Capitolo 2 :: 2. Utiliser les mains

Pubblicato: 02-11-20 - Ultimo aggiornamento: 02-11-20

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Ryo ne lui laissa pas le temps de fermer la porte qu’il avait déjà recommencé à l'embrasser, la plaçant contre le mur et commençant ce qu'il s'était abstenu de faire pendant qu'ils étaient dehors. Les digues s'étaient effondrées et un désir irrésistible et dévorant implorait d'être satisfait. Il n'y avait plus rien à dire. Après avoir promis de passer le reste de leurs anniversaires ensemble, tout était limpide et clair comme le soleil. Il ne la quitterait jamais, il n'y arriverait jamais.  

Kaori fut d'abord surprise par un tel enthousiasme, mais elle le seconda presque immédiatement, se laissant emporter par les sensations nouvelles et excitantes qui la bouleversaient profondément. Le fait qu'il soit si passionné la rendit fière et lui fit monter un désir qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant.  

Sa langue ne lui laissa aucun répit, l'embrassant comme s'il n'y avait pas de lendemain, et Kaori se laissa aller au point qu’elle lui prit la main et la porta à sa poitrine. Elle l'entendit gémir en appréciation alors qu'il commençait à masser son sein, touchant son téton avec son pouce et la rendait déjà folle avec ce seul contact. Ryo l'attrapa par les hanches et la déplaça, avançant tout en restant attachée à elle, jusqu'à ce que Kaori sentit le bras du canapé contre ses jambes. L'idée de lui faire l'amour l’électrisa et déchaîna une vague de chaleur dans son intimité, mais elle s'arrêta un instant pour respirer et regarder son visage.  

"Ryo… tu es sûr? Tu es encore en convalescence…" murmura-t-elle, faisant référence à ses récentes blessures. Sa tête était bandée et il y avait encore quelques patchs et gaze ici et là. Ryo sourit sincèrement amusé et touché : c'était la première fois pour elle, il devait être celui qui la rassurait et lui demandait si elle était sûre de vouloir le faire, et elle s'inquiétait de certaines de ses égratignures.  

"Je suis sûr, si tu es sûre aussi. Tu m'as attendu si longtemps, donc si tu n'es pas convaincue, je peux t'attendre aussi"  

"Non, non, j'en suis sûre," dit Kaori, rougissant peu après à la vitesse à laquelle elle avait répondu. Elle ne voulait pas ressembler à une obsédée, mais après des années d'amour purement platonique, elle le voulait tellement et ne pouvait pas le cacher!  

"D'accord, alors ... je veux vraiment recommencer à t'embrasser, pouvons-nous reprendre là où nous nous sommes arrêtés?"  

Le «oui» de Kaori fut noyé par le baiser suivant de Ryo, encore plus fougueux et plus profond que le précédent. Kaori ferma les yeux et ne pensa qu'à lui, ne sachant pas que Ryo perdait totalement le contact avec la réalité également.  

Il ne pouvait tout simplement pas y croire; comme si craignant que ce ne soit encore un autre fantasme qui serait cruellement brisé, Ryo l'embrassa avec une passion croissante, voulant graver cette incroyable émotion dans son esprit et son âme, sa saveur unique et inestimable.  

Ils se séparaient de temps en temps pour reprendre leur souffle, mais même dans ces moments, Ryo tourmentait ses lèvres de petits baisers, en proie à une délicieuse folie qui n'en était qu'à ses débuts.  

Kaori s'éloigna juste de lui, sous son regard interrogateur, mais seulement pour commencer à déboutonner sa chemise sans quitter les yeux des siens.  

Lorsqu'elle l'enleva et resta dans son simple soutien-gorge en coton noir, Ryo laissa échapper un soupir de satisfaction et une de ses mains remonta son bras, sans perdre un pouce de sa peau douce, arrivant à son beau visage rouge mais fier de l'effet qu'elle suscitait chez son homme. Parce que maintenant il était son homme, seulement le sien!  

Poussée par une nouvelle vague de courage, Kaori fit glisser la chemise de Ryo le long de ses bras et souleva son t-shirt. Tandis que Ryo recommençait à l'embrasser et continuait vers le canapé, Kaori le caressa avec empressement, répondant avec le même enthousiasme à ses baisers et ses gémissements.  

Sans s'en rendre compte, elle tomba en arrière sur le canapé, Ryo juste au dessus d'elle, puis se souleva légèrement pour décrocher son soutien-gorge et se libérer à son regard qui l'excitait beaucoup.  

Ryo posa ses mains sur ses seins, les touchant doucement, mais Kaori plaça ses mains sur ses poignets, le poussant à la toucher davantage, découvrant que ses seins étaient une partie extrêmement sensible de son corps, ou peut-être juste le fait que Ryo les massait la faisait gémir de manière incontrôlable.  

Lentement, Ryo glissa une main le long de son ventre et jusqu'à la fermeture éclair de son jean, et en la regardant dans les yeux avant de l'embrasser à nouveau, déplaça lentement sa culotte pour commencer à la caresser et à la préparer. Ne suivant que son instinct, Kaori imita son geste et glissa une main entre leurs corps pour atteindre son sexe, qu'elle réussit à toucher au-delà du jean qui était suffisamment ample pour ne pas avoir à le défaire.  

Entre baisers et soupirs, ils s’explorèrent et s’accordèrent plusieurs minutes pour se découvrir et profiter de ce premier contact si intime, chaleureux, désiré mais différent des attentes des deux. Pour Kaori, c'était absolument nouveau, mais elle ne voulait pas simplement rester assise et le laisser tout faire ... elle essaya de ne pas penser à toute l'expérience passée de son partenaire et tenta de lui donner du plaisir en espérant qu'il apprécierait son audace, n’imaginant pas imaginer à quel point il devenait fou.  

Ryo descendit pour l'embrasser et lui lécher le cou, ne lui épargnant pas quelques petites bouchées, puis, bien qu'à contrecœur, il dut faire une pause pour enlever les derniers vêtements restants.  

Enfin nus, il se recoucha sur elle et recommença à la caresser, la pénétrant doucement avec ses doigts, tandis que son pouce taquinait son clitoris gonflé et excité. Kaori ne pouvait pas, par sa position, reprendre les caresses sur lui, mais elle ignorait le plaisir que Ryo resssentait seulement en la regardant alors qu'elle gémissait de plus en plus fort et commençait progressivement à aller vers lui avec le bassin, se déplaçant avec la sensualité d'une sirène, jusqu'à ce que son ventre se contracte et que l'orgasme l'enveloppe, la faisant crier de manière si sexy que cela provoqua un fouet d'excitation supplémentaire chez Ryo.  

Il recommença à l'embrasser en se positionnant entre ses jambes. Kaori attendit, anxieuse, elle voulait désespérément le faire mais ne pouvait s'empêcher de ressentir une petite crainte. Après quelques secondes pendant lesquelles il était immobile, elle ouvrit les yeux.  

"Qu'est-ce que c'est…" siffla-t-elle d'une voix rauque, il se limitait à la regardait.  

"Rien, j'aime te regarder… tu as peur?" demanda-t-il pensivement, et Kaori l'aima encore plus, car même dans le feu de la passion, il avait su la comprendre et pensait toujours à elle.  

"Un peu ..." admit-elle, avec un frémissement de nervosité dans la voix.  

"Je pense que j'ai plus peur que toi" lui dit-il, l'étonnant.  

"Quoi?"  

"J'ai toujours cru qu'il n'y avait aucun homme au monde assez digne de t'avoir ... et je le crois encore en partie ... "  

Kaori avait envie de rouler ses yeux, lui et cette idée qu'elle était un pur lis qui aurait été gâché seulement à trop le regarder.  

"Eh bien, si tu le permets, je pense que je dois décider qui est digne. Et je ne veux pas qu'un autre homme fasse ce que tu vas faire," lui dit-elle, nouant ses bras autour de son cou et frottant ses seins contre son torse. Ryo gémit, elle ne pouvait pas être plus claire, alors il entra en elle. Il commença à bouger presque immédiatement pour ne pas lui laisser le temps de trop penser à la douleur, et même si elle ne pouvait plus penser de manière cohérente, il recommença à prêter attention à son clitoris avec son pouce.  

Kaori ne s'était jamais sentie aussi secouée. Elle ressentait une douleur physique, mais le bonheur était si immense qu'un sourire automatique se dessina sur son visage, et les poussées de plus en plus puissantes la faisaient crier involontairement. Les hurlements féminins se mêlaient aux rugissements masculins, qui touchaient les hauteurs du ciel à chaque mouvement, et alors qu'elle commençait à se cambrer et à bouger de manière sinueuse, son corps s'adaptant parfaitement au sien comme pièces d'un puzzle, Ryo vit les étoiles. Il réussit à sortir d'elle juste à temps avant que l'orgasme ne le saisisse comme un tsunami, et son plaisir alla se déverser sur son ventre, elle était si bouleversée qu’elle ne le remarqua même pas.  

Ryo se pencha pour l'embrasser sur le front, tandis qu'ils descendaient tous les deux lentement du sommet qu'ils avaient atteint. Kaori se laissait bercer par ses douces attentions, il avait été tout ce qu'elle avait espéré et plus encore, si c'était le début, elle frissonnait déjà de plaisir à l'idée de leur future vie sexuelle.  

"Peut-être que nous devrions aller dans un endroit un peu plus confortable…" suggéra-t-elle à voix basse. Le canapé était le merveilleux témoin de leur première fois, mais ce n'était pas le meilleur endroit pour se détendre. Ryo était trop grand et elle, après avoir transpiré plus qu'elle ne pensait pouvoir le faire pendant ce genre d'activité, commençait à avoir froid.  

"Tout ce que mon amour désire" dit-il en souriant, se levant et la prenant pour monter à l'étage. Elle était contente qu'il ait eu cette idée, car ses jambes tremblaient trop pour marcher. Kaori rougit en l'entendant dire «Mon amour», malgré tout elle devait s'habituer à un Ryo qui lui adressait ces termes.  

"J'ai beaucoup à compenser, Kao, alors sois prête pour un compagnon sentimental", répondit-il à ses doutes mentaux. Kaori sourit sans répondre, loin de vouloir se plaindre.  

Ryo atteint sa chambre, tâche pas facile car pendant le trajet Kaori n’arrêtait de le caresser et de l'embrasser sur le cou. Si elle devait se préparer pour un homme «sentimental», il devrait faire de même parce qu'elle avait l'intention de le remplir de tous les baisers qu'elle avait réprimés depuis tant d'années. Ryo la fit s'allonger sur le lit, la serrant dans ses bras immédiatement après et soupirant de satisfaction.  

"Ça va?" demanda-t-il en lui caressant le dos; elle, presque somnolente, hocha la tête contre son épaule.  

"Oui ... ça fait juste un peu mal..."  

"Pardon"  

"Non, tu n'as pas à t’excuser... Je suis contente ..." le rassura-t-elle en l'embrassant sur l'épaule, sur le cou, derrière l'oreille. Il frissonna, puis, doucement vengeur, caressa ses seins et descendit malicieusement pour toucher son intimité.  

"Ryo… sois sage… je ne suis pas encore prête pour le deuxième round…" lui dit-elle, mordant son lobe par dépit.  

"Il en va de même pour toi, mademoiselle ... reste calme et ne me taquine pas ..." murmura-t-il, revenant cependant avec sa main et se limitant à faire rouler un téton avec ses doigts, mais il le regretta car, quand il le sentit turgescent, il s’excita encore.  

Elle rougit mais ne put s'empêcher d'être contente, quelque chose - précisément, ce qui se pressait contre sa jambe - lui dit qu'il s'était beaucoup retenu au fil des ans. D'une main malicieuse, alors, elle caressa son sexe déjà semi-gonflé et lui sourit sensuellement.  

"Sois un peu patient avec moi les premières fois et ensuite je saurai te récompenser ..."  

Il l'embrassa brusquement, la tenant entre ses bras dans une prise d'acier. La jeune femme jouait avec le feu!  

Il se sépara d'elle, presque en grognant.  

"Bien, maintenant c'est de ta faute si je dois aller à la salle de bain pour m'occuper seul d'un certain problème," bougonna-t-il; l’étonnement de Kaori disparut rapidement, et un sourire prédateur apparut sur son visage, intriguant Ryo.  

"Qui a dit que tu dois le faire seul? Rien ne m'empêche d'utiliser mes mains ..." 

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