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Capitolo 22 :: L'enfance. Pubblicato: 01-07-04 - Ultimo aggiornamento: 01-07-04
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Maison de Tokyo.
Nanie continuait à raconter son histoire. Elle en était au passage de la naissance de Natsumi.
Soudain, elle entendit l’horloge sonnée les douze coups de minuit alors elle s’aperçut que ses deux petits-fils s’étaient endormis dans ses bras. Seule, l’aînée était encore éveillée et semblait plus attentive que jamais à l’histoire que lui racontait sa grand-mère.
« - Nanie, pourquoi tu t’arrêtes ?
- Je crois q u’il se fait tard et nos deux petits ont besoin d’aller se coucher.
- Je suis trop excitée pour aller me coucher. Nanie, la suite ! dit-elle alors que sa grand-mère réveillée doucement les deux bambins et les accompagnaient dans leur chambre. »
La grand-mere avait transformé sa chambre d’ami en chambre d’enfant. C’était la chambre de ses deux petits-fils, ils y avaient beaucoup de leurs jeux. L’aînée, elle, dormait dans l’ancienne chambre de sa mère. Nanie éteignit la lumière de la chambre et redescendit au salon. L’aînée était toujours là, assise dans le sofa et contemplant la photo jaunie de cette bande d’amis.
« - Il est tard, tu devrais aller dormir !
- Pas avant que tu m’ais raconté la fin de l’histoire, Nanie !
- Demain, si tu veux mais ce soir c’est dodo !
- Nanie, s’il te plait ! ! !
- Bon, dit-elle en cédant, que veux-tu savoir ?
- Qu’est-ce qui c’est passé après la naissance de Natsumi ?, qu’est-elle devenue ? , comment les connais-tu ?, et…
- Ok, j’ai compris. Tu veux savoir ce qu’est devenu Natsumi ? Tu l’as devant toi !
- Hein…c’est toi …tu es leur fille !
- Et oui.
Tu sais c’est pas parce qu’ils avaient une vie disons pas banale, que je n’ai pas eu une enfance des plus normale. Au contraire, mes parents ont toujours voulu préserver ma normalité. Je n’ai pas tout de suite sue ce qu’ils faisaient. Petite, ils me disaient qu’ils pouvaient pas m’emmener à l’école ou venir me chercher car ils avaient beaucoup de travail. Souvent, c’était Miki qui m ‘emmenait et venait me chercher à l’école. Ensuite, elle m’emmenait au bar où je m’amusais en attentant mes parents. Je m’y ennuyais jamais car j’y retrouvais soit Mick ou Falcon. Et puis quand Mick et Kazue ont eu Kevin plus jeune de deux ans que moi, suivi de Jane de Miki et Falcon plus jeune de trois ans ; j’ai eu une bande de copian. On se retrouvait tous les jours chez Miki et on s’amusait ensemble. On a grandit ensemble, on se considérait comme des frères et sœurs.
Bien sur, j’avais quelques contraintes. Je devais toujours dire où j’allais à mes parents meme à l’age où on voudrait plus de liberté, lors de mes premières sorties j’ai su plus tard que mon père m’avait surveillé. Mais je m’y faisais à ces contraintes. Et puis mon père pour éviter de me mettre trop en danger, c’était peu à peu retirer du milieu, un peu comme Falcon. Mes parents ne s’occupaient pu que de quelques affaires sans grande importance. Sauf, les fois où mon père se faisait encore avoir par Saeko. Je me souviens qu’il entrait alors tout penaud à l’appartement s’attendant à recevoir un coup de massue par ma mère ce qui ne tardait jamais quand elle apprenait qu’ils étaient engagés dans une affaire et n’étaient souvent pas payés. J’y étais habituée à ces disputes mais quand j’invitais une amie, elle était souvent surprise par ces massues qui sortaient de nulle part. Moi je rigolais en voyant la tête qu’elle faisait en voyant ce spectacle. Enfin, je crois que souvent mon père acceptait les demandes de Saeko car l’affaire lui plaisait ou il avait envie de reprendre un peu son métier. Mais il aimait aussi taquiner ma mère et la voir réagir au quart de tour.
Tout ça pour dire que mon père a toujours été présent. Des ma naissance, il était là presque tous les soirs et je crois qu depuis le jour où lui et ma mère s’étaient dit leur amour, tout avait changé en lui. Il était toujours là pour moi. Il me connaissait parfaitement. D’ailleurs, quand j’étais triste ou malade pour me faire rire lui et Mick se chamaillaient. Souvent, ça se terminait par un coup de massue de ma mère ce qui me remonter le moral.
Ils formaient tous ma famille.
- Et qu’est-ce qu’il a dit le jour où il a sur ce que tu voulais faire comme métier ?
- Il a eu du mal à être d’accord avec moi.
Flash-back.
Ryo était assis dans le sofa à coté de Kaori. En face d’eux se trouvait leur fille qui semblait avoir une grand nouvelle pour eux.
« -Papa, maman, j’ai choisi ma voie.
- …
- Je veux travailler dans la police.
- Quoi ? cria Ryo.
- J’en ai parlé à Saeko, elle est d’accord pour me prendre sous son aile.
- Toujours cette Saeko, si je la vois…
- Papa !
- Ecoutes, ne me demande pas d’être d ‘accord. Je sais la dangerosité de ce métier. Tu ne veux pas avoir plutôt une vie comme tout le monde. Te trouver un gentil mari. Mener une vie sans le moindre danger.
- C’est toi qui me dit ça ! En plus, j’ai décidé de m’appeler dorénavant Natsumi Makimura-Saeba.
- Natsumi, c’est comme te dévoiler à tout le milieu ! Ils vont faire le rapprochement ! Je ne suis pas d’accord e toi Kaori tu dis rien !
- Je crois que rien n’y personne ne la fera changer d’avis, elle tient bien de toi pour ça. Et puis j’ai confiance en Saeko elle prendra soin d’elle.
- Merci Maman, dit Natsumi adressant un sourire à sa mère.
- Bon si la fille et la mère sont unies contre moi, j’ai pas mon mot à dire.
- Tu sais papa, si je veux faire ce métier c’est pour suivre ton exemple et celui de tous les autres de la bande mais en toute légalité. Je veux poursuivre votre chemin ! Je veux que tu sois fier de moi !
- Natsumi, je suis déjà très fier de toi. Mais si c’est ce que tu veux, je te soutiendrai.
- Merci, papa. »
Présent.
Ce fut une décision dure pour lui. Il avait l’impression d’encore échoué, après n’avoir pu rendre ma mère a une vie normale, c’était au tour de sa fille. Il ne se rendait pas compte que l’on faisait justement ça pour lui, pour être avec lui, c’était mon idole, je l’admirais.
J’ai commencé ce métier, Saeko fut une excellente prof. Cependant, malgré que j’ai pris le nom de mon père, je n’ai jamais eu la moindre menace. Un jour, j’en ai parlé à Miki qui m’a révélé que mon père avait demandé à Mick de surveiller le milieu et de savoir si la rumeur sur la fille de Saeba se propageait. Des que la rumeur s’est propagée, Mick, Falcon et Ryo ont, disons, effrayer les yakusas. Ils m’avaient encore protégé.. En fait derrière une première impression distante, mon père était un véritable papa poule. Le jour où je lui ai présenté votre grand-père, votre grand-père a cru que c’était sa dernière heure.
Flash-back.
Ding dong.
« - J’y vais Ryo, et sois gentil avec lui !
- Ouais-ouais.
- Ma chérie, comment vas-tu ? demanda Kaori à Natsumi en ouvrant la porte.
- Bien maman. Je te présente Misaki.
- Madame enchantée de vous rencontrer. C’est un honneur pour moi.
- Merci, mais entrez.
- Papa est là ?
- Oui dans le salon.
- Suis-moi Misaki.
- Papa !
- Bonjour, Natsumi.
- Je te présente Misaki.
- Monsieur je sui ravi de rencontrer enfin le célèbre Saeba. On m’a tellement parlé de vous.
- Ouais, dit Ryo ne serrant pas la main que lui tendait Misaki.
- Bon-bon, installons-nous à table. Suivez-moi Misaki., dit Kaori essayant d’alléger l’atmosphère.
- Papa soit sympa avec lui, je tiens beaucoup à Misaki, dit Natsumi à Ryo. »
Pendant tout le repas, Ryo ne parla presque pas. Il écoutait et lancer quelques phrases par moment :
« - Quel est votre métier Misaki ? demanda Kaori.
- Je suis détective en quelque sorte mais je ne m’occupe que des affaires conjugales.
- Ah !
- Oui ça rapporte pas beaucoup pour entretenir une famille, lança Ryo.
- Heu…enfin… on arrive quand meme à avoir un peu d’argent pour vivre, monsieur. »
Natsumi et Kaori lançaient des regards à Ryo plein de colère, mais il paressait ne pas s’en soucier.
La fin du repas, Natsumi et Misaki se dirigèrent au salon suivi par Kaori et Ryo. Ryo portait un dossier à la main.
« -Je peux vous parler en privé Misaki ?
- Ouii, Monsieur, dit-il en suivant Ryo.
- Vous voyez ceci c’est votre dossier, j’ai tout sur vous. Je sais que vous aimez pas la couleur turquoise. Vous comprenez où je veux en venir ? Je sais que ma fille tient à vous, est-ce réciproque ?
- Oui !
- Bien, je vous conseille de la rendre heureuse ou je serai sur votre chemin, bien compris ?
- Oui, monsieur, mais j’aime votre fille et je ferai tout pour la rendre heureuse.
- Et fini les cassettes olé-olé, dit-il dans un sourire narquois.
- Hein, mais je n’ai pas de…a ça, c’est pas des cassettes olé-olé, c’est des mannequins qui travaillent pour moi.
- Ah ! ! !
- Oui.
- Je crois qu’on va très biens ‘entendre, je t’accepte si tu m’en présente !ok ?
- Heu, je sui d’accord mais je crois qu’elle va pas être d’accord, dit-il en désignant Kaori qui se trouvait derrière Ryo une massue à la main. »
Massue qu’il reçut aussitôt.
Présent.
Et oui, Ryo avait toujours gardé son coté dragueur mais jamais il n’aurait trompé ma mère, il l’aimait trop pour ça. C’était en fait un jeu.
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