Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autori: saintoise , grifter , Sand

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 06-12-07

Ultimo aggiornamento: 07-01-08

 

Commenti: 56 reviews

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General

 

Riassunto: Ryo et Kaori se rendent dans un étrange manoir où une aventure surnaturelle les attend.

 

Disclaimer: Les personnages de "Le fantôme du manoir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le fantôme du manoir

 

Capitolo 4 :: Un passé qui refait surface

Pubblicato: 15-12-07 - Ultimo aggiornamento: 15-12-07

Commenti: Salut tout le monde et ma jumelle ! Donc me voici avec la suite de ta fic anniversaire (^_^) !!! De l'humour, du surnaturel, de l'actions et un peu de mélancolie ; voilà la recette de ce nouveau chapitre. J'espère que cela te plaira et que vous aprécirez cette épopée "fantastique". Un merci spécial à ma petite Saintoise qui a corrigé toutes mes fautes d'orth (^_^) ! Gros bisous et bonne lecture. Sand

 


Capitolo: 1 2 3 4 5


 

Alors que Ryô défaisait lentement et envieusement, l’un après l’autre, les boutons du chemisier de sa dulcinée et que ces lèvres gourmandes dévoraient la parcelle de peau exposée ; les coups donnés à la porte redoublèrent d’intensité.  

Cette fois, l’enquiquineur ne semblait vouloir lâcher prise et donnait l’impression que ses violents assauts allaient défoncer l’imposante porte d’entrée.  

 

- Qui que ce soit, je vais lui faire passer l’envie de déranger les gens à une heure pareille ! Ragea le Nettoyeur en regagnant le rez-de-chaussée hâtivement.  

 

Alors que la jeune femme légèrement dévêtue, tentait de retrouver une apparence plus convenable pour pouvoir suivre le Japonais, Lady Kithawke apparut soudainement suivie de près par son compagnon.  

 

- Kaori ! Kaori ! Ne le laissez pas ouvrir la porte ! Implora la silhouette féminine fantomatique.  

 

Tandis que la jeune femme tentait de se recouvrir prestement, Lady Kithawke traversa les cloisons pour rejoindre le Japonais.  

 

- Ne lui ouvrez pas ! Le supplia-t-elle.  

 

Entendant cette voix méconnue, la main posée sur la poignée de la porte, la sombre rétine du Nettoyeur se posa sur la forme spectrale de la belle Lady. Ses cheveux mi-longs et sa belle robe blanche flottaient autour d’elle ; tout respirait la bonté et la quiétude alors que les yeux de la jeune femme, eux, reflétaient une grande angoisse.  

 

- Qu’est-ce que c’est… Demanda-t-il, sous le choc de la rencontre.  

 

Mais le geste de Ryô fut machinal et le loquet de la porte laissa le libre passage à l’acharné.  

Une violente bourrasque propulsa le nettoyeur dans le fond de la pièce alors que cette nouvelle apparition faisait son entrée.  

 

- Qu’est-ce que c’est que ce cirque ?! S’étonna Ryô de nouveau, tout en se massant la nuque suite au choc.  

 

- Vous lui avez donné l’autorisation d’entrer, se contenta de dire Kit d’une voix attristée, en s’agenouillant après du Japonais.  

 

La stature majestueuse d’un esprit plus âgé fit quelques pas dans le hall ; ses riches habits de velours et de soies resplendissaient. Sa perruque d’un blanc tranchait avec les vives couleurs de sa tenue d’apparat mais son regard se fit encore plus courroucé lorsqu’il se posa sur la jeune femme « translucide » se trouvant aux côtés du Japonais.  

 

- Comment avez-vous osé défier mon autorité et perpétuer, encore aujourd’hui, à rouler dans la boue notre nom, ma chère ! Ragea le vieil homme qui, d’un geste de la main, fit transiter la silhouette fantomatique féminine, qui semblait suffoquer sous l’agression.  

 

Alors que la colère de l’esprit explosait ; dans son sillage, les lustres, chandeliers et autres luminaires s’embrasaient d’une flamme oscillante sous les à-coups furieux de la voix de l’ancien maître des lieux.  

 

Le pouvoir de ce spectre était bien plus puissant que celui de Lady Kithawke et de son compagnon Kamini qui jouaient avec plaisir à effrayer les curieux ou visiteurs qui s’aventuraient dans le manoir.  

Le retour du Comte De Saint-Quentin était attisé par sa fureur face à l’affront que son unique fille se bornait à lui faire.  

 

Peu à peu, sous le regard éberlué de Ryô, les tapisseries et autres luxueux ornements retrouvaient leur splendeur d’antan ; les rouges devenaient flamboyants, les dorures étincelaient tandis que les somptueux bibelots et portraits regagnaient des teintes plus vivantes.  

La bâtisse, toute entière, semblait accueillir chaleureusement son Maître ; la touche finale à cet étrange phénomène fut les murmures d’une valse se jouant dans le lointain et les tenues d’époque habillant tous les protagonistes.  

 

D’un geste suspicieux, Ryô palpa la soyeuse chemise qui le recouvrait maintenant ainsi que l’écharpe blanche autour de son cou et d’un effleurement tout aussi incrédule, la veste de velours vert sombre qui finissait d’achever l’ensemble.  

 

- Lâchez-la ! Ordonna une voix ferme.  

 

Un sourire ironique se dessina sur les lèvres du Comte alors qu’il délaissait son souffre douleur.  

 

- J’aurais dû me douter que vous couvriez les honteux agissements de ma fille, Lady !  

 

Machinalement, le regard de Ryô suivit celui du Comte et rencontra la silhouette familière de Kaori. Tout comme lui, elle avait subi les effets de l’apparition du Propriétaire et portait maintenant une magnifique robe de dentelles blanches dont le jupon était amplifié par un arceau. De petites perles de nacres jonchaient le décolleté découvrant avantageusement les formes généreuses de la jeune femme, un fin châle reposait gracieusement sur ses frêles épaules alors qu’une petite barrette aux petites « billes », rappelant celui de la tenue, remontait légèrement les mèches acajou. Tout ceci accentuait la beauté naturelle de la jeune femme.  

 

Ainsi, il n’avait pas rêvé tout à l’heure ; Kaori ressemblait à cette jeune aristocrate peinte sur la toile et à bien y réfléchir, il était, lui aussi, vêtu comme le jeune homme se tenant aux côtés de la belle demoiselle.  

Gracieusement, Kaori arriva aux côtés de son « amant » et lui demanda en murmurant.  

 

- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle en surveillant du coin de l’œil le nouvel arrivant.  

 

Détaillant de la tête aux pieds le spectre, Kaori reconnut enfin les traits du Comte de Saint-Quentin qu’elle avait eu le déplaisir de « rencontrer » lors de son voyage dans le temps aux côtés de Lady Kithawke.  

Attendant toujours une réponse de son compagnon, la jeune femme finit par reporter son attention sur ce dernier qui, la bave aux lèvres, louchait avidement sur le saillant décolleté de sa compagne.  

 

- Tu crois que c’est vraiment le moment ! Rouspéta Kaori, rouge de confusion, en réajustant son châle, tout en lui assénant un coup de poing rageur qui écrasa le pauvre Nettoyeur sur le somptueux tapis.  

 

- Quand vous aurez fini vos chamailleries, vous me le signalerez ! Clama le Conte d’un ton méprisant.  

 

- Nous ferons ce qui nous chante et quand cela nous chante ! Ce n’est pas un vieil homme à l’esprit étroit, qui va nous dire comment l’on doit se comporter ! Déclara Kaori en le toisant du regard.  

 

- Ne le mettez pas en colère ! Murmura plaintivement Lady Kithawke.  

 

- Assez ! Trancha le Comte.  

 

Une nouvelle bourrasque chassa Kaori et Ryô eu jute le temps de s’interposer entre l’encadrement de la cheminée et la jeune femme pour amoindrir le choc.  

Tout en grimaçant cette violente percussion, Kaori se retourna vers le Japonais.  

 

- Tu n’as rien ? S’inquiéta-t-elle en ressentant le contrecoup malgré la protection du Nettoyeur.  

 

- T’inquiète pas, si tu vas bien, ça ira pour moi, sourit-il en tiquant légèrement.  

 

- Je ne vous permets pas de vous adresser à moi comme cela, Lady Dumper. Vous avez toujours eu le don de m’irriter au plus haut point ! Je ne tolérerais pas davantage vos réprimandes et vous et votre mari, Raymond, allez quitter prestement ma demeure !  

 

- Et le vieux, on est en 2007 donc il faudrait vous mettre à la page !!! Votre Lady Machin chose et Robert, c’est de l’histoire ancienne ! Nous, c’est Ryô et Kaori, on est Japonais et pas une de vos connaissances tirées à quatre épingles, raya le nettoyeur, tout en enlaçant la taille de Kaori.  

 

- T’as raison mon pote ! Ajouta Kamini qui fit le geste de « tape m’en cinq » mais ce retrouva comme un idiot la main en l’air.  

 

Le couple de Nettoyeur le fixa quelques secondes, le sourcil interrogatif tandis que Kit se tenait la tête, en la secouant de droite et de gauche, en signe de désolation.  

 

- Je ne tolérerais pas davantage votre affront ! Gronda le Comte, hors de lui.  

 

La maison se mit à frémir et à grincer comme si elle ressentait le courroux de son Maître ; les pendants de cristaux des lustres s’entrechoquèrent alors que le claquement des volets obstruant maintenant les fenêtres se faisait entendre. La précieuse vaisselle entreposée vacilla pour venir s’exploser au sol en un son franc ; les portraits des descendants De Saint-Quentin semblaient fixer les intrus qui osaient aller à l’encontre des bonnes mœurs de la bourgeoisie.  

 

- Vite la porte ! Clama le Nettoyeur en prenant hâtivement la main de Kaori.  

 

Mais la lourde porte claqua et les verrous, dans un « geste commun », la verrouillèrent ; rageusement, Ryô tenta de les faire céder mais la puissance surnaturelle des lieux était beaucoup trop forte. Kaori se cramponna à la veste de son partenaire d’un geste soucieux, surtout quant elle vit le Comte furieux, les foudroyer du regard.  

Planant au-dessus du magnifique tapis, le spectre aux yeux vengeurs et au sourire peu rassurant, s’immobilisa soudainement. Un bref regard en coin et d’un prompt signe de la main, les armures braquèrent leurs lances dans la direction du couple. Les armes en lévitation n’attendaient que le consentement de leur commandant pour fuser dans la direction voulue.  

 

- Adieu !  

 

D’un mouvement de la main, les armes sifflèrent pour atteindre leur cible ; écartant brusquement Kaori, Ryô s’aplanit avec elle sur le sol.  

Courageusement, le chanteur tenta de s’interposer et les lames le transpercèrent.  

S’effondrant lentement sur les genoux, la silhouette de Kamini s’étala de tout son long sur le moelleux revêtement.  

Lady Kithawke s’empressa auprès de son amant et posa doucement sa tête sur son pâle jupon  

 

- Kamini est-ce que ça va ? S’inquiéta la jeune femme.  

 

- Je vais mourir ma Belle mais tu es là auprès de moi, cette fois-ci. Murmura-t-il avec difficulté.  

 

Alors que la minute se voulait dramatique, la belle Lady laissa choir sans ménagement le corps de son compagnon.  

 

- Mais pourquoi tu as fait ça ! Râla-t-il.  

 

- Sombre idiot, tu es déjà mort.  

 

- Ah oui, tu as raison. Sourit bêtement le chanteur en se grattant la tête.  

 

Alors que tout le monde les fixait avec étonnement ; Ryô profita de cette « distraction » pour maintenir fermement la main de Kaori.  

 

- Tu es prête à me suivre ? Murmura le Nettoyeur.  

 

D’un signe de tête positif, la jeune femme lui sourit ; quoi qu’il arrive, elle avait une confiance aveugle en lui. Il prit quelques secondes pour l’admirer ; qu’elle était belle ainsi vêtue. Si les circonstances avaient été autres ; il l’aurait soulevée dans ses bras, l’entraînant à nouveau dans la chambre pour reprendre l’effeuillage de sa tenue et enfin profiter de cette suave nuit pour lui montrer combien elle pouvait être désirable.  

Percevant la lueur luxuriante voiler le regard sombre de son partenaire, Kaori rosit légèrement et d’une pression du pouce dans sa large paume, elle tenta de le faire revenir à l’instant présent. D’un large sourire, Ryô reprit ses esprits et l’entraîna dans son sillage pour la conduire à l’étage ; peut-être y aurait-il le moyen de sortir par une des fenêtres du premier.  

 

Sans perdre une seconde, le couple de Nettoyeurs se mit à courir ; maintenant son jupon d’une main, Kaori tentait de suivre la cadence donnée mais cette imposante robe ne lui rendait pas la tâche facile, sans parler de ces escarpins à petits talons qui déstabilisaient son pas.  

Cramponnant fermement la main de la jeune femme, Ryô engloutissait chaque marche comme s’il avait le diable aux trousses ; mais ne pouvait-on pas qualifier cette forme astrale ainsi sachant ce qui venait de se produire quelques minutes auparavant ?  

 

Atteignant enfin le palier supérieur, ils se séparèrent chacun d’un côté du couloir pour tenter d’ouvrir une des portes et trouver une échappatoire.  

D’un geste rapide et impatient, ils s’acharnaient l’un et l’autre sur les poignées qui leur faisaient face pour dans la seconde qui suivait se rabattre sur la suivante voyant que leur effort était vain ; jetant un œil inquiet sur la montée d’escaliers, Kaori poursuivait son obstination jusqu’à apercevoir un épais nuage noir coulé sur le tapis rouge. Un frisson parcourut son échine ; il était là. Devant cette diabolique apparition, la jeune femme suspendit son geste et sembla pétrifiée et ce davantage encore lorsque sa prunelle noisette croisa celle du Comte.  

Toute once d’humanité semblait avoir disparu de son regard.  

 

- Ryô… Il est là ! Grelotta la jeune femme.  

 

Mais le Nettoyeur se laissant nullement impressionné, avait poursuivi son exploration jusqu’au moment où l’un des loquets s’abaissa pour entrouvrir l’une des portes.  

 

- Viens ! Se contenta-t-il de dire en la happant par la taille.  

 

Lady Kithawke qui se faufilait aux travers des murs pour tenter d’aider ses nouveaux amis, apparut à ce moment précis.  

 

- Non pas par là ! Supplia-t-elle en tentant de les attraper mais sa main spectrale transperça leur corps.  

 

Quelques marches et ils atteignirent enfin la sortie, c’est avec effarement qu’ils s’aperçurent de leur bourde.  

 

- On est sur le toit ! S’exclama le Japonais.  

 

- Mon Dieu que va-t-on faire ?  

 

Lors de sa « traversée du temps », Kaori avait suivi hasardeusement l’évolution de la petite Lady pour se retrouver ici, à l’endroit même où la vie de cette dernière avait fini ; à aucun moment, elle n’avait reconnu l’allée menant au toit, tout ce qu’elle pensait à cette instant, c’était… Sauver leur vie.  

 

Une glaciale bise souffla à cet instant, d’opaques nuages voilaient le soleil ce qui ne permettait plus de distinguer le jour de la nuit même les animaux nocturnes commençaient leur chant funèbre. Kaori frissonna face à ce lugubre décor ; l’enlaçant tendrement contre lui, Ryô, plus que déterminé, se retourna vers la porte qui allait leur « offrir » un adversaire de taille. Une forme apparut mais ce fut la Lady.  

 

- Vous devez impérativement vous cacher, je vais tout tenter pour le distraire.  

 

Le couple se fondant dans le « paysage », Kithawke se rasséréna puis se redressa de tout son séant tout en prenant une profonde inspiration ; d’un pas déterminé, elle grimpa sur le rebord du toit pour dominer la stature de son père qui allait faire son apparition.  

 

Alors que la rage du Comte était palpable bien avant son apparition, Kamini vint aux côtés de sa dulcinée, et tout en entrelaçant ses doigts aux siens, il lui sourit amoureusement pour l’aider de son mieux.  

 

- Non mon chéri. Sourit-elle tristement. Cette fois, je dois me débrouiller seule. Retrouve nos amis et s’il m’arrivait quelque chose, aide les à fuir mon père. L’implora-t-elle, en caressant doucement sa joue. Allez, va ! Lui demanda-t-elle en le poussant légèrement.  

 

- Je t’aime Lady ! Avoua le chanteur d’un ton mélancolique.  

 

- Moi aussi ! Répondit-elle dans un murmure alors qu’une larme perlait sur sa joue.  

 

C’est à cet instant que la porte menant sur le toit claqua violement et que l’imposant spectre fit son entrée.  

 

- Où sont-ils passés ? Ronfla le Monarque.  

 

- Père, laissez les tranquille ! Je suis là ! Clama la belle Lady avec une assurance sans borne.  

 

Etrangement, le Comte se figea à cette vision ; un horrible souvenir lui revint à l’esprit.  

La douleur avait effacé ce tragique passage de son passé mais les circonstances s’acharnaient à vouloir lui rafraîchir la mémoire.  

 

Une pluie torrentielle s’abattait sur la ville, cette nuit-là ; il avait entendu la porte menant sur le toit claquer mais s’imaginant qu’un vent violent avait forcé le passage, il ne s’était pas déplacé.  

 

Comme il regrettait sa négligence.  

 

Seul le cri de la gouvernante l’avait alerté et jetant un œil au dehors, il avait vu sa fille « endormie » au milieu de ses roses rouges.  

Sous cette même pluie, il était sorti en chemise de nuit pour la prendre délicatement dans ses bras ; la maintenant ensuite fermement contre sa poitrine, ses larmes se mêlaient à la peine des Cieux. Dans une déchirante requête, il l’avait appelée tout en étreignant sa fille une dernière fois alors que la vie avait déjà quitté son corps détrempé.  

Tant de décennies s’étaient écoulées et voilà qu’il refaisait la même erreur ; sa précieuse fille souffrait de nouveau par sa faute et elle avait commis par le passé l’irréparable… le saut de l’ange.  

Aujourd’hui encore, sur le bord de la corniche, ses yeux attristés le fixaient ; que n’aurait-il pas donné pour être apparu quelques minutes avant que son enfant ne plonge dans les ténèbres à jamais.  

 

- Je t’en supplie… Ne refais pas la même erreur. Pardonne-moi. Supplia le Comte, en tombant à genoux.  

 

Le ton de cette requête était tremblotant et le nuage rageur enveloppant le Monarque se dissipait peu à peu. Dans un chagrin intarissable, le Bourgeois laissa sa peine refoulée enfin s’exprimer ; les perles salées trouvaient le chemin tracé par le visage ridé.  

D’un pas hésitant puis machinal, Lady Kithawke s’agenouilla en posant une main câline sur l’épaule du Comte.  

 

- Père… Cessez de pleurer, je vous en supplie.  

 

Croisant le regard peiné de sa fille, il se jeta dans ses bras pour laisser sa tristesse s’exprimer de plus belle. Délicatement, elle enlaça les épaules secouées de soubresauts et dans un murmure, elle dit.  

 

- Je vous pardonne, Père.  

 

A cet instant, tentant de contenir sa peine, Kamini sortit son mouchoir et tout en se mouchant bruyamment, il sanglota à son tour comme un bébé.  

 

- Je vous pardonne aussi beau-papa !  

 

 


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