Capitolo 8 :: La poursuite de la mission.

Pubblicato: 09-11-03 - Ultimo aggiornamento: 09-11-03

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La journée de Kaori et Ryo continuait. Chacun essayait de comprendre ce qui s’était passé.  

Kaori venait de quitter le café de Miki et se dirigeait à présent vers l’hôpital.  

En marchant, elle regardait la vie qui l’entourait : les enfants qui jouaient, les couples, les oiseaux qui sifflaient. La journée était si belle qu’elle avait du mal à croire qu’une de ses amies était entre la vie et la mort.  

Elle arriva enfin à l’hôpital. Cet hôpital était le plus grand de la région, les meilleurs médecins y travaillaient. Elle traversa les allées d’arbres qui la séparaient de l’entrée et elle monta les marches qui menaient au service où se trouvait Haruka. Ces marches lui parurent longue, son cœur battait de plus en plus fort, elle avait l’impression qu’elle allait s’évanouir.  

Une fois arrivée en haut, elle s’asseya quelques instant sur une chaise pour reprendre ses esprits.  

James et le grand-père l’aperçurent et se dirigèrent vers elle.  

« - Bonjour Kaori, dit le grand-père.  

- Bonjour, dit Kaori essayant de retrouver son souffle.  

- Vous allez bien, lui demanda James.  

- Oui, oui c’est juste les marches qui m’ont épuisé. Le plus important c’est Haruka.  

Comment va-t-elle ?  

- Son état est toujours stable, les médecins disent que c’est bon signe.  

- Je peux aller la voir ?  

- Oui bien sur. Je vous accompagne. »  

Le cœur de Kaori remit à se battre de plus en plus fort. Elle essaya de l’apaiser mais rien à faire. Pourquoi réagissait-elle comme ça ? Ce n’était pas la première fois que quelqu’un de proche était blessé.  

Saeko avait posté, selon la demande de Ryo, trois hommes pour protéger Haruka. Un homme devant la porte et deux hommes devant la fenêtre. Ils avaient ordre de ne laisser entrer personne sauf les personnes qu’on leur avait présentées lors de leur prise de garde.  

Kaori comprit alors pourquoi James devait l’accompagner.  

« - Sergent, voici Kaori c’est une amie.  

- Ok.  

- Je vous laisse Kaori, je vais prendre un café car la nuit a été longue.  

- Oui, je vous retrouve après.  

- Merci de vous occuper de cette affaire, lui dit-il en lui prenant la main. »  

Elle entra dans la chambre d’Haruka. La chambre au mur blanc donnait une impression de froideur.  

Kaori ne trouva aucun réconfort. Elle se tourna alors vers Haruka. Elle était allongée sur le lit, elle était très pale.  

Kaori s’asseya auprès d’elle et lui prit la main.  

« Haruka, c’est Kaori. On dit que les gens dans le coma entendent ce qu’on leur dit. Je veux croire que c’est vrai alors je vais te parler, ok ?  

Je suis désolé pour ce qui t’arrive, j’en veux tellement à celui qui a fait ça. J’ai peur Haruka, depuis que je suis ici mon cœur s’emballe. On dirait qu’on a vu que le nez de l’iceberg de cette affaire.  

Mais je veux que tu te battes. Tu as encore des tas de choses à faire.  

Tu te souviens quand on s’était croisés dans la rue un jour tu m’avais dit que tu trouverai quelqu’un d’aussi bien que Ryo. Tu l’as trouvé. Tu dois te battre pour lui, il a besoin de toi !  

Ecoute on passe un marché quant tu te réveilleras tes etres chers seront auprès de toi. »  

La main d’Haruka se crispa légèrement, Kaori ressentit cette crispation et se mit à sourire.  

Elle savait pourquoi elle était si nerveuse de venir voir son amie. Depuis le début, elle voyait à la place d’Haruka sur ce lit : Ryo.  

Ryo avait passé sa journée à demander des informations sur ce qui s’était passé à ces indics.  

Mais personne savait quoi que ce soit. Il avait une envie de parler, il se dirigea vers son ami Mick.  

Il monta les marches et frappa à la porte. Son ami vint lui ouvrir.  

« - Je t’attendais Ryo ! Tu en as mis du temps.  

- Je vois t’as entendu parler de ce qui s’est passé ?  

- Qu’est-ce que tu crois, j’ai les meilleurs indics de toute la ville.  

- Et t’as appris quoi d’autre ?  

- On dirait que les personnes, qui sont derrière, sont inconnues de cette ville.  

- Aucune trace, nulle part.  

- Tu as des nouvelles d’Haruka ?  

- Non, je ne suis pas encore passé la voir. Aux dernières nouvelles sont état était toujours stable.  

- Et Kaori, elle va comment ? Ça a du lui faire un choc ?  

- Elle va bien, enfin elle a été très choquée.  

- Je vois et toi tu l’as pas consolé, je parie. Je vais aller la voir tout de suite dit –il tandis que le visage du pervers faisait son apparition.  

-  

Ryo le prit par le col et le fit s’asseoir de force sur sa chaise.  

- Mik, je crois que c’est pas le moment.  

- Oh, toi ça va pas.  

- En fait, après que l’homme est tiré, son chef m’a dit que j’étais le petit-fils de Jinguji !  

- …  

- Et oui il paraît que j’ai retrouvé ma famille, dit il cyniquement.  

- Ryo c’est peut être vrai, qu’est-ce que tu vas faire dit Mick qui commençait à, comprendre la gravité des faits.  

- Je n’en ai pas la moindre idée. Déjà comment pourrai t-il savoir qui je suis ?  

-  

Mick fit alors le rapprochement avec ce que lui avait demandé Ryo quelques semaines auparavant.  

- Ryo, je crois que je sais comment il le sait !  

- Comment fit son ami dont la voix trahissait l’angoisse.  

- J’ai pas encore eu le temps de te le dire mais l’enquête que tu m’as demandée de faire sur ce médecin n’a rien donné.  

- Et alors ?  

- L’enquête n’a rien donné car il est inconnu du monde des médecins. Il n’existe pas. La description que tu m’avais donnée de lui ne correspond à aucune personne. Et en plus aucune mission de don du sang n’était organisée ce jour là prés de chez toi.  

- Je comprends ce sang a servi à prouvé qui j’étais.  

- Oui, je crois. Il a du le comparer à un membre de ta famille. »  

Ryo était abasourdi. Il devait réfléchir. Si ce que venait de dire Mick était vrai, il avait trouvé ses origines. Mais avec sa vie de tueur, c’était trop dangereux.  

Il remercia son ami et sortit de l’immeuble.  

Un peu plus loin, se tenaient trois hommes. L’un d’eux avait déposé un objet derrière un buisson.  

Ryo trop pris dans ses réflexions ne les remarqua pas.  

L buisson se trouvait su le chemin que Ryo empruntait.  

Lorqu’il passa devant, il ressentit une tension meurtrière mais la bombe explosa.  

Mick entendit le soufflement de chez lui. Il descendit aussitôt et ce qu’il vit le terrifia. L’explosion avait soufflé tout ce qui se trouvait autour du buisson. Des arbres brûlés, des poubelles se trouvaient en plein milieu et un homme était à terre à quelques mètres de là.  

Mick courut aussitôt vers l’homme.  

« Ryo ! »  

Il perdait du sang.  

Les trois hommes sourirent.  

Ils s’éloignèrent un peu du lieu de l’explosion pour éviter d’être vu.  

Enfin lorsqu’ils furent assez loin, ils appelèrent leur chef.  

« - Monsieur, c’est fait. Saeba est mort.  

- Bon travail.  

- Merci. »  

L’homme aux cheveux gris était content.  

Il avait gagné.  

Il se leva et pris un verre de cognac.  

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