Capitolo 5 :: Cinquième partie

Pubblicato: 05-12-05 - Ultimo aggiornamento: 05-12-05

Commenti: Hello tout le monde ^^' ! si vosu avez cette maje en avance c'est à cause et grâce à Eden mdr ^^'. Elle a réussi à obtenir un chapitre pour lundi alors j'ai dis ok ! et puis on va partir du principe que c'est la période de noel qui me rends un peu plus généreuse que d'habitude mdr ! Merci à tous les reviewers ! A bientôt ! et bonne lecture !

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Cinquième partie  

Les jours passèrent, le visage de Kaori était rayonnant, rien n’aurait pu l’attrister et pourtant. Toshio Awayuki venait de lui annoncer qu’il partait s’installer à Osaka.  

Elle affichait un air triste sur son visage d’ange, son meilleur ami la réconforta :  

- C’est pas grave Kaori ! on ne se perdra pas vue c’est promis.  

- C’est loin quand même Osaka…  

- C’est pas l’autre bout du monde non plus, dit-il en rigolant. Je t’appellerai.  

Reprenant son énergie habituelle, elle lui dit :  

- Tu as raison !  

- Si tu as un problème, tu sais que je serais toujours là pour toi ! Kao.  

- Merci, Toshio.  

Elle l’embrassa sur la joue.  

- Ton fils va me manquer.  

- C’est pas grave, maintenant que tu es enfin avec ton ami, vous allez pouvoir penser à un futur à trois.  

Le journaliste l’observa avec attention, il la vit devenir triste.  

- Ce sera pas possible.  

- Pourquoi tu dis ça ?  

Elle se mordilla la lèvre inférieure, elle savait que Toshio était quelqu’un d’honnête. Elle lui avoua :  

- Dans notre métier c’est beaucoup trop dangereux.  

- Mais enfin vous êtes justes détectives.  

- Non… - elle respira un grand coup et lui demanda du bout des lèvres - Tu connais City Hunter ?  

- Oui bien sûre, c’est le nettoyeur le plus recherché du Japon.  

- Exact. Et je suis sa partenaire.  

Elle n’avait jamais eu honte de son métier, mais elle appréhendait la réaction de son meilleur ami. Et effectivement, il blêmit à l’extrême, elle eut même peur qu’il s’écroule au milieu du parc. Elle lui proposa de s’asseoir, il accepta.  

- Tu veux dire que Ryo Saeba est City Hunter.  

- City hunter c’est lui et moi.  

- Toi ? Une nettoyeuse !  

- Chut…  

- Désolé. Mais j’ai du mal à croire que toi ma meilleure amie tu as déjà tué…  

- Non.  

- Mais tu as dis.  

- Ryo ne veut pas me faire entrer complètement dans son monde, et je ne veux pas moi non plus tuer. Je suis juste son assistante.  

- Mais tu es avec un nettoyeur.  

- Sais-tu ce qu’est un nettoyeur ?  

- C’est un tueur à gage…  

- Non. C’est un homme qui exécute des tâches lorsque le client touche son cœur.  

- Et toi quelle est ta mission.  

- Je contacte les clients, et je les protège.  

- C’est dangereux ?  

- Notre métier est dangereux, c’est pour ça qu’il ne voulait pas qu’on soit ensemble. Il pensait qu’il me mettrait encore plus en danger. Alors un bébé…  

Elle se leva et avança de quelques mètres, son visage était inquiet.  

- C’est quelque chose que je ne veux même pas lui demander. Je suis sûre qu’il finirait par céder, et je ne veux pas.  

- Pourquoi ?  

- Parce que, je suis incapable de me défendre toute seule, alors Ryo serait obligé de nous protéger tous les deux ?  

- Mais il sera peut-être plus fort pour vous ?  

- Oui, mais imagine qu’un jour quelqu’un nous enlève moi et notre hypothétique enfant, que cet enfant soit retenu à un bout de la ville et moi à l’autre. Qu’on ait chacun une bombe, qui devra choisir Ryo ? Son enfant ou moi ?  

- Tu es en train de te faire un scénario qui n’arrivera peut-être jamais…  

- Je sais, mais je ne veux pas être responsable de ce genre de choix. Pourtant, il est comme nous, orphelin. Les gens comme nous devraient avoir le droit d’avoir une famille. Mais pas nous…  

Elle se rassit à côté de lui et lui demanda :  

- Tu comprends ? Et puis, je te rassure nous faisons principalement du travail de garde du corps et ou de démantèlement de drogue, d’armes et ainsi de suite. C’est rare qu’il tue.  

- Quoi que je dise, tu ne changeras pas d’avis n’est ce pas ? Je commence à regretter un peu le fait de ne pas avoir forcé un peu plus pour que tu tombes amoureuse de moi.  

Les joues de Kaori s’empourprèrent, ils n’avaient plus parlé de leur relation depuis qu’elle lui avait confié qu’elle avait décidé de se mettre avec Ryo.  

- Je t’aime beaucoup, même plus qu’un ami. Mais… J’aime Ryo encore plus.  

- Je sais ne t’inquiète pas. Je suis content que tu me vois plus que comme ton meilleur ami.  

Ils restèrent encore quelques minutes puis Toshio se leva et lui tendit la main pour l’aider à en faire autant.  

- Quoi qu’il en soit tu pourras toujours compter sur moi.  

- Au fait, Toshio à propos de ce que j’ai dis j’aimerais que…  

- Cela restera entre nous. Ne t’inquiète pas. Je serais toujours là pour toi.  

- Merci.  

- Bon et si nous nous mangions une glace.  

- Une glace ?  

- Oui. Hum, attend je reviens.  

- Ok.  

Elle s’assit sur le banc et dit derrière elle :  

- Ça fait longtemps que tu es là Ryo ?  

- Non.  

- Je lui ai dis qui nous étions et il l’a bien pris.  

- Je n’en ai jamais douté. Il est ton meilleur ami. Dommage j’aurais dut lui demander de me rapporter une glace moi.  

Elle se retourna et lui dit :  

- Ryo ! File d’ici ! Tu veux !  

- Mais euh, je veux pas que tu vois un homme !  

- Arrête de faire l’enfant. Tu sais très bien qu’il n’y a que toi.  

Kaori l’embrassa rapidement et le poussa dans les buissons. Une minute plus tard, arriva avec une glace pour elle qu’il lui tendit.  

- Oh ! Tu t’es souvenu de mon parfum préféré ?  

- Oui, comment oublier un tel truc.  

- Quoi ? Tu as quelque chose contre mes goûts ?  

- Uniquement en ce qui concerne les parfums de glaces, tu as une boule de fraise et deux boules de glace au thé vert. Quel alliage !  

- Mais c’est très bon.  

Elle en profita pour le goûter, elle apprécia le goût avec délectation. Puis une voix derrière elle dit :  

- Je veux goûter moi aussi !  

Une bouche sortant de nul part vint goûter la glace de Kaori. Cette dernière s’apercevant qu’il s’agissait de Mick, ne sut si le seul fait de goûter ces parfums allait le démotiver. Mais n’y tenant plus quand ce dernier commença à la peloter, sous le regard effaré de Toshio qui ne savait pas comment réagir. Tout à coup il sentit une drôle de sensation il regarda, et il vit sa meilleure amie entourée d’une aura étrange.  

Elle se dégagea avec brusquerie, fit comprendre à Toshio qu’il devait s’écarter ce qu’il fit. Et tenant une énorme massue avec ses deux mains, elle abattit son 10 000 Tonnes de Mick Angel, qui s’écrasa sur le banc public qui céda sous le poids. La massue était intitulée « Abattre les pervers ». Elle se frotta les mains avec délectation, elle prit Toshio par la main et le tira pour qu’ils partent en courant.  

Une fois assez loin, Kaori s’arrêta contre un arbre et reprit son souffle, Toshio en fit autant.  

- Hum, il me semble que j’ai reconnu cette massue.  

Kaori cligna des yeux et le regarda interdite.  

- Et bien oui, c’est celle que tu as faillit m’abattre sur la tête quand je t’ai revue dans le parc.  

- Oui c’est vrai.  

- C’était pour lui que tu l’avais préparée ?  

- Hum, lui s’il s’en prenait à moi ou Ryo s’il courait après les jupes comme il avait l’habitude de faire…  

Un silence s’installa et elle reprit :  

- Ça fait bizarre de parler des sales manies de Ryo au passé.  

Une libellule vint se balader derrière Toshio.  

* * * * *  

Dans le parc demeure, Mick écrasé face à terre. Les passants qui s’y étaient attardés, reprirent peu à peu leurs chemins tandis que l’Américain sortait de sous la massue impressionnante.  

- Qu’est ce qu’il t’a prit demanda une voix derrière lui.  

- Ah, Ryo tu étais là ?  

Une aura étrange entourait City Hunter.  

- Euh, c’est à dire que… Je ne voulais pas que Kaori te trompe !  

- Et c’est pour ça que tu l’as peloté.  

- Mais il est amoureux d’elle c’est évident.  

- Je sais. Mais ne t’inquiète pas, je fais confiance à Kaori.  

- C’est pour ça que tu es là ?  

- Hum, j’étais là surtout parce que je savais qu’elle voulait lui dire quel métier nous faisions et au cas ou il l’aurait mal pris.  

- Et il l’a prit comment ? Et c’est qui ce type pour que ma Kaori lui fasse confiance.  

Les doigts de Ryo craquèrent, Mick avala sa salive.  

- Alors c’est qui ?  

- Tu ne l’as pas reconnu ?  

- Hum non.  

- C’est Toshio AWAYUKI  

- Le journaliste ?  

- Exact.  

- Et elle a dit à ce journaliste que vous étiez City Hunter ! dit-il le souffle court.  

- Il s’agit de son meilleur ami, ça l’embêtait de lui mentir.  

- Comment il a réagit ?  

- Il a dut s’asseoir mais Kaori lui a dit pourquoi elle le faisait, et surtout qu’elle n’avait pas les mains sales, que j’avais toujours cherché à la protéger. Il a aussi dit qu’il ne dirait rien, et je le crois. C’est un type bien.  

Ryo cacha cependant à son ami, la douleur qu’il avait pu voir dans le regard de sa partenaire quand celle-ci avait avoué à Toshio, que pour elle avoir un enfant était exclu. Le nettoyeur s’en voulait lui aussi, et elle avait visiblement bien compris qu’il ferait tout pour elle, y compris lui faire un enfant.  

Il s’était rendu compte qu’il agissait en égoïste en la gardant près de lui, mais il savait aussi que c’était sa place, qu’il serait incapable de revenir en arrière après les jours et les nuits qu’ils avaient passé ensemble.  

Il prit la décision qu’il ferait tout pour combler ce manque entre eux deux, car lui aussi, aimait les enfants malgré ce qu’il avait toujours clamé. Il faut dire que la confrontation avec le petit Daïsuké y était pour beaucoup, il voulait à ce moment là prouver à Kaori qu’il pouvait s’en s’occuper. Il voulait surtout éviter qu’elle passe ses journées à le garder dans l’appartement de Toshio. Car même s’il avait gagné, il était tout à fait conscient que la jeune femme ressentait plus que de l’amitié pour cet homme, il l’avait d’ailleurs entendu, le dire à Toshio.  

Il avait réellement faillit la perdre, et il ne voulait pas la perdre dans le futur. Il savait qu’il était égoïste, mais il savait que la jeune femme avait fait son choix il y a bien longtemps.  

Mick frappa la tête de Ryo qui du, coup sortit de ses rêveries.  

- Hé ! Mick ça va pas la tête ?  

- Je te demandais si ce Toshio n’avait pas envie de ravir le cœur de Kaori.  

- Il a essayé mais j’ai gagné.  

L’Américain qui n’était pas au courant comme tout le reste de la bande, regarda étonné son ami et lui dit :  

- Je comprends mieux pourquoi tu es jaloux quand je la tripote.  

- Crétin. Tu sais que je suis dangereux alors m’énerve pas.  

- Alors vous l’avez fait ? Je suis ravi pour Kaori et toi même !  

- Oui. Pour te répondre, Kaori lui a déjà dit qu’on était ensemble y’a quelques semaines. Et puis je n’ai plus de souci à me faire, il va partir pour Osaka.  

- Mais tu les as écoutés longtemps ?  

- Hum, presque depuis le début. Mais surtout ne le dis pas à Kaori, j’étais sensé être reparti !  

- Ok. Tu peux pas t’empêcher d’être jaloux.  

- Je suis pas jaloux déclara-t-il avec une mimique d’enfant.  

- Alors tu es quoi ? Parce que là tu en as tout l’air.  

- Juste, protecteur et un peu possessif…  

Mick tomba à la renverse, visiblement le nettoyeur ne savait pas que c’était à peu près la définition pour « Jaloux ». Il lui dit :  

- Bah, dis toi que c’est presque pareil.  

- Non, c’est pas pareil…  

- Si tu le dis !  

Un léger silence s’installa mais Mick finit par déclarer :  

- J’ai toujours su qu’elle avait des goûts bizarres parce qu’elle t’avait choisit, mais ses goûts en matière de glace c’est encore pire !  

Angel sentit comme une aura de colère, visiblement le nettoyeur était tatillon quand il s’agissait des goûts de Kaori, mais probablement surtout à cause du début de la phrase plus que pour la fin ! Sentant que le moment était venu de s’enfuire, Mick ne se fit pas prier.  

Ce que ne lui avait pas avoué Ryo, c’était qu’en fait, il était terriblement inquiet pour la jeune femme. Maintenant qu’ils étaient ensemble, il avait peur à chaque instant que quelqu’un s’en prenne à elle. Il se rassura en se disant que personne à par eux quatre n’était au courant. Mais il savait que ses ennemis s’étaient fait des idées sur leur relation avant même qu’elle n’évolue.  

Mais à présent, la donne avait changé. Maintenant qu’il avait goûté à la douceur de son corps, il ne voulait surtout pas que quelque chose lui arrive. Et surtout il ne voulait pas feindre de ne pas s’inquiéter pour elle. Ce serait trop lui demander à lui-même ou même à Kaori qui ne comprendrait pas son détachement. Il savait que la jeune femme, vivait plutôt mal le fait de garder ça secret.  

* * * * *  

Le nettoyeur savait très bien qu’il était jaloux, et qu’il avait un mal de chien à rester sans rien faire quand il surprenait les hommes observer avec un regard envieux la jeune femme.  

Malheureusement, il avait dit à Kaori qu’il ne voulait pas changer ses habitudes dans leur déplacement. Il avait remarqué qu’il l’avait déçu mais il n’avait trouvé que ça pour faire diversion face à leurs ennemis potentiels.  

Ryo pour se faire pardonner, lui avait assuré que ce n’était que des diversions et qu’elle n’avait pas à douter de ses sentiments pour elle. Cependant, il s’était rendu compte qu’il ne lui avait pas dis ces fameux mots qui la feraient sourire. Le nettoyeur n’arrivait pas à les faire sortir.  

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