Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Shan In XYZ

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 22-07-08

Ultimo aggiornamento: 07-03-15

 

Commenti: 35 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Ryô tombe dans le coma en sauvant une enfant, tout le monde est inquiet pour lui mais quand il se réveille, il n’est pas exactement à l’endroit où il s’attendait... En fait, il a regardé "Robin des Bois" avant de se coucher la veille, et il se retrouve dans l’histoire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Ryô des Bois" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Certaines scènes sont la propriété des producteurs du film "Robin des Bois, Prince des Voleurs"

 

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   Fanfiction :: Ryô des Bois

 

Capitolo 8 :: Chapitre 8

Pubblicato: 01-11-14 - Ultimo aggiornamento: 02-11-14

Commenti: Hello, everybody, hello ! Et non, vous ne rêvez pas, c'est bien moi, avec un nouveau chapitre. Je sais, j'ai mis le temps mais le voilà. La suite est en cours d'écriture et j'écris une nouvelle pour un concours, ça fait beaucoup mais tant que j'ai l'inspiration, c'est ce qui compte. Je vous remercie de me suivre dans ce délire. Merci à Nanou ma super bêta pour ses supers corrections. Je vous laisse lire et je vous dis à bientôt ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Ryô et Hideyuki ne laissèrent pas le temps aux soldats de réagir à leur arrivée soudaine et se précipitèrent dans le château. Ce n’était qu’un dédale de couloirs et d’escaliers qui allaient dans tous les sens et ils ne savaient pas vraiment où le shérif comptait aller. Ryô finit par attraper un serviteur par l’encolure et le plaqua contre le mur en lui demandant où était son patron. Ce dernier lui répondit qu’il était parti à la chapelle et qu’il avait fait demander l’évêque.  

 

- La chapelle, ça nous avance vachement ! lâcha Ryô qui tenait toujours l’homme contre le mur.  

- L’escalier au fond du couloir, ajouta l’homme qui souffla quand Ryô le lâcha.  

- Voilà, c’est plus clair, merci l’ami ! lui cria Ryô tandis qu’il se précipitait vers le bout du couloir avec Hide.  

- L’évêque ! Il ne manque pas de culot, celui-là, franchement, quelle attitude pour un homme d’église ! fit Hide.  

- J’avais déjà capté qu’il n’était pas clair mais à ce point-là c’est plus de la bêtise due à ses bondieuseries qui lui font croire au Malin, mais plutôt de l’avidité si tu veux mon avis.  

- On s’occupera de son cas plus tard, pour l’instant je n’ai absolument pas envie d’avoir Kaïbara pour beau-frère ! (Ndb : je le comprends ! lol)  

- T’inquiètes pas, je ne vais certainement pas laisser faire ça, fit Ryô tout en accélérant la grimpée des escaliers.  

 

Pendant ce temps-là dans la cour, tout le monde était affolé par ce qui venait de se passer et essayait de se sauver. Un mur avait explosé dans la bagarre et la plupart s’y dirigeait. Mick et Umi se regardèrent en se demandant s’il ne fallait pas intervenir. Quand soudain, Miki qui avait récupéré son fiston et était bien décidé à en finir avec le fou furieux qui avait failli pendre son petit, grimpa sur un chariot et se mit à siffler pour attirer l’attention de la foule.  

 

- Excusez-moi de vous déranger pendant votre fuite, mais je me pose une question plutôt importante qui vous concerne également. N’en avez-vous pas assez de ce shérif et de son règne de terreur ? Personnellement, je trouve que ça suffit, alors je vais me battre et je vous conseille d’en faire autant. Rejoignez-nous, rejoignez la bande de Ryô des Bois et aidons-le à nous débarrasser de ce foutu shérif !  

 

Tous les gens présents l’acclamèrent et foncèrent vers la herse afin de rentrer dans le château et bien décidés à en finir avec ce shérif de malheur.  

 

- Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais, elle en a ta femme, fit Mick, devant un Umi qui se mit à rougir tandis qu’ils rejoignaient cette nouvelle armée prête à en découdre avec les soldats.  

 

Pendant ce temps-là, Ryô et Hide arrivaient en haut de l’escalier ; ils tombèrent nez à nez avec une Reika qui manqua de leur flanquer un coup de poêle dans la figure. Ryô lui attrapa le bras juste à temps.  

 

- Eh, doucement, ma jolie, pas la peine de nous frapper, on te veut pas de mal, lui fit Hide.  

- Pas question que je retourne dans les geôles de ce fou, plutôt mourir ! fit la demoiselle d’un ton sans équivoque.  

- Si tu parles du shérif, rassure-toi, on est les gentils, on va s’occuper de son cas et sauver la sœur de mon ami au passage si ça ne te dérange pas, intervint Ryô.  

- Vous êtes Ryô des Bois ? Vous n’êtes pas mort ? Tant mieux, j’espère que vous ferez en sorte que les lubies de la vieille sorcière ne deviennent pas réalité ! lui fit Reika.  

- De quoi tu parles, quelle sorcière ? demanda Ryô.  

- La folle avec qui ce fou me force à parler depuis l’enfer afin de réaliser ses plans diaboliques. Sans elle, je ne me serais pas retrouvé prisonnière à cause de mon don.  

- Un don, une sorcière, je comprends rien ! fit Ryô avec une grimace.  

- La femme qui l’a élevé est morte, j’ai le don de communiquer avec les défunts et il m’a emprisonnée pour me forcer à lui parler et à lui transmettre ses idées complètement folles.  

- Mais il t’a laissé une poêle à frire pour le cas où tu t’ennuierais, c’est ça ? fit Ryô un peu soupçonneux sur la présence de la sœur de Saeko dans l’histoire.  

- Non, quand j’ai vu que ça devenait vraiment grave, j’ai tout fait pour attirer l’attention du garde, je l’ai assommé et je suis venue pour aider Lady Kaori, j’ai piqué ça dans la cuisine en passant pour me défendre, rétorqua Reika.  

- Mais comment tu savais pour Kaori ou moi ? fit Ryô.  

- C’est l’autre folle, elle lui a dit de vous tuer et d’épouser Kaori pour prendre le trône.  

- J’hallucine, ce taré fait tout ça sur commande d’une pseudo-voyante ? ! fit Ryô.  

- Mais c’est pas moi, je ne suis que la messagère, comment j’aurai pu savoir qu’il voulait parler à une folle et se servir de moi pour ça ?  

- Admettons que je te crois, où est Kaori ? demanda Ryô.  

- Ils sont enfermés dans la chapelle, l’évêque doit les marier, j’ai bien essayé de rentrer mais je n’y arrive pas, mais maintenant que vous êtes là, on va peut-être pouvoir l’arrêter, enfin si vous n’avez plus de questions à me poser parce que franchement, je pense qu’on n’a pas le temps.  

- Trop fort, on va se faire remonter les bretelles maintenant !!!  

- Et bien vous vous disputerez plus tard, intervint Hide, car comme la demoiselle vient de nous le dire, on a autre chose à faire.  

- T’as raison, mon frère, alors, elle est où cette foutue chapelle ? demanda Ryô.  

- Suivez-moi, fit Reika.  

 

Elle les conduit devant une porte en chêne où l’on entendait des cris, apparemment Kaïbara hurlait après l’évêque pour qu’il le marie à Kaori et celle-ci hurlait plus fort car il était hors de question qu’elle l’épouse. Ryô se demandait la tête que pouvait faire l’homme d’église entre les deux, le pauvre, il devait prier pour se trouver dans un autre lieu, le plus loin possible ! Cela le fit sourire un instant mais il toqua à la porte avec force.  

 

- Kaïbara ! Laisse tomber, on est là, tu ne peux plus rien faire ! fit Ryô.  

- Je suis en train d’épouser Lady Kaori, tu permets ? cria Kaïbara.  

- Ah non, je ne permets rien du tout, d’autant que tu n’as pas demandé la permission à son frère, ici présent, et qui ne te veut pas comme beau-frère, désolé, alors ne vas pas me l’énerver et sors d’ici tout de suite, compris ? fit Ryô en essayant de garder son calme.  

- Pas question, une fois le mariage célébré, vous ne pourrez plus rien faire, le nargua Kaïbara.  

- Arrête de jouer au con et sois un homme, si tu ne sors pas tout de suite, je te jure que je vais te faire sortir moi-même et là tu vas le sentir passer ! cria Ryô.  

- Cause toujours, vous ne pourrez pas rentrer ! répondit le shérif en riant.  

- D’accord tu l’auras voulu, fit Ryô.  

 

Il cogna la porte mais se rendit vite compte qu’elle était beaucoup trop épaisse. Il regarda autour de lui à la recherche d’un outil qui pourrait les aider. Ne voyant rien, il commençait à bouillir d’impatience et pendant ce temps-là, le shérif avait réussi à convaincre l’évêque de célébrer la cérémonie.  

 

- Reika, tu files dehors et tu nous ramènes Umibozu, tu peux pas le louper, c’est un colosse, il va nous exploser cette porte en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, dépêche-toi ! Hide, tu restes là, si tu trouves un truc pour ouvrir te gênes pas mais au cas où, reste devant la porte pour leur couper le chemin quand ce salaud voudra sortir, ordonna Ryô.  

- Et toi, fit Hide, qu’est-ce que tu vas faire ?  

- Je change de film, si Kaïbara ne vient pas à Ryô, et bien c’est Ryô qui ira à lui et je te jure que je vais lui botter les fesses ! T’inquiètes pas, je t’ai promis que Kaori n’épouserait pas ce bâtard, et je tiens toujours mes promesses, d’autant qu’il m’a légèrement énervé cet abruti !  

Ryô fonça dans le couloir et rejoignit les escaliers, il monta dans les étages supérieurs et arriva en haut des tours. Il se pencha au bord pour jauger de la distance entre la chapelle et lui avant de se rendre compte qu’il n’avait pas de corde, mais ce léger détail ne l’arrêta pas en si bon chemin ; il y avait de longs drapeaux qui ornaient le bâtiment et après en avoir rapidement testé la solidité, il se jeta dans le vide pour atterrir directement dans la chapelle en passant à travers la fenêtre.  

 

Son atterrissage fit son petit effet puisqu’il envoya valdinguer l’homme d’église par-dessus l’autel, et que ce dernier ne se releva que pour aller se planquer dans un coin au fond de la chapelle, au grand dam du shérif qui voyait son plan s’écrouler.  

 

- Je suis en train d’épouser Kaori ! Hurla-t-il à Ryô.  

- Certainement pas, d’ailleurs elle n’a pas l’air d’accord et ça m’étonne qu’elle ne t’ait pas déjà assommé, mais je comprends mieux, vu que tu l’as attaché, espèce de lâche ! fit Ryô en se dirigeant vers Kaori pour la détacher.  

- Tu ne l’approcheras pas, c’est ma femme ! hurla Kaïbara.  

- Sale menteur, vous avez essayé de me faire dire oui, mais vous n’y êtes pas arrivé, je suis peut-être dans l’incapacité de vous frapper, mais j’ai encore ma langue !  

- Méfiez-vous ma chère, ne me tentez pas, fit-il en la menaçant.  

- Dis donc, si tu t’en prenais plutôt à quelqu’un de ta taille, Shérif à la noix ! fit Ryô.  

- De quoi ? fit Kaïbara en se retournant. Comment oses-tu t’adresser à moi de cette façon ?!  

- Je parle de toi, le taré de service qui au lieu de servir le peuple comme il le devrait, l’affame et le maltraite. Et je ne parle pas de tes combines tordues pour piquer l’argent de ceux qui ne veulent pas te suivre dans tes délires et que tu accuses de diableries pour les tuer. Et maintenant tu veux carrément monter sur le trône, non mais y a quoi dans ta tête, t’as pété un boulon ou quoi ? Je sais pas si ça vient de la vieille folle qui t’as élevé mais une chose est sûre, t’es complètement fêlé et tu vas t’arrêter là, crois-moi !!! (Ndb : ben dis donc, Ryô est entrain de l'énerver à fond là...)  

- Et qui m’arrêtera, toi peut-être ?  

- Je t’ai prévenu, t’as rien voulu entendre, maintenant c’est entre toi et moi et là plus moyen de te comporter en lâche en envoyant les autres au casse-pipe à ta place !  

- Un lâche, moi ? Je vais te couper en rondelles ! fit le Shérif en lui montrant son épée. Au fait, tu la reconnais ? C’est celle de ton père, il est normal qu’elle serve à vous réunir !  

- Pourquoi aurais-je peur de l’arme d’un homme qui a osé t’affronter, toi et tes sbires, car lui n’acceptait pas tes magouilles ? C’était sûrement un homme de bien et toi tu as sûrement récupéré son épée sur son cadavre, pleutre que tu es !  

 

Le shérif fonça en hurlant sur Ryô pour essayer de le pourfendre avec son épée. Ce dernier l’évita et la lame toucha le mur dans un bruit métallique. Ryô en profita pour aller détacher Kaori qui sauta de son siège juste avant que le shérif qui revenait à la charge ne démolisse le fauteuil où elle était attachée. (Ndb : il a failli la tuer ce malade!)  

 

- Et alors, mon vieux, tu sais plus viser ? t’as failli toucher ta future épouse, ce serait ballot pour un futur roi de pacotille ! le nargua Ryô avant que Kaïbara n’essaie à nouveau de le toucher.  

- Tu me traites de lâche mais pour l’instant tout ce que tu fais c’est de jouer l’acrobate pour m’éviter et faire le beau parleur !  

- T’inquiètes pas, tu vas la prendre la raclée. Estime-toi heureux, j’aurais pu tout simplement te mettre une flèche entre les deux yeux, mais ça aurait été trop facile. Laisse-moi récupérer l’arme qu’il convient pour un duel digne de ce nom et je m’occupe de ton cas.  

- Ryô, c’est de cela que vous avez besoin ? fit Kaori en lui montrant une épée qu’elle venait de décrocher du mur et en la lui lançant.  

- Merci, Gente Dame, exactement, ce qu’il me fallait, fit Ryô après avoir rattrapé l’arme au vol. Il lui fit la révérence et un clin d’œil pour la remercier.  

- Arrête de faire le joli cœur avec Ma Dame, cria le Shérif.  

- Il est de mauvaise humeur, non ? fit Ryô à l’attention de Kaori qui pouffait de rire.  

 

Leur complicité énervait le shérif au plus au point et sa rage était telle qu’il détruisait tout sur son passage en espérant bien parvenir à tuer son rival. Le combat fut très rude et Ryô, malgré quelques égratignures, parvenait à faire face à son adversaire en parant tous ses coups et en lui montrant que même si c’était pas son arme de prédilection, il était tout même une fine lame lui aussi. Il savait s’adapter à toutes les situations et en plus Kaori ne manquait pas une occasion de l’aider en balançant tout ce qu’elle trouvait dans les pattes du shérif.  

 

Ce dernier, excédé, poussa un banc dans les jambes de Ryô, qui perdit l’équilibre et tandis que sa tête heurtait le rebord d’une table dans sa chute, le shérif frappa avec son épée mais il ne lui coupa qu’une mèche de cheveux. C’était pas passé loin, à un cheveu, s’il avait voulu faire de l’humour. Mais là, il commençait à saturer.  

 

- Bon, ça suffit, maintenant, je t’ai pas demandé une coupe de cheveux! Non mais, franchement, t’appelles ça un combat, tu veux que je me la joue façon « massacre à la tronçonneuse » moi aussi ? Je te préviens tu risques de te prendre quelques meubles dans la gueule. C’est pas un duel, c’est du grand n’importe quoi !!!  

- Tais-toi ! hurla le shérif en attaquant à nouveau Ryô qui para le coup aussitôt mais l’impact fut si violent que son épée cassa.  

- Pas aussi solide que je le pensais, m’étonne pas qu’elle faisait la déco au mur, fit Ryô avec une grimace.  

- Ta fin est proche, Saeba ! cria Kaïbara d’un ton victorieux.  

- On t’a jamais dit qu’il ne fallait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ? rétorqua Ryô tout en évitant les coups du shérif et en répliquant comme il pouvait avec une moitié d’épée.  

- On verra si tu parles autant avec mon épée dans le gosier, fit le Shérif en attaquant de plus belle.  

- Encore faudrait-il que tu me touches car pour l’instant à ma part une mèche de cheveux que tu voudras sûrement garder en souvenir, j’ai pas vraiment eu la démonstration de ton talent.  

 

Le shérif s’énerva et continua ses attaques, Ryô parvenait à faire de son mieux pour lui tenir tête malgré le fait qu’il n’avait pas l’avantage au niveau des armes, il prenait tout ce qui lui tombait sous la main pour se défendre.  

 

Malheureusement, en voulant éviter un nouveau coup du shérif, il trébucha et tomba dans le renfoncement d’un mur tandis que ce qu’il restait de son épée, volait dans le coin opposé. Kaïbara fonça sur lui sûr de sa victoire et avant de donner le coup de grâce à Ryô, il se retourna pour interpeller Kaori.  

 

- Préparez-vous Ma Dame, nous pourrons bientôt finir ce que nous avons commencé !  

- RYÔ, hurla Kaori tout en tentant de s’approcher d’eux pour l’aider alors que le shérif soulevait déjà son épée au-dessus de son adversaire.  

 

Soudain, Kaïbara fut surpris de ressentir une douleur intense au niveau du cœur, il constata avec stupeur que Ryô avait eu le temps de le toucher mortellement. Kaïbara lâcha son épée et quand il retira le poignard que Ryô avait sorti de sa botte quelques instants auparavant, il constata qu’il s’agissait de celui qu’il avait offert à Kaori avant de s’écrouler au sol. (Ndb : enfin!)  

 

Ryô souffla un instant, en se disant qu’il avait eu drôlement chaud mais il avait enfin réussi à se débarrasser de Kaïbara. Kaori avait les larmes aux yeux en voyant que finalement tout avait bien tourné dans ce combat de fous.  

 

Ryô se releva et commença à se diriger vers Kaori. Elle fit de même tout en lui parlant.  

 

- Tu es venu pour moi ? fit-elle.  

- Je serais mort s’il avait fallu. Répondit-il.  

- Ne dis pas de bêtises…  

 

Ils allaient se prendre dans les bras, quand il la repoussa brusquement. Sur le coup, elle fût surprise mais elle entendit un grand fracas et la porte de la chapelle traversa la pièce juste devant elle. Elle se retourna pour voir d’où ça venait et elle aperçut son frère et toute la bande de Ryô qui venaient à la rescousse.  

 

Voyant Kaïbara à terre, Hideyuki fut soulagé de voir sa chère petite sœur sauvée de son bourreau. De son côté, Frère Doc décida de s’occuper du cas de l’évêque qu’il venait de coincer alors que ce dernier essayait de se sauver discrètement. Petit Loup se chargea d’aller annoncer la défaite du Shérif. Mick et Umi le suivirent au cas où quelques récalcitrants ne lâchent pas les armes après cette nouvelle. Ils revinrent vite avec quelques bouteilles pour fêter la victoire et se félicitant d’y avoir contribué. Les uns se tapant sur l’épaule ou se prenant dans les bras.  

 

- Dites-le si je vous dérange, c’est quand même moi qui ai fait pratiquement tout le boulot et franchement vous avez mis le temps pour rappliquer ! bougonna une voix pas très audible qui semblait parvenir de derrière ce qu’il restait de la porte. Ils se précipitèrent quand ils comprirent que Ryô avait subi les conséquences inattendues de l’intervention d’Umibozu.  

- Ryô, tu vas bien ? fit Kaori affolée tandis que son frère essayait de décoincer son ami.  

- Impeccable, j’adore me prendre des portes en chêne dans la tronche, fit ce dernier, mais vous direz à Umichou, que niveau timing, c’était un peu loupé, c’était l’autre barjot qu’il fallait assommer, pas moi et en plus, pile au moment où je voulais enfin te dire que je t’…  

- Ryô ? Fit Kaori quand elle se rendit compte qu’il venait de perdre connaissance. Je t’en prie, réponds-moi ! fit-elle d’une voix inquiète.  

 

 


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