Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: amarina

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 21-04-06

Ultimo aggiornamento: 07-04-10

 

Commenti: 46 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Suite et fin ( oui oui promis juré, après j'arrête!!! ) de "Chacun pour soi". City Hunter c'est fini!! Oui mais voilà, Ryo voudrait bien recoller les morceaux. Arrivera-t-il à reconquérir le coeur de la belle Kaori ?...

 

Disclaimer: Les personnages de "Et que tombent les masques..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et que tombent les masques...

 

Capitolo 5 :: Encore un matin (2ème partie)

Pubblicato: 01-03-10 - Ultimo aggiornamento: 01-03-10

Commenti: Voilà la suite. Merci à tous ceux qui ont lu (voire relu) cette fic. J'espère que la suite sera à la hauteur de vos attentes. Je travaille sur un chapitre délicat à écrire, alors patience... et Bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

C’est un peu au hasard que Kaori avait poussé les portes du luxueux salon de beauté dans lequel elle se trouvait à présent. Si les achats de vêtements l’avaient amusé, la démarche pour changer son apparence la paralysait nettement plus. Intimidée, elle s’avança vers le comptoir derrière lequel s’activait une belle jeune femme en blouse mauve pâle.  

 

« Puis-je vous renseigner Mademoiselle ? » demanda cette dernière d’une voix douce.  

 

« C’est pour une coupe de cheveux. » répondit Kaori en rougissant.  

 

C’était absurde bien sur, mais elle avait le sentiment d’être déplacée dans cette atmosphère douce et feutré. Elle se faisait l’effet d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Elle s’attendait presque à ce qu’on la mette dehors. Elle se sentait stupide et mal à l’aise de se trouver là. Elle voulu faire demi tour.  

 

« Bien sur. On va s’occuper de vous. Si vous voulez bien me suivre » invita la jeune femme en conduisant Kaori vers une vaste penderie. Elle enleva sa veste toute neuve et déposa son sac à main, flambant neuf lui aussi, sur l’étagère, avant d’enfiler le peignoir que lui tendait l’employée. C’était trop tard pour faire marche arrière.  

 

« Vous avez beaucoup de paquets ! Voulez-vous que je les mette de côté ? » Proposa aimablement la jeune femme, qui visiblement avait l’habitude de ce genre de situation.  

 

Et puis elle s’était installée et calmée. On lui avait apporté une boisson et des magasines. Elle avait eu le temps de reposer ses pieds martyrisés par ses nouvelles chaussures, assise dans le fauteuil confortable du salon. Les tensions et ses soucis semblaient se dissoudre dans les bulles du shampoing. Massée par les doigts habiles de la coiffeuse, Kaori se détendit complètement. Finalement, c’était vraiment agréable de s’occuper de soi, de se laisser aller.  

Kaori n’en revenait pas, elle avait été prise d’une folie d’achat toute féminine. Le comble est qu’elle n’avait éprouvé aucune honte ni aucun regret. La brusque envie de changement qui l’avait saisie le matin, l’avait poussé à faire l’acquisition de vêtements qu’elle n’aurait jamais pensé acheter du temps où elle était avec… « Stop ! » Lui avait crié son esprit, avant de replonger dans l’évocation délicieuse des étoffes et des bijoux.  

La coiffeuse lui avait conseillé de conserver la longueur de ses cheveux mi-longs. La coupe choisie mettait son visage en valeur en soulignant la finesse de ses traits. Et puis, tant qu’elle y était, Kaori accepta la proposition de l’esthéticienne de se faire maquiller, et s’offrit même le luxe de faire une manucure.  

Au moment de payer, Kaori sorti l’argent de son nouveau sac à main avec un plaisir non dissimulé. Elle caressa le cuir souple et écouta le petit bruit métallique quand elle le referma.  

 

Quand Kaori passa à nouveau la porte du salon de beauté, elle respira profondément l’air de la rue et ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire. Elle ne reconnaissait pas la jeune femme qui lui souriait dans le reflet de la vitrine. Elle avait l’impression d’être toute neuve, de pouvoir commencer une nouvelle vie. Mais il était près de midi et elle commençait à avoir faim.  

Kaori, heureuse, reprenait goût à la vie et d’un pas léger elle se dirigea vers le café où elle n’allait pas manquer de surprendre son amie. A cette perspective le sourire de Kaori s’élargit.  

 

***************  

 

Assise à son bureau, Saeko était incapable de fixer son esprit sur le dossier ouvert sous ses yeux. Elle relisait la même phrase mais sans en comprendre le sens, l’obligeant une nouvelle fois à reprendre le début du paragraphe. Mais ses efforts se révélaient inutiles. Les lignes se brouillaient et se dérobaient à sa vue. Elle referma le rapport d’autopsie.  

 

L’examen post mortem avait été fait rapidement par le légiste et révélait que la victime avait subi des violences avant sa mort. La mâchoire, ou ce qu’il en restait, montrait plusieurs fractures et le poignet droit avait été brisé. Bref, les assassins s’étaient acharnés sur le malheureux avant de le brulé vif. Avaient-ils cherché à lui soutirer des renseignements sur sa fiancée et son travail ? Ou toute cette cruauté avait-elle été gratuite ? Saeko en avait l’estomac retourné, mais cette dernière option était malheureusement la plus vraisemblable, car le jeune homme ne savait rien des activités ni des soupçons que son amie avait sur ses employeurs.  

 

Mais la question essentielle restait la suivante : pourquoi avoir torturé le garçon, sans même attendre le retour de la jeune comptable ? Après tout, c’était elle qui cherchait à dénoncer les affaires douteuses du groupe BioFirm. Pourquoi avaient-ils laissé Mlle Daria Lane en vie?  

 

Saeko poussa un soupir exaspéré. Elle détestait ne pas avoir de réponses à ses questions. Elle sentait monter le sentiment de frustration, et l’agacement menaçait de faire craquer le fragile vernis de sang froid que la belle inspectrice tentait de conserver, lorsque le téléphone sonna.  

 

« Inspecteur Nogami ? » répondit –elle brutalement. Mais loin de l’apaiser, cet appel fit voler en éclat son calme apparent. Elle laissa exploser sa colère :  

 

« Comment ça perdu ? Vous plaisantez j’espère ! » Son interlocuteur sembla bafouiller quelque chose. « Vous êtes une bande d’incapables ! Ne bougez pas, j’arrive. » Ordonna-t-elle furieuse avant de raccrocher.  

 

Et c’est une Saeko hors d’elle qui se dirigea vers l’étage consacré au département informatique du commissariat.  

 

**********************  

 

D’un pas trainant, Ryo avançait les mains dans les poches. Il avait bu un mauvais café et avait tenté pour dissoudre sa mauvaise humeur de draguer quelques demoiselles, mais sans réel succès ni entrain. Décidément, il ne se reconnaissait plus. Sur le tableau de la gare, un message « xyz » pour City Hunter l’attendait. Il téléphona au numéro. Une jeune femme lui répondit et il lui donna rendez-vous pour se rencontrer.  

 

« Où dois-je vous retrouver ? » demanda la voix féminine.  

 

« Vous connaissez le Cat’s Eye ? »  

 

« Oui »  

 

« Alors rendez-vous là-bas à midi. »  

 

« Très bien j’y serai »  

 

Et avant même d’avoir raccroché, Ryo senti qu’il avait commis une erreur.  

 

C’est donc un Ryo mécontent que Miki et Umi accueillirent dans leur café. Debout derrière son comptoir, Umi nettoyait et rangeait de la vaisselle, tandis que Miki prenait la commande d’un client.  

 

« Salut Umi. » dit Ryo en s’asseyant lourdement sur une des chaises du comptoir. Il ne pouvait s’empêchait de sourire devant l’étonnante reconversion de son ancien rival. Ce dernier lui répondit par un vague grognement.  

 

« Tiens salut Ryo ! Ca fait longtemps qu’on t’a pas vu ! » S’exclama joyeusement Miki, qui se montrait plus cordiale dans ses relations humaines que son ours de mari.  

 

« C’est vrai ça ? Je t’ai beaucoup manqué ? » Lui demanda Ryo avec un sourire coquin.  

 

Miki ne prit même pas la peine de répondre à sa provocation et continua de préparer sa commande comme s’il n’avait rien dit.  

 

« Je te sers quelque chose à boire ? Un café ? »  

 

« C’est pas de refus, celui que j’ai bu était infecte ! Il n’y a pas que la mafia qu’il faudrait éliminer dans cette ville ! » Déclara le nettoyeur avec un sourire mauvais.  

 

« Umi sois un chou et sers lui un café pendant que je m’occupe du client. »  

 

Umi rougit et pour échapper aux taquineries que ne manquerait pas de lui faire Ryo, il se retourna rapidement et mis en route la machine à café.  

 

Le Cat’s Eye était un endroit assez tranquille et discret. Ryo s’en voulait de donner des rendez-vous chez ses amis, mais il savait aussi qu’il les mettait moins en danger si l’affaire tournait mal, ce qui arrivait assez souvent, que d’innocents cafetiers.  

 

Umi déposa la tasse de café devant lui et Ryo ne pu retenir un « Merci mon chou ! », tout en évitant de justesse un coup de poing du géant.  

 

« Eh ! Le mariage t’a fait perdre le sens de l’humour on dirait ! »  

 

Miki placa une main affectueuse sur le bras de son mari qui retrouva immédiatement son calme. Il prit un plateau de tasses sales et disparu dans l’arrière cuisine.  

 

« Alors quel bon vent t’amène ? Tu as un rendez-vous ou c’est juste le plaisir d’énerver Umi ? » L’interrogea Miki.  

 

« Toujours aussi perspicace. En effet, je dois rencontrer une cliente ici dans 20 minutes. » Répondit brièvement Ryo avant de boire son café.  

 

« Je vois. » Puis après une courte pause, « T’as faim ? Tu veux manger quelque chose ? »  

 

«Une faim de loup ! Faut bien dire que mon régime alimentaire est assez désastreux ces derniers temps, surtout depuis que Ka… » Il n’acheva pas sa phrase. Pour échapper au regard pénétrant de la jeune femme, Ryo replongea le nez dans sa tasse de café.  

 

Miki lui sourit gentiment.  

 

« Allez, je m’occupe de tout. Tu n’as qu’à aller t’installer au fond, à la dernière table, vous ne serez pas dérangés. » Lui proposa Miki.  

 

Ryo se dirigea vers l’endroit que venait de lui indiquer Miki, regarda sa montre et attendit sa cliente.  

 

Bon sang, quel imbécile, il avait fallu qu’il parle d’ « elle » ! Devant Miki en plus, la meilleure amie de Kaori. Elle avait du parfaitement deviner que Kaori lui manquait. Elle avait eu pitié de lui, il l’avait lu dans son regard. Et il détestait ça.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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