Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: cityxyz

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 03-02-12

Ultimo aggiornamento: 22-08-12

 

Commenti: 13 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: « Chère Kaori, si un jour tu lis cette lettre, c’est que la vie m’aura enlevé à toi… Tant de chose que j’aurai voulu te dire, des souvenirs inavoués, des sentiments inachevés, sache que rien ne nous séparera et surtout pas l’amour que j’ai pour toi… Je n’ai pas le temps de t’expliquer certaine chose, pas le courage ni le cœur, alors je confis cette tâche à l’homme que je considère comme l’ami le plus précieux, Ryô Saeba… Il te dira ce que je n’ai pas pu te dire, tu verras, c’est un homme… Incroyable… Tendre baisers ma chère sœur… Je t’aime… »

 

Disclaimer: Les personnages de "Comme une évidence..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, i ...

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   Fanfiction :: Comme une évidence...

 

Capitolo 3 :: Hide...

Pubblicato: 19-02-12 - Ultimo aggiornamento: 19-02-12

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

 

Kaori ne prononçait toujours pas un mot, elle avait le visage fermé et était comme déçue. Elle travaillait tel un robot, elle avait perdue sa bonne humeur de ce matin et Ryô pouvait bien faire le pitre, sa cliente, ne décrochait pas un sourire. Enfin, arriva midi, la fin de son service.  

 

- Je vais me changer, j’arrive…  

- Oui…  

- Et vous restez là cette fois-ci ! Dit-elle sous le ton de l’ironie.  

- Oui ! Sourit-il bêtement.  

 

Après s’être changée, Ryô invita Kaori à déjeuner dans une brasserie, calme et discrète.  

 

- Je suis désolée de vous avoir giflé tout à l’heure, je n’aurais pas dû… Après tout, votre vie ne me regarde pas…  

- Ce n’est pas grave…  

- C’est juste que d’ordinaire je n’aime pas le genre d’homme comme vous qui se permette de jouer avec…  

 

Kaori stoppa ses mots et repensa aux paroles de Madame Kô : « Cet homme ne sait pas comment être heureux… ». Etait-il ainsi avec les femmes car il n’avait pas encore rencontré la bonne ? Il n’était peut-être jamais tombé amoureux ? Aussi, il venait de perdre une personne qui lui était cher. Cela dit ce n’était pas une raison !  

 

- Kaori !  

- Oui ?  

- A propos d’Hide…  

- Oui !  

- Vous êtes sûre que vous voulez savoir ?  

- Oui…  

- Bien, Hide…  

- Hum, vous ne préférez pas qu’on aille marcher !  

- Comme vous voudrez…  

 

Kaori et Ryô allèrent se balader dans un parc. Ils marchaient tranquillement quand le nettoyeur souffla un bon coup et commença son récit.  

 

- Il y a plusieurs mois, Hide a quitté la police…  

- Ah oui ?  

- Oui, il a perdu une collègue de travail dans une affaire et la police ne pouvait rien faire faute de preuve pour arrêter les meurtriers, dégouté du peu de justice, il est parti…  

 

Kaori s’assit sur un banc qui se trouvait sur son chemin, choquée de cette nouvelle. Ryô, s’assit à ses côtés.  

 

- Votre frère me connaissait par ma réputation, nous avons fait connaissance et il s’est rendu compte que je ne faisais pas tant de « boucherie » que ça, j’aide les gens à se protéger et s’il faut à les venger…  

- …  

 

Kaori resta silencieuse, elle n’arrivait pas à croire que son frère faisait ce genre de travail.  

 

- Hide, n’était pas un tueur, sachez-le, il était juste mon partenaire de travail, il rencontrait en premier lieu les clients et m’assistait dans les recherches c’est tout, jamais je ne l’aurais laissé tuer quelqu’un…  

 

La jeune femme regarda Ryô, ce qu’il venait de dire, la touchait énormément, le jeune homme avait pris soin de son frère.  

 

- Vous savez comment, comment votre frère est mort…  

- Le lieutenant Nogami m’a dit qu’il avait été tué lors d’une mission, mais j’imagine que c’est faux…  

- Hide avait un point d’honneur à détruire les trafiquants de drogue…  

- Je sais, il les haïssait plus que tout… C’était son service à la police….  

- Un groupe de Yakuza a demandé nos services à Hide, il a bien entendu refuser et… Il l’on tué, pour qu’il ne parle pas !  

 

Kaori eut des frissons glacials traversant ses veines. Son frère n’était pas mort en plein service, on l’avait tué de sang froid, comme ça, sans rien demander.  

 

- L’union Teope, c’est le nom de ce gang et apparemment, ils en ont après vous maintenant…  

- Pourquoi ? Hide, ne m’a jamais parlé de ça, je ne sais rien sur eux !!!  

- Hide est mort dans mes bras, il est parti en voulant m’avouer quelque chose, mais je ne sais pas ce que c’est et j’imagine qu’il y a un lien avec vous…  

- Il est mort, dans vos bras… Dit-elle tristement.  

- Oui !  

 

Le regard de Ryô s’assombrit, son air pervers et bêta disparu, son visage exprima de la tristesse, il avait l’air de tenir à Hide.  

 

- Vous étiez proche ?  

- Hide, était un homme formidable et il est le premier à m’avoir réappris à aimer la vie…  

- …  

 

Kaori savait pourquoi son frère avait qualifié Ryô Saeba d’incroyable. Sous ses airs idiots et dragueurs, c’était un homme sincère et généreux. Enfin, c’était son impression. Dans un geste tendre, que même sa timidité ne put retenir, Kaori serra la main de Ryô dans la sienne. Elle pouvait comprendre sa peine et elle savait désormais pourquoi il faisait toujours l’imbécile, il cachait une grande peine. Ryô eu chaud tout d’un coup, ce geste affectueux fut très agréable, il n’avait pas l’habitude de ressentir ça, Kaori était, si… Il enleva brusquement sa main et sortit un coffret de sa poche. Une boite à bijoux.  

 

- Il m’a également demandé de vous remettre ça… Il devait vous l’offrir le jour de votre anniversaire…  

- Oh…  

 

Kaori ouvrit la petite boite et fut émerveillée du bijou qui s’y trouvait, une bague somptueuse en or, ornée d’un rubis. Elle sourit et semblait heureuse de ce cadeau, cependant ce présent, n’était pas sans surprise, Ryô devait lui avouer la vérité sur l’identité de cette bague.  

 

- Hide… Mon frère… Merci…  

 

Elle semblait tellement l’aimer, l’admirer, le respecter, pourquoi avouer ce genre de chose ? Pourtant était-ce raisonnable de laisser Kaori dans une fausse vérité ? Kaori enfila la bague à son annulaire droit, elle lui allait à la perfection.  

 

- Merci, pour votre sincérité…  

- Hum, de rien !  

- …  

- Vous n’êtes pas trop déçu…  

- Non, ça va, mon frère était une personne généreuse, cela ne m’étonne pas de lui… Bien que j’aurais préféré qu’il me le dise ! Finit-elle par ironie.  

- Parfois les hommes ne sont pas très courageux !  

- Ah ? Vous parlez en connaissance de cause ? Continua-t-elle sur le même ton.  

- Oui, je crois…  

 

Ryô admira Kaori tendrement, cette femme avait le don de le rendre toute chose. Un jour qu’il la connaissait et il était plus que charmé. Kaori rougit à ce regard, elle trouvait Monsieur Saeba très séduisant et elle avouait préférer ce côté charmeur que coureur de jupon. Elle se rappela sa journée et rit de bon cœur sous la surprise de Ryô.  

 

- Qu’est-ce qui vous fait rire ?  

- Vous ! Vous êtes étrange, vous avez plusieurs facettes, on ne sait jamais si vous êtes sérieux ou non ?  

- Vous êtes en train de me traiter d’imbécile ! Se vexa-t-il.  

- Non !  

- Vous m’avez vexé ! Dit-il se levant pour la faire marcher.  

- Attendez !! Je ne voulais pas vous…  

- J’accepte vos excuses à une seule condition !  

 

Il l’annonça en se retournant brusquement vers elle, son visage séparé à peine de dix centimètres du sien, ce qui valut deux tâches rouges sur les joues de Kaori.  

 

- Qu’est-ce que… Oui ?  

 

Ryô sauta sur Kaori et l’allongea par terre derrière le banc, ils étaient attaqués par des coups de feux insistant. Il sortit son arme et tira n’importe où, puis il attrapa la main de la jeune femme et courut dans la forêt et se cachèrent derrière un arbre.  

 

- La route n’est pas loin !  

- Monsieur Saeba… Vous ne les poursuivez pas ?  

- Hum !  

 

Ryô avait réagit brusquement, sans réfléchir, il avait été surpris par ces coups de feux, n’ayant ressentit aucune présence avant l’attaque et là, il fuyait. Ryô venait de commettre deux fautes professionnelles et ce n’était pas du tout son genre. Il continua dans sa lancé, ils coururent à la voiture et rentrèrent chez lui.  

 

Ryô était très silencieux depuis l’attaque. Il laissa seule Kaori chez lui avec Aya, elle ne risquait rien. Il partit au Cat’s Eyes se changer les idées.  

 

- Salut Ryô !!! Dit jovialement Miki.  

- Donne-moi un whisky s’il te plait ! Dit-il partant s’asseoir à une table, s’allumant une cigarette.  

- A cette heure-ci ?  

 

Miki regarda son compagnon, il était évident que le nettoyeur cachait quelque chose. Falcon partit lui porter son verre et s’assit à sa table.  

 

- Il y a un problème ?  

- Je viens de commettre deux fautes professionnelles en protégeant Kaori…  

- Kaori ? La sœur de Hide !  

- Oui ! Nous nous sommes fait attaquer et je n’avais senti aucune présence et au lieu de les poursuivre, je me suis enfui…  

- Tu, tu t’es enfui ?  

- Oui !  

- …  

- Quoi ?  

- Kaori n’est pas une cliente comme les autres, c’est la petite sœur de ton défunt meilleur ami !  

- Et alors ?  

- Je suppose que ce n’est pas la même chose qu’une femme avec qui tu n’as pas de lien particulier…  

- …  

 

Ryô réfléchit, Falcon avait sûrement raison, il se mettait trop la pression avec Kaori, ce n’est pas parce que c’est la petite sœur de Hide qu’il fallait en faire toute une histoire. Ryô ne se convint pas de cette pensée, Kaori dégageait quelque chose de spécial, son regard, son sourire, sa douceur, il était en admiration. Ryô ne put se résoudre à de telles pensées et avala cul-sec sa boisson. Le jeune homme recracha le liquide surpris.  

 

- C’est du jus de pomme !!! Râla-t-il.  

- Même ça tu ne l’avais pas senti ?  

- C’est malin !!!! Il se leva vexé et repartit chez lui.  

 

- Le coup de foudre. Sourit Miki à son amant, accoudée à son comptoir.  

- Qui sait ?  

 

Ryô rentra chez lui, il trouva Kaori seule, sur le canapé, lisant tranquillement un livre.  

 

- Où est Aya ?  

- Elle est partie faire des courses ! Sourit-elle.  

- Elle vous a laissé toute seule ! S’agaça-t-il un peu.  

- Hum, oui, ce n’est rien vous savez, elle m’a certifié que je ne risquais rien ici !  

- Le risque zéro n’existe pas, c’est une faute professionnelle !! Dit-il prenant place à ses côtés.  

- Hum, Monsieur Saeba ?  

- …  

- Je suis désolée pour tout à l’heure, je ne voulais pas vous froisser en vous demandant si vous poursuiviez ou non ceux qui nous on tirés dessus !  

- Non, vous aviez raison, j’aurais dû les poursuivre…  

 

Ils restèrent tous deux silencieux quand Ryô, étant fatigué de se repasser cette situation détourna la conversation.  

 

- Vous lisez quoi ?  

- Oh, un manuel sur les maladies rares !  

- Ah oui ?  

- Oui, j’ai déjà fais un an et demi de médecine, mais je me suis arrêtée par manque de temps et de moyen surtout !  

- Oh ? Vous voulez être médecin…  

- J’en sais rien en réalité, Hide souhaitait que je continue, Reiji aussi mais, j’aime déjà énormément mon métier d’infirmière, je suis disponible, je peux rester avec les patients, les écouter, les consoler… C’est vrai, ça serait encore plus réjouissant de leur sauver la vie mais… Je ne sais pas si c’est ma place…  

- …  

- Pardon, je vous ennuis avec mes histoires !! Rougit-elle.  

- Non, pas du tout… Sourit-il. Je vous ai vu travailler aujourd’hui, vous avez un excellent feeling avec les patients, ils vous apprécient, j’ai rarement vus des malades aussi souriants, vous savez leur donner goût à la vie…  

- Merci… Rougit-elle à ces compliments qui lui emballaient le cœur.  

- Je suis d’accord avec vous, vous avez trouvé votre place et vous y êtes heureuse, c’est le plus important…  

- Oui…  

 

Ryô ne cessait de sourire tendrement à Kaori, il ne pouvait s’en empêcher, en réalité, il le faisait naturellement. Aya revint des courses et trouva l’homme de ses rêves et Kaori en pleine partie de rigolade, n’ayant même pas entendu sa présence.  

 

- C’est quoi la Glasgow ?  

- C’est le mot qu’utilisent les médecins pour demander aux infirmières si le patient est en état de conscience…  

- Non sérieux, vous savez ce que ça veut dire ?  

- Oui ! Ria Kaori.  

- Et ce mot, là, Thoracotomie ? Je suis sûr que celui là vous ne le connaissez pas ? Ria-t-il à son tour.  

- Ce n’est pas réjouissant quand les médecins annoncent ça, c’est le mot pour « ouverture du thorax »…  

- Beurk !!! C’est dégoûtant, comment vous faites ?  

- C’est vous qui me posez cette question. Sourit-elle.  

- Oui, enfin, entre faire un crochet du droit et ouvrir un être humain…  

 

Les deux gens rirent.  

 

- Je ne dérange pas j’espère !!! S’agaça Aya.  

- Vous voulez de l’aide ? Demanda gentiment Kaori.  

- Non, surtout ne vous gênez pas pour moi !! Dit-elle prenant ses paquets et allant dans la cuisine.  

- Excusez-moi !  

 

Ryô rejoignit Aya dans la cuisine.  

 

- Tu as laissé Kaori toute seule à la maison ?  

- Elle ne risquait rien ici…  

- Pardon ? Tu sais aussi bien que moi que le danger peut arriver de n’importe où ! Kaori est sous notre protection et toi tu la laisse seule ?!  

- Ryô, ne viens pas me faire la moral quand j’apprends que tu as été incapable de poursuivre les criminels tout à l’heure !  

- Quoi ?  

- Et oui mon chéri, les filles ça parlent !!!!  

- Ce n’est pas une raison, ne la laisse plus jamais seule !  

- Oh, tu as peur qu’elle ne finisse pas dans ton lit celle là aussi !!  

- Arrête avec ça !?  

- Quoi ? Tu n’es pas comme ça peut-être ?  

- On s’écarte du sujet, ne laisse plus aucune de nos clientes, seules, sans surveillances, compris !!  

- Bien, chef !!!! Je vais prendre une douche, je ferais le diner après ! Si tu es de meilleure humeur, viens me rejoindre…  

 

Aya partit prendre sa douche. Ryô fut surpris, car il n’avait pas du tout envie de rejoindre sa coéquipière, bien que d’habitude, il était le premier arrivé. Il regarda Kaori assise sur le canapé, il devait s’avouer, qu’il n’avait même pas entendu sa partenaire rentrer, auprès de Kaori, il ne ressentait rien d’autre, que le bien-être… N’était-ce pas dangereux pour la sécurité de la jeune femme et pour sa propre survit aussi ? Malgré cette réflexion, il regagna sa place.  

 

- Je suis désolée, Monsieur Saeba, je ne voulais pas vous créer de soucis.  

- Rassurez-vous, ce n’est rien, une simple querelle de rien du tout !!! Ria-t-il bêtement. Bon, pour me faire pardonner, je vais préparer le diner !!  

 

Il se relava aussi vite qu’il s’était assis et se mit aux fourneaux. Apparemment, Ryô voulait se faire pardonner. Kaori trouva ce geste adorable, Ryô était un homme plein de surprise. Aya sortit de la salle de bain étonnée que son partenaire ait fait la cuisine.  

 

- Tu as fais à manger ?  

- Oui !!  

- Tu as quelque chose à te faire pardonner ?  

- Peut-être !!! Sourit-il bêtement.  

- Tu sais bien que si tu veux te faire pardonner, c’est autre chose que je veux…  

 

Aya s’agrippa au cou de Ryô et caressa son visage avec ses lèvres et frottait son bassin sensuellement à celui du nettoyeur.  

 

- Tu vois où je veux en venir, Ryô Saeba…  

 

Kaori rentra dans la cuisine et tomba sur un Ryô embrassant fougueusement sa partenaire de travail, elle s’en alla discrètement. Elle s’appuya sur le mur, elle ressentit une pointe de jalousie dans sa poitrine, elle qui s’était amusée avec Monsieur Saeba plutôt, elle le trouvait embrassant sensuellement une fille qu’il ne considérait même pas comme sa petite-amie.  

 

- Aya…  

- Quoi ?  

- Kaori est dans le salon…  

- Et alors ? Ce n’est plus une gamine…  

- Le repas va refroidir…  

- Rho, si tu veux mon avis, c’est toi qui es froid !!!  

 

Aya partit mettre la table dans le salon, Kaori proposa de l’aider, mais elle refusa son aide, encore une fois. Ils s’installèrent et commencèrent à déguster le repas de Ryô. Les aliments avaient une drôle de couleur.  

 

- Bon appétit !!!! S’extasia Ryô.  

- Merci…  

 

A peine la première fourchette dans la bouche qu’Aya recracha sa gorgée de riz et Kaori avala avec difficulté la bouchée, quant à Ryô il engloutit le repas comme à son habitude.  

 

- C’est immonde, comment tu peux avaler ça ?  

- Quoi ?  

- C’est trop salé et c’est brulé ?!  

- Tu fais ta difficile, regarde Kaori elle se régale !!  

- Vous pouvez avaler ça !  

- Vous savez, j’ai vécu avec deux hommes qui étaient accros à leur travail et qui n’étaient pas du tout doué en cuisine alors, je crois que mon estomac a attrapé une mauvaise habitude… Dit-elle souriant.  

- Je vois… Je vais aller me faire une bonne assiette de pâtes !!!  

 

Aya se leva vexée, cette femme l’exaspérait, elle avait l’air parfaite mademoiselle.  

 

- Je crois que je l’ai contrarié…  

- Mais, non !!!! Vous aimez ma cuisine ??  

- J’avoue que c’est brulé, salé, ratatiné, mais ça se mange étrangement ! Sourit-elle  

- Bien, alors resservez-vous !!!  

 

Aya mangea toute seule dans la cuisine, comme une petite fille boudeuse et gâtée. Ryô et Kaori débarrassèrent la table et la jeune femme proposa même de faire la vaisselle.  

 

- Non, merci, je vais la faire, je suis chez moi et je suis encore capable de m’occuper de ma maison ! Répondit froidement Aya voyant Kaori se préparer à la tâche.  

- Désolée, je voulais juste vous aider…  

- Je n’ai pas besoin de votre aide merci !!  

- Bien… Dit-elle déçue.  

 

Kaori partit dans sa chambre se préparer des affaires et prit une douche chaude pour se détendre.  

 

- Je peux savoir quel est ton problème ? Demanda Ryô.  

- Cette fille m’agace, elle est toujours derrière toi, à te demander si elle peut te rendre service, elle mange ta nourriture infecte pour te faire plaisir…  

- Et ?  

 

C’est vrai que d’habitude, Aya même de nature jalouse et possessive, ne considérait pas ses clientes comme des rivales, même si celles-ci se plaisaient à séduire Ryô. Seulement, Kaori était différente, si les autres femmes étaient des passes temps pour le nettoyeur, elle observait bien que son partenaire était vraiment différent avec elle.  

 

- Elle m’insupporte, elle ne correspond pas du tout au critère que j’engage pour être mon amie ! Et cette façon ridicule de vouloir te plaire, on croirait qu’elle a seize ans !  

- Ta jalousie te perdra partenaire !  

- Quoi, tu n’es pas d’accord !!  

- Kaori est une cliente comme les autres ! Je dois la protéger, c’est tout !  

- Bah voyons !!  

 

La jeune femme versa des larmes silencieuses, elle ne put s’empêcher d’écouter la conversation du haut des escaliers en ayant entendu son nom être marmonner d’une façon désagréable. Ryô sortit de la cuisine et constata que la jeune femme, perdue dans ses pensées, avait sûrement tout entendu. Elle retourna, l’air triste dans sa chambre. Le nettoyeur eu un pincement au cœur, ce n’était pas facile pour cette jeune femme en ce moment.  

 

Aya et Ryô regardèrent la télé. Puis, sous les caresses intimes persistantes de la jeune femme, elle emmena le jeune homme dans sa chambre.  

 

- J’ai envie que ça soit sauvage ce soir… Dit-elle imitant un félin.  

 

Ryô lui sourit, cette femme était des plus désirable, sûrement son meilleur coup quand il y pensait. Elle ne lui refusait jamais rien, même les positions les plus incongrus pour une femme, Aya les acceptaient. La jeune femme commençait à déshabiller son amant quand celui-ci sortit une phrase des moins excitantes pour la jeune femme.  

 

- J’ai oublié… L’interrompra le jeune homme dans son baiser fougueux.  

- Quoi ?  

- J’ai oublié de demander à Kaori, à quelle heure commençait son service ?  

- Je rêve ou tu pensais à elle en m’embrassant !  

- Mais, non, je reviens !!  

 

Ryô déposa un baiser rapide sur les lèvres d’Aya. Kaori était dans son lit, elle pleurait, son frère bien aimé lui manquait et elle devait aussi s’avouer que les propos d’Aya l’avait quelque peu touché. De plus, elle se sentait mal ici, elle préférait l’atmosphère de chez elle, simple et chaleureux. Ici, tout était, dispersé et cette nuit allait encore être courte, elle entendait déjà Aya grognait comme une panthère.  

 

Une frappe constante réveilla la jeune femme de ses songes, elle essuya ses larmes précipitamment et autorisa la personne à rentrer.  

 

- Je ne vous réveille pas ? Demanda gentiment Ryô.  

- Non, non !  

 

Ryô regarda la jeune femme, elle était sublime, une véritable perle, il l’admira agréablement, quand il constata les marques rouges autours de ses yeux, elle pleurait encore.  

 

- Vous vouliez quelque chose ? Dit-elle voyant Monsieur Saeba perdu dans le vide  

- Oui, à quelle heure commencez vous demain ?  

- La même heure qu’hier…  

- Bien !  

- Vous n’êtes pas obligé de m’accompagner tous les jours Monsieur Saeba…  

- Bien sûr que si, c’est mon travail !  

- Oui…  

- Bien, bonne nuit !  

- Vous aussi…  

 

Ryô comptait rejoindre sa partenaire quand il stoppa ses pas.  

 

- Hum… Kaori ?  

- Oui ?  

- Aya a très mauvais caractère, mais elle est très gentille dans le fond, elle juste trop impulsive !!  

- Je vois…  

- Bien ! A demain !  

 

Kaori s’allongea sur le côté et essaya de s’endormir mais ce ne fut possible avant une heure. Aya jouissait vraiment fort des « encore », « plus vite » ou « c’est bon Ryô », à croire qu’elle le faisait exprès. Après avoir supporté cette effroyable vocabulaire et situation des plus gênantes, Kaori put enfin s’endormir.  

 

Aya s’était enfin endormie, il y avait de quoi après l’exercice physique et vocal qu’elle venait de vivre et faire partager. Ryô se sentit gêné, il espérait que Kaori n’ait pas trop entendu les gémissements assourdissant de sa partenaire. Il se demandait pourquoi elle pleurait tout à l’heure ? Bien que ce fût une question bête pour le nettoyeur, s’était évident, son frère lui manquait.  

 

Les jours passèrent, une semaine que Kaori était chez Monsieur Saeba et plus aucune manifestation de la part de ce gang. De son côté Ryô cherchait le moindre indice sur le lieu ou les activités de ces truands grâce à ses nombreux indics mais aucun, pour une fois, ne sut lui dire où ni même ce que cherchait l’union Teope dans cette ville.  

 

Kaori dormait très peu la nuit, elle était toujours autant bouleversée par la mort de son frère, faire le deuil était bien plus difficile qu’elle le croyait. Ses nuits étaient courtes et agitées, tout d’abord parce que le couple City Hunter, chaque nuit, faisait écho de la nuit torride et aussi parce que cette chambre paraissait morbide aux yeux de la jeune femme. Elle sentait l’odeur, la manière, elle imaginait ce qu’Hide pouvait bien faire dans cette chambre, elle voyait l’ombre du jeune homme, marcher délicatement dans cette pièce, sourire à la photo de lui et de Kaori, caresser fièrement sa plaque de policier, il la tenait de son père après tout.  

 

Elle avait le moral à zéro, d’autant plus que Monsieur Saeba était distant avec elle, il draguait toujours à tout va ses collègues, taquinait et passait des nuits sans fin avec Aya et il ne lui parlait que très rarement, il ne lui souriait plus tendrement, ni la regardait de façon intense. Kaori sentit son cœur se fondre en deux, elle n’était tout de même pas tombée amoureuse de cet homme qu’on disait dangereux et surtout immoral envers les femmes.  

 

La jeune femme réfléchit toute la nuit et se résigna à prendre une décision qui adoucirait ses nuits. Dans la semaine, elle l’annoncerait à Monsieur Saeba, Kaori ne pouvait rester ainsi.  

 

 


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