Capitolo 10 :: maman

Pubblicato: 18-02-06 - Ultimo aggiornamento: 18-02-06

Commenti: voilà le chapitre 10, je dois vous avouer que c'est l'un de mes préférer, merci à tous pour vos coms et vous inquiétez pas la suite est déja en cours d'écriture, un énorme merci à milene béta géniale et bonne lecture à tous

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Après environ une demi-heure de recherche, je me remis à pleurer .  

K : OUIN !!! Je suis sûre qu’elle m’a abandonnée !!!  

H : Mais non, mais non...  

K : J’en suis sûre et pis d’abord bah vous, vous pouvez pas savoir !  

H : Tu as raison, je ne peux pas savoir, mais ce que je sais c’est que si j’avais une fille aussi mignonne que toi, je ne l’abandonnerai pas.  

Hideyuki dit cette phrase avec un sourire, qui ne laisserait personne indifférent, pas même une petite fille de quatre ans et demi.  

Ils arrivèrent aux abords d’un bar. Hideyuki entraîna Kaori dans une petite ruelle, en lui disant :  

H : Ne bouge pas d’ici Kaori, je vais aller dans cette grande maison pour demander si personne n’a vu ta maman. D’ailleurs ! pourrais-tu me dire à quoi elle ressemble ?  

K : Euh elle est grande, elle a les cheveux comme moi et bah, attendez je vais vous prêter un truc que vous me rendrez plus tard d’accord ?!  

H : Un truc ?  

A cette époque, j’avais une petite chaîne en or avec un pendentif accroché autour du cou, et à l’intérieur de ce pendentif, il y avait la photo de ma mère.  

K : Oui un truc, tenez...  

La petite fille enleva la chaîne de son cou et la donna à Hideyuki :  

- Mais, il ne faudra pas oublier de me la rendre après !  

H : Je te le promets ! Allez, à tout à l’heure et surtout ne bouge pas d’ici.  

K : Promis !  

Alors, j’attendis comme me l’avait demandé Hideyuki. Mais, comme à cette époque je ne savais pas tenir en place, je commençais à marcher le long de la ruelle, tout droit. Puis, tout en revenant, je vis, tout à coup, une jolie bague à terre. Curieuse, je la pris et vis qu’elle ressemblait énormément à l’une des bagues de ma mère. Je regardai un peu partout, et, un peu plus loin, vis une grosse flaque rouge. (Nda : Attention âme sensible, s’abstenir). A côté de cette flaque - qui je croyais était de la peinture - se trouvait des traces de pas. Encore plus curieuse, je m'avançais et là je vis la chose la plus horrible au monde pour un enfant de quatre ans : le corps de ma mère était là, dépourvu de vie, un énorme trou dans la tête.  

Les larmes avaient envahi le jolie visage de la petite Kaori.  

K : MAMAAANNN !!!!  

Hideyuki - qui venait de sortir du bar bredouille et qui avait entendu Kaori crier - accourut vers celle-ci.  

Le jeune homme trouva la petite agenouillée parterre, en train de pleurer.  

H : (inquiet) : Kaori, qu’est ce que tu as ?  

Kaori leva les yeux en direction d’Hideyuki.  

K : Maman...  

Quand Hideyuki regarda dans la même direction que Kaori, il sentit son coeur se serrer.  

H : Mon dieu...  

Du haut de ses quatre ans et demi, Kaori savait bien ce qu’avait sa mère. Malgré cette certitude, elle ne pouvait s’empêcher d’espérer que sa mère était encore en vie.  

K : Monsieur Kimura, elle fait la sieste c’est ça ? Elle fait la sieste, c’est ça hein ? Elle fait la sieste...  

H : Mon dieu, Kaori, je suis désolé mais ta maman est partie avec les anges...  

K : Vous êtes un menteur Monsieur Kimura ! Ma maman, elle m’abandonnerait pas même pas pour aller voler avec les anges ! C’est vous qui me l’avez dit tout à l’heure.  

J’étais effondrée. C’était comme si la terre s’était arrêtée de tourner autour de moi et que le monde s’écroulait sous mes pieds. Je m’étais recroquevillée sur moi-même et, ce jour-là, j'avais pleuré toutes les larmes de mon petit corps.  

Hideyuki prit alors ce petit être dans ses bras et essaya de la calmer - ce qui était peine perdue. Mais heureusement, Kaori était à bout de force et elle s’endormie quinze minutes après.  

Hideyuki emmena Kaori dans sa voiture et prit la direction pour aller chez lui.  

Lorsque Hideyuki entra chez lui, il vit une paire de chaussure sur le palier et en conclut que son frère était rentré - ce qui n’était pas pour lui plaire. A cet instant, il entendit son frère :  

- Alors, frangin déjà de retour ?!  

H : Tais-toi, Akira !  

A : Non mais, qu’est ce qu’il te prend de me parler comme ça, toi ?  

Akira était dans la cuisine. Il arriva à l’entrée pour s’expliquer avec son frère quand il vit le « paquet » dans les bras de son petit frère.  

A : Je croyais que ça prenait neuf mois à faire ça ?! Et pourquoi tu ne m’as pas dit que tu étais enceinte ? Hahaha (Nda : Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas le style de blague que je fais).  

H : Je n’ai vraiment pas envi de rire aujourd’hui, frangin. J’ai eu une assez dure journée. Je reviens, je vais aller déposer Kaori sur mon lit et je t’expliquerai.  

Sûr ce, il emmena Kaori dans sa chambre et revint vers son frère.  

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