Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Catzen20

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 02-03-19

Ultimo aggiornamento: 26-05-23

 

Commenti: 17 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Que dire, le titre résume un peu ;) J'espère que cette fic vous plaira ^_^ ~Cat~

 

Disclaimer: Les personnages de "Méfiez-vous de la Nostalgie..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Méfiez-vous de la Nostalgie...

 

Capitolo 2 :: Chapitre 2

Pubblicato: 14-03-19 - Ultimo aggiornamento: 06-12-19

Commenti: Bonjour tout le monde. Fankaori et Cris merci pour vos commentaires ^_^ Fankaori, je réserve plein de bonnes *hum hum* choses ;). Cris, j'espère que tu remise de ta chute, surtout que je pense que tu vas encore tomber de ton canapé *ahahah*. Enfin bref... Voici le chap2... ~Cat~

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

Chapitre 2  

 

Les jours passèrent tranquillement. Ryô sortait tous les soirs comme à son habitude, mais si Mick et lui passaient effectivement la première partie de la nuit ensemble, cela n'était pas le cas quand Mick rentrait chez lui. Mick n'avait aucune raison de douter que son ami ne rentrait pas lui aussi. Ce qu'il ignorait c'est que Ryô faisait demi-tour quand ils atteignaient leur domicile respectif et que le japonais se rendait dans un autre bar pour y rejoindre Rita. Pour Ryô, il ne faisait rien de mal. Ils parlaient du bon vieux temps, quand Ryô séduisait à tout va. Les femmes qu'il avait pu séduire, les paris fous. C'est vrai, que lui et Rita flirtaient aussi un peu, mais rien de bien méchant. C'est ce que se disait ou plutôt voulait se convaincre Ryô.  

 

Kaori ne se doutait de rien. Comme toujours, elle avait en lui une confiance totale, aveugle.  

 

Pourtant quelque chose l'intriguait, son instinct lui susurrait que quelque chose n'allait pas mais elle refusait de l'écouter. Elle vivait enfin avec l'homme qu'elle aimait depuis des années en couple à part entière. Elle savait que Ryô était heureux lui aussi de cela, ses sentiments pour elle étaient sincères.  

 

Alors pourquoi ? Pourquoi avait-elle cette étrange sensation que quelque chose n'allait pas ? Sensation qui persistait depuis plus de deux semaines maintenant.  

 

Peut-être devrait-elle en parler à Ryô ? Oui mais, si elle avait tort, il pourrait le prendre mal et penser qu'elle n'avait pas confiance en lui, en l'homme.  

 

Elle secoua la tête tout en marchant vers le Cat's.  

 

Là, elle dit bonjour à Miki et Falcon qui avaient bien remarqué que quelque chose ennuyait Kaori. Néanmoins, Kaori avait toujours assuré à Miki qu'elle se trompait. Tout allait bien.  

 

Mick apparut à son habitude dans le café et se précipita vers sa douce Kaori.  

 

Miki leva les yeux au ciel voyant Mick minauder ainsi. Kaori sourit à cela. Quant à Falcon, il essuyait son assiette.  

 

- Alors, ma douce, comment vas-tu aujourd'hui ? Mick lui demanda sur un ton plus que charmeur arborant un sourire ravageur, accoudé au bar du café.  

 

- Je viens bien, merci.  

 

Il s'écroula à la voix de Miki.  

 

Puis les trois amis furent pris d'un fou rire. Mick avait toujours cette aisance à faire le pitre. C'était devenu un jeu. Il s'installa sur le tabouret à côté de Kaori.  

 

Ils parlèrent de tout et de rien. Puis Kaori regarda sa montre, elle devait rentrer pour préparer le dîner. Cependant, pour une raison inconnue, ce jour-là elle dit à Mick ce qu'elle avait d'une certaine façon, toujours eut peur de lui demander. Sur un ton qu'elle se voulait désinvolte,  

- Dis Mick, je sais que toi et Ryô vous aimez faire la tournée des bars, mais ce serait bien que vous rentriez un peu plus tôt tout de même. Je ne sais pas ce qu'en dit Kazue mais depuis un certain temps, vous ne rentrez pas avant 5h00, c'est un peu poussé.  

 

Mick la regarda un peu interloqué puis reprit immédiatement sa posture,  

- Ah oui ! Faut dire qu'on voit pas le temps passé. On va rentrer plutôt, promis. D'ailleurs, t'as raison, Kazue n'est pas très heureuse elle aussi de l'heure à laquelle je rentre ces derniers temps.  

 

Sa réponse enleva un poids à Kaori. Intérieurement, elle se dit qu'elle avait eu raison de ne pas parler de ses doutes à Ryô. Mick l'avait totalement rassurée.  

 

Elle dit au revoir à ses amis et prit la direction de son appartement.  

 

Au café, l'ambiance n'était pas aussi détendue. Miki et Falcon avait bien vu l'étonnement de Mick quand Kaori lui avait dit à quelle heure il était supposé rentrer avec Ryô.  

 

- Tu rentres bien avant, n'est-ce pas ? Demanda Miki connaissant la réponse.  

 

Mick acquiesça.  

 

L'inquiétude gagna le trio. Il se demandait à quoi pouvait bien jouer Ryô et surtout, que faisait-il tous les soirs après avoir quitté Mick.  

 

- Je m'en occupe, dit Mick en quittant le café.  

 

Le soir même Mick et Ryô passèrent la première partie de la nuit ensemble, comme si de rien n'était.  

 

Puis, arrivé à son immeuble, Mick fit celui qui rentrait. Alors qu'il était hors de portée de vue de Ryô, il fit demi-tour et suivit son ami.  

 

Il fut surpris, Ryô ne se doutait pas de la filature dont il était victime. Si Mick n’avait pas pensé que la situation était grave, son orgueil aurait gonflé tel une montgolfière mais là, il n'avait pas le coeur à cela.  

 

Un quart d'heure plus tard, Ryô entra dans un bar.  

 

Mick attendit quelques minutes avant d'y entrer lui aussi et de voir ce qui se passait avec son ami.  

 

Quelle ne fut pas sa surprise et colère au vu du spectacle qui se jouait devant lui.  

 

Là, au bar, se trouvait Ryô entouré de jeunes femmes avec lesquels il flirtait ouvertement. Un visage en particulier attira l'attention de Mick. Il connaissait cette femme qui chuchotait à l'oreille de façon provocatrice à Ryô.  

 

Il s'avança et son aura colérique ne cessait de croître à chaque pas en direction de Ryô. Colère alliée d'une incompréhension totale au vu de l'attitude de celui qu'il considérait comme son ami.  

 

- Ryô ! Mick attaqua directement, Je peux savoir ce que tu fais ici !  

 

Ryô posa son verre sur le bar, puis dans un ton nonchalant,  

- Cela se voit, non. Je prends du bon temps avec une vieille amie. Il finit sa phrase par un clin d'oeil complice envers Rita.  

 

- Alors, c'est bien toi. Rita.  

 

- Cela fait longtemps, Angel face.  

 

- Pas assez à mon goût ! Répondit sèchement Mick.  

 

Mick et Rita s'étaient connus très peu de temps aux Etats-Unis avant que celle-ci ne parte pour le Japon. Il savait que Rita, à cette époque où lui et Ryô étaient de véritables séducteurs, elle avait été la seule à leur résister.  

 

Contrairement à Ryô, Mick n'éprouvait aucune nostalgie de cette époque. Il était parfaitement heureux de la vie qu'il menait aujourd'hui.  

 

- Allons, Mick. Assieds-toi et viens prendre un verre. On parlera du bon vieux temps. Tu sais quand nous étions libres et tout.  

 

Mick n'en crut pas ses oreilles ni ses yeux. Pendant que Ryô disait cela, Rita était tranquillement en train de lui caresser la nuque et Ryô semblait apprécier cela de façon visible.  

 

- A quoi tu joues, Ryô. Tu imagines ce qui se passera si elle l'apprend ! Tu risques de la perdre, bon sang !  

 

Ryô regarda son ami,  

- Je te l'ai dit, je passe un peu de bon temps avec une vieille amie, c'est tout. Y'a pas de quoi en faire tout un plat.  

 

- Ryô a raison, on ne fait rien de mal. Rita appuya ses dires en embrassant Ryô sur la joue avant de poursuivre, Mon Ryô a besoin d'un peu de bon temps, la vie de couple peut parfois être si ennuyeuse.  

 

- C'est ce que tu crois, Ryô ! C'est pas vrai, tu ne vois pas qu'elle te manipule !  

 

- Ca suffit, Mick ! Je fais ce que je veux, ok !  

 

Mick se retint de ne pas mettre une bonne droite à Ryô pour lui remettre les idées en place.  

 

Rita leva les yeux au ciel,  

- Je vais vous laisser, cela devient un peu trop mélodramatique pour moi. On se voit tout à l'heure, mon chou. Elle fit les yeux doux à Ryô qui lui sourit en retour.  

 

Mick se passa la main sur le visage. Il pensait vivre une sorte de cauchemar mais savait que si jamais Kaori venait à être au courant de ce que faisait Ryô, Mick n'avait aucun doute de ce qu'elle ferait.  

 

Quand Rita fut partie, Mick tenta de nouveau de raisonner son ami,  

- Ryô, tu as pensé à Kaori. Tu penses qu'elle va réagir comment si elle apprend... ça ! Déjà qu'elle avait quelques doutes.  

 

Ryô leva un sourcil,  

- Comment cela ?  

 

- Elle m'a posé des questions cet après-midi. Où plutôt, elle m'a dit qu'on rentrait un peu tard. 5h00 du matin.  

 

- Tu lui as répondu quoi ?  

 

- Qu'on ne voyait pas le temps passé.  

 

- Oh ! C'est bien.  

 

- Quoi ? Tu plaisantes, je te dis que Kaori commence à se poser des questions sur ton attitude et toi, tu... tu...  

 

- Ecoute, Mick. Je vais te le dire qu'une seule fois, occupe-toi de ta femme et moi je m'occupe de la mienne ! Autrement dit, occupe-toi de tes affaires.  

 

- Quand il s'agit de Kaori, Ryô, ce sont aussi mes affaires, quoi que tu en dises !  

 

Ryô ne dit rien mais son regard, lui, en disait long.  

 

Mick se dit qu'il devait peut-être tenter une autre approche,  

- Ryô, je n'arrive pas à te comprendre. Je pensais qu'entre toi et Kaori tout allait bien.  

 

- Et tout va bien, Mick ! Alors arrête ! Je n'ai pas à me justifier ni auprès de toi ni auprès de qui que ce soit ! J'ai juste besoin d'un peu d'air, c'est tout.  

 

- Ryô, tu réalises que si tu poursuis dans cette voie, tu es conscient que tu vas la perdre.  

 

Ryô soupira tout en regardant son verre,  

- Tout va bien entre nous. C'est juste... Mick, tu ne ressens pas un peu de nostalgie parfois. De ce que nous étions. Alors qui sait, ce sera peut-être pas une si grande perte. Je vivais bien avant elle.  

 

Mick n'en croyait pas ses oreilles,  

- Tu ne le penses pas, Ryô. Pour répondre à ta question, non, cette vie ne manque pas.  

 

Réalisant qu'il n'arriverait pas à faire entendre raison à son ami, Mick poursuivit,  

- Ryô, j'espère vraiment pour toi que tu vas réaliser ce que tu es en train de faire et te réveiller avant qu'il ne soit trop tard ; sinon je crains fort, quoi que tu en dises, que tu n'arriveras pas à surmonter cela. Au fond de toi, tu le sais.  

 

Puis Mick se leva,  

- Je rentre chez moi. Contrairement à toi je refuse de perdre la femme que j'aime.  

 

Avant de sortir de ce bar, Mick se retourna pour voir une dernière fois son ami. La colère qu'il avait ressenti avait laissé place à une profonde tristesse quand il vit Ryô faire le joli coeur auprès de Rita qui était revenue à ses côtés et lui faisait les yeux doux, tout comme quatre autres jeunes femmes. Ryô semblait aux anges.  

 

Il détourna le regard de ce spectacle, soupira puis espéra que Kaori ne découvre jamais la vérité car Mick savait que si Kaori apprenait cela, elle quitterait Ryô sur le champ. Tout comme Kazue le ferait sans la moindre hésitation.  

 

Une fois dehors, il regarda et pria les étoiles que son ami recouvre ses esprits et réalise qu'il était sur le point de tout perdre. Mick savait que Ryô aimait Kaori plus que tout et que s'il la perdait à cause de son attitude idiote, tôt ou tard, Ryô ne le supporterait pas.  

 

Deux semaines passèrent depuis cette soirée. Les doutes de Kaori s'étaient amplifiés et ce malgré les dires rassurants de Mick. Miki, elle aussi lui disait qu'elle n'avait rien à craindre. Pourtant, elle avait ce noeud dans l'estomac. Ce mois qui venait de s'écouler avait été de plus en plus étrange. Ryô était devenu de plus en plus distant au fil de ce mois. Il lui disait que non, que tout allait bien. De plus, elle n'était pas convaincue que Mick et lui soient ensemble toute la nuit.  

 

Quand elle avait interrogé Kazue, son amie avait marmonné une réponse comme quoi elle dormait quand Mick rentrait. Cela ne rassura pas Kaori, bien au contraire.  

 

C'est en fin d'après-midi que Kaori eut les réponses à ses questions et la confirmation que ses doutes étaient malheureusement bien réels.  

 

Il était à peu près 17h00 quand Kaori marchait en direction de son immeuble, tenant les sacs de courses pour le dîner. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait voulu changer son chemin. Un peu de changement, avait-elle pensé, ce n'est pas mal de temps en temps. Et puis, le trajet en distance et temps était le même. Elle marchait donc tranquillement sur le trottoir quand un groupe situé sur le trottoir opposé attira son attention.  

 

Quand elle vit et comprit ce qu'elle voyait, elle faillit en faire tomber ses sacs.  

 

Là, en face d'elle, se trouvait Ryô au beau milieu de cinq ou six jeunes femmes, dont l'une qui lui tenait le bras assez fermement contre sa poitrine. Elle riait aux éclats tout en lui faisant un regard séducteur, et Ryô lui, la regardait avec un regard charmeur.  

 

L'une des jeunes femmes les interpella, et elle vit Ryô hocher de la tête avant d'entrer dans la boutique.  

 

Kaori eut besoin de quelques minutes pour se remettre puis, elle reprit sa marche.  

 

Il était 19h00 passés quand Ryô entra dans l'appartement. Kaori se trouvait à table qu'elle avait dressé pour le dîner.  

 

- Je ne suis pas trop en retard, dit-il d'un ton ordinaire comme si de rien n'était.  

 

Kaori le regarda puis lui sourit. Cependant, Ryô perçut que quelque chose n'allait pas. Une sensation étrange qu'il éprouva à travers le regard et le sourire de Kaori. Ils étaient différents.  

 

Il déglutit, et à chacun de ses pas vers la table, il sentit une lourdeur dans sa poitrine. Il s'assit en face d'elle.  

 

- Ca été, ta journée ? Lui demanda-t-il.  

 

Elle hocha de la tête. Son regard était rivé sur le sien. Pour une raison qu'il ignorait, il se sentait mal à l'aise sous son regard. Son regard si pétillant, si amoureux était comme... éteint, neutre.  

 

- Je devrais aller me laver les mains pour- Il fut coupé par,  

 

- Je sais tout, Ryô.  

 

Elle attendit sa réaction. Il comprit qu'il était inutile de nier, et avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle ajouta,  

- Je n'ai pas eu le temps d'enlever toutes mes affaires de ta chambre.  

 

Ryô la regarda interloqué,  

- Y'a pas de raison, Kaori. De toute façon, y'a rien.  

 

- C'est fini, Ryô. C'est fini entre nous.  

 

Ryô était tel une statue, les mots de Kaori le percutèrent d'une telle force qu'il crut qu'il allait se briser. C'est à ce moment précis que les mots de Mick résonnèrent dans sa tête et qu'il se rendit compte de ce qu'il avait fait. C'était comme s'il s'était réveillé et maintenant il y voyait clair. Tout était clair à présent.  

 

Au moment où Kaori passa la table, il se leva et lui attrapa le bras pour l'arrêter.  

 

- Il ne s'est rien passé. Rien du tout. C'était juste... Rien. Une bêtise. Une nostalgie idiote.  

 

Kaori se tourna pour le regarder, elle sourit mais son sourire ne plut pas à Ryô.  

 

- Une bêtise. Rien. Une nostalgie. Un regret de ta vie d'avant c'est cela !  

 

- Oui, non. J'ai revu quelqu'un et c'est idiot, c'est arrivé comme cela. J'ai repensé à ma vie d'avant, c'est vrai mais maintenant, maintenant, je ne ressens plus cette nostalgie, j'ai compris. J'ai réalisé.  

 

- Bien, mais cela ne change rien. C'est fini entre nous, Ryô.  

 

- Non, attends, il ne s'est rien passé, je te le jure !  

 

- Rien passé ! Kaori retira son bras. Cette fois-ci la colère l'avait gagnée.  

 

- Rien passé ! Je t'ai vu cet après-midi Ryô, avec ces femmes, et je ne parle pas même pas de ce mois qui vient de s'écouler. Le fait que tu ne rentrais pas avant 5h00 et que tu n'étais pas avec Mick. Alors Ryô, si, il s’est passé quelque chose !  

 

Elle fit une courte pause avant d'ajouter sur un ton fatigué et écoeuré,  

- Tu regrettes ta vie d'avant. Tu en as la nostalgie. Tu n'as plus à l'avoir, tu es libre. Maintenant, cela ne me regarde plus, vis comme tu l'entends. Ça m'est égal.  

 

- Kaori, non, tu- Ryô ignorait quoi dire. Le regard que portait Kaori sur lui n'aidait pas.  

 

Tout en se détournant de lui pour gagner les escaliers, Ryô eut la sensation qu'elle était en train de quitter sa vie. Il la regarda impuissant, rejoindre son ancienne chambre. Il crut que son coeur allait cesser de battre quand il l'entendit même, alors qu'elle ne l'avait jamais fait, fermer sa porte à clé.  

 

Plus que jamais les mots de Mick retentirent dans son esprit. Son ami avait tout fait pour le mettre en garde, pour qu'il prenne conscience de ce qu'il faisait et de ce qu'il allait perdre.  

 

Tout. A cet instant précis, Ryô réalisa qu'il avait une fois de plus tout perdu et cette fois-ci, lui seul et non un accident d'avion ou autre, en était responsable. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui.  

 

L'illusion d'un passé lointain qui n'avait plus lieu d'être, qui n'existait plus pour lui depuis des années, avait resurgi pour détruire son présent. Une illusion, voilà pour quoi il avait tout perdu.  

 

Mick avait raison, Ryô savait qu'il n'arriverait pas à surmonter que Kaori le quitte.  

 

Le lendemain matin, Kaori descendit les escaliers. Elle avait très peu dormi, les cernes sous ses yeux en étaient le témoin. Elle avait pleuré une grande partie de la nuit, tout en étouffant ses pleurs dans son oreiller.  

 

Elle sursauta légèrement en voyant Ryô couché dans le canapé. Ainsi, il avait dormi là.  

 

Elle se surprit à prendre quelques minutes pour le regarder. Les larmes lui montèrent aux yeux.  

Elle essaya de se contenir, en vain. Elle sortit donc rapidement de cet appartement.  

 

Ryô ouvrit les yeux quand il entendit la porte d'entrée se fermer. Il se détestait mais ferait tout, absolument tout pour qu'elle lui pardonne. La nuit portait conseil disait-on. Pour Ryô ce fut plus que des conseils. Il était déterminé à ce que Kaori lui pardonne. Il ferait tout.  

 

Tout en regardant par la fenêtre, une heure après le départ de Kaori, alors que le soleil brillait, il demanda aux étoiles qu'il savait se trouver là, une aide.  

 

C'est à ce moment que son smartphone sonna. C'était Saeko. Il n'était pas d'humeur, mais lui répondit tout de même tout en sachant qu'il refuserait son affaire.  

 

- Saeko, quoi que tu aies à me demander, c'est non.  

 

- Ryô !  

 

Le ton de la voix de Saeko interpella Ryô. Il n'aimait pas ce ton.  

 

- Qu'est-ce qui se passe ? Lui demanda-t-il.  

 

- C'est Kaori, lui répondit-elle. Elle... Il y a eu un accident.  

 

A SUIVRE...  

 

 


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