Capitolo 5 :: CHAPITRE 5 : LE CADEAU MANQUÉ

Pubblicato: 19-01-05 - Ultimo aggiornamento: 22-01-05

Commenti: Slt! C'est plus de l'inspiration à ce stade, c'est de la rage. Je crois même que je pourrait bien vous la finir dans la nuit si je continue comme ça. En tout cas, le chapitre 6 va certainements uivre dans la foulée. Dites moi surtout si vous aimez et si vous avez une petite idée derrière la tête. Bis, Nad

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CHAPITRE 5 : LE CADEAU MANQUÉ  

Flash-back  

Après la splendide matinée qu’il avait savoureusement passée avec Kaori, il était définitivement certain de ce qu’il voulait faire. Il avait réfléchi à sa discussion avec Falcon et il s’était enfin décidé. De toute façon, ça aurait fini par arriver un jour. Après tout, rester un tueur toute une vie, ce n’était pas une vie. Autant saisir enfin sa chance. Ryô se demanda alors comment il allait bien pouvoir lui faire sa véritable demande. Il avait déjà fait le coup du restaurant à New York, il avait un peu peur que ça fasse répétition. Et puis, il voulait la surprendre, l’extasier de bonheur, car après tout, c’est ce qu’elle voulait. Ryô déambulait dans les rues commerçantes de Shinjuku. Kaori était allée voir Miki et son bébé, il était prévu qu’elle passe toute l’après-midi entre filles. Soudain, son regard fut attiré par la vitrine d’un magasin qui lui était très familier. Et pour cause, il s’agissait de la boutique de robe de mariée « Forver Love ». La robe était toujours là, splendide. Il s’arrêta net en plein milieu du trottoir et ne prêtant guère d’attention aux passants qui devaient l’éviter de justesse. Il imagina Kaori dans cette robe avançant vers lui heureuse et souriante, il était en train de se voir à sa propre cérémonie. Il en eut des frissons dans le dos. « Allez, mon vieux ! De toute façon, t’es pas le premier mec de cette terre qui va se marier, et tu seras pas le dernier. » Il pensa alors à la façon dont il pouvait bien lui demander sa main quand soudain il eut une idée.  

-« Mais oui ! Voilà l’idée ! Et ça lui fera un très beau Noël… de quoi me faire largement pardonné pour avoir cassé son Ange. » Il s’avança vers la porte de la boutique, prit une dernière bouffée d’air et entra.  

-« Bonjour Monsieur ? Est-ce que je peux vous aider ? »  

-« Oui… heu.. voilà. J’aimerais acheter une robe de mariée.. »  

La vendeuse resta abasourdie à la question de jeune homme. Ryô qui comprit vite qu’il n’avait pas été très clair dans ses propos se ravisa très vite.  

-« Et oui, … c’est un cadeau en fait…. Je compte lui offrir sa robe mariée… comme demande en mariage… »  

-« Oh, comme c’est romantique… » Quelques femmes qui étaient par là ne pure s’empêcher de le complimenter.  

-« Ah, ah ! Ah, ah… » Ryô était quand même quelque peu embarrassé.  

-« Quelle taille fait votre fiancée ? »  

-« Heu… 36 – 38 »  

-« Et vous savez quel modèle lui plaisait ? »  

-« Oui, celle de la vitrine… »  

-« Oh, votre amie a du goût… par contre, je crois que c’est la dernière robe. Il faudrait que je vérifie si la taille est bonne. » La vendeuse alla dans la vitrine et vérifia l’étiquette avec soin.  

-« Ah, je suis désolée, le dernier model est un 40, ça risque d’être vraiment trop grand. » Le visage de Ryô s’affaissa brutalement. La vendeuse le vit tout de suite.  

-« Ah, vous en faite pas ! Il y a peut-être une solution. Nous avons un service de retouche, nous pouvons lui réajuster la robe. Mais il faudra qu’elle revienne. »  

-« Ah, mais c’est que je dois lui offrir pour Noël. »  

-« Houlà ! C’est court comme délais, c’est dans quatre jours. Pour que la robe soit prête à temps, il faudrait au moins avoir les mesures maintenant. » Ryô qui regardait autours de lui, déshabilla du regard une de trois autres vendeuses et s’aperçu très vite, en tant d’expert en la matière, que l’une d’elle faisait exactement la même taille que Kaori.  

-« Heu, dites-moi, mon amie doit avoir la même taille que votre collègue. Si on pouvait s’arranger comme ça… »  

-« Vous êtes sur que quelle font la même taille ? »  

-« Oui, sans aucun doute. »  

-« Bon, et bien, pourquoi pas ? Par contre, si nous faisons les retouches, nous ne pourrons pas vous la rembourser si elle ne lui plait pas.»  

-« Pas de problème. Je la prends. »  

-« Il y a un petit supplément pour la retouche. »  

-« Oui, c’est bon. »  

-« Nous vous la livrons où exactement ? » Ryô lui donna l’adresse et en profita pour régler la note un peu salée mais avec un million de dollars de côté, il s’en fichait royalement.  

-« Parfait, donc elle devrait arriver chez vous vers 18 heures le 24 décembre. »  

-« Impeccable ! »  

Ryô les remercia et reparti dans les rues de Tokyo quelques peu tremblant par l’émotion de cet achat très spécial. « Le nettoyeur le plus craint du Japon achetant une robe de mariée… C’est le délire mon vieux ! »  

Noël arriva très vite, et le 24 décembre avait commencé quand Kaori dut sortir faire quelques derniers petits achats pour le repas qu’elle préparait. Elle avait demandé à Ryô de l’accompagner, mais celui-ci avait trouvé l’excuse de ne pas venir sous prétexte qu’il n’avait pas encore eu le temps d’emballer ses cadeaux. Et pour cause, le sien devait arriver d’ici trois bonnes heures. Kaori lui avait affirmée qu’elle ne serait pas de retours avant dix-neuf heures.  

Les heures passèrent à une grande vitesse et le livreur avait déjà une demi-heure de retard. Au bout de sa patience, le nettoyeur avait décroché son portable et appela la boutique.  

-« Allo ? Ryô Saeba à l’appareil… j’attends une livraison, et il semblerait qu’il y est du retard…. Oui, j’attends…. Quoi ? Comment ça il y a eu une erreur ?!!... Je vais passer à la boutique immédiatement ! » Ryô enfila son parka et disparut dans les rues de Shinjuku à toute allure.  

Arrivé à la Boutique, il tomba sur la vendeuse qui s’était occupé de lui.  

-« Ah, monsieur Saeba… Je m’occupe de vous. » La vendeuse prit son téléphone et passa de nombreux coup de fil. Presque une heure avait passée quand elle lui annonça ce qu’elle pensait être une bonne nouvelle.  

-« Monsieur Saeba… vous avons retrouvé la robe… »  

-« Super ! » Dans son élan il embrassa la vendeuse pour la remercier pendant au moins une bonne minute.  

-« Monsieur Saeba… Monsieur Saeba !»  

-«Alors ? Où est-elle ? »  

-« Monsieur Saeba, vous ne m’avez même pas laissé le temps de finir ma phrase. La robe est malheureusement chez un autre client. Il semblerait que vos deux paquets ont été inversés. »  

Ryô s’effondra sur lui-même.  

-« Et y’a moyen de la récupérer d’ici ce soir ? »  

-« Non, j’ai bien peur que non…le client habite très loin d’ici. La robe ne pourra pas être livrée avant le 26 Monsieur. » Ryô n’en croyait pas ses oreilles. Tout allait être fichu par terre, lui qui avait tout prévu avec le champagne et les chandelles, sans parler de la nuit très romantique qui devait suivre. La vendeuse sentit toute la détresse de son client et essaya de le réconforter un peu.  

-« Nous sommes vraiment désolées … je ne sais même pas quoi faire… » les autres vendeuses étaient tout aussi émues par la gravité de sa situation.  

-« Le pauvre… toute sa soirée par à l’eau… »  

Ryô se ressaisit brutalement et sortit en trombe de la boutique. Son cadeau de Noël était à l’autre bout du Japon et lui se retrouvait coincé à plus de 20h30 sans cadeau et certainement une Kaori à la maison qui se demandait où il avait bien pu passer.  

-« Kaori ! Mon Dieu ! » Sans réfléchir il courut jusqu’à leur appartement.  

Quand il entra, il trouva le salon plongé dans la pénombre, à peine éclairé par les guirlandes clignotantes du sapin.  

-« Kaori ? Tu es là ? »  

-« Oui… » Ryô tourna sa tête vers le canapé et aperçu la silhouette de Kaori. Quelque chose clochait visiblement.  

-« Ça ne va pas, ma chérie ? »  

Elle le regarda dans les yeux et Ryô vit son regard se transformer en un regard noir et rempli de haine.  

-« Kaori… ?? »  

-« Toi ! Tu oses me demander qu’est-ce qui ne va pas, hein ? Non mais tu te fiches vraiment de moi là !! »  

-« Kaori ? Mais de quoi tu parles ? Qu’est-ce que j’ai fait encore ? » Il recula d’un pas.  

-« Te fou pas de moi s’il te plait ! Pas aujourd’hui ! »  

-« Mais… vraiment…. De quoi est-ce… »  

-« Je t’ai vu avec cette fille ! Tu l’embrassais ! Et pas qu’un peu ! Tu m’avais pourtant promis ! »  

-« Kaori … mais qu’elle fille ? »  

-« A la boutique « Forever Love », celle des accessoire de mariage !!! » Ryô comprit immédiatement que Kaori l’avait vu là-bas, mais comment lui expliquer tout ça ?  

-« Ah ça ? Mais ce n’était qu’une vendeuse… je ne l’embrassait pas vraiment… je »  

-« Tu t’enfonces Ryô ! Je te connais trop bien….tu n’aurais pas pu résister longtemps… »  

-« Mais non voyons, je la remerciai parce qu’elle avait retrouvé ton cadeau de Noël… »  

-« Ah oui ? Et il est où mon cadeau de Noël ? » La question venait de lui frapper le cerveau pour lui faire réaliser qu’il était revenu les mains vides.  

-« Je… je… »  

Kaori versa des larmes sur ses joues. Ses yeux tremblaient d’émotion. Elle se tourna vers la table basse, saisi un paquet cadeau et le jeta violemment sur l’estomac de son partenaire non sans lui lancer un « Joyeux Noël », puis alla se réfugier dans sa chambre où elle mit la musique à fond pour ne pas être obligé d’entendre les supplications de Ryô.  

Le nettoyeur prit le cadeau dans ses mains et le regarda un moment. Il n’avait pas l’intention de l’ouvrir, il était brisé de l’intérieur. Cette nuit devait être l’une des plus importantes de leurs vies et elle s’était transformée en l’un de leurs plus grands désastres. Il leva les yeux vers le ciel et hurla un violent « Pourquoi ?!! »  

Fin du flash back  

-« Ouais.. Pourquoi ?!! Pourquoi tu veux me faire souffrir ainsi ? Moi, passe encore… mais elle, hein ? Pourquoi tu me la amenée dans ma vie ? » Ryô termina sa bouteille et la lâcha nonchalamment sur le sol, le bras ballant, allongé sur le lit. L’alcool commençait sérieusement à lui faire de effet. Tout devenait flou autours de lui, sa tête était lourde. « Kaori ? Mais où es-tu donc passée … kaori… Kaori… » Ryô sombra alors dans un profond sommeil.  

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