Capitolo 3 :: - HELP Mick ! -

Pubblicato: 09-04-06 - Ultimo aggiornamento: 09-04-06

Commenti: Coucou ici ! Pour une fic où les persos principaux sont Kaori et Ryö, je met encore en scène notre ami Mick... C'est que je l'aime bien, vous m'en voudrez pas n'est ce pas !? Ah ! Et puis... comme mon titre est un peu long, je le met complet ici : - Indispensable Mick ! Ou encore… Si Mick n’existait pas, il faudrait l’inventer ! Ou encore… Help Mick ! - Et enfin... Merci pour vos reviews ^___^ Bonne lecture !!

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- Salut !!  

Kasue, les yeux encore gonflés de sommeil et la chevelure plus qu’ébouriffée, dévisageait Ryô d’un air hébété.  

Celui-ci tenait une main levée, qu’il secouait assez stupidement avec un sourire immense, quoiqu’un peu crispé, aux lèvres. Son regard avait bien du mal à se concentrer sur le visage de la jeune femme. En effet : le peignoir de Kasue, affriolant il fallait l’avouer, laissait entrevoir… mmm… largement, sa poitrine.  

Ryô eut un ricanement gêné.  

- Mick est là ? Demanda-t-il en se grattant nerveusement la tête.  

La jeune femme cligna plusieurs fois des paupières mais devant le malaise manifeste de Ryô, finit par soupirer.  

- Tu as vu l’heure ? Ronchonna-t-elle.  

- Désolé, lâcha le nettoyeur. Mais il faut que je par…  

Ryô s’interrompit brusquement, attrapa Kasue par les épaules et souleva son poids si négligeable pour ses bras. Les pieds à quelques centimètres du sol, la jeune femme se raidit et ouvrit la bouche dans la ferme intention d’hurler, mais déjà le nettoyeur entrait vivement dans le hall.  

En murmurant une vague excuse, Ryô la redéposa doucement sur ses pieds avant de se tourner vers Mick qui déboulait, un peu surpris en découvrant l’identité du visiteur.  

L’Américain n’eut pas le temps de réagir que déjà Ryô lui agrippait le bras.  

- Toi, tu viens ! Fit Ryô en l’entraînant hors de l’appartement.  

- Hein !? Mais… ! Me parler ?!... Arrête ! Ryô ! Mais lâch….  

Kasue, éberluée, écoutait la voix de son compagnon qui diminuait au fur et à mesure que les deux hommes montaient les escaliers menant sur le toit de leur immeuble. Elle resta figée quelques secondes puis dans un haussement d’épaules blasé, referma doucement la porte.  

- Peux-tu m’expliquer comment tu fais pour être aussi bien habillé au saut du lit ? Grommela Ryô avec exaspération, en fixant son ami.  

Mick glissa ses doigts dans ses mèches blondes, les lissant soigneusement puis adressa à Ryô un sourire suffisant.  

- Peu importe ! Rugit Ryô avant que l’Américain ne puisse dire un mot. Il faut que je te parle !  

Mick haussa un sourcil étonné.  

En fait, malgré sa mise parfaite… s’il mettait, il est vrai, un point d’honneur à être impeccable quelles que soient les circonstances, à cet instant précis, il fallait bien avouer qu’il n’était pas tout à fait réveillé… Ce fut donc avec un regard placide qu’il laissa le temps à Ryô de se calmer. Il semblait dans tous ses états, pensa Mick en émergeant peu à peu des limbes de sa courte nuit.  

L’Américain observa plus attentivement Ryô qui piétinait de long en large devant lui. A présent parfaitement réveillé, il se posait des questions... Il aurait pensé que Ryô allait disparaître de la circulation pendant quelques jours… Hummm… quelques semaines, rectifia-t-il dans un sourire amusé.  

Ryô avait, après tout, quelques années de frustration à rattraper ! Et la jolie Kaori n’allait certainement pas quitter le lit de cet obsédé de si tôt… Mais… Encore faudrait-il que la jeune femme y soit entrée…  

- Tu voulais me parler ? Dmanda-t-il finalement.  

- Oui, répondit Ryô en s’immobilisant.  

Il y eut un instant de silence…  

Dix minutes plus tard, Mick essaya de nouveau :  

- Qu’as-tu à me dire, Ryô ?  

- C’est… difficile…  

- Sans blague ! Riposta Mick avec une pointe d’ironie.  

Ryô recommença à tourner comme un lion en cage. Mick soupira en levant les yeux au ciel.  

- Bon, sang Ryô ! Arrête-toi et lâche le morceau !  

Le nettoyeur se figea devant Mick.  

- Il faut que tu m’aides.  

Le visage de Ryô était crispé et il sembla à l’Américain que son ami souffrait vraiment.  

- C’est Kaori ? Questionna doucement Mick.  

Hochement de tête de Ryô.  

- C’est si difficile ?  

Nouveau hochement de tête. Les épaules de Ryô s’affaissèrent un peu et il laissa échapper un grognement.  

- Il faut que tu m’aides, répéta-t-il finalement.  

- Mais encore ? S’impatienta Mick qui ne voyait pas où l’homme voulait en finir.  

- Je… J’ai… l’impression que Kaori… va me quitter…  

Mick se figea, les yeux arrondis de stupéfaction.  

Ce fut tout d’abord un frémissement puis, un tremblement suspect qui parcoururent le corps de l’Américain… Les prunelles se mirent à briller dangereusement. Et brusquement, il éclata d’un rire retentissant sous le regard furibond de Ryô. Celui ci se maîtrisait mais l’envie d’envoyer son poing dans la belle gueule de son ami le démangeait…  

- Mais enfin Ryô, s’exclama Mick en essuyant une larme… Kaori est folle de toi depuis toujours !  

Voyant que Ryô restait silencieux, Mick se tut. Assurément, son ami n’en était plus si sûr.  

Ryô hésita. Il ouvrit la bouche mais la referma aussitôt et se détourna.  

- Après tout, murmura-t-il finalement… C’est peut-être mieux ainsi…  

- Quoi !? Protesta vivement Mick. Tu ne vas pas la laisser partir comme ça non ?!  

- Et pourquoi pas ?! S’énerva Ryô.  

- Et si tu te trompais ?  

Pas de réponse. Mick ne voyait que le profil de l’homme mais il le sentait tendu à l’extrême. L’Américain était impressionné. Jamais il n’aurait imaginé voir Ryô dans cet état ! Pas plus qu’il n’aurait osé penser qu’un jour celui-ci viendrait lui demander de l’aide… pour une affaire de cœur !!  

- Alors, pourquoi es-tu là ?  

- … J’ai l’impression de perdre la tête, déclara lentement Ryô après un long silence.  

- Explique-toi…  

Mick eut bien du mal à suivre le récit décousu de Ryô. Il était question d’avoir une aventure avec Kaori… De manger en regardant les informations… Il se perdait dans les détails de chaque affaire correspondant aux dettes de Saeko à son égard… De coups qu’il ne pourrait plus tirer avec la femme en question… Mais, brusquement, enfin, il saisit que Kaori avait repoussé Ryô.  

Ryô s’était tu depuis un moment mais l’Américain, appuyé nonchalamment contre la rambarde, gardait un silence pensif.  

- Tu ne veux pas la laisser partir ? Hein ! Dit-il finalement dans un demi sourire.  

Le même sourire étira la bouche de Ryô.  

- Je n’imagine plus la vie sans elle, lâcha-t-il, boudeur, avant de s’énerver. Bordel ! Pendant toutes ces années, j’ai tout fait pour qu’elle me quitte ! J’suis qu’un crétin !  

Mick, les bras croisés, approuva gravement dans un hochement de tête, avant de se reprendre devant le regard noir de son ami.  

- Elle a peut être rencontré quelqu’un, suggéra l’Américain en grimaçant aussitôt, visiblement peu ravi de cette idée.  

- Personne ne me la prendra ! Gronda Ryô, les dents serrées.  

- Bon sang, Ryô… Tu deviens…  

- La ferme !  

- OK !  

Dix minutes s’écoulèrent, puis Ryô se redressa :  

- Je ne vais certainement pas laisser Kaori s’enticher d’un autre que moi !  

L’anxiété qui vibrait dans sa voix n’échappa pas à Mick dont le regard s’adoucit. Il ne pensait pas vraiment que Kaori avait un autre homme dans sa vie. Mais que Ryô le pense ne pouvait que l’aider à se bouger un peu plus que dans la stupide histoire qu’il venait d’entendre !  

- Euh… Mick…, hésitait Ryô en se balançant sur ses pieds, qu’il regardait d’ailleurs avec une profonde attention.  

- Oui ?  

- Tu donnes toujours à Kasue des petits surnoms complètement grotesques…  

- Elle adore ça, riposta Mick, vexé.  

- Justement ! Marmonna Ryô... Je pense que Kaori aussi, elle aimerait ça…  

Mick ouvrit de grands yeux.  

- Ne me regarde pas comme un abruti, s’exaspéra le nettoyeur. J’y connais rien moi ! Je ne pense pas que Kaori apprécie ceux que j’emploie… Fais-moi une liste !  

L’Américain retint à grande peine le rire qui lui montait à la gorge.  

- OK ! Je te donne ça plus tard, fit-il d’un ton un peu trop détaché pour être sincère.  

- Merci, maugréa Ryô en rougissant légèrement.  

- Tu sais, Ryô, sourit Mick… Ces mots d’amour ne sont pas nécessaires… Kaori a juste besoin que tu lui parles avec ton cœur…  

Comme Ryô s’enferma dans un silence buté, Mick finit par soupirer :  

- Tu as peur ?  

- Certainement pas ! Tonna aussitôt l’homme. Kaori va me tomber dans les bras où je ne m’appelle plus Ryô Saeba !  

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