Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Catzen20

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 02-03-19

Ultimo aggiornamento: 26-05-23

 

Commenti: 17 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Que dire, le titre résume un peu ;) J'espère que cette fic vous plaira ^_^ ~Cat~

 

Disclaimer: Les personnages de "Méfiez-vous de la Nostalgie..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Méfiez-vous de la Nostalgie...

 

Capitolo 4 :: Chapitre 4

Pubblicato: 24-06-19 - Ultimo aggiornamento: 24-06-19

Commenti: Merci à Didinebis (pauvre Rita, elle n'a rien fait ;) ) et Marie24 pour vos reviews. J'espère que ce chapitre vous plaira... ~Cat~

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

Chapitre 4  

 

 

Deux jours après l'accident, Kaori put rentrer chez elle, comme lui avait dit Doc. Elle n'avait aucune séquelle autre que le trou de mémoire concernant le mois passé.  

 

Ryô ne cessait de lui répéter que cela n'était rien ; pour lui, il voyait même cela comme un soulagement. En effet, il lui avait dit que les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves. Finalement, cette petite amnésie n'était pas catastrophique.  

 

Ryô ne lui mentait pas vraiment. Il est vrai que l'accident aurait pu être plus grave et que l'amnésie dont souffrait Kaori n'était pas si terrible que cela. Ryô savait qu'il se sentait soulagé pour cela mais aussi pour le fait que cela l'arrangeait bien que Kaori ait oublié - pour toujours ! L'espérait-il - ce mois passé.  

 

L'avenir... Leur avenir était devant eux et Ryô ferait tout pour que cela reste ainsi.  

 

Kaori avait pu sortir de la clinique en fin de matinée. Durant les deux jours passés là, Ryô ne l'avait pas quittée. Il avait même demandé un lit d'appoint pour rester la nuit, prétextant qu'ainsi, il veillerait sur elle. Cela ne pourrait qu'alléger le travail des infirmières.  

 

Cependant, il y avait quelque chose. Ses amis lui avaient bien entendu rendu visite. Kaori avait pu sentir une sorte de malaise entre eux, surtout entre Mick et Ryô. Mick la regardait alors tout sourire, lui disant qu'il n'y avait rien.  

Pourtant, le regard qu'il jetait à Ryô en disait long. Quant à Ryô, le regard qu'il lançait à Mick était tout aussi menaçant.  

 

Sur le chemin qui les conduisait chez eux, Ryô voyait bien que Kaori semblait perdue dans ses pensées. Tout professionnel qu'il était, il faisait en sorte de dire et faire ce qu'il fallait. Ni trop ni pas assez. Le juste milieu. Le nettoyeur n'était pas dupe et connaissant Kaori, il savait que sa compagne essaierait de retrouver la mémoire. Cependant, il était certain qu'il arrivait ses fins, qu'elle ne soit pas obnubilée à retrouver la mémoire. Peu à peu, il en était persuadé, Kaori allait cesser de vouloir à tout prix retrouver ses souvenirs perdus. Surtout qu'il disait que ce mois n'avait été que la suite de leur relation.  

 

C'est pour cette raison que la jeune femme ne fut en aucun cas surprise de trouver toutes ses affaires dans la chambre de Ryô ; ou plutôt, dans leur chambre, comme il l'avait reprise.  

 

Il lui avait dit qu'il était temps. Après tout, ils étaient un couple et ce depuis trois mois maintenant.  

 

Ryô posa le sac de la jeune femme par terre, son regard se porta sur elle, assise sur le lit,  

- A quoi penses-tu ? Lui demanda-t-il.  

 

Pour toute réponse, elle lui sourit.  

 

Son sourire.  

 

Ryô avait eu très peur de ne jamais revoir ce sourire. Peur qu'il avait ressentie avant même de recevoir le coup de fil de Saeko l'informant de l'accident.  

 

Dorénavant, Ryô ferait tout pour rien ni personne ne se mettent entre lui et ce sourire. Il se l'était juré en se rendant à la clinique, que si Kaori pouvait encore trouver la force en elle de lui pardonner, alors il ferait en sorte que rien ni personne ne viennent plus jamais se mettre entre elle et lui. Malheur à ceux qui oseraient !  

 

- Cette fois-ci, c'est à moi de te demander à quoi tu penses ? La douce voix de Kaori le fit sortir de ses pensées.  

 

Il s'approcha alors du lit et vint s’asseoir à ses côtés.  

 

Leurs regards étaient fixés l'un sur l'autre. Le temps semblait être suspendu. Plus rien ne comptait à cet instant que lui pour elle et elle pour lui.  

 

Rien d'autre n'avait d'importance.  

 

Avec tendresse, il l'attira vers lui et lui déposa un baiser sur le front avant de l'envelopper entièrement dans ses bras puissants.  

 

Là, dans ses bras, Kaori se sentait protégée et aimée. Elle savait que rien ne pouvait l'atteindre.  

 

Quant à Ryô, la sentir dans ses bras, relaxée, paisible, en confiance totale le rendait tout aussi aimé et protégé. Rien ne pouvait lui aussi, l'atteindre à cet instant.  

 

Pourtant, il ne put contenir un faible frisson que Kaori décela.  

 

- Tout va bien ? Elle lui posa la question alors qu'elle connaissait la réponse.  

 

- Maintenant, oui, lui répondit-il.  

 

Elle se mit, elle aussi, à entourer de ses bras la taille de Ryô puis se mit à lui prodiguer de douces caresses dans le dos.  

 

Il appuya de plus belle la tête contre la sienne, tout en faisant attention.  

 

- J'ai eu peur, ne put-il s'empêcher de dire dans un souffle à peine perceptible.  

 

Elle s'écarta légèrement pour le regarder de nouveau dans les yeux,  

- Toi ? Peur ? Je n'y crois pas, lui dit-elle en lui donnant un baiser sur le menton.  

 

Malgré ses dires, elle savait pertinemment ce qu'il avait dû éprouver. Elle le connaissait tout comme lui la connaissait.  

 

Ryô voyait dans son regard et gestes qu'elle savait. Il était inutile pour lui de lui assurer que oui ! Il avait eu peur. Il était aussi inutile d'avouer à Kaori que cette peur n'avait pas été seulement due à l'accident.  

 

Il ferma les yeux pour se laisser envahir par la sensation de bien-être et paisible qu'elle lui prodiguait par ses caresses et baiser qu'elle venait de lui donner.  

 

Après tout, lui aussi voulait oublier ce mois passé. Kaori était saine et sauve, l'accident serait bientôt un lointain souvenir. Quant au reste... C'était du passé. Un passé à oublier définitivement.  

 

 

Kaori et Ryô restèrent ainsi dans les bras de l'autre, profitant de ce moment de bonheur et de tendresse jusqu'à ce qu'un estomac se mette à gargouiller. A ce son, un rire éclata,  

- Pour une fois que ce n'est pas moi ! Dit fièrement Ryô.  

 

Kaori rougit et voulut se dégager de son étreinte, en vain. Il la tenait fermement contre lui.  

Puis au bout de quelques secondes, Ryô se leva, tendit la main envers Kaori,  

- Allons au salon, je vais appeler le traiteur. Il ne faudrait pas que tu tombes de faim, il finit sa phrase par un sourire taquin et un clin d'oeil.  

 

Kaori tenta de bouder mais ne put empêcher un sourire d'apparaître sur les lèvres en voyant son compagnon aussi détendu et espiègle. C'était si bon de le voir ainsi.  

 

Ainsi, ce fut dans la bonne humeur que le couple descendit dans le salon. Ryô appela le traiteur et en commanda bien sûr pour tout un régiment. Quand il raccrocha, Kaori le regarda avec des yeux ronds ; il haussa les épaules avant de dire, telle une évidence,  

- Quoi ? Tu as faim, non.  

 

Elle remua la tête tout en arborant un tendre sourire. Cependant, Ryô vit qu'elle était fatiguée.  

 

- Tu devrais t'allonger en attendant le déjeuner. Ryô la força à s'allonger alors qu'elle lui disait qu'elle allait bien.  

 

Alors qu'il l'aidait, Mick entra comme à son habitude sans frapper.  

 

Il vit Ryô en train d'installer Kaori dans le canapé.  

 

L'atmosphère paisible qui régnait jusque-là dans l'appartement, changea.  

 

Mick fixait Ryô.  

 

Kaori se releva, puis l'interpella,  

- Bonjour, Mick !  

 

L'attention de Mick se dirigea alors vers celle qui avait une place si précieuse et importante dans son coeur.  

 

- Il n'est pas un peu tôt pour toi, lui lança Ryô sur un ton qu'il voulait désinvolte et léger.  

 

Mick le regarda de nouveau, puis il lui répondit avec nonchalance,  

- Pour moi, absolument pas. J'ai le souvenir en revanche que pour toi, c'est une autre histoire.  

 

Kaori assista à leur échange avec une certaine inquiétude,  

- Quelque chose ne va pas ?  

 

L'attention de Mick retourna vers Kaori, puis dans un grand sourire,  

- Bien sûr que non, ma douce.  

 

Intérieurement, il ne cessait de se répéter tel un mantra, *Le bien-être de Kaori avant tout* et ce pour ne pas coller une bonne droite à Ryô.  

 

D'ailleurs, Mick pouvait lire la même chose dans le regard de Ryô.  

 

Mick devait bien reconnaître que même s'il n'avait qu'une envie, exprimer à Ryô ce qu'il ressentait de son attitude envers Kaori ; il devait admettre que ces deux derniers jours, Ryô avait été irréprochable. La scène à laquelle il avait assisté en entrant dans l'appartement, en était l'illustration.  

 

Le jeune homme s'approcha de Kaori sous le regard noir de Ryô. Mick ne le craignait pas. Au contraire, il lui lança un petit sourire narquois.  

 

- Alors, ma belle, Mick s'assit à ses côtés, comment te sens-tu ?  

 

- Je vais bien. Vraiment. Excepté ce- Elle mit son index droit sur la tête mais en gardant le sourire. Puis, haussant les épaules,  

- Après tout, ce n'est pas si grave que cela, comme le dit Ryô, cela aurait pu être beaucoup plus sérieux. Donc, il faut voir le côté positif de cela.  

 

- Je vois, dit Mick en jetant brièvement un regard envers Ryô.  

 

- L'essentiel, c'est que tu ailles bien.  

 

- Merci, Mick, lui sourit Kaori.  

 

Ryô allait prendre la parole quand la sonnette se fit retentir,  

- C'est le traiteur. Mick, je ne voudrais pas te chasser, mais-  

 

- Je pensais rester, je n'ai pas encore déjeuner et Kazue ne rentre pas.  

 

- Fallait prévenir avant, lui rétorqua Ryô tout en gagnant la porte.  

 

- Ne l'écoute pas, Kaori prit la parole, il en a commandé pour un régiment ; enfin, suffisamment pour vous deux. Donc, bien entendu que tu restes.  

 

Ryô voulut répondre mais savait que cela serait en vain. Kaori en avait décidé ainsi. De plus, s'il ripostait trop, les doutes qu'elle avait déjà exprimés pourraient revenir de plus belle. Ryô n'était pas certain qu'il pourrait encore longtemps lui assurer que tout allait bien si cela continuait ainsi.  

 

Pour leur bien à tous les deux, il devait donc jouer le jeu. Très bien, Mick, pensa-t-il, faisons comme cela. Mais je peux t'assurer que quoi que tu aies en tête, tu n'a y arriveras pas. Comme tu l'as dit, le bien-être de Kaori passe avant tout.  

 

Ce fut avec un sourire et un soulagement non dissimulés que Ryô ouvrit la porte pour prendre la commande.  

 

Le déjeuner se passa relativement bien. Pendant un moment, les deux compères eurent même un instant complice. Mick remua la tête et sourit à cela. Ryô faisait vraiment comme si de rien n'était, comme si leur vie avait poursuivi leur cours normal.  

 

Cependant, malgré tous ses efforts, Mick ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine rancune envers celui qu'il avait toujours appelé son ami.  

 

Pourtant, l'américain devait bien se rendre à l'évidence, avec le temps, les choses allaient redevenir normales, enfin pour eux. Avec le temps, ils allaient tous - comme Kaori, pensa-t-il ironiquement - oublier cette sorte d'interruption qu'ils avaient vécue. Et puis, Kaori semblait plus heureuse que jamais alors... Qui était-il, qui étaient-ils pour contrarier son bonheur affiché ?  

 

Mick regarda Ryô, ce dernier comprit dans son regard que Mick abandonnait, qu'il acceptait cette situation mais qu'il fallait un peu de temps.  

 

Ryô lui sourit. Si Mick réagissait ainsi, nul doute que cela serait de même pour les autres. Même pour Miki, même si le nettoyeur savait pertinemment qu'il passerait certainement un sale  

quart d'heure quand elle lui ferait la morale. Mais au bout du compte, tous oublieraient ce passage de leur vie qui n'avait été qu'une parenthèse.  

 

Parenthèse que Ryô avait définitivement fermée.  

 

Il serra la main de Kaori qui se trouvait sur la table ; cela surpris quelque peu la jeune femme mais ne fit rien pour retirer sa main, au contraire.  

 

C'est ainsi que la vie de City Hunter repris. Ryô eut droit, comme il l'avait anticipé, à quelques remontrances de la part de ses amis. Bien sûr, elles eurent lieu en dehors de la présence de Kaori. Même Falcon lui avait fait part, à sa façon, de son mécontentement au vu de son attitude envers Kaori.  

 

D'une certaine façon, Ryô était heureux de cela. Kaori n'avait pas des amis, non, elle avait une véritable famille. Ils étaient une véritable famille et chaque membre pouvait compter les uns sur les autres et être remis dans le droit chemin quand il le fallait. Malgré les erreurs que certains pouvaient commettre, la famille était toujours présente.  

 

City Hunter repris donc le cours de leur vie paisible, enfin aussi paisible que pouvait l'être leur vie jusqu'au jour où...  

 

Deux semaines plus tard, un après-midi comme tous les autres, Kaori se dépêchait de rentrer à l'appartement, les bras chargés de sacs de courses.  

 

Quand elle ouvrit la porte, sourire aux lèvres, celui-ci disparut au fur et à mesure qu'elle entrait dans l'appartement et cela était due aux personnes présentes.  

 

Ryô était là, bien sûr, debout devant la table de salle à manger, où il faisait face à une jeune femme.  

 

Jeune femme que Kaori dévisagea. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne put en sortir. Soudain, sa gorge était devenue sèche, sa respiration s'accéléra, elle écarquilla les yeux. Puis, détournant son regard de la jeune femme, elle fixa Ryô qui comprit de suite ce qui venait de se passer.  

 

Le regard qu'elle lui portait n'appelait aucun doute.  

 

Kaori venait de retrouver la mémoire.  

 

A Suivre...  

 

 

 

 


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