Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Shan In XYZ

Beta-reader(s): Nanou

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 22-07-08

Ultimo aggiornamento: 07-03-15

 

Commenti: 35 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Ryô tombe dans le coma en sauvant une enfant, tout le monde est inquiet pour lui mais quand il se réveille, il n’est pas exactement à l’endroit où il s’attendait... En fait, il a regardé "Robin des Bois" avant de se coucher la veille, et il se retrouve dans l’histoire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Ryô des Bois" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Certaines scènes sont la propriété des producteurs du film "Robin des Bois, Prince des Voleurs"

 

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   Fanfiction :: Ryô des Bois

 

Capitolo 9 :: Chapitre 9

Pubblicato: 07-03-15 - Ultimo aggiornamento: 07-03-15

Commenti: Hello, everybody, hello, eh non, vous ne rêvez pas, c'est bien moi, avec le dernier chapitre de cette fic. J'espère que cette histoire vous aura plu et que vous apprécierez la conclusion de cet étrange délire. En tout cas je remercie celles et ceux qui m'ont suivi jusqu'au bout et même ceux qui ont lâché en cours de route, on sait jamais ils peuvent repasser par là et découvrir avec surprise que je suis revenue lol Je remercie également, une nana vraiment super qui est restée toujours présente malgré tous les soucis, un grand merci à toi ma super beta, Nanou, les personnes comme toi sont malheureusement trop rare, tu sais de quoi je veux parler ;) Voilà, comme promis, je vais tenter de finir toutes mes fics en cours, mais rien ne m'empêchera de revenir plus tard si une suite me venait lol En attendant, vous me retrouverez prochainement avec la suite des "Anges de Kaori" et pour patienter vous avez toujours le cross-over avec Doctor Who "Une massue, un magnum et un tournevis sonique" dont je mettrais bientôt le dernier chapitre également. Sur ce je vous laisse lire, n'hésitez pas à laisser votre avis et à très bientôt ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

- … c’était l’autre barjot qu’il fallait assommer, pas moi et en plus, pile au moment où je voulais enfin te dire que je t’aime, marmonna Ryô.  

- Ryô ? Tu m’entends ? Tu vas bien ? Réponds-moi ! fit Kaori après avoir sursauté en l’entendant parler.  

- Hum, grogna Ryô en émergeant tant bien que mal du brouillard.  

 

La lumière lui faisait mal aux yeux et il devinait vaguement le visage de Kaori près du sien. Au son de sa voix, il y percevait de l’inquiétude, alors il lui caressa la joue pour l’apaiser.  

 

- Bien sûr que ça va, ne t’inquiète pas, c’est pas la première fois que je me prends un truc dans la tronche, bon c’est vrai qu’une porte en chêne, c’est une première, mais ça va, fit Ryô d’un ton qui se voulait rassurant.  

- Une porte ? Mais de quoi tu parles ? Tu es sûr que ça va ? Je vais appeler Doc pour être plus sûre.  

- Frère Doc, mais que veux-tu qu’il fasse ? Bon d’accord, j’ai un bon mal de crâne et je vois un peu flou mais ça va ! On est où au fait, toujours au château ?  

- Un château ! fit soudain la voix de Mick qui entrait dans la pièce.  

- T’inquiète pas, frangin, ça va, tu vois on l’a eu cet abruti, fit Ryô.  

- Bien sûr, je vois que ça va nettement mieux, fit Mick avec une grimace. Alors mon vieux, c’était bien ta petite sieste ? je parie que tu t’es bien amusé pendant que nous on se demandait si t’allait te réveiller !  

- J’ai dormi longtemps ? Et Hide, il est où ? fit Ryô sous le regard étonné de Kaori.  

- Si j’avais pas assisté à la scène, je jurerai que c’est pas contre un lampadaire qu’il s’est cogné mais qu’il est passé sous un semi-remorque, murmura Mick à l’attention de Doc qu’il était allé chercher dès que Ryô s’était réveillé. Doc s’approcha de son patient en souriant.  

- Alors l’étalon, on se réveille enfin, tu as foutu une sacrée trouille à ta partenaire, la prochaine fois que tu joues les héros essaie d’éviter le poteau ! Bon je vais t’examiner, tu as dit que tu avais mal à la tête et que tu voyais flou.  

- Heu, Doc ? fit Ryô d’un ton un peu perdu. Je suis à ta clinique ?  

- Exactement, mon grand, je ne sais pas où tu te croyais jusqu’à présent mais tu es revenu à la maison, mais t’inquiète pas, je vais m’occuper de toi. Voyons voir tes yeux, fit-il tout en attaquant son examen.  

 

Quelques minutes plus tard, il conclut que tout allait bien, Ryô verrait mieux sous peu, le choc à la tête et la perte de connaissance avaient dû altérer sa vision provisoirement. Il dit à son patient de se reposer et de ne pas s’inquiéter.  

 

Plus facile à dire qu’à faire après tout ce qu’il avait vécu, c’était tellement réel qu’il avait encore des doutes. Il était revenu dans son monde, c’est la seule chose dont il était sûr, mais ce qu’il venait de vivre, était-ce vraiment un rêve ?  

 

Mick vint le chercher le lendemain pour le ramener à l’appartement. Kaori avait apparemment préféré rester pour préparer son retour. Il se demandait si elle était contente qu’il revienne car il était pratiquement sûr qu’elle l’avait entendu quand il avait dit qu’il l’aimait mais comme elle ne savait pas à qui il s’adressait, il se demandait ce que pouvait imaginer sa partenaire.  

 

D’un autre côté, il était embêté, revenir à cette vie après tout ce qui s’était passé dans l’autre, il ne savait plus trop où il en était. Ce qu’il avait vécu était tellement réel qu’il s’inquiétait presque pour ses amis de l’autre monde.  

 

- Dis donc, mon pote, t’as bien l’air soucieux, t’es pas content de rentrer chez toi ?  

- Disons que j’ai l’impression d’avoir été longtemps absent et que les choses ne sont plus vraiment comme elles l’étaient auparavant.  

- C’est vrai que t’as l’air changé et pas seulement parce que tu ne vois pas à cent mètres. Je ne sais pas où tu croyais te trouver mais t’as dû vivre de sacrés trucs pendant que tu pionçais.  

- Tu peux pas imaginer !  

- Oh je me doute que toute la bande était là parce qu’à ton réveil, tu parlais d’Umi qui t’avait assommé, tu me prenais pour ton frère et tu cherchais ton ancien coéquipier. Et je ne parle pas de ta déclaration à Kaori. Une chose dont je suis quasi sûr c’est que si on était tous dans ta tête, t’en as peut-être profité pour être dans un monde différent pour laisser ta connerie au vestiaire. Tu avais peut-être même fini par te lâcher et te décider à lui avouer tes sentiments. C’est con que tu te sois réveillé à ce moment-là !  

- Tu crois qu’elle a compris que je parlais d’elle ?  

- Comment veux-tu savoir ? Je ne suis pas dans sa tête, enfin j’espère que oui, sinon elle voudra savoir à qui tu déclarais ta flamme et là t’es pas sorti de l’auberge à moins que tu te décides à enfin lui dire en face ce que tu ressens.  

- C’est pas aussi simple. Là-bas, c’était plus facile.  

- Ah ouais et pourquoi ?  

- Parce que c’était pas ici ! ( ndb : mdr, quelle réponse!)  

- Réfléchis, t’as failli y passer et si pendant ton absence tu étais avec elle, tu crois vraiment que ça vaut le coup de continuer tes bêtises ?  

- Je sais pas, t’as peut-être raison, mais comment aborder le sujet ? Là-bas, je savais que ce n’était pas réel alors je faisais un peu ce que j’avais envie de faire, mais je suis revenu dans la vraie vie.  

- Je serais curieux de savoir où tu étais.  

- Dans un film.  

- Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?  

- Ben oui, j’étais dans Ryô des Bois.  

- Dans quoi ?! fit l’autre en éclatant de rire.  

- Euh, je voulais dire Robin des Bois. Kaori adore ce film et elle a voulu le regarder la veille de l’accident. D’ailleurs, elle était en pétard parce que je me suis endormi pendant. Eh bien quand je me suis cogné la tête, je me suis réveillé dans le film.  

 

Mick se gara sur un parking, il rigolait tellement qu’il préférait éviter un autre accident. Ryô lui raconta alors toute l’histoire. De l’évasion au retour en Angleterre, sa rencontre avec tout cette clique leur ressemblant sans être eux, les bagarres, les batailles jusqu’à la porte qu’il s’était pris dans la figure et qui l’avait ramené à la réalité.  

 

- Ya qu’à toi que ça peut arriver une histoire comme ça, t’as joué à Robin des Bois ? Punaise, je paierais cher pour te voir en collant vert !  

- J’en avais pas.  

- Mais c’est trop drôle ton histoire, Lady Kaori, le Shérif, Umi en Petit Jean  

- Et toi, mon demi-frère, le ménestrel grande gueule, c’est sûr que ça valait le coup d’œil !  

- Dommage que t’ai pas pu filmer, ce film-là vaut largement l’original !  

- Heureux que tu trouves ça drôle mais moi, j’émerge à peine de là-bas et ça me fait bizarre d’être là.  

- T’es pas content d’être revenu ?  

- C’est pas ce que je veux dire, j’ai vécu plein de choses là-bas, c’est difficile de se défaire de tout ça même si ce n’était qu’un rêve.  

- Tant que ça t’aide à ouvrir les yeux dans ce monde-là !  

- Si c’était aussi facile, fit Ryô pas vraiment convaincu.  

 

Pendant ce temps-là, à l’appartement, Kaori préparait le retour de son partenaire. Elle avait rangé sa chambre et avait fait semblant de ne pas trouver certaines revues. Elle avait préparé un bon petit plat pour le repas même si elle se doutait qu’il ne ferait pas grand cas de toutes ses attentions.  

 

Pourtant, quelque chose l’intriguait, Ryô lui paraissait bizarre, quand il s’était réveillé, il s’était montré si tendre avec elle pour la rassurer. Elle se souvenait encore de sa main sur sa joue, il avait été si différent de celui qu’elle connaissait. Après elle avait bien compris que Monsieur avait rêvé pendant son coma et que son comportement était dû à cela mais qu’avait-il vécu dans ses rêves pour être aussi attentionné en se réveillant et elle préférait ne pas penser à ses premiers mots. A qui avait-il fait une déclaration d’amour, était-ce à elle ? Elle avait peur de croire à une chose impossible d’autant qu’il n’était pas dans son état normal quand il avait dit ça.  

 

Elle entendit du bruit dans le couloir, c’était sans doute eux. Mick ramenait Ryô à la maison et elle se demandait bien comment les retrouvailles allaient se passer. Elle n’était pas la seule à se poser des questions. Ryô, était devant la porte et hésitait à rentrer, il réfléchissait à tout ce que Mick lui avait dit, il avait l’impression que sa tête allait exploser. De plus, il appréhendait les retrouvailles avec Kaori. S’il n’avait pas eu cette légère défaillance, il serait rentré en fanfaronnant comme à son habitude mais là, il s’inquiétait un peu.  

 

Mick lui donna un coup de coude en lui demanda s’il allait se décider à ouvrir cette foutue porte.  

- Dans ton rêve, elle était en chêne et t’as tout fait pour rentrer, alors pourquoi tu restes sur le paillasson alors que là, t’as les clés ? Il lui attrapa la main et la mit sur la poignée en lui disant, « Tu ne vas pas faire demi-tour maintenant ? »  

 

Quand elle le vit rentrer dans l’appartement, Kaori n’eut pas l’impression qu’il ne voyait rien. Sans doute parce qu’il connaissait les lieux par cœur et que même les yeux fermés, il aurait pu s’y promener. Elle se dit qu’elle ferait mieux de ne pas changer les meubles de places tant qu’il n’irait pas mieux.  

 

Elle lui lança un timide, « bienvenue à la maison », auquel, il répondit par un merci accompagné d’un sourire gêné. Mick leva les yeux au ciel, se demandant ce qu’il allait faire avec des empotés pareils. Kaori indiqua qu’elle avait préparé le repas et invita Mick à se joindre à eux. Alors là, pas question de tenir la chandelle, il déclina gentiment en prétextant que sa moitié l’attendait et qu’il repasserait plus tard puis il planta là, nos deux nettoyeurs en espérant qu’ils finiraient par sortir de leur réserve.  

 

Ryô s’installa à table et remercia Kaori quand elle posa une assiette devant lui. Il lui dit que c’était délicieux et continua à manger. Kaori n’était pas plus causante et elle ne savait pas quoi dire. Avant l’accident, ils s’envoyaient des vannes, se hurlaient dessus mais au moins ils communiquaient et là rien, on aurait dit que leur mécanique habituelle avait été cassée. Elle se voyait mal balancer une massue sur un type qui sortait du coma, d’autant qu’il ne lui avait rien dit de méchant.  

 

Quand le repas fut terminé, Ryô pris son courage à deux mains pour tenter une discussion et il commença par demander si tout c’était bien passé en son absence. Elle répondit qu’ils n’avaient pas eu d’affaires à gérer et qu’au pire si ça avait été le cas, elle aurait délégué à Mick. Il lui dit qu’elle devrait peut-être continuer le temps qu’il se remette et qu’il faudrait éviter de faire savoir qu’il était handicapé en ce moment.  

 

Elle s’énerva en disant qu’il était capable de se défendre même aveugle et que de toute façon, elle était là. C’est là qu’il sentit qu’il avait encore dit une connerie.  

 

- Franchement, Ryô, tu crois que j’ai fait comment, pendant que tu dormais ? Il faudra bien qu’un jour, que tu te mettes dans la tête que je ne suis pas une pauvre petite chose fragile que le grand City Hunter doit protéger !  

- Excuse-moi, je n’ai pas voulu dire ça, je m’inquiète un peu c’est tout.  

- Eh bien, mets-toi dans le crâne, une bonne fois pour toutes que je ne suis pas une demoiselle en détresse, je sais me défendre !  

- Une demoiselle en détresse, fit-il en souriant car cela lui avait fait penser à Lady Kaori qui ne l’était pas non plus malgré les apparences.  

- C’est ça, moque-toi de moi ! fit Kaori hors d’elle. Je ne sais pas ce qui me retient de t’en coller une !  

 

Elle était si énervée, qu’elle partit en claquant la porte sans qu’il ait eu le temps de dire quoi que ce soit. Il attrapa son téléphone et appela Mick.  

 

- Qu’est-ce que t’as foutu ? fit ce dernier. Tout le quartier a dû entendre Kaori se barrer en pestant après toi !  

- Mais rien, j’ai juste évoqué que tu pourrais nous seconder le temps que je sois de nouveau d’attaque et elle s’est vexée.  

- Tu l’as encore mis au second plan, t’es vraiment con !  

- Je sais, tu peux…  

- T’inquiète pas, je la suis déjà, fit l’Américain avant de raccrocher.  

 

Mick la retrouva dans un coin éloigné du parc, elle était assise sur un banc et il devina qu’elle pleurait. Il fit du bruit pour faire voir qu’il était là.  

 

- Qu’est-ce que tu fais ici ? hurla-t-elle. C’est l’autre débile qui t’envoie ?  

- Ah non, ce n’est pas ça du tout, en fait, il fallait que je promène le chien.  

- T’as pas de chien, fit Kaori en pouffant de rire tout en essuyant ses larmes.  

- Tiens, c’est vrai, quel idiot je fais ! fit-il en souriant.  

- Un mauvais menteur, surtout, fit-elle.  

- Je te jure que ce n’est pas lui qui m’envoie.  

- Vraiment ?  

- Quand il m’a appelé, j’étais déjà en train de te suivre.  

- Comment ça ?  

- Tu sais bien que je n’aime pas quand tu n’es pas bien, donc après ta sortie fracassante, je n’ai pas pu m’empêcher de venir voir si tu allais bien. Ce n’est pas parce que je suis casé que ça m’empêche d’être présent pour toi, ma belle.  

- Mais il t’a téléphoné.  

- Oui, et je lui ai dit qu’il était con.  

- C’est pas faux. Moi qui pensais qu’il avait peut-être changé, fit Kaori avec une petite moue.  

- Je ne pense pas que tu aies tout à fait tort, mais il y a autre chose.  

- Comment ça ?  

- Ne me dis pas que tu ne connais pas l’énergumène depuis le temps. Il vient de se réveiller d’un coma. Il est complètement à côté de ses pompes et n’y voit rien. C’est normal, il flippe !  

- Mais, tu sais comme moi, qu’un pro comme lui peut se défendre même aveugle, regarde Umibozu. Et moi aussi je peux me débrouiller, pourquoi, il ne peut pas comprendre ça ?  

- C’est plus fort que lui, il veut te protéger et là, il se sent perdu et incapable de le faire. Faut pas lui en vouloir, ça part d’un bon sentiment, même s’il n’est pas foutu de le dire correctement.  

- C’est vrai, qu’il est con ! fit Kaori en souriant à Mick.  

- Mais bien sûr, qu’il l’est, ma belle. Allez viens, je te raccompagne avant qu’il appelle l’armée !  

 

Quelques minutes plus tard, Ryô entendit la porte de l’appartement s’ouvrir. Il savait qu’elle était de retour car il avait reconnu son parfum, mais elle ne disait rien. Il ne savait pas trop s’il devait dire quelque chose ou se taire pour éviter de dire une autre ânerie. Il entendait ses pas sur le plancher, elle se rapprochait de lui. Elle ne disait toujours rien, lui non plus. Quand elle fut face à lui, il eut envie de lui prendre la main, mais il n’osait pas bouger. Et c’est là qu’il entendit un « crétin » et qu’il se prit une baffe qui manqua de lui décoller la tête du corps.  

 

Le coup lui fit voir 36 chandelles mais pas seulement, car sitôt le choc passé, il se rendit compte qu’il voyait bel et bien. Il était tellement content en voyant le visage de sa partenaire qu’il la prit dans ses bras pour la serrer contre lui à la grande surprise de cette dernière  

 

- Je suis vraiment désolé, Kaori, je te supplie de me pardonner si j’ai été maladroit mais j’avais la trouille. Je sais que c’est bête et tu as eu raison de t’énerver. File moi un coup de massue, si tu veux, je l’ai mérité.  

- Ryô, tu es sûr que tu vas bien ? Je n’aurais pas dû te gifler, je crois que ça a fait des dégâts.  

- Mais pourquoi tu dis ça, Sugar Boy ? fit Ryô.  

- Parce que tu ne te comportes pas comme d’habitude. Je t’ai frappé alors que tu es blessé, j’aurais jamais dû.  

 

Ryô éclata de rire devant le regard affolé de sa partenaire.  

 

- Dis-moi une chose ? Et je veux que tu sois franche avec moi, fit-il d’un ton sérieux.  

- Ryô, qu’est-ce que tu racontes ?  

- Laisse-moi finir. Je voudrais juste savoir si le fait que je me rende compte que je suis un imbécile pour ne pas t’avoir avoué plus tôt mes sentiments vient d’un problème dans ma tête de malade.  

- Je ne suis pas sûre d’avoir compris, fit Kaori. ( ndb : moi non plus! lol)  

- Toi aussi, tu ne m’aides pas, fit Ryô en soufflant. Mais bon, t’as bien le droit de te venger un peu de ton abruti de partenaire.  

- J’ai vraiment dû taper trop fort, tu veux que j’appelle Doc ?  

- Non, je veux que tu m’écoutes, que tu t’assoies car je veux te dire à toi, ma chère partenaire que pendant que je n’étais pas là, j’ai pu réaliser ma connerie. D’ailleurs quand je me suis réveillé, je t’ai fait une déclaration, tu as peut-être cru que tu n’en étais pas la destinataire car je ne voyais rien mais je te rassure, maintenant, je vois très bien, je sais qui se trouve en face de moi. Et je voudrais te dire que je t’aime. Voilà, c’est fait et j’espère simplement que je ne vais pas me prendre une autre claque.  

- T’es sérieux ? fit Kaori surprise.  

- Si tu savais à quel point. J’ai fait des trucs de fou dans l’autre monde pour te le prouver.  

- Dans l’autre monde ?  

- Je te raconterai plus tard, mais je peux quand même te dire que j’ai sauté du haut d’un château pour te sauver.  

- J’ai vraiment des doutes sur ta santé mentale. (ndb : la pauvre,,,,)  

- Et avec ça, tu as toujours des doutes ? fit-il en l’attirant contre lui pour l’embrasser fougueusement.  

 

Kaori ne s’attendait pas à cela mais elle savoura cet instant avec plaisir. Elle réalisait à peine ce qui lui arrivait, trop grisée par la passion et l’intensité de ce baiser.  

 

Ryô stoppa ce doux intermède, Kaori était presque déçue quand elle le vit regarder autour de lui.  

- Qu’est-ce que tu fais ? T’as peur qu’on nous voit ou quoi ? fit-elle soupçonneuse.  

- Ah ça non, c’est juste que la dernière fois que j’ai essayé de t’embrasser j’ai pris une porte dans la figure alors je me méfie !  

 

Kaori pouffa de rire et Ryô, voyant que personne ne venait les déranger, en profita pour l’embrasser à nouveau et elle n’eut aucune envie de le repousser.  

 

Elle ne savait pas pourquoi, il agissait comme cela, un coup de folie dû à son accident qui lui aurait remis les idées en place, qui sait ?  

 

Franchement, elle s’en fichait, il lui avait avoué son amour et elle n’avait pas envie de se poser des questions. Elle répondit à son baiser avec une fougue qu’il n’aurait pas soupçonné et qui risquait fort de les entraîner plus loin.  

 

Lui non plus, n’avait pas envie de réfléchir. Il avait enfin sauté le pas et il se maudissait d’avoir attendu si longtemps car ça en valait vraiment la peine. Il quitta ses lèvres pour lui embrasser le cou, elle émit un léger gémissement et elle lui murmura un « je t’aime » qui le mit dans tous ses états.  

 

Il la souleva passant un bras sous ses jambes, tout en continuant de l’embrasser. Elle noua ses bras autour de son cou et se laissa emporter vers la chambre.  

 

De l’autre côté de la rue, un Américain qui matait les réconciliations à la jumelle, souffla en disant : « Eh ben, quand même, ils ont mis le temps ! » puis il tira le rideau avec un sourire avant de rejoindre sa compagne.  

 

Le lendemain, ils se réveillèrent blottis dans les bras l’un de l’autre. Kaori n’avait aucun envie de bouger et Ryô encore moins. Elle ne voyait pas d’autre endroit où elle aurait pu vouloir se trouver et lui n’avait aucune envie de la lâcher pas même du regard. Il lui dit à nouveau à quel point il l’aimait et elle lui répondit qu’elle aussi avant de l’embrasser.  

 

Plus tard, serrés l’un contre l’autre, il lui raconta tout ce qui lui était arrivé et elle rit beaucoup. Il s’excusa de s’être endormi pendant le film à qui il devait cette histoire de fou. Il ajouta que s’il était fatigué c’était parce qu’il avait travaillé en douce pour lui faire un cadeau d’anniversaire et elle répondit avec un petit air coquin qu’elle était déjà très contente de celui qu’il venait de lui offrir. Il rétorqua que dans ce cas-là, il se ferait un plaisir de la couvrir de cadeaux pendant le reste de sa vie avant de l’embrasser.  

 

Autant dire que les jours qui suivirent, on ne vit pas beaucoup nos nettoyeurs. Mick racontait aux amis que Ryô profitait de sa convalescence mais son petit sourire en coin faisait douter certain d’entre eux…  

 

 

 


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