Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 21-04-06

Ultimo aggiornamento: 07-04-10

 

Commenti: 46 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Suite et fin ( oui oui promis juré, après j'arrête!!! ) de "Chacun pour soi". City Hunter c'est fini!! Oui mais voilà, Ryo voudrait bien recoller les morceaux. Arrivera-t-il à reconquérir le coeur de la belle Kaori ?...

 

Disclaimer: Les personnages de "Et que tombent les masques..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et que tombent les masques...

 

Capitolo 3 :: Les démons du passé.

Pubblicato: 29-04-06 - Ultimo aggiornamento: 29-04-06

Commenti: Hello à tous les membres du HFC!!!! Voici le dernier chap.!! Alors bonne lecture et surtout bon week-end!!!! A oui: siousplait laissez moi une tite review!!! Ca fait toujours plaisir ^_^!!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Chapitre 3 : Les démons du passé.  

 

 

 

L’inspectrice Saeko Nogami soupira en regardant l’énorme dossier ouvert sur son bureau. Elle passa une main dans ses longs cheveux. Finalement, elle aurait peut être mieux fait de prolonger son congé maladie !!!  

Saeko se leva et prit sa veste posée sur le dossier de sa chaise. Elle avait besoin de prendre l’air.  

 

« Je reviens d’ici une heure !! » annonça-t-elle à un officier qui tapait un rapport.  

 

« OK ! Prends ton temps !! » Lui répondit-il avec un sourire compréhensif.  

 

Cela mit Saeko de mauvaise humeur. Depuis son « accident », les policiers qui travaillaient avec elle, faisaient tout leur possible pour se montrer serviable et aider la jeune femme à reprendre le rythme du commissariat.  

Mais toute cette compassion commençait sérieusement à lui peser, et à l’agacer.  

 

Saeko regarda l’heure à sa montre, elle avait un rendez-vous important avec un témoin qui allait peut être pouvoir l’aider dans la nouvelle affaire sur laquelle elle enquêtait depuis deux semaines.  

Elle détourna les yeux de son poignet avec une grimace de dégoût. Saeko éprouvait toujours la même sensation nauséeuse quand son regard tombait sur les cicatrices, qui seraient désormais inscrites à vie dans sa chair.  

 

Un long frisson la traversa et elle resserra sa veste sur elle.  

 

C’est elle qui avait insisté pour reprendre le travail aussi vite. Mais à trop vouloir montrer aux autres que cette histoire ne l’avait pas affecté, afin de leur prouver combien elle était forte et courageuse, Saeko passait son temps à faire semblant. Elle mentait à son entourage.  

 

Et plus grave, elle se mentait à elle-même  

 

Chaque matin, chaque soir, à toute heure de la journée, le moindre détail lui rappelait sa mésaventure. Une lumière trop violente, un courant d’air, un bruit métallique, les sirènes d’une ambulance, lui glaçaient le sang.  

 

Son père et le commissaire Hatsumo, avaient dû menacer de la suspendre si elle continuait à refuser de rencontrer un des psychologues rattachés au commissariat. Saeko n’était pas trop emballée par la perspective de dévoiler une partie de sa vie privée à un parfait inconnu, mais elle l’avait promis à ses parents. Elle ne pouvait plus reculer, le psy l’attendait le soir même.  

 

Le lieu du rendez-vous était un bar très peu fréquenté, car éloigné du centre ville, et Saeko put garer sa voiture juste en face du café où elle devait rencontrer le témoin. Elle jeta un coup d’œil à la fiche de renseignements que lui avait procuré sa collègue, l’inspectrice Mauve Tsunamu qui venait d’obtenir sa mutation à Tokyo.  

 

Mlle Daria Lane, 26 ans, célibataire, comptable de la société Keytano depuis 5 ans. Récemment nommée chef comptable, suite à la disparition encore non résolue de M. Hitashi.  

Une photographie était jointe au dossier : c’était une jolie fille, grande, brune, qui portait des lunettes. Elle ressemblait plus à une institutrice qu’à une comptable, se dit Saeko.  

 

L’inspectrice poussa la porte et commanda un café, avant de rejoindre une jeune femme qui l’attendait à une table au fond de la salle.  

 

« Bonjour, je suis le lieutenant Nogami, c’est moi que vous avez eu au téléphone ce matin. » dit Saeko en s’asseyant sur la banquette d’en face.  

 

De l’autre côté de la table, la femme enleva les lunettes de soleil qui lui cachaient le visage. Elle portait un bonnet qui dissimulait la totalité de ses cheveux bruns.  

 

« Bonjour, je suis enchantée de faire votre connaissance. Je crois que vous enquêtez sur des disparitions qui auraient un lien avec la société pour laquelle je travaille ? » Chuchota-t-elle.  

 

« Oui, pour l’instant le seul point commun que nous avons pu établir entre les victimes, c’est qu’elles ont toutes travaillés à un moment ou à un autre pour BioFirm, et notamment pour la société Keytano. Cela fait un moment que nous surveillons ses activités, mais nous n’avons encore rien trouvé, du moins jusqu’à présent.» Répondit Saeko.  

 

Le serveur déposa la tasse de café que Saeko avait commandé. Elles attendirent qu’il s’éloigne pour continuer.  

 

« Mais je vous en prie, expliquez-moi en quoi vos informations pourraient être utiles dans notre enquête. »  

 

« Et bien voilà, cela fait maintenant près de 6 mois que j’ai découvert que la société tenait une double comptabilité. J’en ai parlé au responsable du service de l’époque, Monsieur Hitashi , et il a paru aussi surpris que moi quand il a eu connaissance de l’ampleur des fraudes auxquelles se livrait la société. Mais quelques temps plus tard, quand j’ai essayé à nouveau d’en discuter avec lui, il a eu l’air terrorisé, et il m’a interdit de parler de ça à quelqu’un d’autre. Un mois après, il était muté en Asie centrale, et on m’a nommé à sa place. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles de lui, et sa famille non plus.»  

 

La jeune femme fit une pause, elle semblait particulièrement anxieuse, et jetait régulièrement des coups d’œil aux clients qui entraient dans le café.  

 

« Oui, sa femme est venue déclarer sa disparition, à la suite de quoi nous avons ouvert une enquête. D’après ce que nous savons, il n’est jamais arrivé là-bas. La filière asiatique de BioFirm n’est malheureusement pas très coopérative, mais nous n’avons pas suffisament de preuves pour la mettre en cause. » confirma Saeko.  

 

«C’est pour ça que je vous ai contacté. Voilà, il y a quelques jours, je suis tombée par hasard sur un mail. C’était une note interne adressée au directeur du service import/export. Normalement je n’aurais pas dû la lire. Ni l’imprimer. » Ajouta-t-elle en sortant un papier plié en deux qu’elle fit glisser sur la table.  

 

Saeko l’ouvrit et lut le contenu. Le message était bref. Apparemment, c’était des indications sur différents lieux de chargements de marchandises, ainsi que des horaires et une série de chiffres. Si ces montants indiquaient des sommes en argent, alors oui, ça devenait intéressant. Mais Saeko ne comprenait toujours pas pourquoi cette femme lui avait donné rendez-vous.  

 

« C’est certainement très important, mais encore une fois je ne vois pas en quoi je peux vous être utile mademoiselle, ces informations concerneraient plutôt la brigade financière, pas la criminelle!! »  

 

« Justement, regardez cette liste, les chiffres qui sont marqués en face des soi-disant marchandises correspondent en faite aux codes internes que nous utilisons au service comptabilité pour enregistrer les feuilles de paies !!! Vous comprenez ?!! Ces numéros leurs servent à désigner le personnel devenu gênant !!! Et l’un de ces numéros est le mien !!! »  

 

« Vous en êtes sûr ?!!! »  

 

« Oui !! Et les dossiers que je voulais récupérer, devaient permettre à la police d’identifier les employés disparus et à mettre au jour les traffics de la société. C’est pour cette raison qu’ils veulent m’éliminer !!! Je ne sais pas comment ils ont fait, mais ils ont compris que j’essayais de sortir certains documents en cachette. Et maintenant, je… J’ai vraiment peur !! » Avoua la jeune femme qui paraissait être sur le point de pleurer.  

 

Aucun doute, la jeune femme pouvait apporter les preuves qui manquaient à Saeko pour demander un mandat de perquisition, afin de fouiller les locaux de la société qui éliminait sans remords ceux qui ne lui étaient plus utiles ou qui en savaient trop.  

 

« Ecoutez, tant que nous n’aurons aucune preuve formelle, la police ne pourra pas vous protéger. Mais ne vous inquiétez pas, je connais quelqu’un qui se fera un plaisir d’assurer votre protection. » La rassura Saeko.  

 

Saeko lui demanda de l’attendre, pendant qu’elle irait téléphoner. Elle composa le numéro de Ryo.  

Comme c’était à prévoir, il n’était pas là.  

 

Depuis qu’il vivait seul, Ryo s’absentait toute la journée, ainsi qu’une bonne partie de la nuit (dites donc, elle a l’air plutôt bien renseignée ?!! Elle le surveillerait pas des fois ?!!!). Et Kaori n’était plus là pour assurer le suivi des affaires.  

Il allait falloir se débrouiller toute seule, au moins pour ce soir.  

 

Un peu contrariée, Saeko retourna s’asseoir.  

 

« Avez-vous un lieu sûr où passer la nuit ? »  

 

« Pour l’instant, je dors chez mon fiancé. Je ne pense pas qu’ils iront jusqu’à le menacer ! »  

 

Saeko ne releva pas, mais il était évident que ces gens ne reculeraient devant rien pour la faire taire.  

L’inspectrice lui donna son numéro de téléphone personnel, et l’invita à s’en servir si jamais elle avait un problème.  

 

« Pour le moment, ils ignorent que la police les soupçonne, nous avons donc un peu de répit. Mais vous devez vous montrer très prudente. Ne sortez que si c’est vraiment nécessaire. » lui recommanda Saeko avant de lui serrer la main.  

 

L’inspectrice glissa la note interne dans son sac et retourna au commissariat. Elle devait faire des recoupements avec les informations qu’elle avait déjà notés dans son dossier.  

L’enquête allait peut être enfin avancer.  

 

La fin de l’après-midi passa rapidement, et il était déjà l’heure d’aller rencontrer la psy recommandée par son père.  

 

L’immeuble, où se situait le cabinet du docteur Hatsumi, était très luxueux, et la salle d’attente avec son épaisse moquette et ses reproductions d’œuvres d’art accrochées aux murs, créaient une atmosphère feutrée.  

Décidément, écouter les confessions sordides des autres rapportaient beaucoup d’argent, se disait Saeko, de plus en plus mal à l’aise au fur et à mesure que les minutes défilaient à l’horloge posée sur la fausse cheminée de marbre de la salle d’attente, la rapprochant inéluctablement du moment où il lui faudrait se coucher sur le divan pour se faire ausculter la cervelle.  

Et elle détestait cette idée.  

 

Quand la porte du cabinet du docteur Hatsumi s’ouvrit, Saeko sentit une boule d’angoisse lui nouer l’estomac, mais au lieu d’une femme, ce fut un homme, plutôt séduisant, qui se présenta.  

 

« Mlle Nogami ? Je vous en prie… » La salua-t-il, en ouvrant la porte plus grand pour la laisser passer.  

 

« Je suis le docteur Toshii. Ma consœur a eu un empêchement de dernière minute, et m’a demandé de la remplacer. Mais si vous préférez lui parler à elle, je peux vous donner un autre rendez-vous. » Lui proposa le psychologue en s’asseyant derrière son grand bureau.  

 

« Non, ça ira. Vous ou un autre, pour moi c’est pareil. » Répondit du tac au tac Saeko. Mais en fait, elle préférait nettement avoir à faire à un homme. Elle pourrait jouer de son charme et s’en débarrasser plus rapidement.  

 

« Il faut que je m’allonge ? » demanda-t-elle, un tantinet provocante, en désignant le divan placé derrière elle.  

 

« Seulement si cela peut vous aider à vous détendre, mais ce n’est pas une obligation. » répondit calmement le psy, d’une voix douce et neutre.  

 

«Alors si je dois me mettre à l’aise, autant enlever ça !! » continua Saeko en retirant sa veste.  

 

Elle connaissait l’effet que ses formes voluptueuses pouvaient avoir sur la gent masculine, et comptait bien s’en servir pour déstabiliser l’homme assis face à elle. Et justement, aujourd’hui elle portait un ravissant petit caraco en soie, qui soulignait les contours de sa poitrine et laissait entrevoir la naissance de ses seins. Délibérément, elle croisa ses jambes, accentuant davantage l’ouverture de la fente de sa jupe, laissant apparaître une partie de sa cuisse. Puis elle lui assena le coup de grâce en passant une main dans sa chevelure, qu’elle secoua d’une manière très sensuelle (WOUA !!!Elle lui sort le grand jeu là !!!!) .  

 

Derrière ses lunettes, le docteur Toshii, imperturbable, observa le manège de la jeune femme, puis reporta son regard sur le dossier posé sur son bureau.  

 

« Je lis ici que vous avez été enlevée lors d’une opération de police destinée à arrêter un dangereux maniaque sexuel. C’est exact ? »  

 

Il l’avait à peine regardé. Aussi surprise que furieuse, Saeko fit un bref hochement de tête.  

 

« Je vois aussi que vous avez été hospitalisée suite aux blessures que vous avez reçues. Apparemment vos derniers examens montrent que vous êtes parfaitement remise, du moins physiquement. Vous avez repris votre poste il y un mois, mais vous avez refusé de rencontrer les psychiatres de l’hôpital. Pourquoi ne souhaitez-vous pas parler de ce qui c’est passé ? »  

 

 

« Je pensais que vous alliez me l’expliquer !!! C’est pour ça que vous êtes payé, non ?!! »  

 

Saeko regretta aussitôt de s’être montrée aussi agressive. Mais la question venait de faire remonter ses angoisses les plus profondes. Depuis son enlèvement, Saeko avait perdu cette belle assurance qui la caractérisait si bien. Le tueur avait non seulement touché à son intimité et mutilé son corps, mais il avait également anéanti sa confiance en elle-même.  

 

« Non. Je peux seulement vous aider à prendre conscience des problèmes que vous n’arrivez plus, après un tel traumatisme, à surmonter toute seule. Les solutions, c’est à vous de les trouver, mais en parler vous aidera à y voir plus clair. » Lui expliqua-t-il en la regardant droit dans les yeux.  

 

Avant même de savoir ou de comprendre ce qu’elle ressentait, Saeko s’affaissa sur sa chaise, en larmes. Elle qui ne pleurait jamais, pas même le jour où elle s’était réveillée à l’hôpital après son opération. Mais là, devant cet inconnu, le vernis d’arrogance et de maitrise de soi derrière lequel Saeko aimait se camoufler, venait de craquer.  

 

« Je suis désolée….Je … » commença-elle à dire entre deux sanglots, mais elle n’arrivait plus à articuler, son chagrin l’étouffait, l’empêchant de parler.  

 

Gentiment, le docteur Toshii lui présenta la boîte de mouchoirs qui se trouvait sur son bureau. Saeko en attrapa plusieurs et se moucha.  

 

Toute trace de glamour avait disparue.  

 

« Vous avez besoin de lâcher prise. Vous ne pouvez pas passer votre vie à vouloir tout maîtriser. Les choses et les gens échappent à notre contrôle la plupart du temps. Il faut l’accepter et ne pas refouler ses sentiments. »  

 

Il l’avait percée à jour.  

 

Saeko leva ses yeux rougis vers lui. Elle qui était la séductrice par excellence, une manipulatrice née, n’avait pas fait illusion. Elle ne pensait pas qu’elle serait aussi transparente.  

 

« Vous devez faire face à vos peurs et les affronter, c’est seulement après que vous pourrez refermer les blessures qui vous empêchent d’avancer. »  

 

Il se leva et s’assit sur la chaise à côté de Saeko.  

 

« Mais pour y arriver, vous allez devoir accepter de me faire confiance. Et cette décision, il n’y a que vous qui puissiez la prendre. »  

 

La jeune femme examina l’homme qui s’était rapproché. En général, elle se méfiait des hommes, mais quelque chose lui disait qu’elle pouvait lui faire confiance. Sans dire un mot, Saeko lui tendit une main qu’il serra.  

 

 

Plus tard, au siège de la société Keytano…  

 

« C’est fait Madame, nous avons suivi vos instructions. L’appât est en place et ne devrait pas tarder à entrer en contact avec la cible. » Annonça fièrement un homme corpulent à la femme qui se tenait devant lui.  

 

« C’est bien. Préparez vous à intervenir. » Et elle le congédia d’un geste de la main.  

 

« Mon frère et Anato seront bientôt vengés, et l’Union Toepe sera enfin débarrassé de City Hunter !!! » Un sourire carnassier apparut sur ses lèvres, illuminant ses yeux bleu-gris étrangement translucides.  

 

« Nous ferions mieux de ne pas le sous-estimer !! Il est encore dangereux, même si maintenant il est seul. » Dit une voix derrière elle.  

 

« C’est bien pour ça que je t’ai fait suivre un entrainement spécial. C’est toi qui laveras l’honneur de la famille !!! »  

 

« Je ne suis pas sûre de vouloir continuer. A quoi bon?!! De toute façon, ça ne les ramènera pas… »  

 

Une gifle l’interrompit.  

 

« Je t’interdis de me parler sur ce ton !!! » Puis elle ajouta d’une voix radoucie, mais sévère « Tu feras ce que je te dis. Je compte sur toi. »  

 

« Très bien, je vous obéirai. » répondit la voix d’un ton bas.  

 

 

 


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