Capitolo 4 :: Tic Tac...

Pubblicato: 25-01-05 - Ultimo aggiornamento: 25-01-05

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- Mademoiselle ?  

- Oui, docteur ?  

- C’est vous qui êtes venue avec mademoiselle Sakura ?  

- Oui, c’est bien moi…  

- Êtes vous de sa famille ?  

- Non, je suis juste une amie et…  

- Heureusement que vous l’avez trouvé, nous avons pu éviter une hémorragie interne, mais ça se fait de justesse.  

- Oh, mon dieu ! et comment va-t-elle docteur ?  

- Rassurez vous, elle va s’en sortir…mais nous ne savons pas exactement quand elle va reprendre connaissance. Ça peut aussi bien être demain que dans une semaine…je ne saurais malheureusement pas être plus précis.  

- Merci docteur…puis je la voir ?  

- Oui, mais pas longtemps…elle a vraiment besoin de repos.  

Une infirmière accompagna Kaori dans la chambre où se trouvait Sakura. Elle resta quelques instants avec elle, puis s’en alla. Elle avait encore beaucoup de travail à faire.  

Elle avait déposé la fille de Sakura dans le service social de son quartier.  

En sortant de l’hôpital, Kaori s’étira, elle était vraiment fatiguée. Si son frère la voyait dans cet état…  

- Il me dirait : « Kaori, tu vas finir par te tuer si tu bosses autant » ! pensa t-elle.  

Puis, elle rejoignit sa voiture, direction l’orphelinat.  

Le soleil venait de se lever et un homme quittait un immeuble au centre situé au centre de la ville. En sortant de l’établissement, il eut un petit sourire aux lèvres.  

Le vent se leva à ce moment là, il releva le col de son manteau et s’avança dans la rue pour arrêter un taxi.  

Pendant ce temps, à l’intérieur de l’établissement…Quelqu’un frappait à la porte.  

- oui, entrez !  

- salut Henry !  

- ah, c’est toi Lily ! alors ?  

- dis moi, c’est qui ce type ?  

- il vaudrait mieux pour toi, que je ne te le dise pas !  

La jeune femme parut surprise, mais poursuivit néanmoins…  

- En tout cas, une chose est sure, il a des drôles de goût en matière de sexe.  

Henry sourit en guise de réponse.  

- et toi, ça na te fais rien…les autres filles qui étaient avec moi, ne comprennent pas non plus.  

- …  

- Il n’a touché aucune d’entre nous ! et pire que ça, aucune de nous ne l’a touché.  

- Je sais.  

- Ne me dis pas qu’il est toujours comme ça !  

- Qu’est ce que tu veux, chacun prend son plaisir comme il veut !  

- C’est vraiment n’importe quoi…oh !  

- Quoi ?  

- Il n’est pas homo au moins ?  

- Qui ? lui ?...hehe, non, je te rassure tout de suite, il est tout ce qu’il y a de plus hétéro.  

- Ouais, c’est toujours ce qu’on dit, mais il est quand même étrange…  

- bonjour monsieur !  

- bonjour Georges…tout va bien ici ?  

- oui, très bien monsieur…avez-vous besoin de quelque chose ?  

- pas pour l’instant…je vais aller me reposer quelques instants dans ma chambre. Si j’ai besoin de vous, je vous ferais signe.  

- Bien monsieur !  

Sur ce, Georges, le majordome de Ryo le quitta et retourna vaquer à ses occupations.  

Ryo quant à lui avait rejoint sa chambre. En entrant, il jeta sa veste sur son lit et s’étira.  

- une bonne douche pour commencer une autre belle journée.  

Et aussitôt dit, aussitôt fait…Il prit une douche et s’habilla. Un jeans et une chemise.  

Il s’assied un instant sur son lit et se laissa aller à penser à la nuit dernière. Il ne put s’empêcher de rire en repensant à cela.  

- allez hop, assez rêvassé pour aujourd’hui, tu as encore beaucoup de boulot à faire…Mais avant cela, il y a quelque chose que tu dois faire, non ? eh oui ! il ne faut pas déroger à la tradition.  

Il prit les photos qu’il avait mises dans la poche intérieure de sa veste et sortit de sa chambre. Il se dirigea droit devant lui et descendit des escaliers, il s’arrêta devant sa bibliothèque. Il chercha un livre des yeux et dès qu’il eut trouvé il le tira vers lui et soudain, la bibliothèque bascula et laissa entrevoir un souterrain.  

Ryo descendit les quelques marches et arriva devant une porte, il sortit les clés de sa poche et pénétra dans la pièce. Il faisait noir. Dès qu’il alluma la lumière, il sourit encore.  

Il rentra dans la pièce et ferme la porte à clé derrière lui. Il sortit les photos qu’il avait dans sa main et avança vers un mur…  

- allez, vous allez rejoindre les autres.  

En effet, sur ce mur étaient accrochées les photos de toutes les filles avec lesquelles il était sortit ou presque…il y avait une rangée pour les brunes, une pour les blondes et une pour les rousses.  

Il resta là pendant environs 30 minutes.  

Il ne fit rien, il resta juste assis à regarder les photos, un sourire ironique sur le bord des lèvres.  

- Georges, je sors !  

- Bien monsieur…monsieur, excusez moi de vous déranger mais…  

- Qu’y a-t-il ?  

- Il est arrivé ceci dans le courrier de ce matin.  

- Et qu’est ce que… ?  

Georges tendit l’enveloppe ouverte à Ryo :  

« TIC TAC TIC TAC…Le compte à rebours vient de commencer »  

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