Capitolo 11 :: Deux semaines…

Pubblicato: 27-06-05 - Ultimo aggiornamento: 27-06-05

Commenti: Kikoo tout le monde ! Voila, voila la suite, j’ai pas trop tardé j’espère ! (^_^). Grand merci à toutes pour vos reviews, c’est toujours un plaisir de les lire. Alors donc voila le nouveau chapitre, spécialement dédié à Loreley, qui en est l’instigatrice (normalement ce chap doit répondre à une partie de tes interrogations ^_^, pour l’autre partie çà sera à suivre…^_^). Big kisou à Nanou, Moon, Kaori-maki, Loreley, Lovely, Sabi, Chibi, Myriam, Fan2CH, Shan In XYZ, Noiny, Sailor, Libellule et aux autres que j’ai pas cité (dsl). Bonne lecture ! Ah oui, y a un truc vraiment bizarre de chez bizarre à la fin du chap, dites-moi ce que vous en pensez !

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Le soleil brillait de mille éclats dans le ciel de Shinjuku.  

8h30.  

Dans la rue, des hommes et des femmes marchèrent, certains tranquillement, appréciant la douce chaleur que leur prodiguait le soleil, d’autres avec plus d’empressement, n’ayant certainement aucune envie d’arriver en retard à leur travail.  

Dans un immeuble, un homme, allongé sur son lit, fumait paisiblement une cigarette. Les yeux dans le vague, il réfléchissait. Un bras croisé derrière sa nuque, l’autre tenant sa cigarette à moitié entamée, il passait en revue les derniers évènements de sa vie.  

Deux semaines s’étaient écoulées depuis le sauvetage de Jintao… Deux semaines que cette femme était entrée dans sa vie… Deux semaines qu’elle avait emménagé dans l’immeuble avec les gars et lui... Deux semaines qu’il voyait son sourire si doux et si sincère tout au long de la journée... Deux semaines qu’il se réveillait à huit heures du mat pour l’entendre chantonner dans tout l’appartement en faisant le ménage… Deux semaines que cette femme l’obsédait… Deux semaines, deux semaines qu’il devait supporter un Mick envahissant, passant la plus grande partie de son temps chez lui, à draguer Kinna.  

« Deux semaines… », se dit l’homme dont la vie semblait avoir pris un autre tournant depuis…deux semaines.  

Intérieurement, Ryô ne pu s’empêcher de maudire l’Américain. Non mais, pour qui il se prenait celui-là avec ses aires de Roméo à la noix, pour tenter de sortir avec une femme qui c’est sur, n’accepterait jamais de sortir avec un pervers doublé d’un obsédé…  

Euh…un pervers doublé d’un obsédé ? N’est-ce pas là ce qui le caractérisait lui-même, lui, le pervers numéro Un du Japon, l’Etalon de ces dames, le Meilleur coup du siècle ?  

Se redressant sur son lit, il se rendit compte que finalement, il n’était pas mieux que son homologue américain. Un brin désespéré par la triste réalité, il décida qu’une bonne douche l’aiderait à oublier le constat qu’il venait de faire.  

Quand il descendit les marches qui menaient à la cuisine, il pensait y retrouver Kinna, John, Phil et Luis, les lève-tôt de la bande, en train de prendre le petit- dej pour certains, de lire le journal pour d’autres ou encore de rêvasser, autour d’une table ornée de somptueux plats cuisinés par Kinna et John, comme c’était le cas depuis deux semaines.  

Mais aujourd’hui, quand il entra dans la pièce il ne vit que Kinna et la table remplie de mets appétissants. Cette dernière l’ayant senti arrivé, releva sa tête du journal et adressa au nouvel arrivant un de ses plus beaux sourires.  

- « Bonjour Mr Saeba ! Bien dormi ? » lui demanda-t-elle, se levant pour lui servir du café.  

- « Bonjour Kinna, oui ça pouvait aller », répondit-il alors qu’il pris place à la table. « Et toi ? »  

Après un millionième de secondes d’hésitation, Kinna répondit :  

- « Merveilleusement bien », dit-elle, un sourire énigmatique sur les lèvres.  

Ryô ne su pourquoi, mais il avait l’étrange impression que ce n’était pas du tout le cas et il lui semblait même avoir décelé une pointe d’ironie dans sa voix. Il décida toutefois de ne rien dire, et de s’adonner à la dégustation du petit-déjeuner. Mais avant il s’informa sur les autres :  

- « Les autres ne sont pas là ? »  

- « Ils sont partis au club très tôt ce matin. C’est aujourd’hui qu’arrivent les nouvelles armes. Vous les trouverez là-bas », répondit-elle, reprenant place sur sa chaise, pensive.  

Ryô acquiesça, et commença sa dégustation, enfin il commença à ingurgiter toute la nourriture qu’il avait en face de lui.  

- « fché…chacrément…fdélichieux » arriva-t-il à dire entre deux bouchées.  

Kinna sourit, mettant de côté ce à quoi elle pensait. Ce genre de scène l’égaillait, tant elle en avait l’habitude. Quand ils vivaient encore à Osaka, le petit dej avec les gars étaient à quelque chose près, le même qu’ils prenaient ici, avec Ryô. Sauf que là, Ryô était le seul à table à tout dévorer.  

- « Je suis ravie que cela vous plaise Mr Saeba ».  

Elle le regarda une dernière fois, et replongea de nouveau dans la lecture de son journal.  

En réalité elle ne faisait que feuilleter le journal, cherchant un article intéressant à lire. Assise sur une chaise, les jambes croisées, façon position du lotus, elle buvait, de temps à autre une gorgée de son café.  

Finalement, n’ayant pas trouvé ce qu’elle cherchait, elle ne pu, après avoir refermé le journal, cacher sa déception.  

« Décidemment, il ne se passe rien d’intéressant », se dit-elle intérieurement.  

Délaissant le journal, elle reposa son regard sur Ryô. Ce dernier venait d’engloutir le dernier plat qui restait sur la table.  

- « Ah, j’ai bien mangé ! » dit-il tout content d’avoir le ventre plein.  

- « Vous m’en direz tant », répliqua Kinna, toujours souriante.  

- « On peut savoir quand est-ce que tu décideras de me tutoyer et de m’appeler par mon prénom ? » demanda-t-il un brin exaspéré d’entendre la jeune femme l’appeler Monsieur.  

Kinna s’attendait depuis un moment à ce qu’il lui pose cette question. Elle savait très bien que cela l’énervait mais, elle-même ne savait pas pourquoi elle utilisait le vouvoiement. C’était comme çà c’est tout. Le passage au tutoiement se fera un jour, tout naturellement, elle en était certaine.  

Marquant un léger silence, elle se leva et se dirigea vers le salon. En passant, elle rapprocha son visage de celui de Ryô et lui murmura à l’oreille, d’une voix suave :  

- « Voyons Mr Saeba, vous savez bien que je prends énormément de plaisir à vous taquiner ».  

Laissant un Ryô médusé dans la cuisine, Kinna partit dans le salon. Aujourd’hui elle avait envie de rien faire, absolument rien. Ce n’était guère dans ses habitudes, bien au contraire elle n’aimait pas l’oisiveté. Mais ces derniers temps, à vrai dire depuis son retour, elle considérait un peu qu’elle était en vacances. Alors soit, elle avait proclamé deux jours plus tôt qu’elle était officiellement en vacances !  

Dans la cuisine, Ryô déglutit difficilement. Elle avait été si proche de lui. Il avait pu sentir son souffle chaud près de son oreille. Oh diable, cette voix, si…sensuelle, si…envoûtante… Tout en continuant à se remémorer cette voix, à la passer, et la repasser dans sa tête, il sentit une douce chaleur le pénétrer… Une phrase avait suffie à le mettre dans tous ses états.  

« Elle va me rendre fou… »  

Remis de ses émotions, il rejoignit la belle qui avait pris place sur le canapé. Il profita qu’elle ne semblait pas l’avoir entendu venir, pour l’observer. Aujourd’hui, et cela depuis deux jours, elle restait toute la matinée en pyjama. Il se rappela le moment où elle avait crié haut et fort qu’elle était en vacances. Tous les gars en étaient tombés à la renverse : depuis quand des professionnels prennent des vacances ? On pourrait appeler cela de l’innovation à la Kinna Mac Bill. Avec cette femme, ce genre de chose était courant.  

Même si elle portait un des vêtements qu’aucune femme, d’après Ryô, ne devrait porté parce qu’ils ne mettent pas leurs formes en valeur (NDA : ces hommes, que des obsédés ! ^_^), il n’empêche que même en pyjama, elle était divinement belle.  

A ce moment précis, elle ressemblait plus à une enfant qu’à une femme. Ceci était loin de jouer en sa défaveur, bien au contraire. Une telle innocence se dégageait d’elle, qu’on avait envie de la protéger, de la mettre à l’abri de ce monde sans pitié. A bien y réfléchir, ce n’était pas étonnant de voir qu’elle était entourée de mecs et qu’elle était plutôt bien intégrée parmi eux. L’explication était trouvée. Il voulait tous la protéger. Le destin avait mis sur sa route des grands frères protecteurs. Voilà ce qu’étaient les gars.  

Kinna savait qu’elle n’était pas à son avantage dans cette tenue, mais elle en avait que faire. C’est vrai, après tout, elle n’avait aucune intention de séduire quelqu’un, de jouer de ses charmes ou autres. Elle avait pris conscience à mesure qu’elle grandissait qu’elle devenait une femme, avec des formes avantageuses qui plus est. A de nombreuses reprises elle avait surpris les regards remplis de désirs que les hommes posaient sur elle mais elle n’y prêtait aucune attention. Les seuls regards qui la touchaient et dont elle se souciait étaient ceux des gars. Les seuls qui la connaissaient vraiment.  

Depuis un moment, elle sentait le regard de Ryô sur elle. Celui-ci semblait ne plus vouloir la quitter des yeux. Elle se mit à penser soudain qu’elle aurait peut-être du mettre autre chose qu’un pyjama ample, quelque chose de plus féminin quoi. A ce moment précis, Kinna se donna intérieurement une gifle des plus monumentales. « Non mais, je débloque ou quoi ! Je vais quand même pas m’habiller super sexy juste pour cet obsédé de Saeba, nan mais vraiment, manquerais plus que çà ! Je ne vais pas le faire simplement pour ses beaux yeux…même si…ils sont sublimes, ni même pour… oh sa bouche…il a une bouche terriblement sensuelle en plus…»  

Il se passait vraiment des choses bizarres dans la tête de Kinna, mais çà ce n’était pas nouveau (NDKMB : pardon l’auteur mais tu veux goûter à ma massue ou quoi ?! – hum, euh…nan, nan, c’est bon je retire ce que j’ai dit - Kinna sourit, satisfaite). Dans la tête de Ryô, ce n’était pas mieux (NDRS : mon magnum est prêt à servir… - ok, ok, pff). Ce dernier était en train d’imaginer Kinna dans des tenues affriolantes, extrêmement affriolantes même. (NDKMB : si jamais il n’y a pas de suite à ce chapitre, c’est que l’auteur aura malencontreusement reçu une balle dans la tête. Merci de votre compréhension, bonne fin de lecture.) Il arborait désormais sa tête de pervers, de la bave dégoulinait de ses lèvres… (NDRS : rectification, DEUX balles dans la tête).  

Tous deux perdus dans leurs pensées, ils ne se rendirent pas compte qu’ils étaient en train de se dévisager. Ce n’est que lorsque la sonnerie du téléphone de Kinna retentit, qu’ils émergèrent. Les yeux dans les yeux, ils restèrent ainsi quelques minutes, se perdant dans le regard de l’autre.  

Kinna, les joues teintées d’une jolie couleur rougeâtre, revint à la réalité la première. Son téléphone sonnait et ne pas y répondre risquerait de faire croire au pire à celui qui était à l’autre bout du fil. Elle répondit donc au téléphone. Elle n’eut pas besoin de se retourner, pour constater que Ryô avait pris la poudre d’escampette. Intérieurement, elle en fut soulagée, ce genre de situations commençait à se répéter depuis ces deux dernières semaines.  

Le coup de fil ne dura guère que quelques minutes. Rien d’inhabituelle, un indic lui a simplement donné les nouvelles du jour du milieu. Rien d’intéressant ne s’y passait. A croire que les méchants eux aussi avaient pris des vacances. Cette idée la fit sourire. Vraiment il n’y avait qu’elle pour sortir des trucs pareils…  

Se rasseyant dans le canapé, elle ne pu s’empêcher de penser à Ryô, à son regard, à ses yeux…  

- « Rrrrr, mais c’est pas possible ! » cette fois-ci elle se donna vraiment une claque monumentale. « Je dois pas m’attacher, je dois pas m’attacher » dit-elle à haute voix, comme pour se convaincre elle-même…  

« Je ne dois pas m’attacher » termina-t-elle plus faiblement, d’une voix presque cassée.  

Se reprenant vite, elle se dit qu’une petite visite au club ne lui ferait pas de mal. Ainsi, après avoir rangé le désordre de la cuisine et fait la vaisselle, elle prit une bonne douche, s’habilla, et se rendit au Bebop.  

NDA : comme vous l’aurez constaté, durant l’écriture de cette fic, j’ai été soumise à différentes sortes de menaces (NDKMB et NDRS prêts à intervenir…)…hum…euh…voila ce qu’entraîne la fatigue chez moi (^_^’’).  

Ce n’est pas mon style habituel, alors, bref, désolé pour les désagréments encourus  

NDKMB : « désagréments ?? » on a pas notre mot à dire peut-être ??*sortant petit à petit une massue  

NDA :Ben si, si c’est pas ce que je voulais dire…  

NDRS : et qu’est-ce que tu voulais dire au juste ?? * commencant à enlever le cran de sécurité de son arme  

NDA : Ben….JE vais me plaindre au syndicat des auteurs !!!!!!!! bouuuhhh* pleure à chaudes larmes, traumatisées.  

NDKMB : oh ma ’ptite puce, pleure pas, on plaisante nous  

NDA : sniff, c’est vrai ??  

NDKMB & NDRS : NAN !!!! * + rire démoniaque  

NDA : martyrisée, je suis martyrisée ! Si c’est comme çà ben je m’en vais…  

Adieu Ô monde cruel, j’aurai vécu, peu, mais vécu quand même…  

(à suivre… enfin sauf si vous me dites que ça craint trop ! lol)  

Euh…juste pour savoir comme çà : ça craint trop ???  

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