Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: NePh

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 5 capitoli

Pubblicato: 24-02-06

Ultimo aggiornamento: 09-10-06

 

Commenti: 34 reviews

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Romance

 

Disclaimer: Les personnages de "D'Amour ou d'Amitié ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: D'Amour ou d'Amitié ?

 

Capitolo 4 :: - Ce que tu es... -

Pubblicato: 07-05-06 - Ultimo aggiornamento: 07-05-06

Commenti: Salut ^^ Chapitre 4 ! Attention, le ton un peu léger des chapitres précédents pouvait faire penser que cela allait continuer ainsi... Pourtant, ce chapitre est un peu (beaucoup) plus dur, du moins c'est mon avis.(ou peut être est ce mon coté sombre qui ressort ^^) Mais c'est pour le besoin de la suite de mon histoire. Bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

Kaori fit volte face et se figea. Jamais, elle n’avait vu Ryô tirer de façon si… acharnée… Impitoyable…  

 

Les hommes, qu’elle n’avait même pas réussi à effleurer des balles à répétition de sa mitraillette, tombaient les uns après les autres sous le feu de Ryô. Et la jeune femme, horrifiée, prit conscience qu’il ne se contentait pas de blesser… Il tuait…  

 

- KAORI !!!!  

 

A l’appel de l’homme, elle ouvrit de grands yeux. Ses doigts se relâchèrent et sa mitraillette, désormais sans munition, tomba à ses pieds. Malgré les sifflements des balles fusant tout autour d’elle, malgré le vacarme assourdissant… un silence glacial l’enveloppa lorsqu’elle découvrit un rescapé au carnage pointant une arme dans sa direction.  

 

Kaori eut l’intime conviction que la fuite était inutile…  

 

Le temps semblait soudainement s’écouler au ralenti. Le film de sa vie se déroula devant son regard empli d’effroi. Pourtant, elle se sentait étrangement sereine … jusqu’au moment où le visage de Ryô vint s’imposer…  

 

Ryô qui venait encore une fois de la sauver d’une mort certaine…  

Ryô qui l’enveloppait de ses bras…  

Ryô qui la serrait contre lui …  

Ryô …  

 

Le regard de Kaori s’agrandit encore… Démesurément. A présent, l'épouvante s’affichait sur chacun de ses traits. Elle sentait les bras protecteurs de Ryô, qui entouraient son corps, se relâcher lentement… Son corps, immense, s’affaissait doucement contre le sien.  

 

Ryô s’effondra sur ses genoux, les mains encore posées sur sa taille… Comme si ce contact le retenait encore à la vie… Dans un suprême effort, Ryô redressa péniblement la tête et leva un doux regard sur Kaori pétrifiée, tandis qu’un tendre sourire apparaissait sur ses lèvres…  

 

- … R… Ryô… ? Souffla-t-elle…  

 

Il résistait visiblement de toutes ses forces, mais soudain, le sourire s’effaça et les paupières se baissèrent lentement.  

 

- RYÔÔÔ !!!  

 

 

Kaori se redressa brusquement sur son lit.  

 

Haletante et le front couvert d’une fine pellicule de sueur, elle tentait de reprendre sa respiration. Le son de son propre hurlement résonnait encore à ses oreilles. Ce n’est pas la réalité, se répétait-elle inlassablement… Un cauchemar… Juste un cauchemar… Encore un…  

 

 

***  

 

 

La nuit portait conseil disait-on ? Lui, il lui avait fallu beaucoup plus ! Une rebuffade de Kaori… Une recherche active mais vaine de combat et une discussion… sérieuse avec son ancien partenaire d’Amérique…  

Et finalement quoi ? Toute la journée, ils avaient agi comme de coutume, comme si rien ne s’était passé… D’ailleurs, il ne s’était rien passé finalement… Enfin… Presque rien…  

 

Il la sentit arriver et plongea aussitôt le nez dans le magazine érotique dont il s’était emparé depuis qu’il s’était réfugié dans le salon, laissant Kaori et son mutisme dans la cuisine. Il sentit le vague malaise qui ne l’avait pas quitté depuis qu’il était descendu ce matin, s’intensifier d’un cran.  

 

Sur le seuil, Kaori contemplait l’homme avachi sur le canapé, ses yeux exorbités et la bave dégoulinant au coin de sa bouche. Une sourde colère la traversa devant cette scène pathétique mais pourtant très habituelle, avant de disparaître aussi vite qu’elle s’était manifestée. Ryô se tendit. Cette fureur qui s’était emparée de Kaori n’avait duré qu’un millième de seconde mais il l’avait ressentie avec une sorte de soulagement. Cependant, qu’elle disparaisse aussi vite le déstabilisait.  

 

La jeune femme s’approcha et s’immobilisa devant Ryô, les yeux baissés sur le plateau qu’elle tenait entre ses mains. Encore un moment de vie ordinaire pensa Kaori. Boire un café après le repas du soir… Après quelques reproches et quelques massues évidement ! Ensuite, invariablement, Ryô lui décochait une dernière flèche qui l’atteignait fatalement en plein cœur, avant de disparaître de l’appartement pour une nuit de débauche.  

 

- Ryô… ? Fit-elle songeuse.  

 

Un grognement lui répondit.  

 

- Je n’ai pas réussi toute seule, n’est-ce pas ?  

 

A contre cœur, Ryô leva enfin les yeux. Ce regard sans expression qu’elle posait sur lui le mettait vraiment mal à l’aise.  

 

- Tu peux me le dire, tu sais, continua-t-elle devant le silence de l’homme.  

- De quoi tu parles ? Grommela Ryô tandis qu’elle déposait son plateau sur la table basse.  

 

Elle prit le temps de s’installer confortablement sur un coussin à même le sol, de poser une tasse devant Ryô, de s’emparer de la sienne et d’avaler une gorgée du breuvage noir avant de répondre :  

 

- Du Renard… Tu sais… Du crétin qui pensait que j’étais ta petite amie…  

 

Pas si idiot que ça, pensa Ryô en détournant nerveusement les yeux.  

 

- Dis le moi, persista-t-elle doucement.  

- … Tu t’es bien débrouillée, lâcha-t-il finalement en portant sa tasse fumante à sa bouche.  

- Mais… Pas assez pour avoir réglé son compte au Renard…  

 

Ryô se contenta de hausser les épaules avec désinvolture. Il fronça imperceptiblement les sourcils lorsque que Kaori esquissa un sourire qu’il jugea aussi inquiétant que son regard. Il la scruta attentivement par-dessus sa tasse sans qu’aucune émotion n’altère son visage. Mais de son coté, la jeune femme n’était pas en reste non plus. Elle ne laissait rien filtrer. Aucune expression.  

 

- … Que cherches-tu à dire, Kaori ? Demanda lentement Ryô après un lourd silence.  

- Je pense que tu as raison, dit-elle d’une voix sans timbre. Je ne suis pas faite pour ce métier.  

 

Le temps semblait s’être suspendu dans le salon. La tension, jusqu’ici dissimulée par la femme, était à présent presque palpable. Kaori se força à ne pas détourner les yeux devant ce visage brusquement de marbre qu’affichait Ryô. Impassible, il attendait la suite.  

 

- Une agence m’a remarquée lors du défilé d’Eriko, expliqua-t-elle posément. Ils m’ont fait une offre vraiment intéressante. J’ai décidé d’accepter.  

- … Je vois, commenta Ryô distraitement avant de terminer d’un ton désinvolte : tu démissionnes de City Hunter ?  

 

Silencieuse, Kaori acquiesça de la tête.  

 

Cette fois-ci, Ryô plissa les yeux. Il encaissait mal. Très mal.  

Il était envahi de soupçons, de doutes…  

 

- Quelle est la vraie raison pour que tu décides d’un coup de rompre notre… partenariat ? Ne put-il s’empêcher de demander.  

 

Kaori se leva brusquement et se crispa lorsque Ryô l’imita immédiatement.  

 

- City Hunter n’a jamais été toi et moi, Ryô ! Rétorqua-t-elle néanmoins avec une ironie qu’elle était loin de ressentir.  

- C’est toi qui le penses, riposta vivement l’homme en croisant les bras sur sa poitrine.  

- Oh, je t’en prie ! Arrête ça tout de suite !  

- Que j’arrête quoi ? Je n’arrête rien, moi !  

- Cette discussion ne sert à rien, soupira Kaori en se baissant pour ramasser les tasses.  

 

Ryô abandonna définitivement sa bonne vieille tactique de l'insouciance. Il n’était pas indifférent ! Loin de là !  

 

- Ne fuis pas, gronda-t-il en arrachant le plateau des mains de Kaori.  

 

Elle se figea, stupéfaite de la réaction de l’homme. Lui aussi d’ailleurs. Il était furieux, réalisa-t-il, égaré par ce sentiment qu’il n’avait jamais ressenti vis-à-vis de Kaori. Déjà, celle-ci se reprenait avec une telle facilité qu’il lui en voulut amèrement.  

 

- Qu’est-ce qui te prend tout à coup ? Je ne vois pas où est le problème ! S’exclama-t-elle avec un geste agacé.  

- Vraiment ? Lâcha-t-il sèchement.  

- Que veux-tu que je te dise de plus, Ryô !?  

- La vérité !  

 

Une étrange expression traversa le visage de Kaori et Ryô sentit tous ses muscles se tendre au maximum. Il ne savait même plus comment ils en étaient arrivés là.  

 

- Tu veux la vérité ? Répéta lentement la jeune femme.  

 

Elle s’interrompit un instant et reprit d’un ton détaché, à la limite de l’indifférence.  

 

- Tu es un tueur.  

 

Le regard de Ryô s’agrandit.  

 

- Je sais que tu n’es pas un vulgaire assassin, reprit froidement Kaori. Mais tu restes un tueur. Un homme capable de ne rien ressentir lorsqu’il ôte la vie…  

 

Fascinée, elle s’interrompit brusquement. C’était la première fois qu’elle voyait cette expression sur le visage de Ryô. Il la dévisageait fixement. Le regard opaque, il semblait avoir envie de tout casser autour de lui.  

 

- Je suis désolée Ryô, souffla-t-elle, mais je ne le supporte plus. Je n’aime pas ce monde…Je n’aime pas voir les gens mourir… Je n’aime pas ce que tu es…  

 

 

 

***  

 

 

Sombre et silencieux, Ryô contemplait le camion de déménagement s’éloigner. Instinctivement, il leva les yeux vers le bâtiment en face du sien et croisa le regard de Mick. Celui de l’Américain exprimait de la compassion mais aussi une certaine colère. Ryô savait que ce ressentiment n’était pas, contre toute attente, dirigé contre lui mais bel et bien envers la jeune femme qui terminait ses derniers paquets dans sa chambre.  

 

Quant à lui… Il ne ressentait rien. Vraiment. Toute émotion semblait l’avoir déserté, il y a de cela trois jours. Ryô esquissa un sourire sans joie et se détourna pour rentrer. Bientôt, elle n’habiterait plus ici. Elle s’en allait vivre une autre vie.  

 

 

***  

 

 

Lentement, il monta les escaliers menant aux chambres. Il s’immobilisa devant la chambre de Kaori. Sans un mot, il observa le tressaillement qui parcourut la jeune femme lorsqu’elle sentit sa présence et s’appuya nonchalamment contre la porte grande ouverte alors qu’elle se retournait. Ils se fixèrent silencieusement puis la jeune femme passa fébrilement une main dans ses courtes mèches.  

 

- Pardon ! Dit-elle précipitamment, je vais te préparer ton dîner…  

- Pas la peine, répondit Ryô d’un ton indifférent. J’ai mangé au Cat’s Eyes.  

- Oh ! Fit Kaori en baissant les yeux.  

 

La jeune femme ressentit un pincement au cœur. Habituellement, elle était toujours invitée…  

 

- Euh… J’ai presque fini, murmura-t-elle. Eriko ne va pas tard…  

- Sayonara Kaori.  

 

Kaori redressa vivement la tête et esquissa un geste pour retenir Ryô mais déjà, il avait disparu. Les épaules de la jeune femme s’affaissèrent, puis les larmes aux yeux, elle termina son dernier sac. Elle contempla un instant la photo de son frère avec un tendre sourire aux lèvres. Elle avait toujours aimé son petit air d’abruti.  

 

 


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