Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 21-04-06

Ultimo aggiornamento: 07-04-10

 

Commenti: 46 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Suite et fin ( oui oui promis juré, après j'arrête!!! ) de "Chacun pour soi". City Hunter c'est fini!! Oui mais voilà, Ryo voudrait bien recoller les morceaux. Arrivera-t-il à reconquérir le coeur de la belle Kaori ?...

 

Disclaimer: Les personnages de "Et que tombent les masques..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter i ...

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   Fanfiction :: Et que tombent les masques...

 

Capitolo 4 :: Encore un matin

Pubblicato: 18-02-10 - Ultimo aggiornamento: 18-02-10

Commenti: Après près de 4 ans d'absence, lié au travail et à différentes activités, je reviens avec la suite de cette fic commencée il y a bien longtemps... Désolé pour tous ceux qui voulaient connaitre la suite des aventures. J'espère que ces nouveaux chapitres seront à la hauteur, mais j'imagine qu'il vous faudra relire les premiers chapitres. Je vous souhaite une bonne lecture. A très vite (si si cette fois c'est promis je termine cette fic !)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Petit rappel: Et que tombe les masques est la suite de Chacun pour soi. Ryo et Kaori ont aidé Saeko (qui a été bléssée) a arrêter un tueur en série. Malgré quelques tentatives de rapprochements, Kaori a finalement quitté Ryo et travaille dans un orphelinat. Miki et Umi se sont mariés.  

 

Et maintenant la suite...  

 

 

 

Arrivée sur les lieux, Saeko prenait lentement conscience du spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Elle ne s’était vraiment pas conduite comme une professionnelle. Dans l’appartement dévasté par un début d’incendie, les agents du département scientifique du commissariat prenaient des photographies des décombres et du cadavre étrangement recroquevillé sur ce qui avait du être un canapé. Saeko regardait les murs noircis par la fumée, suivait les traces que les flammes avaient laissées sur le plafond, sentait l’odeur acre du feu éteint. La moquette calcinée et détrempée par l’eau faisait un bruit mou sous les chaussures des policiers qui s’affairaient à chercher des preuves. Elle étouffait.  

 

Saeko passa sous le ruban de sécurité qui avait été posé sur la porte de la chambre et se dirigea vers la fenêtre ouverte. Elle aspira plusieurs fois l’air frais qui contrastait avec celui de l’appartement. Au pied de l’immeuble, les passants jetaient rapidement un coup d’œil indifférent au va et vient des policiers et des voitures de pompiers avant de retourner à leurs activités. Tokyo était une grande ville et un incendie n’étonnaient pas ses habitants. La mort d’un homme n’était finalement qu’une légère ride sur la surface de ses eaux agitées. D’ailleurs, au loin elle entendait résonner les sirènes des voitures de police. Quand elle était une jeune recrue, Saeko ne comprenait pas cette indifférence face à la criminalité et elle avait bien souvent éprouvé de la colère face à l’apathie de ses collègues plus âgés et expérimentés qu’elle. Aujourd’hui, elle s’apercevait que cette rage avait fait place au dégoût, le cynisme avait remplacé sa soif de justice et elle avait fini par s’habituer à la violence. Ce constat lui laissa un goût amer dans la bouche. Le bruit de pas derrière elle la tira de ses noires réflexions.  

 

« Je vous ai apporté du café. J’ai pensé que cela vous ferez du bien. »  

 

Saeko remercia sa jeune collègue avant de prendre le gobelet de carton chaud et de le porter à ses lèvres. Le liquide brulant lui donna un bref sentiment de réconfort.  

 

« Que disent les gars sur les origines de l’incendie ? » Demanda-t-elle à Mauve Tsunamu.  

 

« Le légiste doit encore examiner le corps, mais il n’y a aucun doute, il est mort brulé vif. Ils l’ont aspergé d’essence avant de mettre le feu. » Répondit la jeune femme d’une voix neutre.  

 

Toujours face à la fenêtre, Saeko tenta de rejeter les images atroces du corps supplicié qui s’infiltraient dans son esprit et resserra ses mains glacées autour du gobelet.  

 

« Elle a du arriver peu après le début de l’incendie et elle a voulu l’aider comme en témoigne les marques de brulures qu’elle a sur les avant bras et les mains, mais c’était déjà trop tard. La fumée l’a intoxiquée et elle est tombée sur le palier en allant chercher de l’aide. » Continua Mauve sur le même ton.  

 

« Que disent les médecins sur son état ? »  

 

« Elle est dans le coma pour le moment, les brulures sont graves et les poumons sont sérieusement atteins. Bien sur il est encore trop tôt pour se prononcer, mais ils pensent que ses jours ne sont pas en danger. Par contre, on ne pourra pas l’interroger avant longtemps. »  

 

Saeko ne se senti pas soulagée en entendant ses nouvelles. Elle avait agit à la légère et ses préoccupations personnelles avait mis la vie d’un témoin en danger. Un sentiment de culpabilité et de honte l’écrasa.  

 

« Est-ce qu’on a retrouvé des documents ou un ordinateur ? » interrogea Saeko.  

 

« Je crains qu’aucun document ne soit utilisable. Ceux qui n’ont pas été brulés, sont à présent réduits en bouillis par l’eau des pompes à incendie. Quant à l’ordinateur, il est entre les mains des spécialistes du département informatique. En espérant qu’ils puissent en tirer quelque chose. » Ajouta Mauve avant de s’éloigné pour regagner la sortie de l’appartement.  

 

Saeko jeta un dernier regard à la rue plongée encore dans l’ombre du petit jour. Le soleil brillait doucement caché derrière la haute façade d’un immeuble. Il allait faire très beau ce jour là, mais l’inspectrice su que cela ne lui apporterait aucune satisfaction.  

 

*********************  

 

Mme Pony avait insisté pour que Kaori sorte de l’orphelinat et profite de son jour de congé.  

 

« Allez ma belle, il va faire beau aujourd’hui. Pourquoi ne pas en profiter pour aller prendre un peu l’air ? » lui avait dit la vieille femme.  

 

« Justement, je pourrais emmener les enfants à la plage. » avait vainement tenté Kaori. Mais son argument avait été balayé d’un revers de la main par la directrice.  

 

« Non, non , non. Tu ne peux pas toujours travailler. Tu es jeune, il faut sortir à ton âge et voir des amis. » avait répondu Mme Pony, avant d’ajouter : « Les enfants pourront très bien se passer de toi aujourd’hui ! De toute façon Sayuri va m’aider à organiser le pique-nique. On va très bien se débrouiller sans toi ! »  

 

Kaori n’avait pas eu d’autre choix que de prendre sa journée. Mais voilà, elle ne savait pas quoi faire. Le car était parti très tôt ce matin là, emmenant les enfants et leur rire loin de la ville. La jeune femme avait agité sa main en réponse aux saluts des enfants, avant de regagner les bâtiments vides et silencieux.  

 

Pendant un long moment, Kaori était restée assise sur son lit, cherchant sur les murs de sa chambre une réponse à son besoin urgent d’activité. Il était 9h et le soleil pénétrait doucement à travers les stores, tandis que l’air déjà chaud du mois de juin remuait le fin voilage. Son regard était finalement tombé sur la photographie de son frère. Comme toujours, son cœur se serra légèrement. Il lui manquait beaucoup, il était le seul à savoir la faire rire quand elle avait envie de pleurer. Elle prit le cadre entre ses mains, et inévitablement les souvenirs liés à son frère la ramenèrent vers son ancien partenaire. Cette fois, ce ne fut pas simplement une vague nostalgie qu’éprouva Kaori, mais une véritable douleur. C’était pour cette raison qu’elle détestait tellement l’inactivité. Du matin au soir, avec l’énergie qui la caractérisait si bien, la jeune femme s’occupait des enfants, les aidait à s’habiller, à se laver, préparait à manger, faisait la lecture ou jouait avec eux. Le soir, elle donnait un coup de main à Mme Pony à ranger les salles, à classer les papiers, à discuter des activités à faire pour le lendemain. Ainsi Kaori tentait de dissoudre son chagrin et d’occuper son esprit. La nuit, épuisée par sa journée, elle sombrait dans un sommeil profond.  

 

Sentant les larmes monter, Kaori ferma les yeux et se leva brusquement. Elle s’interdisait de penser à lui. Il fallait l’oublier. Les mains serrées sur le cadre de la photographie, elle éprouva le désir d’aller sur la tombe de son frère. Après, elle irait voir Miki au café pour bavarder un moment et peut être manger avec son amie. Ensuite…  

Son esprit ne parvenait pas à aller au-delà. Elle secoua la tête en se moquant d’elle-même. Il n’y avait qu’elle pour ne pas savoir quoi faire pour profiter d’une journée de vacances.  

 

Elle regarda son reflet dans la glace. Elle fut frappée par un détail qu’elle n’avait pas remarqué avant. Ses cheveux avaient poussé et ils atteignaient maintenant ses épaules. Ils étaient indisciplinés et bouclés. Elle passa une main dans les mèches folles en soupirant. Peut être qu’elle pourrait aller chez le coiffeur. Après tout, elle pouvait se permettre d’être un peu plus féminine, elle n’avait plus de raison de se cacher sous des vêtements informes et masculins. Son travail ne consistait plus à poursuivre des criminels.  

Cette époque était révolue, alors pourquoi ne pas tourner définitivement la page en changeant un peu son apparence.  

 

Cette perspective la fit enfin sourire. Oui, elle allait profiter de son jour de congé pour faire les magasins. Elle reposa doucement la photographie et attrapa son vieux sac à dos, en se disant qu’à lui aussi elle allait dire adieu.  

 

Finalement, cette journée se révélait particulièrement agréable.  

 

*****************  

 

Allongé sur le sofa du salon, Ryo regardait le mouvement que dessinaient les ombres au plafond et que la lumière du matin effaçait peu à peu.  

 

Il détestait le silence qui régnait à présent dans l’appartement. Cela faisait plusieurs mois que Kaori était partie, et il était bien obligé d’admettre qu’elle lui manquait terriblement. Lors de ses fréquentes insomnies, il ne pouvait pas empêcher son esprit de repasser en boucle les événements de cette nuit là. Il croyait encore sentir la caresse de ses lèvres sur les siennes, la peau de Kaori sous ses mains, tandis que le souvenir des yeux brulants de désir de sa partenaire provoquait une sensation mêlée de plaisir et regret.  

 

Lorqu’il l’avait revu au mariage de Miki et d’Umi, il n’avait pu résister à l’envie de la tenir encore une fois dans ses bras. Malheureusement le moment avait été trop court et sachant que sa présence pouvait peser à la jeune femme, il s’était éclipsé avant la fin. Le bonheur des jeunes mariés avait ajouté à ses remords, car il savait ce que ce mariage symbolisait pour Kaori : la possibilité de connaitre un jour la même joie à ses côtés.  

Mais Umi n’était plus vraiment considéré comme un professionnel « actif », même si le milieu se gardait bien de provoquer l’ancien mercenaire. Et puis Miki avait elle aussi grandit dans la violence et savait parfaitement se défendre, contrairement à Kaori. Il savait qu’il était injuste avec sa partenaire car elle était capable de se débrouiller, mais la seule perspective de voir son ange avec du sang sur les mains, le glaçait.  

 

Il n’avait pas su saisir sa chance et Kaori l’avait quitté.  

 

Il se leva et se dirigea sans enthousiasme vers la cuisine. Il avait besoin d’un café bien fort. La vue des restes d’un repas et de la pile de vaisselle entassée dans l’évier ne le mit pas d’excellente humeur, et il reparti dans le salon. Il se gratta le menton et décida finalement de prendre une douche avant de sortir prendre un petit déjeuné dans un café. Après, il irait faire un petit tour à la gare pour voir le tableau.  

Ensuite…  

 

Il secoua la tête. Il n’avait plus goût à rien, même la perspective de draguer les filles dans la rue ne l’amusait plus vraiment. Il manquait un petit quelque chose. C’était le piment de l’interdit que Kaori faisait planer sur ses expéditions « coquines ».  

Il serra les poings et monta les escaliers avant de claquer violement la porte de la salle de bains.  

 

C’est un Ryo un peu plus détendu qui franchit la porte de l’immeuble, avant de se diriger vers son quartier préféré. Après tout, la journée n’avait pas très bien démarré, mais cela pouvait encore s’arranger.  

 

 

 

 

 

 

 

 


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