Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Catzen20

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 02-03-19

Ultimo aggiornamento: 26-05-23

 

Commenti: 17 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Que dire, le titre résume un peu ;) J'espère que cette fic vous plaira ^_^ ~Cat~

 

Disclaimer: Les personnages de "Méfiez-vous de la Nostalgie..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Méfiez-vous de la Nostalgie...

 

Capitolo 7 :: Chapitre 7

Pubblicato: 26-05-23 - Ultimo aggiornamento: 26-05-23

Commenti: Bonjour tout le monde, que dire à part... Bonne lecture ^_^ ~Cat~

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

Chapitre 7  

 

Quand Kaori se réveilla le lendemain matin, pendant une courte seconde, elle se demanda pourquoi elle s'était endormie dans son ancienne chambre avant que les évènements de la veille ne lui reviennent. Non seulement, elle avait retrouvé la mémoire mais avait aussi appris les liens que Rita et Hide avaient.  

 

Cela faisait tout de même beaucoup à digérer.  

 

Elle s'assit sur son lit et resta ainsi pendant de longues minutes. Au moins son mal de tête avait disparu.  

 

Elle soupira et pensa même à se remettre sous la couette, cachée là pour une durée indéterminée. Elle n'avait pas envie de faire face à tout ce qu'il attendait. Elle n'avait pas envie de lui faire face.  

 

Elle soupira de nouveau de dépit.  

 

Il l'avait blessée, trahie, menti et pourtant, elle ignorait si elle aurait la force de le repousser indéfiniment. Le regard qu'il portait sur elle la faisait toujours fondre et ce, malgré la colère qu'elle pouvait ressentir envers lui.  

 

Colère légitime et pour de multiples raisons.  

 

Après tout, il lui avait menti pendant un mois quand il faisait le joli coeur. Le souvenir du jour, la veille de son accident, où elle l'avait surpris dans la rue au milieu de toutes ces femmes, cela lui avait brisé le coeur. A cet instant précis, toutes les craintes qu'elles avaient exprimées auprès de ses amis s'étaient matérialisées. Ils avaient tenté en vain, de la protéger. Pourtant, un secret aussi bien gardé soit-il ne peut le demeurer éternellement. Tôt ou tard, la vérité éclate.  

 

Son monde s'était écroulé.  

 

Le bonheur qu'elle pensait enfin avoir avec l'homme qu'elle avait toujours aimé, s'était évaporé.  

 

Il semblait si heureux, si insouciant au milieu de toutes ces femmes.  

 

Cela avait déchiré le coeur de Kaori. Elle s'était sentie trahie mais il y avait plus. Lui rendre sa liberté, voilà ce qui vint à son esprit en le regardant sourire à ces femmes. Sa décision fut immédiate. Après quelques secondes à regarder cette scène qui se jouait devant elle, elle regagna leur appartement se battant contre elle-même pour se pas faire couler les larmes qui montaient. Elle se battait pour cela mais elle ne se battrait pas pour le garder.  

A quoi bon ? Pensa-t-elle amèrement.  

 

Dès qu'il avait franchi le pas de la porte, elle mis à exécution sa décision.  

 

Elle avait rompu avec lui.  

 

Elle était brisée mais elle devait le faire. Elle n'était pas du genre à faire traîner les choses ; elle savait prendre des décisions rapides et les appliquer tout aussi rapidement, tout comme le jour de ses 20 ans, à la mort de son frère et qu'elle décida de devenir la nouvelle partenaire de Ryô.  

 

Elle lui avait rendu sa liberté et pourtant, il lui avait encore menti alors qu'elle était amnésique.  

 

Quelle ironie, pensa-t-elle, lui qui ne supporte pas les mensonges et voit cela comme la pire des trahisons. Là, il lui avait menti à plusieurs reprises ! Sans sourciller, sans exprimer le moindre regret.  

 

A croire qu'il était expert en cet art qu'il détestait tant.  

 

Kaori tenta de se calmer alors que sa respiration devenait plus rapide. Elle ferma les yeux ; elle devait faire face non seulement à la vérité mais aussi lui faire face.  

 

Sa colère ne cessait d'accroître. Plus elle essayait de se calmer, plus elle serrait les poings de rage. Au bout de quelques minutes, elle sembla pourtant réussir à se calmer ; sa respiration redevint normale, ses mains se décontractèrent. Puis, elle fixa la porte de sa chambre, seul rempart qu'il la séparait du reste de l'appartement, de lui.  

 

- Ce n'est pas comme si je pouvais rester indéfiniment ici, soupira-t-elle. Quoique-Non !  

 

Bien que cette pensée fut agréable, Kaori savait que cela était impossible.  

 

Elle devait faire face comme elle l'avait toujours fait.  

 

Elle se leva donc de son lit puis se dirigea vers cette porte qui lui servait de barrière de protection. Sa main sur la poignée, elle attendit quelques secondes avant de l'ouvrir.  

 

Dans un soupir de fermeté, elle ouvrit cette porte pour affronter la réalité qui se trouvait derrière.  

 

De tout ce que Kaori avait imaginé, elle n'aurait pas pensé à cela.  

 

Quelle ne fut pas sa surprise en sortant à peine de sa chambre de trouver Ryô, assis par-terre, adossé contre le mur. Visiblement, il avait passé la nuit ainsi.  

 

- Ryô, soupira-t-elle tout en remuant légèrement la tête.  

 

A l'évocation de son prénom, il tourna la tête vers elle et la regarda sans protection aucune dans son regard et attitude.  

 

Il était nu devant elle, devant son regard.  

 

Kaori ne put s’empêcher de déglutir et de frisonner en le voyant ainsi. Il semblait si vulnérable.  

 

Elle ferma les yeux et soupira de nouveau.  

 

- Ryô, je peux savoir ce que tu fais là ? Elle posa la question tout en connaissant la réponse.  

 

Ryô prit le temps de la regarder avant de répondre,  

- Tu sais pourquoi. Je-Je ne peux pas être loin de toi, dit-il dans un murmure.  

 

- Ryô, prononça de nouveau la jeune femme. Elle se mordit la lèvre inférieure. Elle était scindée en deux. Une partie d'elle voulait se jeter dans ses bras, le rassurer, lui dire que tout allait bien mais une autre partie, elle, était emplie de colère. Envers lui mais aussi envers elle.  

 

Comment pouvait-elle imaginer lui pardonner ainsi et espérer reprendre leur vie comme si de rien n'était après tout ce qu'il lui avait fait !  

 

Cela en était hors de question.  

 

- Je ne peux pas, Ryô. Sa voix fut sans appel et sans attendre une réaction de sa part, elle se dirigea vers la salle de bain.  

 

Ryô resta encore un moment adossé à ce mur, la tête baissée.  

 

Il ne pouvait pas lui en vouloir et même, il savait qu'il n'en avait pas le droit.  

 

Il la comprenait même s'il espérait plus que tout qu'elle arrive à tout lui pardonner pour qu'ils reprennent leur vie. Il se rattachait à cette idée.  

 

Déterminé, il se leva. Peu importe combien de temps cela lui prendrait, toute la vie s'il le fallait mais il attendrait qu'elle lui pardonne. Il ferait absolument tout pour cela.  

 

Rien d'autre n'avait plus d'importance pour lui.  

 

Le calme régnait dans l'appartement. Kaori avait préparé le petit déjeuner à peine sorti de la salle de bain. La table était remplie. Ryô mangeait en silence. Il ne voulait pas la brusquer.  

 

Kaori trouva l'air pesant et prit prétexte d'aller à la gare. Ryô ne la retint pas même si cela ne le rassurait pas. Après tout, la veille avait été moralement mais aussi physiquement pénible pour elle. Pourtant, il ne tenta rien pour l'en dissuader. Il aurait pu lui dire que c'était lui qui allait faire un tour mais cela ne lui semblait être une bonne idée à dire. Au vu de ses dernières escapades. De plus, elle semblait vouloir quitter cet appartement, avoir besoin de prendre l'air.  

 

Kaori souffla sur le trajet qui la menait à la gare. Elle n'aurait jamais imaginer qu'elle étoufferait dans cet appartement en sa présence. Elle avait besoin d'air aussi bien au sens propre qu'au figuré.  

 

Bien qu'elle fut perdue dans ses pensées, elle remarqua une ombre la suivre.  

 

Cette fois cela en était trop. Qui que ce soit, il devait se préparer à un impact douloureux. Kaori voulait du calme parmi cette foule de piétons et de véhicules. Pour une fois, elle voulait être tranquille.  

 

Brusquement, elle tourna sur sa droite dans une ruelle, la colère qu'elle avait réprimée toute cette matinée était présente et cette fois-ci elle ne ferait rien pour la calmer. Une tempête s'éveillait en elle et la personne malheureuse qui avait eu la mauvaise idée de la suivre ce jour, en subirait les conséquences.  

 

Une fois dans la ruelle, la nettoyeuse s'arrêta net et sans se retourner prévint cette personne qu'elle avait mal choisi son jour.  

 

- Je m'en doute, fut la réponse de cette personne.  

 

En entendant cette voix, Kaori se retourna brusquement et eut confirmation de l'identité de la personne qui la suivait.  

 

A SUIVRE...  

 

 

 

 


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