Demanda-t-il avec son visage à en faire pâlir plus d’une.  

- Je vous le répète, je suis mariée !!!!  

- Oh, je ne suis pas jaloux !!!!  

- Mais mon mari oui et je n’ai aucune envie de sortir avec vous pervers !!!!  

- Sans rire… Commenta Kaori.  

- Mademoiselle, voulez vous sortir avec moi ce soir ?  

 

Une mini massue tomba sur la tête de Kaori, cet homme n’abandonnait t-il jamais, c’était au moins le dixième refus de la matinée.  

 

- Non, mais Kaori, fais quelque chose ?? Accourut sa collègue se cachant derrière son dos.  

- Monsieur Saeba, vous ne pouvez pas vous tenir cinq minutes, mes collègues travaillent ! Dit-elle plus sérieusement.  

- Très bien ! Dit-il s’asseyant près d’elle.  

- Merci…  

 

Kaori retourna à ses tâches, quand elle n’en revenait pas de ce qu’elle entendit.  

 

- Les cinq minutes sont passées !!!  

- C’n’est pas vrai ! Râla-t-elle.  

 

La vieille dame dont Kaori s’occupait, ria de bon cœur.  

 

- Il est charmant… Sourit-elle.  

- Vous trouvez, il a plutôt l’air d’un pervers, dragueur, je ne l’imaginais pas comme ça !! Il m’agace un peu, je n’arrive pas à le cerner !  

- Cet homme à l’air perdu et je crois qu’il ne sait pas quoi faire pour être heureux…  

- Ah oui ?  

- Oui ! Assura-t-elle.  

 

Kaori sourit, elle partit chercher de la biafine dans l’armoire de la chambre, mais celle-ci paraissait haute et même en levant les pieds, elle n’y arriva pas. Quand un large bras vint se glisser à ses côtés, une main posée tendrement sur son épaule pour s’appuyer.  

 

- Tenez !  

 

Ryô lui tendit le produit souhaité, avec un sourire charmeur, il n’aurait aucun refus de ses collègues s’il souriait ainsi. Pourquoi ?  

 

- Merci…  

 

Le nettoyeur s’écarta de la jeune femme et retourna à la conquête de ces dames sous le regard fatigué de Kaori.  

 

- Je ne comprends rien !  

- Il vous observe depuis tout à l’heure…  

- Ah oui ? Rougit-elle.  

- J’ai l’impression que ce jeune homme est troublé !  

- Ah oui ? Par quoi ?  

- Ah, j’espère que le temps répondra à cette question… Vous avez l’air différente vous aussi…  

- Ah bon ?  

- Oui, sa présence à l’air de vous épanouir…  

- Hum…  

 

Kaori rougit comme une tomate. Elle fini ses soins et partit voir d’autre patiente.  

 

- Kaori !  

- Oui Madame Kô !  

- Vous êtes ravissante, aujourd’hui…  

- Euh, merci… Sourit-elle.  

- Docteur au secours, il y a un pervers !!!!!  

- Monsieur Saeba !!!!! Cria Reiji  

 

Il ria bêtement est s’enfui à l’étage, taquiner d’autre infirmière. Kaori monta sur le toit afin de se détendre, elle en avait assez d’entendre les cris de ses camarades, bien qu’il y avait de quoi, Ryô n’arrêtait pas de les tripoter et osait même passer la main sous leur blousse, décidemment, cet homme était insupportable. Kaori bougonna dans son coin, quand elle fut surprise de sentir une main se glisser sous ses fesses.  

 

- Qu’est-ce que vous marmonnez…  

- Monsieur Saeba !!!!  

 

Elle se retourna et le frappa à la tête avec son panier à linge.  

 

- Oh, excusez-moi, ça va ?  

- Oui…  

- Vous saignez, venez avec moi, je vais vous soigner…  

 

Kaori et Ryô descendirent dans une salle. Ryô s’assit et laissa Kaori s’occuper de la petite plaie qu’il avait sur le front.  

 

- Je suis désolée, mais vous m’avez… Fait… Peur !!! Rougit-elle.  

- Ah, désolé, j’aurai du m’annoncer !!!  

 

Kaori passait tendrement de la pommade sur le front de Ryô, il ne lui semblait pas que quelqu’un à été aussi doux avec lui et attentive. Kaori dégageait vraiment quelque chose de spécial, il ne s’était jamais sentit aussi bien, sa présence lui était tellement, agréable… Il ne se connaissait que depuis un jour et il ressentait quelque chose d’étrange pour elle, une attirance jusqu’à la jamais ressentit, pour personne. Il sentit son cœur battre fort, il ne pouvait se le permettre. Il se résigna en se disant, que cette jeune fille le rendait à l’aise, car c’était la petite sœur de son meilleur ami. Oui ! C’était sûrement ça !  

 

- Vous êtes agaçant aujourd’hui, vous n’avez pas honte de draguer toutes ces femmes alors que vous avez une petite-amie !  

- Une petite amie ?  

- Oui, Aya, c’est votre petite amie, non ?  

- Non, c’est juste ma partenaire de travail !  

- Votre… Mais… Rougit-elle. Pourtant, hum, hier soir…  

- Ah, vous nous avez entendus, oui, désolé, je lui avais dit de ne pas faire tant de bruit !  

- Hum…  

- Aya, n’est pas ma petite amie, nous couchons seulement ensemble !  

- Quoi ?  

- Oui, elle me divertit et je la divertis aussi… Euh ?  

 

Ryô reçu une gifle des plus sincères de la part de Kaori. Elle le regarda avec du dégoût et partit furieuse du local.  

 

- C’est déjà mieux comme ça… Sourit-il avec difficulté.  

 

 

 


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