Capitolo 7 :: Bill S.

Pubblicato: 01-02-05 - Ultimo aggiornamento: 01-02-05

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Deux jours après la visite de l’inspecteur, Ryo reçu la visite de Hanson avec son supérieur.  

- Je vous en prie, asseyez vous, indiqua Ryo.  

- Merci, firent les deux policiers en prenant chacun un siège.  

- Je suppose que si vous êtes ici, c’est que vous avez du nouveau au sujet de la mort d’Ito ?  

- Justement non, monsieur.  

- Ah bon ?  

- Oui, c’est la raison pour laquelle nous sommes ici. Nous aimerions savoir si vous connaissiez quelqu’un qui aurait pu lui en vouloir au point de le tuer ?  

- Comme je l’ai déjà expliqué à l’inspecteur Hanson, je ne me préoccupe pas de la vie privée des employés. En outre, Ito, compte tenu de son travail, avait beaucoup d’ennemis. Même s’ils ne se sont jamais manifestés ouvertement.  

- Et quel travail faisait il exactement ici ?  

- Ito était chargé de la prospection.  

- Pardon ?  

- Il trouvait des entreprises qui avaient quelques petits problèmes, il les étudiait et après m’en parlait.  

- Pourquoi cela ?  

- Et bien, tout simplement pour les racheter.  

- Et qui était chargé de prévenir ces entreprises qu’elles étaient dur le point d’être rachetées.  

- Ito lui-même.  

- Oh, et combien d’entreprises a-t-il acheté pour vous ?  

- Oh, ça ! je dois vous dire que je ne connais pas le nombre exact…  

- Plus d’une vingtaine, je suppose.  

Ryo se mit à rire.  

- Plus d’une centaine. Rajouta t-il.  

- Je comprend, je comprend…bon, monsieur Saeba, nous allons vous laissez.  

Les deux policiers se levèrent et quittèrent le bureau.  

- Alors, chef qu’en pensez vous ?  

- pffff, autant chercher une aiguille dans une botte de foin.  

- on laisse tomber ?  

- bien sur que non, nous sommes des policiers…nous continuons, bien que je sois à peu près certain qu’on ne trouvera rien. Si ce type a été buté par des gens qu’il a racheté, ils ont du préparer le coup depuis un certain temps. Et franchement, je ne pense pas qu’on puisse trouver quoique ce soit et…  

- et sans compter que Saeba n’est pas décidé à nous aider.  

- bah, qu’est ce que tu veux ? Il protège ses intérêts ! Ce sera un grand scandale pour lui, si on apprenait que l’un de ses plus vieux employés s’est fait descendre et qu’on ne sait pas comment s’est arrivé.  

- que va-t-on dire officiellement ?  

- on dira qu’il est mort de froid, tout simplement !  

- c’est pas un peu gros comme truc, ça ?  

- si, bien sur que ça l’est ! Mais à la veille des fêtes de fin d’année, je n’ai pas vraiment envi de ma coltiner cette affaire encore longtemps.  

Ce soir, là, en rentrant chez lui…  

- bonsoir monsieur !  

- bonsoir Georges.  

Alors que Ryo se dirigeait vers ses appartements, Georges lui tendit une enveloppe.  

- c’est arrivé cet après midi, monsieur.  

- Hm ?  

Ryo prit l’enveloppe et l’ouvrit. Il lut à voix haute les phrases suivantes :  

« Vous ne l'ignorez pas, j’espère ; votre fin est proche…très proche. Qui est le suivant sur la liste ? A vous de me le dire.  

Pauvre de vous, que je plains vos malheurs »  

Bill S.  

Ryo jeta un coup d’œil à Georges.  

- Connaissez vous quelqu’un qui s’appellerait Bill S, par hasard ?  

- Non, monsieur. Et vous ?  

- Moi non plus !  

Puis, Ryo soupira et leva les bras au ciel  

- encore un plaisantin…et il tendit la lettre à Georges, débarrassez vous de ça, Georges.  

- Bien monsieur…monsieur dîne à la maison ?  

- Non, pas ce soir Georges, je sors.  

- Bonne soirée monsieur.  

Et Ryo monta dans sa chambre pour se préparer à sortir.  

Quant à Georges, il prit la lettre et elle alla rejoindre celle qui était arrivée quelques jours plus tôt.  

- salut !  

- Kaori, tu as l’air en pleine forme ! comment est ce possible ?  

- Arrête un peu de te moquer de moi !  

- Mais je suis sérieuse, tu es radieuse…oh, mais …  

- Quoi ?  

- Tu as un amoureux ?  

- Décidément, tu ne changes pas !  

- Alors ?  

- Alors, quoi ?  

- Qui est ce ?  

- Mais ce n’est personne, tu penses bien que si je voyais quelqu’un en ce moment, tu serais la première personne à qui je le dirais.  

- Pffff…bon, qu’est ce que je te sers ?  

- Un chocolat chaud, si tu veux bien ?  

- Tout de suite, mademoiselle. Alors, quoi de neuf au boulot ?  

- Oh, rien de spécial…la routine quoi ?  

- Et au sujet de Sakura ?  

- Elle a finalement accepté de porter plainte contre son mari.  

- Ah, ça c’est une excellente nouvelle…tiens voilà ton chocolat !  

- Hm merci…  

- Et c’est toi qui vas la défendre ?  

- Qui Sakura ?  

- Oui !  

- Oh non, je suis assez débordée pour l’instant…non, j’ai passé le dossier à une amie à moi. Une spécialiste des violences conjugales. Elle est entre de bonnes mains.  

- Peut être, mais avec toi, elle aurait été entre d’excellentes mains !!!  

- …  

- Alors comme ça tu es débordée ?  

- Et comment ? je passe mes journées au tribunal.  

- Ah oui ! je m’en souviens ! tu t’es portée partie civile dans le procès Kido, non ?  

- Oui, mais il ne commence que dans 2 semaines.  

- Donc, tu tentes de rassembler des preuves contre elle ?  

- Hm hm.  

- Ah je vois ! tu ne peux rien me dire, c’est ça ?  

- Oui, je suis sincèrement navrée Miki mais ce sont les lois de mon métier…  

- Rassure toi, je comprends !  

- Tiens, au fait, il est où ton mari ?  

- Oh, je ne sais pas trop…il m’a juste dit qu’il sortait faire un tour.  

- Tu crois que sa course a un lien avec l’affaire sur laquelle travaille mon frère actuellement ?  

- J’en suis même persuadée…en tout cas, j’espère que ton frère parviendra à mettre enfin la min sur ce pervers.  

- J’espère aussi.  

- Et Saeko, elle va bien !  

- Oh, tu la connais ! mon frère lui a dit qu’elle devait se tenir tranquille à cause de son état…  

- Oh la la !!!  

- Oui, imagine un peu…donc, elle reste au bureau pendant que mon frère parcourt les rues à la recherche des malfaiteurs.  

- Pauvre Saeko ; ça ne doit pas être très facile pour elle…elle est enceinte de combien de mois ?  

Kaori refléchit un peu…  

- Je crois qu’elle vient d’entrer dans son 6ème mois.  

- Et on ne connaît toujours pas le sexe de l’enfant ?  

- Ils veulent que ça soit une surprise…ah tiens, bonjour Umi !  

- Bonjour Kaori…  

Deux jours plus tard  

- Sarah, demande à Mark de venir me voir !  

- Il vous attend déjà dans votre bureau, monsieur !  

- Très, très bien…  

Ryo rentra dans son bureau et trouva Mark assis entrain de l’attendre.  

- bonjour monsieur !  

- Mark ! alors quelles sont les nouvelles ?  

- Oh, je voulais juste vous faire savoir que j’avais trouvé LE terrain idéal pour votre nouveau centre.  

- Quoi, déjà ?  

- Oui, monsieur…  

- Très, très bien Mark…demandez à Keda et à Sanzo d’aller voir si on peut l’acheter facilement…y a-t-il un bâtiment construit à cet emplacement ?  

- En fait, il y a un orphélinat, mais il est là depuis plus de 50 ans, maintenant, je crois qu’on ne devrait pas rencontrer de véritables problèmes pour l’acheter.  

- Excellent, Mark. Dites à Keda et Sanzo de s’y rendre dès qu’ils auront fini avec la restructuration de N&C. donnez les tous les renseignements, en évitant bien entendu de leur dire pourquoi nous voulons ce terrain.  

- Bien monsieur !  

Sur ce, Mark quitta le bureau de Ryo.  

Ryo resta quelques minutes à contempler la magnifique vue qu’il avait sur la ville à partir de sa fenêtre, lorsqu’on frappa à sa porte.  

- oui ?  

- Monsieur c’est Sarah !  

- Entrez !  

Elle entra.  

- Excusez moi, monsieur …mais, il y a l’inspecteur de l’autre jour qui est revenu…  

- Encore ? bon, faites le entrer !  

Sarah fit entrer Hanson qui était cette fois accompagné de son supérieur, le commissaire Jadot.  

- qu’est ce qui se passe encore ? je croyais que cette histoire était finie ? Ito est mort et il sera enterré demain, vous ne voyez pas qu’à force de poser ces questions vous faites beaucoup de mal à sa famille. Laissez le donc reposer en paix.  

- Excusez nous de vous déranger, mais…  

- C’est le moins qu’on puisse dire…  

- Nous ne sommes pas ici, pour monsieur Ito. En ce qui nous concerne, la mort de monsieur Ito était un pur accident…  

- Mais alors qu’est ce que vous faites ici ?  

- Nous sommes venus vous demander si vous connaissez Mlle ou madame Loretta Hayz.  

- Oui, je la connais, elle travaille pour moi. C’est la responsable du département de recherches et développement de ma société, pourquoi ?  

- Et bien, monsieur…Elle est morte.  

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