Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Catzen20

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 02-03-19

Ultimo aggiornamento: 26-05-23

 

Commenti: 17 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Que dire, le titre résume un peu ;) J'espère que cette fic vous plaira ^_^ ~Cat~

 

Disclaimer: Les personnages de "Méfiez-vous de la Nostalgie..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Méfiez-vous de la Nostalgie...

 

Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 04-08-19 - Ultimo aggiornamento: 06-12-19

Commenti: Bonjour tout le monde, voici le nouveau chapitre qui devrait répondre à certaines questions. Merci beaucoup pour vos reviews, je suis heureuse que cette fic vous plaise. Merci Fankaori contente de te revoir ici et puis je mijote plein de choses ;) ; ma yuyu-chan, tu me connais ;) Pourquoi la massue ? Ce n'est pas comme si Ryô avait fait n'importe quoi comme... voir d'autres femmes. Ah si ! C'est ce qu'il a fait *lol* ; RKever, les réponses arrivent :) ; Mimi, merci et de nouveau, les réponses arrivent :) et Didinebis, tu avais vu juste ;). Merci et j'ai juste un peu de "retard". Bonne lecture ^_^. ~Cat~

 


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Chapitre 6  

 

- Si j'avais su, répéta de nouveau Rita dans une voix sanglotante, visiblement étranglée par l'émotion, toujours les yeux rivés sur la petite soeur adorée de Hide.  

 

- Mais enfin, vas-tu expliquer de quoi il en retourne ! Explosa Ryô sous les yeux interrogateurs de Kaori.  

 

Rita ne pouvait pas écarter son regard de Kaori, elle lui donna un tendre et faible sourire. Kaori ignorait comment réagir à cela tout comme Ryô qui semblait totalement perdu par l'attitude de sa vieille connaissance.  

 

Rita ferma les yeux puis après avoir pris une profonde inspiration,  

- Quand j'ai quitté les Etats-Unis il y a quelques années, c'était pour venir ici, au Japon. J'avais besoin de changement, de nouveaux défis. Aux US je trouvais cela facile et je m'ennuyais alors j'ai décidé de venir au pays du Soleil Levant pour relever de nouveaux challenges. Les hommes sont si prévisibles et ennuyeux. Du moins, je pensais qu'ils l'étaient tous. Toi y compris, elle jeta un regard blasé envers Ryô.  

 

Sa fierté en pris un coup mais sans plus même s'il est vrai qu'il n'aurait jamais pensé qu'une femme pouvait penser de lui qu'il était ainsi. Enfin, Rita était une exception après tout. C'est vrai qu'elle avait toujours usé de ses charmes mais en surface, elle n'allait jamais au-delà d'une certaine limite, et ce malgré tous les efforts, compliments et cadeaux que les hommes lui faisaient. Lui y compris.  

 

Peu importe, pensa-t-il, cela n'avait plus d'importance. Seule Kaori comptait dorénavant.  

 

- Peu de temps après mon arrivée au Japon, poursuivit Rita, je me suis rendue compte que j'avais tort.  

 

Elle ne put empêcher un franc sourire apparaître sur les lèvres en se remémorant ce souvenir, puis elle continua son récit,  

 

- Il était différent, il n'essayait pas de m'impressionner ou autre. Il était prévenant mais surtout sincère. Je suis tombée irrémédiablement sous son charme. C'était la première fois et je savais que cela serait la dernière fois que je ressentirais cela. Il n'a y avait eu aucun homme avant lui et je savais qu'il n'y en aurait aucun après. Malheureusement pour moi, son coeur était déjà pris. En réalité, avec lui j'ai appris ce qu'aimer signifiait vraiment. Vouloir le bonheur de l'autre. Il était heureux et je m'en contentais. Je ne dis pas que cela était facile, que je n'aurais pas préféré qu'il soit avec moi mais je l'acceptais.  

 

Rita fit une pause puis elle reprit dans une voix visiblement emplie d'une certaine tristesse, tout en fixant Kaori,  

- Et si je n'avais d'yeux que pour lui, lui n'avait d'yeux que pour Saeko.  

 

A ses mots, le silence s'installa dans l'appartement.  

 

Bien que Kaori et Ryô n'eussent pas vraiment de doutes et sussent de qui Rita parlait, là ils en avaient la confirmation.  

 

Le regard que Rita portait sur Kaori était rempli de tristesse mais aussi de bienveillance et de tendresse à l'égard de la jeune soeur de Hide. Cependant, quand elle portait son regard sur Ryô, la haine y régnait en maître,  

- Je suis retournée aux Etats-Unis peu après- Rita ferma les yeux, elle ne pouvait pas dire le mot. L'émotion de ce souvenir de la perte de l'être aimé était trop forte. Elle prit de nouveau une profonde inspiration pour se calmer et contrôler ses émotions.  

 

- Le temps a passé, mais j'ai toujours des contacts ici qui m'informent volontairement ou non, de ce qui se passe. C'est comme cela qu'il y a quelques semaines, j'ai entendu une conversation entre deux yakuza venus pour "affaire" aux US. Ils disaient qu'ils allaient peut-être avoir un certain répit, maintenant que Ryô Saeba avait enfin franchi le pas avec sa partenaire. Qu'il lui en avait fallu du temps mais que cela était, dans une certaine mesure, une bonne nouvelle pour eux. Ils trinquaient même à cela, au bonheur de City Hunter ! J'en étais malade. Je voulais hurler, une colère que je n'aurais cru exister, m'envahit. A ce moment, je n'avais qu'une idée en tête, tout faire pour que le couple City Hunter se sépare.  

 

Les yeux haineux de Rita étaient toujours rivés sur Ryô.  

 

- Je-Je ne comprends pas Rita. Pourquoi est-ce tu me hais autant ? J'ai-J'ai aussi souffert de la mort de Hide.  

Rita poussa un soupir tout en secouant légèrement la tête puis son regard se porta de nouveau sur lui,  

- Pourquoi toi tu aurais ce qu'il n'aura jamais ! Pourquoi toi tu pourrais avoir la vie que lui ne vivra jamais ! Tu-Toi, Ryô Saeba, tu es responsable de la mort de Hide. C'est toi qui aurais dû mourir !! Lui lança-t-elle de rage à plein poumons avant de répéter,  

- C'est toi qui aurais mourir ! Tu l'as laissé mourir ! Tu l'as laissé aller à ce rendez-vous alors que tu savais qui ils étaient, tu aurais au moins dû l'accompagner. Mais, non ! Tu l'as laissé y aller seul ! Tu as raison, Ryô, je te hais. Je te maudis tout comme ce jour funeste.  

 

Rita reprit son souffle avant de poursuivre, cette fois dans une voix tendre envers Kaori,  

- Ce que j'ignorais c'était que vous étiez la partenaire de Ryô et de ce fait sa compagne. Il vous protège ; malgré tous mes efforts, aucun de mes contacts n'a voulu me révéler votre nom. Ils m'ont pourtant donné cette adresse mais sur vous, rien. Si j'avais su- Il faut me croire, même si ma haine envers Ryô est puissante, l'affection que j'ai pour vous est plus forte. Hide me parlait si souvent de vous. Son visage s'illuminait de joie quand il évoquait votre nom ; il était si fier d'être votre frère. Si fier de la jeune femme qu'il savait que alliez devenir. Un coeur d'or, un coeur d'ange. Voilà ce qu'il disait. J'ai essayé de vous chercher mais vous aviez disparu ; je comprends mieux maintenant, pourquoi je n'ai pas pu vous retrouver. Je suis même allée voir Saeko mais elle n'a rien voulu me dire, juste que tout allait bien pour vous. Que vous étiez partie à l'étranger faire des études.  

J'ai essayé de reprendre ma vie. Je ne pouvais pas rester ici alors je suis repartie aux États-Unis, je savais que je ne pourrais jamais oublier, l'oublier mais... Les années ont passé, je vivais comme j'ai toujours vécu jusqu'à ce que j'apprenne...  

 

Après toutes les révélations de Rita, le silence prit place dans l'appartement. Le couple de nettoyeurs semblait être chacun à sa façon sous le choc de ce qu'ils venaient d’entendre. Chacun tentant tant bien que mal d'absorber tout ce qu'ils venaient d'apprendre.  

 

Ryô n'avait jamais imaginé que Rita, Hide et même Saeko avaient pu se connaître. Quelques secrets demeuraient donc. Si la situation dans laquelle il se trouvait n'était pas aussi dramatique, il en aurait souri. Même, il aurait aimé partager des souvenirs avec Rita sur leur ami commun si cher à leur coeur.  

 

Kaori quant à elle, se demandait comment elle arrivait à tenir debout. Sa mémoire était revenue en force. Ses souvenirs, ses émotions. En à peine une seconde, elle était passé d'un état de bonheur, de bien-être à un sentiment de trahison ultime de la part de l'homme qu'elle aimait et à qui elle avait tout donné.  

 

- J'ai l'impression que ma tête va exploser, murmura-t-elle en se mettant la main sur le front.  

 

L'attention de Ryô alla immédiatement sur elle tout comme Rita. C'est à ce moment qu'ils se rendirent compte à quel point Kaori était devenue pâle.  

 

Le jeune homme déglutit et s'approcha de Kaori, qui se recula instinctivement,  

- Je- Il faut que j'aille m'allonger.  

 

Il acquiesça, le coeur meurtrit de la voir s'éloigner de lui ainsi.  

 

Elle se dirigea lentement vers les escaliers, le dépassant sans le moindre regard envers lui ni envers Rita.  

 

Ryô la regarda marcher d'un pas hésitant, visiblement éprouvée par tout ce qui venait de se produire.  

 

Il se retourna à son passage, suivant de regard chacun de ses pas, puis lui dit dans un ton inquiet et aimant,  

- Va te reposer, j'appelle Doc.  

 

Elle hocha vaguement de la tête.  

 

Le regard de Ryô ne la quittait pas ; son coeur rata un battement quand il vit qu'elle se dirigeait vers son ancienne chambre.  

 

Les yeux toujours rivés vers cette chambre, il entendit Rita derrière lui,  

- Est-ce que je peux faire quelque chose ? Demanda-t-elle dans une faible voix.  

 

A sa voix, à cette question, il serra le poing et ferma les yeux. La colère le gagnait et dans une voix froide, il répondit,  

- Tu en as déjà assez fait, Rita.  

 

Pour la première fois, à la façon dont il lui avait répondu et comment il avait prononcé son prénom, Rita eut peur de lui. Auparavant, jamais elle n'avait ressenti la moindre crainte le concernant mais là, enfin elle réalisait pourquoi certains le craignaient à ce point. Elle avait toujours pensé qu'ils exagéraient ; là, elle se rendit compte combien la réputation de City Hunter n'était pas exagérée bien au contraire.  

 

- Rita, répéta-t-il dans une voix à glacer le sang, tu devrais t'en aller. Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais levé la main sur une femme et j'aimerais que cela reste ainsi. Cependant, je ne garantis plus rien si tu ne quittes pas sur le champ notre appartement.  

 

La voix de Ryô était sans appel. Rita déglutit. Elle connaissait Ryô ainsi que sa position sur les hommes lâches ne possédant aucun courage, qui levaient la main sur une femme. Les femmes savaient se battre, Ryô en était conscient ; là n'était pas la question.  

 

Pourtant, à cet instant précis, Ryô faisait tout pour se contrôler vis-à-vis de Rita. La seule raison qui le pousserait, il en avait toujours été conscient, à commettre ce qu'il considérait comme étant irréparable était que l'on touche vraiment à Kaori.  

 

Lui tournant toujours le dos, il ne la vit pas hocher de la tête mais l'entendit se diriger vers la porte. Une fois qu'elle eut quitté l'appartement, Ryô en doutait mais espérait qu'en quittant cet appartement elle avait aussi quitté de façon définitive leur vie.  

 

Il ne perdit plus une seconde, il prit son téléphone pour appeler Doc.  

 

Ce dernier arriva aussi vite qu'il le put. Ryô lui ouvrit la porte et expliqua la situation. Kaori avait retrouver la mémoire et se plaignait d'un intense mal de tête. Il informa aussi Doc qu'il n'avait pas osé la déranger depuis qu'elle était allée s'allonger.  

 

- Tu as bien fait, lui répondit Doc en se dirigeant vers la chambre où reposait Kaori, et puis je suis sûr qu'elle va bien.  

 

Évidemment, il ne dit pas à Doc qu'il avait collé l'oreille à la porte de la chambre et avait été rassuré en entendant sa respiration. Cependant, Doc le connaissant, il savait pertinemment que Ryô avait dû s'assurer d'une façon ou d'une autre, qu'elle allait bien.  

 

Ryô attendit à l'extérieur pendant que Doc examinait Kaori.  

 

Quand il sortit de la chambre, Doc le rassura,  

- Elle va bien. Son mal de tête est probablement dû au choc d'avoir retrouver la mémoire et au stress. Je lui ai administré un calmant, normalement après une bonne nuit de sommeil, tout devrait aller pour le mieux. Néanmoins, si tu as le moindre doute cette nuit, tu appelles Kazue. Bien que je sois certain qu'il n'a y pas de quoi s'inquiéter.  

 

- Essaie de te reposer aussi, Ryô, lui dit Doc pendant qu'ils se dirigeaient vers la porte.  

 

- Ne vous inquiétez pas, lui répondit Ryô dans une voix automate.  

 

Doc hocha de la tête, le connaissant il savait qu'il n'obtiendrait pas plus de sa part.  

 

Quand Doc se trouva à l'extérieur, il prit une pause et regarda cette porte qui venait de se refermer. Il soupira, espérant de tout coeur que tout allait rentrer dans l'ordre.  

 

A l'instant où Ryô avait refermé la porte, il s'était immédiatement dirigé vers la chambre où reposait Kaori. Debout, devant cette porte fermée, il soupira puis, au bout de plusieurs secondes, il s'assit près de cette porte, le dos bien positionné contre le mur pour y passer la nuit.  

 

Il avait besoin d'être près d'elle, sa-leur chambre semblait si éloignée, trop éloignée d'elle qu'il n'avait pas imaginé y aller dormir.  

 

Là, assis par terre, dans la pénombre, seul face à lui-même, il réalisa enfin tout ce qui venait d’arriver depuis ces dernières semaines.  

 

Il soupira de nouveau de dépit et en colère contre lui-même, réalisant à quel point il avait été stupide pour de simples illusions. Pour de simples illusions il avait peut-être tout perdu ! Pour de simples illusions, il l'avait peut-être perdu elle.  

 

Il se remémora sa vie avant elle.  

 

Les femmes d'un soir, de quelques heures qui passaient dans sa vie ; l'illusion qu'elles lui procuraient qu'il pouvait oublier son passé pour quelques heures. Voilà ce qu'était cette nostalgie qu'il avait eue. Avec ces femmes, il pensait qu'il oubliait mais ce n'était qu'une amertume illusion car ce passé revenait encore plus présent dans son esprit à chaque fois, le hantait encore plus et en réalité, Ryô ne l'oubliait pas. Cela aussi était une illusion de penser qu'il pouvait l'oublier.  

 

Quelle ironie ! Pensa-t-il tristement. Il avait ressenti une nostalgie pour un passé pensant qu'il lui avait apporté une certaine quiétude alors qu'il n'en était rien.  

 

Il comprit enfin que cette sérénité qu'il avait sans le savoir, toujours cherchée, il l'avait enfin trouvée.  

 

Avec Kaori, il l'avait.  

 

Son passé était certes toujours présent avec elle, mais cela était un lointain souvenir qui se trouvait au plus profond de lui, recouvert d'un épais brouillard.  

 

A Suivre...  

 

 


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