Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 03-02-12

Ultimo aggiornamento: 22-08-12

 

Commenti: 13 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: « Chère Kaori, si un jour tu lis cette lettre, c’est que la vie m’aura enlevé à toi… Tant de chose que j’aurai voulu te dire, des souvenirs inavoués, des sentiments inachevés, sache que rien ne nous séparera et surtout pas l’amour que j’ai pour toi… Je n’ai pas le temps de t’expliquer certaine chose, pas le courage ni le cœur, alors je confis cette tâche à l’homme que je considère comme l’ami le plus précieux, Ryô Saeba… Il te dira ce que je n’ai pas pu te dire, tu verras, c’est un homme… Incroyable… Tendre baisers ma chère sœur… Je t’aime… »

 

Disclaimer: Les personnages de "Comme une évidence..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: Comme une évidence...

 

Capitolo 4 :: City Hunter

Pubblicato: 16-03-12 - Ultimo aggiornamento: 16-03-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

Une nouvelle semaine commençait. Il était huit heures du soir, Ryô, comme chaque jour où Kaori travaillait, l’accompagnait à l’hôpital. La jeune femme était silencieuse, par ailleurs, le nettoyeur avait remarqué sa petite mine depuis quelques jours. Il profita d’un arrêt au feu tricolore pour lui décrocher un mot.  

 

- Je vous trouve pâle depuis quelques jours, est-ce que tout va bien ?  

- « Ah ? Monsieur Saeba daigne enfin s’apercevoir que je ne vais pas bien »…  

- Vous êtes silencieuse et vous ne mangez pas beaucoup… »  

- « Evidement que je ne mange pas beaucoup, c’est le premier symptôme lorsqu’une personne ne se sent pas bien moralement ou physiquement... »  

- Quelque chose vous tracasse ?  

- « Oui, la perte de mon frère, et… Et, l’attention quasi inexistante que vous avez pour moi !! »  

- Kaori ?  

- Quoi !!! S’agaça celle-ci.  

 

Ryô fut surpris, il voyait pour la première fois de l’agacement et de l’énervement chez la jeune femme. Qu’est-ce qu’il pouvait bien la préoccuper autant ? Le nettoyeur n’osa plus prononcer un seul mot après ça. Kaori regarda le paysage de la ville défiler sous ses yeux, elle adorait ce spectacle, mais même avec ça, son moral ne revint pas.  

 

La garde de Kaori fut des plus difficiles. Les patients ressentaient la tristesse de la jeune femme, elle qui d’ordinaire était toujours souriante, pleine de vie, motivée, joyeuse, son merveilleux sourire s’était envolé et celle qui en fut le plus affectée, était Madame Ko. La jeune infirmière s’occupait d’elle, Kaori devait lui faire sa piqûre quotidienne et pour la première fois de sa vie, elle ne trouvait pas la veine. Elle s’excusait et recommençait, mais en vain.  

 

- Kaori, vous allez bien ? Demanda Madame Ko.  

- Oui… Je suis fatiguée, c’est tout…  

 

Elle retenta, mais sans résultat, Kaori s’en voulait d’échouer même dans son travail, la seule chose qui l’aidait à tenir en vie encore aujourd’hui. Kaori s’effondra en larme, elle balança la seringue et partit en pleure. Le bras puissant de Ryô la rattrapa au vol, mais celle-ci la repoussa avec beaucoup de dégout.  

 

- Vous devriez aller lui parler ! Conseilla Madame Ko un beau sourire sur son visage.  

 

Une infirmière pris le relais de Kaori et le nettoyeur la chercha dans l’hôpital. La jeune femme s’était réfugiée sur le toit, elle déversa toutes les larmes de son corps, comme si un couteau la vidait de son sang. De plus, son ventre la torturait, l’angoisse prit priorité de son estomac et la jeune femme vomit tout son mal être. Ryô la trouva à ce moment, il courut à sa rencontre et s’abaissa à son niveau.  

 

- Venez, je vous emmène voir un médecin…  

- Non, ça va aller !!  

 

Elle le repoussa une nouvelle fois et à ce geste son estomac rejeta ce mal encore.  

 

- Arrêtez ! Je vous emmène en bas voir un médecin que ça vous plaise ou pas ! Dit-il d’un ton autoritaire.  

 

La jeune femme se laissa guider par Ryô, il demanda à une infirmière si un médecin était disponible. La jeune femme lui indiqua le nom d’un de ses collègues et le nettoyeur l’emmena vers celui-ci. Le médecin prit en charge Kaori immédiatement et l’ausculta. Après de nombreux examens, il alla voir Ryô en salle d’attente.  

 

- Comment elle va ?  

- J’ai peur qu’elle ne fasse une petite dépression !  

- Une dépression ?  

- Suivez-moi dans mon bureau…  

 

Le jeune homme suivi le médecin. Ryô s’installa, il ressentit un étrange sentiment, de l’inquiétude, son cœur ne cessait de cogner dans sa poitrine.  

 

- J’ai appris récemment que Kaori avait perdu son frère… Je sais qu’elle l’estimait énormément et je pense qu’elle a beaucoup de mal à faire son deuil…  

- Je vois…  

- Savez-vous si elle s’alimente bien ? Si, elle dort bien ? Si, elle sort ?  

- Non, ces derniers temps Kaori ne mangeait plus beaucoup, je ne sais si elle dort bien, mais étant donné ces cernes et sa mine pâle, j’en doute…  

- Je vois… Je vais l’arrêter pendant un petit peu de temps…  

- …  

- Veillez à ce qu’elle se repose et qu’elle sorte se changer les idées surtout, il faut qu’elle évite de penser à son frère…  

- Oui, je comprends…  

- Bien !  

- Je peux la voir ?  

- Elle dort pour le moment mais si vous voulez être là à son réveil, elle est chambre cent treize…  

- Merci Docteur…  

 

Kaori se sentait vide, elle était allongée dans un lit d’hôpital, parce qu’elle avait laissé ses problèmes se cumuler. La disparition de son frère l’avait terriblement perturbée, c’était la seule personne avec qui elle partageait tout, à qui elle se confiait, avec qui elle se sentait en parfaire harmonie, le seul homme avec qui elle était heureuse.  

 

Puis, cette rencontre avec Monsieur Saeba, elle se surprenait à ressentir le même sentiment en sa compagnie, un bien-être qu’elle ne ressentait avec personne d’autre. Même ce pauvre Reiji, qui ne serait éternellement qu’un ami. Kaori ne s’était jamais sentit aussi bien avec quelqu’un d’autre, cependant, cet homme était loin d’être pour elle. Kaori s’était endormie sur cette dernière pensée.  

 

Ryô marchait dans les couloirs, il se morfondait, oui, il s’en voulait, il se sentait responsable de cette situation. Tout d’abord, qu’elle idée de lui accommoder la chambre d’Hide chez lui, quelle grossière erreur. Des souvenirs avaient dû l’envahir et lui faire terriblement mal. Il pénétra doucement dans la chambre, Kaori dormait paisiblement. Il s’assit sur le lit essayant de ne pas la réveiller.  

 

Elle était somptueuse, Ryô pensa que c’était une très belle jeune femme. Elle devait plaire à beaucoup d’homme, Reiji, tout particulièrement. Cependant, le nettoyeur avait bien remarqué les sentiments du médecin pour la jeune femme, mais ils étaient à sens unique. Kaori lui évoquait l’image d’une femme douce, sage, discrète, sérieuse, peut-être même un peu trop. Elle donnait s’en relâche. Avait-elle pensait à elle-même un jour ?  

 

Le nettoyeur ne pouvait quitter Kaori des yeux, elle lui apparaissait comme un ange. Il se sentait bien près d’elle, tellement, qu’il avait mis de la distance envers elle. Il se permit malgré son interdit, de caresser son visage si blafard et de passer sa main dans ses cheveux. Ryô frémit à ce contact, jamais il n’avait donné un geste aussi doux et… Intime…  

 

Il resta deux heures à contempler Kaori, deux heures où il resta près d’elle sans bouger, quand enfin, Kaori ouvrit doucement les yeux. Elle avait mal à la tête et se sentait faible.  

 

- Bien dormi ? Questionna une voix suave.  

- Monsieur Saeba ?  

- Comment vous sentez vous ?  

- J’ai un peu mal à la tête… Dit-elle se relevant dans le lit.  

- Je vais chercher le médecin...  

- Oui !  

 

Ryô posa un pied au sol et sentit tous ses membres se décomposer. Des milliards de fourmis avaient envahi son système musculaire. Il était resté deux heures assis dans la même position, afin de ne pas réveiller Kaori, et son corps s’était engourdit. Il tomba naïvement par terre.  

 

- Monsieur Saeba, ça va ?  

- Oui, hum, je vais attendre un petit peu avant d’aller chercher le docteur ! Rit-il bêtement.  

- Hum ?  

 

Après une pause de cinq minutes, il put se relever et partit chercher le médecin. Le Docteur pris le pouls, la tension et la température de Kaori.  

 

- La tension est encore basse mais elle est déjà mieux que tout à l’heure ! Dormir t’a fais du bien…  

- Merci, Luka…  

- Je t’ai fais une ordonnance et je t’ai également arrêté pendant deux semaines…  

- Deux semaines ! Non, Luka, c’est trop, je vais bien, je peux aller travailler !  

- Ne sois pas têtue Kaori ! Tu es en arrêt maladie pendant deux semaines un point c’est tout ! Tu as besoin de calme et de repos !  

- …  

- Prends soin de toi et reviens nous en pleine forme…  

- Oui… Merci, Luka…  

 

La jeune femme était silencieuse, elle n’arrivait pas à croire qu’elle faisait une dépression, qu’elle avait besoin de repos et de prendre des vitamines pour remonter sa tension.  

 

- Ne vous laissez pas abattre, ça arrive à tout le monde de chuter quelque fois !  

 

Kaori se leva et partit se changer. Elle ignora complètement Monsieur Saeba. Avant de partir, elle alla voir Madame Ko.  

 

- Je suis désolée pour tout à l’heure…  

- Ce n’est rien ma belle ! Revenez nous en forme et surtout profitez bien de vos semaines de repos…  

- Oui…  

 

Kaori rejoignit Ryô dans la voiture.  

 

- Bien, je vous ramène à la maison !  

- Non !  

- Hein ?  

- Monsieur Saeba, je voulais vous en parler, je préfère rentrer chez moi…  

- Comment ça !  

- Je ne veux plus de votre protection, ça fait une semaine que je n’ai pas eu d’attaque, je présume que ces hommes ont abandonné et cherche ailleurs, de plus je n’ai pas les moyens de vous rémunérer, je vous paierez ce que je vous dois et…  

- C’est hors de question !  

- …  

- Ma mission n’est pas finie, même si ces hommes ne se manifestent pas, il se peut très bien aussi, qu’ils recommencent à s’en prendre à vous ! Tant qu’ils n’auront pas ce qu’ils veulent, ils continueront…  

- Mais ?  

- De plus, vous n’avez pas besoin de me rémunérer, je fais ça par plaisir…  

- Ah ?  

 

Kaori reprit enfin des couleurs, la déclaration de Monsieur Saeba lui emballa le cœur et du rose se déposa sur ses deux joues. Ryô sourit, ça faisait un moment qu’il n’avait pas fais rougir Kaori.  

 

- Allez, ne faites pas cette tête ! Tout ira bien !  

- Non, je veux rentrer chez moi, je m’y sens bien… Chez vous, je suis oppressée, je ne m’y sens pas à l’aise… En plus, je m’ennui, Aya fait tout, ce que je comprends évidemment, c’est chez elle, mais ne rien faire pour une femme c’est… Frustrant…  

- Oui, je comprends…  

- Ne vous inquiétez pas, si je me sens en danger ou que je vois quelque chose d’anormal, je vous préviens immédiatement…  

- Non, je ne peux pas vous laissez courir un tel risque, si ils viennent chez vous, le temps que j’arrive, il sera peut-être trop tard…  

- Je sais que ce n’est pas simple comme ça, mais je ne veux pas retournez chez vous, ne le prenez pas mal… Mais…  

- Non, c’est ma faute, sachant votre état, je n’aurais pas dû vous donner la chambre d’Hide…  

- …  

- J’ai une solution qui va convenir à tout le monde…  

- Ah oui ?  

- Je comprends parfaitement que vous ayez besoin de votre intimité et que vous serez nettement plus à l’aise chez vous… De plus, je ne peux pas vous quitter…  

- Hum ? Rougit-elle de nouveau.  

- Oui ! Ne vous vexez pas, mais j’ai besoin de vous pour venger Hide… Vous avez certainement quelque chose qui les intéresse et ils n’en n’ont pas finis avec vous ! C’est le seul moyen que j’ai de les attirer !  

- Je vois…  

- Ce que je vous dis n’a pas l’air de vous perturber, je vous dis que je me sers de vous et ça ne vous gêne pas plus que ça ?  

- Moi aussi, je veux que vous vengiez mon frère ! Si, je peux vous être utile, je suis prête à faire n’importe quoi pour vous aider, même si je dois y laisser la vie, au moins, ces êtres immondes ne feront plus de mal à personne… Dit-elle déterminée plus que jamais.  

 

Ryô sentit son cœur se contracter, Kaori était prête à l’aider et même à se sacrifier pour venger son frère et éliminer ce gang fouteur de trouble. Quel courage, quelle détermination, cette femme était entière, jamais il n’avait rencontré une jeune femme aussi courageuse et vaillante. Cette femme l’étonnait de jour en jour et il était de plus en plus séduit. Il sourit et pensa :  

 

- « Elle ferait un bon City Hunter »…  

- Vous êtes d’accord ?  

- Euh, oui ? Cela dis, je vous promets que vous n’aurez pas à y laisser la vie, je m’en voudrais trop…  

- Hum, merci…  

- Je vous en prie…  

- Au fait, quelle était la solution ?  

- Oui, hum, il ne vous reste plus qu’à me faire une place chez vous ! Dit-il d’un sourire prononcé et non innocent.  

- Vous voulez dire, habiter, ensemble, tous les deux ! Kaori devint rouge écarlate  

- Oui et c’est plus simple, chez moi, le gang ne viendra jamais, ils savent qu’ils repartiraient en charpie, chez vous, ils auront moins d’appréhension…  

- Oui, très bien, faisons cela !  

- Oui ?  

- Hum… Je veux dire, c’est beaucoup mieux mais…  

- Mais ?  

- Je ne pense pas que ça va plaire à tout le monde !  

 

Ryô arriva chez lui, Kaori l’attendait au rez-de-chaussée ne désirant pas monter.  

 

- Quoi ???? Cria la jeune femme.  

- Je vais aller vivre chez Kaori, elle ne se sent pas bien ici et ça sera plus simple pour choper l’union Teope…  

- Tu te fous de ma gueule Saeba !!! Et pourquoi, elle ne se sent pas bien ici d’abord !!  

- Elle pense trop à son frère ici, elle a besoin de se changer les idées…  

- Et moi alors, je fais quoi ici toute seule !  

- Tu peux partir en vacances !! Dit-il tout sourire, pendant qu’Aya grognait.  

 

Kaori entendit des pas dans l’escalier, elle aperçue Ryô et fut paniquée dans l’état auquel il apparaissait. Sa veste était déchirée, son pantalon taché, sa chemise et son visage griffés ainsi que des bleus et des bosses se plantaient sur sa tête et ses joues.  

 

- Monsieur Saeba ?  

- Vous aviez raison, ça n’a pas plu à tout le monde…  

 

Les deux jeunes gens rentrèrent dans l’appartement de Kaori. A peine un pas à l’intérieur et Kaori se sentait vraiment mieux. Son papier peint pastel, ses meubles en bois et son salon convivial lui avait manquaient. Elle n’était plus étouffée par la présence encore présente de son frère chez Ryô.  

 

- Je n’ai qu’une chambre, alors vous allez devoir dormir dans le canapé, vous avez de la chance il est rétractable en lit… Sourit-elle.  

- C’est parfait !!!  

 

Kaori prépara avec attention le lit de Ryô, pendant que celui-ci rangeait ses affaires dans une armoire. Quand celui-ci regagna le salon, Kaori lui avait préparé un lit bien douillet.  

 

- Merci…  

- Je vous en prie… Je suis très fatiguée alors… Je vais me coucher…  

- Oui ! Bonne nuit, n’hésitez pas si quelque chose ne vas pas !  

- D’accord…  

 

Kaori partit se coucher. Elle se sentait vraiment mieux dans sa chambre, elle se sentait chez elle, en sécurité, loin de pensées morbides ou tristes. Enfin une nuit sans entendre les ébats amoureux de Monsieur Saeba et de sa partenaire et Kaori due bien s’avouer qu’elle en était plutôt heureuse, elle allait avoir Ryô pour elle toute seule.  

 

- Quoi ? Mais, je suis folle de penser ça ! Rougit-elle seule avec ses pensées.  

 

La jeune femme s’endormit facilement et passa une nuit de sommeil sans cauchemar. Quand le soleil pointa son nez, Kaori ouvrit les yeux tout doucement. Elle regarda l’heure à son réveil, huit heures, ses habitudes étaient vite revenues. Elle se leva et pénétra sans faire de bruit dans le salon où Ryô dormait encore paisiblement. Il ronflait assez fort et marmonnait des mots incompréhensibles. Kaori sourit à cette image, Ryô était trop mignon quand il dormait.  

 

- « Ma pauvre Kaori à quoi tu penses ! »  

 

Elle préparait le petit-déjeuner dans la cuisine quand elle entendit Ryô parler tout seul. Kaori s’approcha du canapé.  

 

- Il parle en dormant…  

 

Elle le regarda attentivement.  

 

- Oh oui !!! Ma belle Luna vient voir ton étalon !!!!!  

- « Quoi ? » Kaori fut étonnée de tel propos. « Mais de quoi il rêve ? »  

- Toutes ces belles filles rien que pour moi !!!!!  

- « Même dans ces rêves c’est un pervers ?! » S’exaspéra Kaori.  

- Ma belle ne sois pas timide, viens sur mes genoux !!!!  

- Quoi ?  

 

Ryô avait agrippé le bras de Kaori et la fit basculer sur le lit. Il la serra fort contre lui.  

 

- Oh, tu as la peau si douce !! S’extasia ce dernier.  

- Monsieur Saeba ! Rougit-elle fortement.  

- Quoi ? Je peux faire tout ce que je veux !!!! Ricana celui-ci.  

 

Ryô tripota les fesses de Kaori et fit balader ses mains sur tout son corps. Kaori essayait de se débattre, mais elle ne pouvait rien face à la force du nettoyeur. Elle était terriblement gênée et aussi, elle se sentait incroyablement bien dans les bras de Ryô. Son parfum virile enivra son odorat, sa peau était douce et son corps confortable.  

 

- Je vais te déshabiller !!  

- Quoi ????  

- Ne sois pas timide !!!  

- Non, non, arrêtez Monsieur Saeba !!!  

 

Kaori se concentra de nouveau, elle entendait des coups persistants à sa porte, quand elle entendit la voix inquiète de Reiji.  

 

- Kaori, tu es là, j’ai appris que tu avais fait un malaise à l’hôpital !  

- Manquait plus que lui !  

- Ma douce… Cette fois-ci Ryô prononça ce mot avec tendresse. Enlève ton soutien-gorge !!!!  

- Cette fois ça suffit ! Monsieur Saeba réveillez-vous !!  

 

Reiji entendit Kaori crier. Elle était peut-être en danger, peut-être faisait-elle un malaise ou une crise d’angoisse.  

 

- Kaori, qu’est-ce qu’il se passe ?  

- Monsieur Saeba, c’est Kaori !! Arrêtez !!! Monsieur Saeba !!!!  

- Kaori ? J’entre !!!  

 

Reiji se servit de la clef que Kaori lui avait laissée et ouvrit précipitamment la porte. Ses cheveux se levèrent tous debout sur sa tête, ses poings se serrèrent, son corps se contracta de colère, mais que faisait donc SA Kaori, dans les bras de ce bellâtre.  

 

- Monsieur Sae… Reiji ?  

- MONSIEUR SAEBA !!! Cria le médecin fou de rage.  

 

Ryô se réveilla en sursaut et balança Kaori de l’autre côté du lit.  

 

- Hein ? Qu’est-ce qui se passe ?  

- Je peux savoir ce que vous faisiez tous les deux enlacés ?? S’agaça le jeune homme.  

- Quoi ?  

 

Ryô ne comprenait pas ce que voulez dire Reiji par vous deux ? Puis, son regard se tourna vers Kaori, la jeune femme était terriblement gênée et était aussi rouge qu’un poivron.  

 

- Mais, vous n’êtes pas Luna !! Osa grossièrement sortir Ryô.  

- Luna ?  

 

Kaori se vexa.  

 

- « Non mais pour qui il se prend ce charmeur à la manque » Oui, merci j’avais bien compris, ça fais une heure que je vous crie d’arrêter !!!!  

 

Ryô reçu un énorme coup d’oreiller dans la face, il avait fortement contrarié la jeune femme.  

 

- Aie !!!! Mais ? Qu’est-ce que j’ai encore fait ?  

 

Le petit groupe était à table entrain de déguster du café et de quoi grignoté. Le petit-déjeuner était silencieux. Reiji, assit à côté de Kaori, ne cessait de marmonner des injures à propos du nettoyeur. Kaori, elle, boudait, comment avait-il pu la confondre avec une autre et tenir de tels propos plus que contrariant. Quant à Ryô, il ne comprenait rien à la situation, avait-il encore parlé fort pendant qu’il rêvait de jolies minettes ? Pourquoi, Kaori était dans son lit ?  

 

- Kaori ?  

- Oui, Monsieur Saeba !  

- J’espère que je n’ai pas eu de gestes trop mal placés ??? Ria bêtement ce dernier.  

 

Reiji recracha sa gorgée de café et Kaori lâcha sa tasse de mal-être. Elle repensa au moment où Ryô avait sensuellement touché son corps. Aucun homme ne l’avait jamais touché ainsi, elle avait timidement apprécié ce moment, c’était très agréable d’avoir les mains puissantes d’un homme sur soi. Mais, Kaori était furieuse, car ce moment avait été incongrue et surtout il la prenait pour une autre et ce bêta qui ne cessait de rire stupidement.  

 

- En tout cas, je suis désolé… Ah ???  

 

Kaori cogna Ryô avec le plateau qui se trouvait sur la table. Elle partit très furieuse, marmonnant un simple, « je vais me doucher ». Reiji fut étonné, il ne lui semblait pas avoir déjà vu Kaori furieuse et violente. Il regarda cet homme qu’il considérait d’infecte.  

 

- Je peux savoir ce que vous avez fait à ma douce Kaori ?  

- Mais rien !  

- Pourquoi était-elle gênée et énervée comme ça ?! Et puis, qu’est-ce qu’elle faisait dans votre lit ??  

- Je l’emmenais au septième ciel…  

- Quoi ????  

- Non, je plaisante, je vous ai déjà dit que Kaori n’était pas mon genre de femme, c’est juste que parfois, je parle dans mon sommeil et j’ai dû perturber Kaori ! Dit-il d’un immense sourire.  

- Oui et bien, ne la perturbait plus !!!  

- Je la préfère ainsi que déprimée !  

- Déprimée ? C’est pour ça qu’elle est en arrêt maladie ?  

- Oui…  

- Je ne pensais pas que la mort de son frère la troublerait autant…  

- Etant donné que son frère et moi avons vécu ensemble, il était trop dur pour elle de vivre chez moi…  

- Quoi ? Et vous allez rester ici, chez elle !?  

- Oui… De cette façon, le gang se manifestera plus facilement et je pourrais ainsi mieux les arrêter !!  

- Non, c’est hors de question, mais enfin vous êtes fou, vous avez perdu la tête et s’il lui arrivait quelque chose !!!  

- Il ne lui arrivera rien, elle est sous ma protection…  

- Oui, comme Hide était sous la votre et regardez le résultat !  

- Je ne vous permets pas !!  

 

Ryô se leva en colère, il était assez mal comme ça et se sentait suffisamment coupable pour qu’en plus un inconnu prétentieux, lui fasse cette remarque !  

 

- Reiji ! S’interposa Kaori qui avait entendu les propos blessants de son ami.  

- Quoi ? C’est la vérité non, c’est en rentrant dans votre milieu que Hide s’est fait descendre alors il est hors de question que Kaori vous aide à les massacrer !  

- Je ne vais massacrer personne, j’aide juste Monsieur Saeba à les attirer pour qu’il puisse s’en débarrasser !  

- C’est de la folie, ce n’est pas ton travail !!!  

- Je sais, mais je ne réussirais pas à faire mon deuil tant qu’Hide ne sera pas vengé !  

- Kaori, ça ne te le ramènera pas pour autant !  

- Je sais et ce n’est sûrement pas ce qu’aurait voulut mon frère, mais je suis aussi convaincue qu’il aurait fait la même chose pour moi !  

 

Reiji n’avait jamais vu son amie aussi sûre d’elle, elle était déterminée, motivée à l’idée de venger son frère. Le médecin ne la reconnaissait pas.  

 

- Très bien, si c’est ton souhait, parfait !!  

 

Kaori se calma et courut après son ami inquiet.  

 

- Reiji…  

- Non, laisse-moi, je vois que tu as choisi ton camp, alors reste y !!  

- Mais, de quoi tu parles ?!  

- Aucune importance…  

 

Reiji s’en alla énerver. Kaori fut attristée de voir son ami si inquiet ainsi, mais elle ne reviendrait pas sur sa décision. La jeune femme ne se reconnaissait pas, il ne lui semblait pas s’être déjà investit autant dans un projet et s’être énervée de la sorte. Toutefois, ce sentiment ne la dérangeait pas, elle se sentait, utile et vivante. Voyant la jeune femme perdue dans ses rêves, il déposa une main réconfortante sur son épaule.  

 

- Vous voulez qu’on aille faire un tour, ça fais longtemps que vous n’êtes pas sortie !  

- Oui, je veux bien… Sourit-elle.  

- Je vais prendre une douche rapidement et on y va !!  

- Bien, je vous attends !  

 

Les deux jeunes gens partirent à la fête foraine. Il faisait un temps très doux en ce début du mois d’avril et ce beau soleil remonta le moral de Kaori.  

 

- « C’est la première fois que je sors avec un autre homme que mon frère, et Reiji bien sûr… »  

 

Kaori observa Ryô, il souriait, il était calme, il ne semblait pas plus affecté que ça par les propos de Reiji. Cet homme était une véritable éponge à sentiment. Elle se posait beaucoup de question sur lui, mais elle n’oserait jamais le questionner.  

 

- Si, j’ai bien compris, nous formons un nouveau duo, tous les deux ! Avoua ce dernier.  

- Pardon ?  

- Oui, si vous m’aidez à venger Hide, c’est que nous formons un partenariat !  

- Ah oui ?  

- Oui ! Vous correspondez parfaitement au nouveau profil de City Hunter !  

- City Hunter ?  

- C’est le nom du duo que je formais avec Hide !  

- Ah… Mais, je croyais qu’Aya était votre partenaire de travail désormais !  

- Non, ça se mérite d’être un City Hunter ! Et vous correspondez tout à fait à mes attentes !  

- Ah bon ? Rougit-elle.  

- Mais oui…  

- …  

- Vous êtes donc ma nouvelle partenaire City Hunter, enfin pour un petit moment du moins…  

- Oui, d’accord, je ferais de mon mieux !  

 

Ryô et Kaori échangèrent un sourire complice et repartit en direction de la fête foraine.  

 

- Qu’est-ce qu’elle m’énerve avec ces aires « à pas y toucher » ! Souffla Aya, observant le couple à la jumelle. Je me demande ce qu’il peut bien lui chanter comme berceuse…  

 

- Vous voulez commencer par quoi ? Demanda enjoué le nettoyeur.  

- Je ne sais pas… Et vous ?  

- Le grand huit !!!!!  

- Oui, ça m’aurait étonné ! Ce n’est pas ce que je préfère mais allons-y !  

 

Kaori fut paniquée tout le long du trajet diabolique de ce parcours qui n’en finissait pas. Quant à Ryô, il riait comme un fou.  

 

- Venez voir votre tête Monsieur Saeba !! Rit Kaori.  

- J’aime ce sourire !!!! J’en suis fière !!!! Dit-il prenant une pause de vainqueur !  

- …  

- Par contre la votre est épouvantable !!  

- Je vous remercie !!! Dit-elle boudeuse.  

- On la prend ?  

- Hum… Oui…  

 

Le vendeur donna la photo à Kaori, elle était vraiment ravie de ce présent, ça serait un très bon souvenir. Les deux jeunes gens continuèrent leur tour infernal vers les manèges les plus effrayants les uns que les autres. A midi, ils déjeunèrent puis ensuite, ils décidèrent de faire des manèges un peu moins violent afin d’épargner la syncope à Kaori. Ryô regardait la jeune femme de temps en temps, il s’assurait que son joli sourire ne s’efface pas et que son moral reste au beau fixe.  

 

- Vous voulez une peluche ?  

- Oui, pourquoi pas !  

- Venez !  

 

Ryô empoigna la main de Kaori et se rendit au stand de tire.  

 

- Lequel vous voulez ?  

- Hum ? Le tigre blanc !!  

- Ah, mademoiselle a fait le bon choix, mais je ne le donne qu’à condition que toutes les cibles soient atteintes ! Sourit le vendeur.  

- Oh… Bon, bah, alors…  

- Un instant ! Le tigre blanc, c’est parfait !  

- Vous êtes sûr d’y arriver !  

- Quoi ? Vous sous-estimez ma performance de fin tireur !  

- Non, non…  

 

Ryô prit la carabine et se positionna de la manière qui lui semblait le plus juste pour tirer. Une fois la perfection accomplie, il tira et toucha une à une les cibles, sans jamais en louper une seule.  

 

- Zut, alors, en dix ans de temps, jamais personne n’avait atteint toutes les cibles !  

- Waouh… C’est impressionnant… Sourit Kaori.  

- Merci !!! Dit-il faisant le beau.  

- Tenez mademoiselle !!!  

- Merci Monsieur !  

 

Une petite fille s’approcha du groupe, elle fut rejoins par d’autres petits garçons et filles.  

 

- Vous avez vu cette peluche, elle est trop belle !!  

- Oui !!!  

- Les enfants !! Cria une bonne sœur.  

- Regardez ma sœur, comme cette peluche est belle !  

- Oui, mais laissez donc ces jeunes gens tranquille…  

- Ne vous inquiétez pas, ils ne nous dérangent pas… Kaori s’abaissa à leur niveau. Il vous plait ?  

- Oui…  

- Tenez, il est pour vous !  

 

Les enfants furent émerveillés devant la peluche que tendit Kaori.  

 

- Non, mais c’est à vous ! Intervient la bonne sœur  

- Cela me fait très plaisir…  

- Merci Madame !!!  

- De rien, prenez s’en soin surtout !  

- Oui !!!!!!  

 

Les enfants coururent dans le parc, fou de joie d’avoir gagné cette immense peluche.  

 

- Merci beaucoup, vous êtes très gentille… Remercia la bonne sœur.  

- Je vous en prie… Rougit-elle.  

- Jeune homme, vous pouvez être fière de votre femme…  

- Oh, mais ce n’est pas ma femme !!! Ria bêtement le jeune homme.  

- Oh ? Désolée… Je dois y aller ou mes camarades vont perdre la tête… Que dieu vous garde mes enfants…  

 

La bonne sœur s’en alla rejoindre ses consœurs qui couraient déjà comme des folles derrière leurs chenapans. Ryô souriait tendrement, Kaori était un ange. Il était en émerveillement quand il vit son visage se froncer, la jeune femme tourna les talons de colère.  

 

- Mais, qu’est-ce qui vous arrive ? Dit-il poursuivant la fuyante.  

- Je vous ai trouvé très gêné quand elle à cru que j’étais votre femme !  

- Mais, c’est parce que nous ne sommes pas un couple ? Annonça ce dernier d’un air détaché  

- Oui, oui, je sais mais… Hum ?  

 

Ryô agrippa le bras de Kaori et cette dernière se retrouva collée à son torse, son visage séparé de peu de centimètre du sien. Elle sentait son cœur chavirer et du rouge devait déjà être présent sur ses joues.  

 

- Je peux être votre fiancé, si vous voulez… Confessa t-il sérieusement.  

- Hum… Mais…  

 

Soudain, l’air sérieux et séducteur de Ryô s’envola pour laisser place à celui du pervers vicieux qu’il était.  

 

- On peut commencer tout de suite par la nuit de noce si vous voulez !!! Rit-il fortement avec son air conquérant.  

- Monsieur Saeba…  

- Oh… Euh ?  

 

Kaori s’apprêtait à le gifler pour son comportement grotesque quand elle vit son visage à nouveau changer. Il recula vers un groupe de personne sans lâcher Kaori.  

 

- Restez là, ne bougez pas !!! Compris !!!  

- Monsieur Saeba ! Où allez-vous ?  

 

Ryô lui tourna le dos et partit en direction d’un stand. Cela faisait un moment qu’il se sentait observé, bien que cette présence ne lui semble pas dangereuse, mais oppressante.  

 

- Où il est passé ?  

- Juste derrière toi Aya !!!  

- Ah !!! Ryô ???  

- Je peux savoir ce que tu fais ?  

- Tu n’es pas complètement encore accro puisque tu as pu sentir ma présence !  

- Qu’es-ce que tu racontes ?  

- Rien, ça n’a aucune importance…  

 

Aya s’approcha tel un félin de Ryô et se colla au jeune homme et embrassa sensuellement le nettoyeur. Kaori marcha sur les pas du nettoyeur, elle le cherchait et se demandait pourquoi, il avait subitement disparu. Au coin d’un stand, elle vit Monsieur Saeba et Aya s’embrasser. Sans comprendre pourquoi, son cœur fut poignardé, elle tourna le dos à sa tristesse et s’enfuit.  

 

- Aya !!! Je n’ai pas le temps pour ça !! Râla le nettoyeur se détachant de la jeune femme  

- Rho, ce que tu es rabat joie quant tu t’y mets !! Enfin, je ne perds pas espoir quand tu seras en manque, tu reviendras…  

 

La jeune femme parlait toute seule, Ryô avait tourné les talons et s’inquiétait déjà de savoir où était passé Kaori.  

 

- Ryô, tu m’écoutes !!! Dit-elle allant à sa rencontre.  

- Je lui avais dis de rester ici !!  

- Quoi ?  

- Monsieur Saeba !!!  

 

Ryô entendit son nom et il sentait une présence menaçante.  

 

- Viens !!!  

- Ryô ! Attends !!  

 

Ryô courait n’importe où, il n’arrivait pas à se concentrer et à savoir d’où venait la voix qu’il entendait appeler son nom. Comment son légendaire sixième sens pouvait le taquiner à ce point. Il courait, courait, Aya le suivait sans réel but, sans comprendre, quand les crissements d’une voiture les firent sortir de leur labyrinthe. Ils allèrent en direction de la route et virent Kaori, partir loin dans une voiture.  

 

 

 

 


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