Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Nadraider

Beta-reader(s): Myriam

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-01-05

Ultimo aggiornamento: 21-01-05

 

Commenti: 20 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Ryô et Kaori sont ensemble depuis trois ans mais leur couple bât de l'aile sérieusement depuis 6 mois. leur future est donc menacé au plus haut point. Vont-ils réussir à passer ce cap ou leur faudra t-il un petit coup de pouce du destin?

 

Disclaimer: Les personnages de "Ma Raison de vivre" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ma Raison de vivre

 

Capitolo 7 :: CHAPITRE 7 : LA BOITE BLEUE 2/2

Pubblicato: 19-01-05 - Ultimo aggiornamento: 22-01-05

Commenti: j'arrête pas! IL est presque 7h du mat, et je ne me suis touours pas couché. Bon, là, quand même, j'ai besoin de dormir. Alors, là suite, ce soir. Bis, Nad

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

CHAPITRE 7 : LA BOITE BLEUE 2/2  

 

Quelques heures plus tard, Ryô faisait les cents pas aux urgences de l’hôpital du quartier quand un médecin l’appela.  

-« Monsieur Saeba ? »  

-« C’est moi. »  

-« Vous voulez bien me suivre s’il vous plait ? »  

Ryô suivit le médecin et entra dans une sorte de salle d’examen. Il lui demanda se s’asseoir à un bureau et l’homme à la blouse blanche en fit de même.  

-« Alors ? Comment va-t-elle ? Et le bébé ? »  

-« Elle va bien. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agissait qu’un peu de surmenage. »  

-« Et le bébé ? »  

Le médecin poussa un profond souffrir.  

-« Monsieur Saeba, il faut que vous sachiez que votre femme n’était pas enceinte. »  

-« Hein ? Mais alors pourquoi…»  

-« C’est très simple. Votre femme a fait ce qu’on appelle communément une grossesse nerveuse. Je vous explique. Je me suis entretenu longuement avec elle, et elle m’a appris qu’une de ses amies allait avoir un bébé. Ce qui s’est certainement passé, c’est que votre femme a tellement eu envie d’avoir un enfant que son corp a tout simplement contracté les symptômes d’une grossesse. Vous savez le cerveau est capable de beaucoup de chose sur le corp. Votre femme a fait une sorte de dépression et ce désir a fait le reste. Rien de bien méchant. Votre femme m’a fait comprendre qu’il n’était question que vous ayez d’enfants à cause de vos métiers respectifs, décision qui ne regarde que vous, mais si je peux me le permettre, votre femme souffre apparemment beaucoup de ce contexte. Je vous conseille chaudement de voir ensemble un spécialiste ».  

Ryô resta pensif un long moment le temps d’encaisser le choc de la journée.  

-« Est-ce que je peux la voir ? » Lui demanda t-il.  

-« Oui, bien sûr, d’ici une petite heure le temps qu’on finisse de faire les derniers prélèvements pour s’assurer que tout le reste va bien. »  

-« Merci Docteur. »  

-« Monsieur Saeba ? »  

-« Oui ? »  

-« Surtout ayez beaucoup de patience. Elle aura besoin de vous mais ça ne sera pas facile tous les jours. Ce genre d’état dépressif peut très vite dégénérer si la personne n’est pas très bien entourée. »  

-« Entendu Docteur. »  

 

Ryô entra dans sa chambre où elle était en train de récupérer doucement de toutes ses émotions. Il s’avança vers elle et la vie qui regardait par la fenêtre.  

-« Ça va mieux ma chérie ? »  

Elle ne répondit pas. Il prit une chaise et vint s’assoire auprès d’elle. Il lui prit les mains mais les retira. Il soupira.  

-« Kaori… je suis désolé. »  

-« Ah oui ? Et pourquoi ? Ça t’arrange bien que je ne sois pas enceinte. Avoue-le… »  

-« Kaori, mais non… mais qu’est-ce que tu vas imaginer là ? »  

-« Rien, j’te connais. »  

-« Kaori, je n’ai jamais dit que je ne voulais pas avoir d’enfant… j’ai juste dit qu’avec notre métier ce n’était pas possible… »  

-« C’est pareil… ce métier ne te quittera jamais… » Elle savait qu’elle venait de marquer un point.  

-« Pourquoi ne m’as-tu pas dit que c’était si important pour toi, hein ? » Ryô faisait tout pour être le plus gentil du monde.  

-« Ça ne l’était pas, jusqu’à il y a quelque temps… »  

-« Je vois… Miki. »  

-« Ryô ? Ecoute… ne le prends pas mal.. Mais j’aimerais vraiment être seule. J’ai besoin de réfléchir. Tu peux revenir pour me chercher demain, d’accord ? C’est important.»  

-« Ok… si c’est ce que tu veux. » Ryô ne voulait pas la quitter, mais il sentait que cela pourrait vite aller au drame s’il restait là. Il embrassa sa bien aimée sur le front en n’oubliant pas le « Je t’aime », et là laissa se reposer.  

 

Fin du flash Back.  

 

-« Ryô…j’aurais tellement voulu que ça se fasse. » Kaori était toujours sur son banc essayant en vint de se persuader qu’elle avait pris la bonne décision. « On ne peut pas avoir d’enfant… c’est toi qui avait raison…pas avec ce métier de dingue. Si seulement je m’étais aperçue plutôt que vouloir être mère un jour était si important pour moi, je t’aurais quitté bien avant…. » Elle pensa à Miki. « Quelle chance tu as ma vieille ! » Elle se souvint ce qui se passa après son petit séjour à l’hôpital  

 

Flash Back  

 

Les jours suivants, kaori se reposa beaucoup. Ryô était aux petits soins pour elle même si les sujets de conversation étaient très limités. Et puis un jour le téléphone sonna. C’était Miki, elle venait d’avoir son bébé, une fille.  

-« C’est une fille ! » Kaori hurla dans tout l’appartement. Ryô la regarda toute ébahie mais au moins, elle était heureuse, ça changeait.  

-« Toutes mes félicitations. » Lança t-il lui aussi en direction du combiné.  

-« Quand est-ce qu’on peut passer vous voir ? » Demanda la jeune femme. « Bon, très bien. Je passerais dès demain. » Elle était si heureuse qu’elle avait sauté dans les bras de Ryô et l’avait embrassé. « C’est génial, hein ? »  

-« Oui, oui.. Je suis ravi pour eux ! »  

-« T’as pas l’air.. »  

-« Si, si, je t’assure… » Un sourire se dessina sur son visage.  

-« Quoi ? »  

-« Et bien j’étais juste en train d’imagine Falcon en train de tenir sa fille minuscule emmitouflée dans des langes en train de lui donner le biberon. » L’image était plutôt cocasse. Même Kaori ne put s’empêcher de rire à cette image.  

-« T’as raison… c’est trop mimi…. »  

 

Le lendemain, Ryô et Kaori rendirent visite à la jeune maman. C’est une belle journée du début du mois de février.  

-« Miki !!! Ma chérie !! » Kaori se jeta pratiquement dans les bras de son amie.  

-« Kaori ! Tu es venue ! »  

-« Alors ? Il est où le petit trésor ? »  

-« Regarde ! Elle est dans ses bras. »  

Falcon était en train de ternir une toute petite boule de lange entre ses énormes bras bien trop musclés et faisait des gazouillis à sa petite princesse.  

Un éclat de rire traversa la pièce. Ryô était complètement plié en deux par la scène qu’il venait de voir.  

-« Te moques pas de moi où sinon tu vas passer par la fenêtre !! » Essaya d’hurler le grand molosse qui se retenait à cause de sa fille.  

-« Avoue que c’est tordant ! Qui aurait cru un jour que tu allais devenir le papa d’un si mignon petit ange ?!»  

-« gggrrrrr !!! »  

-« J’peux la prendre ? » Demanda Kaori.  

-« Mais oui, bien sur ! » Assura Miki. Falcon fit glissait son enfant en douceur dans les bras de Kaori qui s’émerveilla devant le visage paisible du nouveau née.  

-« Comme elle est belle ! C’est tout le portrait de sa maman. »  

-« Ben tant mieux pour elle, parce que si elle ressemblait à son père, je la plaindrai…. Ark ! » Ryô se retrouva étranglé par un géant de deux mètres vingt.  

-« Mais arrêtez vous deux ! Vous êtes dans une maternité ! » Remarqua Miki. Kaori ne pouvait plus quitter la petite fille de ses yeux.  

-« Elle a un nom ? » Demanda t-elle.  

-« Oui, elle s’appelle Akura. »  

-« Oh, c’est très joli ! » Elle berça l’enfant « Bonjours Akura… moi c’est Kaori… et lui là c’est Ryô… » Elle s’avança vers son compagne. « Tiens, prends la un peu.. »  

-« Hein ? Quoi ? Mais… nan.. mais » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il se retrouva avec le nouveau né dans les bras. Ryô resta immobile et complètement soufflé devant le visage si tranquille d’Akura. Puis lentement, un sourire se dessina sur le visage du tueur. Etrangement, ce petit bout était en train de lui transmettre une certaine sérénité. Soudain, l’enfant s’agrippa à son t-shirt et chercha un peu à se blottir dans ses bras. La scène n’échappa à Kaori dont l’émotion submergea très vite son cœur devant toute la tendresse que dégager son compagnon tenant cet enfant dans les bras. Elle retint des larmes un moment.  

-« Kaori ? Tu veux bien la reprendre un peu s’il te plait ? » Lui demanda t-il d’une voix des plus douce.  

-« Oui… en tout cas, je crois qu’elle t’aime déjà beaucoup… » Kaori crut presque voir une légère teinte rouge monter au visage de ryô. La jeune femme rendit le bébé à sa maman qui continua de s’extasier devant son petit trésor.  

-« Bon, moi je vais prendre un café, je repasse dans un moment. »Lança Ryô.  

-« Je t’accompagne. » Répondit Falcon  

-« Ok ! A tout à l’heure les hommes ! » Firent-elles en cœur.  

Ryô et Falcon prirent la direction de la machine à café.  

-« En tout cas, toutes mes félicitations. » Fit Ryô en donnant un coup de coude à son vieil ami.  

-« Humm… merci » Il vira au rouge.  

-« Ça doit te faire tout bizarre de te dire que ce petit bout est ta fille non ? »  

-« Oui... c’est vrai… »  

Un long silence passa entre les deux hommes qui en profitèrent pour se servir leurs cafés.  

-« Et toi avec kaori ? Ça se passe mieux ? »  

Ryô soupira un grand coup.  

-« Pas vraiment. Noël a été un désastre complet, tout a foiré. Et puis Kaori a fait une légère dépression. »  

-« Oui, je comprends… »  

-« Je dois t’avouer que je me pose beaucoup de question… je me demande si on n’a pas fait une grosse erreur tous les deux… »  

-« Non, ne dis pas ça….je sais que tu l’aimes trop pour ça. »  

-« Oui, c’est justement peut-être ça le problème. Ça me rend dingue de la voir si malheureuse. Et je sais que tout est de ma faute, il y a tellement de chose que je ne peux pas lui donner.  

-« Que tu ne peux pas… ou que tu as peur de lui donner ? » Ryô regarda Falcon comme si ce dernier venait de le surprendre par derrière.  

-« Je sais pas… »  

-« Ryô, je te connais assez pour te dire que tu devrais arrêter de te prendre la tête sur ses principes qui ne vaillent plus grand choses dans ta situation actuelle. Tu devrais souffler un peu et plutôt écouter ton cœur. »  

-« Oui, peut-être… si seulement tout était aussi facile. »  

-« J’ai jamais dit que c’était facile… mais y’a des fois il fait savoir se simplifier la vie… ça évite de passer à côté de beaucoup de chose.. »  

-« Ouais… c’est sûr. »  

-« Bah, je suis sûr que ça va s’arranger. Allez, allons les retrouver… » Falcon poussa son ami en direction du couloir et s’engouffrèrent à nouveau dans la chambre de Miki.  

 

Fin du Flash Back  

 

-« Ryô, tu était tellement craquant avec ce petit ange dans tes bras… » Kaori regarda sa montre, il commençait à se faire tard. Elle ne voulait pas rentrer, ni voir ses amies d’ailleurs. Elle avait seulement besoin de réfléchir. Mais elle savait aussi qu’il fallait qu’elle trouve un endroit pour la nuit. Elle se leva et commença à marche quand elle vit une enseigne d’hôtel. « Tiens, ça sera très bien pour cette nuit. » Elle entra et demanda une chambre qu’elle régla d’avance. « Au moins, tu ne me trouveras pas ici si tu me cherches, Ryô. » Elle monta les escaliers et arriva rapidement au troisième étage où était sa chambre. Elle ouvra la porte et alla s’affaler sur le lit. Elle soupira un long moment. Elle enleva alors son manteau et défit ses bottes. Puis, elle s’allongea et regarda le plafond blanc.  

 

Quelques heures plus tard, Ryô faisait les cents pas aux urgences de l’hôpital du quartier quand un médecin l’appela.  

-« Monsieur Saeba ? »  

-« C’est moi. »  

-« Vous voulez bien me suivre s’il vous plait ? »  

Ryô suivit le médecin et entra dans une sorte d’examen. Il lui demanda se s’asseoir à un bureau et l’homme à la blouse blanche en fit de même.  

-« Alors ? Comment va-t-elle ? Et le bébé ? »  

-« Elle va bien. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agissait qu’un peu de surmenage. »  

-« Et le bébé ? »  

Le médecin poussa un profond souffrir.  

-« Monsieur Saeba, il faut que vous sachiez que votre femme n’était pas enceinte. »  

-« Hein ? Mais alors pourquoi.. ;»  

-« C’est très simple. Votre femme a fait ce qu’on appelle communément une grossesse nerveuse. Je vous explique. Je me suis entretenu longuement avec elle, et elle m’a appris qu’une de ses amies allait avoir un bébé. Ce qui s’est certainement passé c’est que votre femme a tellement eu envie d’avoir un enfant que son corp a tout simplement contracté les symptômes d’une grosses. Vous savez le cerveau est capable de beaucoup de chose sur le corp. Votre femme a fait une sorte de dépression et ce désir a fait le reste. Rien de bien méchant. Votre femme m’a ait comprendre qu’il n’était question que vous ayez d’enfants à cause de vos métiers respectifs, décisions qui ne regarde que vous, mais si je peux me le permettre, votre femme souffre apparemment beaucoup de ce contexte. Je vous conseille chaudement de voir ensemble un spécialiste ».  

Ryô resta pensif un long moment le temps d’encaisser le choc de la journée.  

-« Est-ce que je peux la voir ? » Lui demanda t-il.  

-« Oui, bien sûr, d’ici une petite heure le temps qu’on finisse de faire les derniers prélèvements pour s’assurer que tout le reste va bien. »  

-« Merci Docteur. »  

-« Monsieur Saeba ? »  

-« Oui ? »  

-« Surtout ayez beaucoup de patience. Elle aura besoin de vous mais ça ne sera pas facile tous les jours. Ce genre d’état dépressif peut très vite dégénérer si la personne n’est pas très bien entourée. »  

-« Entendu Docteur. »  

 

Ryô entra dans sa chambre où elle était en train de récupérer doucement de toutes ses émotions. IL s’avança vers elle et la vie qui regardait par la fenêtre.  

-« ça va mieux ma chérie ? »  

Elle ne répondit pas. Il prit une chaise et vint s’assoire auprès d’elle. Il lui prit les mains mais les retira. Il soupira.  

-« Kaori… je suis désolé. »  

-« Ah oui ? Et pourquoi ? ça t’arrange bien que je ne sois pas enceinte. Avoue-le… »  

-« Kaori, mais non… mais qu’est-ce que tu vas imaginer là ? »  

-« Rien, j’te connais. »  

-« Kaori, ne n’ai jamais dit que je ne voulais pas avoir d’enfant… j’ai juste dit qu’avec notre mtier ce n’était pas possible… »  

-« C’est pareil… ce métier ne te quittera jamais… » Elle savait qu’elle venait de marquer un point.  

-« Pourquoi ne m’as-tu pas dit que c’était si important pour toi, hein ? » Ryô faisait tout pour être le plus gentil du monde.  

-« ça ne l’était pas, jusqu’à il y a quelque temps… »  

-« Je vois… Miki. »  

-« Ryô ? Ecoute… ne le prends pas mal.. mais j’aimerais vraiment être seule. J’ai besoin de réfléchir. Tu peux revenir pour me chercher demain, d’accord ? C’est important.»  

-« Ok… si c’est ce que tu veux. » Ryô ne voulait pas la quitter, mais il sentait que cela pourrait vite aller au drame s’il restait là. Il embrassa sa bien aimée sur le front en n’oubliant pas je « Je t’aime », et là laissa se reposer.  

 

Fin du flash Back.  

 

-« Ryô…j’aurais tellement voulu que ça se fasse. » Kaori était toujours sur son banc essayant en vint de se persuader qu’elle avait pris la bonne décision. « On ne peut pas avoir d’enfant… c’est toi qui avait raison…pas avec ce métier de dingue. Si seulement ce n’était pas devenu si évident pour moi de vouloir être mère un jour, je t’aurais quitté bien avant…. » Elle pensa à Miki. « Quelle chance tu as ma vieille ! » Elle se souvint ce qui se passa après son petit séjour à l’hôpital  

 

Flash Back  

 

Les jours suivants, kaori se reposa beaucoup. Ryô était aux petits soins pour elle-même si les sujets de conversation étaient très limités. Et puis un jour le téléphone sonna. C’était Miki, elle venait d’avoir son bébé une fille.  

-« C’est une fille ! » Kaori hurla dans tout l’appartement. Ryô la regarda toute ébahie mais au moins, elle était heureuse, ça changeait.  

-« Toutes mes félicitations. » Lança t-il lui aussi en direction du combiné.  

-« Quand est-ce qu’on peut passer vous voir ? » Demanda la jeune femme.  

-« Bon, très bien. Je passerais dès demain. » Elle était si heureuse qu’elle avait sauté dans les bras de Ryô et l’avait embrassé.  

-« C’est génial, hein ? »  

-« Oui, oui.. je suis ravi pour eux ! »  

-« T’as pas l’air.. »  

-« Si, si, je t’assure… » Un sourire se dessina sur son visage ; »  

-« Quoi ? »  

-« Et bien j’étais juste en train d’imagine Falcon en train de tenir sa fille minuscule emmitouflée dans des langes en train de lui donner le biberon. » L’image était plutôt cocasse. Même Kaori ne put s’empêcher de rire à cette image.  

-« T’as raison… c’est trop mimi…. »  

 

Le lendemain, Ryô et Kaori rendirent visite à la jeune maman. C’est une belle journée du début du mois de février.  

-« Miki !!! Ma chérie !! » Kaori se jeta pratiquement dans les bras de son amie.  

-« Kaori ! Tu es venue ! »  

-« Alors ? Il est où le petit trésor ? »  

-« Regarde ! Elle est dans ses bras. »  

Falcon était en train de ternir une toute petite boule de lange entre ses énormes bras bien trop musclés et faisait des gazouillis à sa petite princesse.  

Un éclat de rire traversa la pièce. Ryô était complètement plié en deux par la scène qu’il venait de voir.  

-« Te moques pas de moi où sinon tu vas passer par la fenêtre !! » Essaya d’hurler le grand molosse qui se retenait à cause de sa fille.  

-« Avoue que c’est tordant ! Qui aurait cru un jour que tu allais devenir le papa d’un si mignon petit ange… »  

-« gggrrrrr !!! »  

-« J’peux la prendre ? » Demanda Kaori.  

-« Mais oui, bien sur ! » Assura Miki. Falcon fit glissait son enfant en douceur dans les bras de Kaori qui s’émerveilla devant le visage paisible du nouveau née.  

-« Comme elle est belle ! C’est tout le portrait de sa maman. »  

-« Ben tant mieux pour elle, parce que si elle ressemblait à son père, je la plaindrai…. Ark ! » Ryô se retrouva étranglé par un géant de deux mètres vingt.  

-« Mais arrêtez vous deux ! Vous êtes dans une maternité ! » Remarqua Miki. Kaori ne pouvait plus quitter la petite fille de ses yeux.  

-« Elle a un nom ? » Demanda t-elle.  

-« Oui, elle s’appelle Akura. »  

-« Oh, c’est très joli ! » Elle berça l’enfant « Bonjours Akura… moi c’est Kaori… et lui là c’est Ryô… » Elle s’avança vers son compagne. « Tiens, prends là un peu.. »  

-« Hein ? Quoi ? mais… nan.. mais » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il se retrouva avec le nouveau né dans les bras. Ryô resta immobile et complètement soufflé devant le visage si tranquille d’Akura. Puis lentement, un sourire se dessina sur le visage du tueur. Etrangement, ce petit bout était en train de lui transmettre une certaine sérénité. Soudain, l’enfant s’agrippa à son t-shirt et chercha un peu à se blottir dans ses bras. La scène n’échappa à Kaori dont l’émotion submergea très vite son cœur devant toute la tendresse que dégager son compagnon tenant cet enfant dans les bras. Elle retint des larmes un moment.  

-« Kaori ? Tu veux bien la reprendre un peu s’il te plait ? » Lui demanda t-il d’une voix des plus douce.  

-« Oui… en tout cas, je crois qu’elle t’aime déjà beaucoup… » Kaori crut presque voir une légère teinte rouge monter au visage de ryô. La jeune femme rendit le bébé à sa maman qui continua de s’extasier devant son petit trésor.  

-« Bon, moi je vais prendre un café, je repasse dans un moment. »Lança Ryô.  

-« Je t’accompagne. » Répondit Falcon  

-« Ok ! A tout à l’heure les hommes ! » Firent-elles en cœur.  

Ryô et Falcon prirent la direction de la machine à café.  

-« En tout cas, toutes mes félicitation » Fit Ryô en donnant un coup de coude à son vieil ami.  

-« Humm… merci » Il vira au rouge.  

-« ça doit te faire tout bizarre de te dire que ce petit bout est ta fille non ? »  

-« Oui... c’est vrai… »  

Un long silence passa entre les deux hommes qui en profitèrent pour se servir leurs cafés.  

-« Et toi avec kaori ? ça se passe mieux ? »  

Ryô soupira un grand coup.  

-« Pas vraiment. Noël a été un désastre complet, tout à foiré. Et puis Kaori a fait une légère dépression. »  

-« Oui, je comprends… »  

-« Je dois t’avouer que je me pose beaucoup de question… je me demande si on n’a pas fait une grosse erreur tous les deux… »  

-« Non, ne dit pas ça….je sais que tu l’aimes trop pour ça. »  

-« Oui, c’est justement peut-être ça le problème. ça me rend dingue de la voir si malheureuse. Et je sais que tout est de ma faute, il y a tellement de chose que je ne peux pas lui donner.  

-« Que tu ne peux pas… ou que tu as peur de lui donner ? » Ryô regarda Falcon comme si ce dernier venait de le surprendre par derrière.  

-« Je sais pas… »  

-« Ryô, je te connais assez pour te dire que tu devrais arrêter de te prendre la tête sur ses principes qui ne vaillent plus grand choses dans ta situation actuelle. Tu devrais souffler un peu et plutôt écouter ton cœur. »  

-« Oui, peut-être… si seulement tout était aussi facile. »  

-« J’ai jamais dit que c’était facile… mais y’a des fois il fait savoir se simplifier la vie… ça évite de passer à côté de beaucoup de chose.. »  

-« Ouais… c’est sûr. »  

-« Bah, je suis sûr que ça va s’arranger. Allez, allons les retrouver… » Falcon poussa son ami en direction du couloir et s’engouffrèrent à nouveau dans la chambre de Miki.  

 

Fin du Flash Back  

 

-« Ryô, tu était tellement craquant avec ce petit ange dans tes bras… » Kaori regarda sa montre, il commençait à être tard. Elle ne voulait pas rentrer, ni voir ses amies d’ailleurs. Elle avait seulement besoin de réfléchir. Mais elle savait aussi qu’il fallait qu’elle trouve un endroit pour la nuit. Elle se leva et commença à marche quand elle vit une enseigne d’hôtel. « Tiens, ça sera très bien pour cette nuit. » Elle entra et demanda une chambre qu’elle régla d’avance. « Au moins, tu ne me trouveras pas ici si tu me cherches Ryô. » Elle monta les escaliers et arriva rapidement au troisième étage où était sa chambre. Elle ouvra la porte et alla s’affaler sur le lit. Elle soupira un long moment. Elle enleva alors son manteau et défit ses bottes. Puis, elle s’allongea et regarda le plafond blanc.  

 

 


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