Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 28-11-05

Ultimo aggiornamento: 06-12-05

 

Commenti: 56 reviews

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General

 

Riassunto: Le meilleur ami de Kaori revient dans sa vie... Il a de forts sentiments pour elle ! Raviera-t-il le coeur de la jeune femme, qui est lassée par l'indifférence de son partenaire ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Trop tard pour nous" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Trop tard pour nous

 

Capitolo 3 :: Troisième partie

Pubblicato: 02-12-05 - Ultimo aggiornamento: 02-12-05

Commenti: Voilà ma deuxième maje de la journée ! Merci au reviewers ^^ ! J'espère que ce troisième volet vous plaira ! Bonne lecture à tous :)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Troisième partie  

 

Au moment ou il allait dire quelque chose, la porte s’ouvrit et Toshio entra dans la salle. Aussitôt il fut adulé par son fils qui cria des « papa, papa, papa » tout en tendant les bras.  

 

Toshio adressa un signe de la tête pour signifier à ses invités qu’il ne les ignorait pas. Il s’approcha de son garçon et lui dit d’une voix douce avant de l’embrasser sur le front :  

 

- Alors Daï tu as été sage ?  

- Comme une image déclara Kaori, n’est ce pas Ryo ?  

- Oui. Très sage.  

 

Kaori se leva et avança vers Toshio et lui fit la bise comme elle en avait prit l’habitude des années auparavant. Elle lui dit :  

 

- Je te présente Ryo, c’est lui qui s’est occupé beaucoup de Daïsuké.  

- Ryo je te présente Toshio Awayuki. Journaliste dans le Japan News.  

 

Ryo prit la main qu’il lui tendait et le serra normalement même si l’envie de lui broyer les os ne lui déplairait, il ne voulait pas causer de tort à Kaori et surtout avoir sa colère contre lui.  

 

Tout à coup Ryo se sentit, dépassé, il avait remarqué dès l’instant ou cet homme était entré dans son appartement, qu’il était non seulement quelqu’un de bien mais qu’en plus il était amoureux de sa Kaori. Le nettoyeur se demandait s’il aurait la volonté de s’opposer à cet amour, après tout, il s’était opposé à Mick quand ce dernier avait voulu rendre une visite nocturne à sa belle. Aurait-il cette force là ?  

Il avait alors l’impression d’étouffer. Il voulait sortir de cet appartement immédiatement, sous peine de faire une bêtise… mais il ne pouvait pas sortir sans donner l’impression d’être un crétin. Aussi resta-t-il là immobile. Le sentant un peu bizarre Kaori déclara :  

 

- On va y aller…  

- Vous ne voulez pas rester ? demanda Toshio.  

- Non, ça ira. Demain, on peut te le garder aussi si tu veux ajouta la jeune femme. Mais je viendrais le garder ici.  

- Kaori, intervient Ryo. Je t’ai dis que ça ne dérangeait pas si Daïsuké venait à la maison. Après tout on s’est bien amusé….  

 

Etrangement, la jeune femme était sûre qu’il était honnête en disant qu’il s’était bien amusé.  

 

- Vous êtes sûrs ? Je peux essayer de trouver quelqu’un d’autre…  

- Certain dit Ryo.  

- Je vous l’apporterais alors.  

- Ok. On y va Kaori ? On sort ce soir, tu as pas oublié ?  

- On sort ? Demanda-t-elle en écarquillant les yeux étonnée.  

- Mais oui je t’en ai parlé tout à l’heure.  

 

Elle se gratta la tête et dit :  

 

- Je m’en souviens pas.  

- Ça m’étonne pas, face à ce petit, je n’ai aucune chance d’être écouté.  

- Quoi ? Mais qu’est ce que tu racontes ? Dit-elle en clignant des yeux.  

- Je te dis la vérité, tu étais trop occupée à lui faire des câlins à ce bonhomme. Snif, dire que tu me trompes avec ce trois pommes de haut.  

 

Kaori agacée, elle lui envoya une petite massue de 10 tonnes sur la tête en lui disant :  

 

- Pour qu’il y ait tromperie, il faudrait déjà qu’il y ait « couple » crétin ! dit-elle en le tirant par le col.  

 

Toshio les regarda partir étonné, en se disant « quel drôles de couple ». Il avait cependant bien compris le message, de l’homme. C’était plus qu’une simple équipe de détective, il en était certain. Ce Ryo tenait visiblement à ce que tout soit clair, il ne lui laissera sans doute pas Kaori aussi facilement.  

 

La réaction de la jeune femme aussi l’interpellait, elle semblait presque heureuse de cet échange à brûle-pourpoint comme si tous ces échanges faisaient partie d’une routine, voir une preuve d’amour : prouvant simplement que l’un s’intéresse à l’autre.  

 

Au bout des semaines de rencontres et sorties ensemble, il avait compris qu’elle était amoureuse de cet homme, l’ancien partenaire de son frère. Mais lui aussi l’aimait, Toshio Awayuki était amoureux de la jeune femme depuis des années et elle ne s’en était jamais doutée, dans sa profession il était plutôt considéré comme un journaliste juste mais tenace quand ça en voulait la peine. Il avait un respect profond pour la vie privée d’ailleurs ce n’était pas dans le domaine de la mondanité qu’il opérait plutôt dans la dénonciation de complot, détournement d’argent, trafique de drogue. Bien que cela soit plus dangereux, il trouvait ça quand même beaucoup plus intéressant.  

Les quelques attitudes qu’il avait pu lui laisser voir quant-à ce qu’il pensait de ses sentiments comme ce baiser sur la tempe ou la caresse de ses lèvres la veille au soir lui avait laissé entrevoir l’espoir, et surtout l’envie de recommencer. Ce léger contact avec la peau douce de Kaori était si captivant qu’il aimerait recommencer à l’infini jusqu’à la fin de temps Mais à présent il n’en était plus aussi sûr.  

Toshio était quelqu’un d’honnête et de franc dans ses actions, visiblement cet homme ne s’était pas déclaré, aussi décida-t-il lui aussi de tenter sa chance auprès de la jeune femme.  

 

Arrivés à la voiture, Ryo insista pour conduire, il trouvait la jeune femme un peu silencieuse.  

 

- Ça va Kaori ? Demanda-t-il d’une voix un peu trop rauque.  

- Qu’est ce qui te prend ? Demanda-t-elle sans le regarder.  

- Pardon ?  

- Ça fait des mois que je fais partie des meubles pour toi, et tout à coup tu réalises que je suis là… Pourquoi ?  

 

Ryo ne savait pas trop quoi répondre, ni d’ailleurs si cela nécessitait une réponse mais il lui dit quand même :  

 

- Je suis désolé Kaori.  

 

Ryo qui s’excusait, était un fait nouveau pour Kaori, il reconnaissait rarement qu’il avait eu tort et voilà qu’il lui demandait pardon pour son comportement indifférent qui avait duré des mois. En vérité, la jeune femme ignorait ce qu’elle ferait dans le futur.  

 

Elle avait l’impression d’être tiraillée entre son meilleur ami pour qui elle éprouvait de la tendresse et un sentiment un peu plus fort depuis quelques semaines. Et Ryo, le spécialiste du retour en arrière, de l’indécision et qui restait là dans l’instabilité et semblait se complaire dans cette attitude.  

Elle avait pressentit qu’il était jaloux, probablement parce que de cette manière il avait l’impression de ne plus être son meilleur ami ! Mais elle ne voulait pas à cet instant là qu’il soit son meilleur ami mais son ami, son compagnon, son amant ! Tout sauf justes amis ! Et ça le nettoyeur ne semblait pas s’en rendre compte.  

 

- Ou est-ce qu’on va ?  

- Je t’ai dis qu’on mangeait à l’extérieur.  

- Ah, je croyais que c’était juste un moyen de me faire partir rapidement de chez Toshio.  

 

Kaori posait son regard sur lui, elle attendait une réponse, il le sentit. S’il ne lui disait pas la vérité elle le serait probablement alors il lui dit :  

 

- C’est vrai que j’étouffais là-bas, cependant… - ils s’arrêtèrent à un feu rouge ce qui permit à Ryo de la regarder dans les yeux – j’avais vraiment envie de t’inviter à dîner ce soir.  

 

Sincérité et détermination étaient présent dans le regard de Ryo, elle en était très étonnée.  

Encore dix minutes et ils arrivèrent devant un petit restaurant japonais traditionnel.  

 

- Tu es sûr qu’on a de quoi se payer le restau demanda-t-elle sceptique.  

- Oui, je ne suis pas beaucoup sorti ces dernières semaines.  

 

Kaori serait bien incapable de pouvoir dire si c’était la vérité ou pas étant donné qu’elle-même était restée très souvent dîner sur chez Toshio.  

 

Ils mangèrent dans un calme olympien parfois ponctué par leurs rires et c’est dans une ambiance bonne enfant que s’acheva la soirée.  

 

Plusieurs heures plus tard, ils rentrèrent enfin à l’appartement, une fois à l’intérieure une sorte de gêne s’installa entre eux. Ryo était bien trop maladroit pour réussir à prononcer un mot. Il voulait donner à sa Kaori l’espoir de changement entre eux pour qu’elle n’aille pas chercher du réconfort ailleurs.  

Alors qu’elle lui annonçait qu’elle allait se coucher car le lendemain il faudrait qu’ils se lèvent tôt. Elle avait passé une soirée merveilleuse mais elle se doutait que la réalité la rattraperait sans nulle doute un de ces jours. Ryo n’était pas capable de s’engager, elle le savait, si tôt qu’il le faisait, il repartait en arrière et le problème c’était qu’elle se demandait si elle pouvait supporter ce comportement de faux-fuyants encore longtemps. C’est le cœur un peu lourd qu’elle posa la main sur la poigné quand des bras vinrent l’obliger à se retourner, surprise, elle poussa un petit cri puis rencontra le regard incandescent de son partenaire. Elle fronça les sourcils et se dégagea.  

 

- Qu’est ce que tu veux Ryo ?  

- Kao…  

- Tu veux jouer avec moi ? Et demain tu feras comme si de rien n’était, très peu pour moi. Je te connais, tu ne pourras pas t’empêcher de faire trois bons en arrière dès demain et me lancer des mots méchants dont tu as le secret.  

- Non Kaori… je t’assure.  

 

Elle lui tourna le dos entra dans sa chambre et voulu la refermer en la claquant mais le nettoyeur bloqua la porte avec son pied. Il avança le regard étrange, tel un prédateur dans la chambre de la jeune femme cette dernière se retourna et arborait à cet instant un regard un peu craintif.  

 

Tout cela ne lui disait rien qui vaille, il la prit dans ses bras et la serra fort, très fort. Elle sentit le désir de son partenaire contre sa jambe, elle aurait dut réagir, s’en offusquer. Mais elle était terrifiée, elle se demandait si c’était encore son partenaire qui la prenait dans ses bras presque à lui faire mal…  

Cela ressemblait à un désir violent, ardent et un peu brutal. Il avait envie d’elle, elle ne pouvait en douter mais elle savait qu’elle ne voulait pas d’une première fois de ce genre là ni jamais d’ailleurs.  

Peut-être est-ce la peur de sa partenaire qui le fit revenir à la surface, il n’était pas très loin, il ne voulait à aucun moment lui faire de mal et encore moins la forcer. Il éloigna sa tête du cou gracile de Kaori et la regarda dans les yeux tout en desserrant son étreinte, elle le regarda dans les yeux elle fut surprise de ce qu’elle y trouva : du désir, de la tendresse, et beaucoup de tristesse il murmura :  

 

- Pardon, je n’aurais pas dut te serrer si fort, lui-dit-il – je ne voudrais pas que ma virilité te fasse peur… je sais qu‘elle peut être impressionnante  

- …  

 

Puis un sourire apparut sur les lèvres de l’étalon alors que les joues de sa partenaire devenaient rouges de gêne. En effet malgré qu’il se soit un peu écarté d’elle, elle sentait toujours son mokkori qui trouvait visiblement que la place entre ses jambes était très confortable. Elle avait même dut les écarter un peu pour ne pas être gêner par cette masculinité de l’homme.  

 

- En revanche, je ne m’excuse pas de ça.  

- Quoi ?  

- Ça.  

 

Et là il plaça ses mains derrière la tête de sa partenaire et l’embrassa avec énormément d’intimité accentuant le baiser pour emmêler sa langue à celle de sa partenaire. Il la sentit frémir dans ses bras. Puis à bout de souffles, il mit fin à ce baiser, Kaori le regarda dans les yeux les joues colorées le regard un peu brumeux et empli de désir, cherchant sa respiration tout en touchant du bout de ses doigts ses lèvres comme pour vérifier que ces sensations ne l’avaient pas trompé.  

Attendrit, il lui embrassa le front puis le nez et enfin la bouche délicatement avant de succomber à la tentation de la mener jusqu’au lit il s’écarta d’elle.  

 

- Bonne nuit mon Ange.  

 

Elle sourit à l’appellation, ses yeux étaient pleins de désirs. Au moment ou le nettoyeur sortait de la chambre elle le rappela :  

 

- Oui ?  

- Tu me promets que tu ne retourneras plus en arrière ?  

- Promis mon cœur.  

 

 


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