Capitolo 6 :: Tic...Tac...

Pubblicato: 28-01-05 - Ultimo aggiornamento: 28-01-05

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Ryo essaya de garder tout son calme.  

- Je suis désolé de vous annoncer cela comme ça mais…  

- Oui, c’est sur ! une journée qui avait si bien commencé.  

Il était plus agacé par ce dérangement qu’autre chose et cela l’inspecteur le remarqua immédiatement.  

Il se demandait ce qui pouvait bien se passer dans la tête d’un homme tel que Ryo Hojo-Saeba.  

Soudain, Ryo appuya sur son téléphone :  

-Sarah, venez ici tout de suite.  

Quelques secondes plus tard, Sarah, une femme d’une trentaine d’années franchissait la porte.  

- oui, monsieur ?  

- appelez moi tout de suite Allan, dites lui de passer ici immédiatement.  

- Mais monsieur, monsieur Rowan est à Washington.  

- Ça m’est complètement égal, s’énerva Ryo. Il a un jet à sa disposition, dites lui de laisser tomber cette conférence. Qu’il se fasse remplacer par Smith et qu’il rapplique ici. Je veux le voir dans mon bureau avant la fin de la journée. Est-ce bien clair ?  

- Euh…oui, tout de suite monsieur.  

Et Sarah quitta la pièce.  

L’inspecteur Hanson, n’en revenait pas de ce qui venait de se passer, néanmoins, il garda son calme.  

Puis, Ryo se retourna vers lui et le regarda, d’une façon qui signifiait : « vous êtes toujours là, vous ? »  

- Monsieur Saeba, excusez moi encore, mais au sujet de …  

- Il est mort, c’est ça ?  

- Oui !  

- Laissez le là où il est ! rien de ce que vous ferez ne le ramènera à la vie. Alors, vous feriez mieux de laissez tomber et de vous occuper d’autre chose. D’ailleurs, je dois avouer que ça m’étonne qu’un inspecteur s’occupe de suicide !  

- Vous devez sans doute faire erreur !  

- Ah bon ?  

- Oui, je le crains ! Monsieur Takeda ne s’est pas suicidé, il a été assassiné !  

- Quoi ?  

- J’en suis navré monsieur !  

- Il ne manquait plus que ça.  

Ryo donna un gros coup sur la table, sur les yeux ébahis de l’inspecteur.  

- Merde et merde, hurla t-il.  

Mais Hanson ne se laissa pas démonter.  

- monsieur pourquoi pensiez vous qu’il s’agissait d’un suicide ?  

- Parce que cet imbécile avait le chic pour mettre son nez là où il ne le fallait pas. A plusieurs reprises, j’ai failli le foutre à la porte mais à chaque fois je me suis dit qu’il était de la maison depuis plus de 30 ans et puis, il disait toujours qu’il préférerait se tuer plus tôt que de laisser quelqu’un d’autre le faire. Et depuis plusieurs jours, il semblait très inquiet.  

- Oui, je comprends...et vous n’avez pas cherché à savoir…  

- Inspecteur… ?  

- Hanson.  

- Ecoutez moi très bien, j’ai pour but de mener cette société à un niveau qu’elle n’a jamais atteint. Tous les jours, je dois jouer avec des millions voire des milliards de dollars. Excusez moi donc, je ne fais pas très attention à l’état mental ni même aux problèmes personnels de mes employés. Quelle poisse ?! merde !  

- …  

- Sait on comment il a été tué ?  

- En fait, non ! tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on a retrouvé son corps complètement gelé et nu dans sa voiture. Il est actuellement à l’hôpital, mais on doit attendre de l’avoir dégelé pour pouvoir effectué une première autopsie.  

- En fait, si je vous suis, vous n’êtes pas tout à fait sur que c’est un meurtre.  

- Non, mais…  

- Bon, excusez moi, cher inspecteur Hanson, mais je vais vous priez de me laissez travailler. Revenez me voir quand vous aurez quelque chose de plus concret.  

Hanson resta quelques instants se demandant encore ce qu’il devait faire. Puis, il se dit que c’était sans doute la meilleure solution.  

- bien, donc…je vous laisse.  

- Oui, c’est ça…Ryo décrocha son téléphone et composa un numéro de téléphone.  

Lorsque Hanson quitta le bureau, il laissa Ryo au téléphone, il parlait avec un certain Georges, et il jurait beaucoup.  

- Quel homme, pensa t-il alors qu’il montait dans sa voiture.  

- Tu es encore en retard, soeurette !  

- Tu pourrais d’abord m’embrasser avant de commencer à me faire des reproches.  

Hideyuki s’approcha de sa sœur et l’embrassa tendrement.  

- tu as l’air épuisée.  

- Et encore tu es très loin de la vérité.  

- Bonsoir, Kaori.  

- Ah, comment va la future maman ?  

- Très bien, et toi, toujours aussi occupée !  

- Qu’est ce que tu veux ?! on ne change pas facilement ses bonnes manières, non ?  

- Allez on passe à table ! je meurs de faim, moi !  

La soirée se passa admirablement bien pour Kaori. Elle rentra chez elle et se coucha immédiatement. Elle aimait ses instants qu’elle passait avec son frère et sa belle-sœur. Quand elle était avec eux, elle arrivait à oublier les tracasseries quotidiennes de son travail.  

Le lendemain matin, avant de passer à son bureau, Kaori fit un détour à l’hôpital.  

Elle devait convaincre Sakura de porter plainte contre son mari. En effet, ce n’était pas la première fois qu’il battait cette pauvre Sakura.  

Une fois sa visite à l’hôpital terminait, elle passa à l’orphelinat. Elle devait travailler sur un dossier très important. Dans deux semaines, elle avait un procès très important et surtout très médiatisé.  

Un meurtre horrible, une femme était accusée d’avoir assassiné son mari et la maîtresse de celui-ci. Kaori était persuadée qu’elle l’avait bien fait, mais tout le monde n’était pas de cet avis, en effet Mme Kido était une des femmes les plus influentes et les plus fortunées du pays.  

- Allo ?  

- Tic Tac…Tic Tac…  

Et on raccrocha.  

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