Capitolo 3 :: DU TRAVAIL !!!

Pubblicato: 31-01-14 - Ultimo aggiornamento: 31-01-14

Commenti: merci encore pour vos commentaires, n'hésitez pas à m'en laisser. C'est un petit chapitre, aussi je vais vous en mettre un autre qui, j'espère, vous fera patienter jusqu'à la semaine prochaine. :)

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Après avoir déjeuné et s’être préparé, elle se rendit à la gare de Shinjuku pour voir le tableau des messages sur lequel, les personnes intéressées par leur service, se manifestaient.  

C’est avec une joie non dissimulée quel découvrit un numéro de téléphone sous le code xyz. Elle devina par la rondeur des chiffres qu’il s’agissait d’une femme. Tant pis, elle préférait ça plutôt que rester chez elle à se morfondre. Pourvu quand même qu’elle ne soit pas trop belle.  

Elle téléphona depuis la gare pour convenir d’un rendez-vous. La cliente se nommait Humber et était américaine. Ils se rencontreraient, kaori, ryo et Humber, à 14 heure au cat’s.  

Kaori couru annoncer la nouvelle à son partenaire.  

-ryo, on a du boulot ! Exulta kaori  

-non, dit-il d’un ton tranchant  

-comment ça, non ?  

-on en sort d’un, y a pas deux jours.  

-ryo saeba, pour une fois qu’on a du travail régulièrement, sans être dans le rouge à la banque, on ne va pas se plaindre, cria t’elle  

-en plus, reprit elle plus douce, c’est une femme.  

-c’est une femme !!! Il fallait commencer par là.  

Et déjà, il s’imaginait qu’elle tombait amoureuse de lui, il se voyait l’embrasser, la caresser et elle en demander toujours plus à son ryochouchou.  

La bave formait un énorme cercle d’humidité au sol dont le centre était ryo. Écœuré, kaori se rendit à la cuisine non sans lui avoir dit de nettoyer ses cochonneries.  

Ryo était bien content, il n’avait pas reçu de massue et avait pu fantasmer à sa guise. Étonnant, que kaori ne le calme pas. A bien y réfléchir, peut-être, qu’elle ne disait rien car elle lui jouait un tour.  

-kaori, ce n’est pas une femme, hurla ryo en se rendant à la cuisine à son tour.  

-qui ????  

-la cliente !!! hurla-t-il de nouveau, c’est pas une femme, c’est ça ?  

-ben si, c’en est une. Des libellules dansaient dans toute la cuisine se demandant comment elles étaient arrivées là.  

-alors ou est le piège, fit ryo suspicieux ?  

- c’est une femme je l’ai eu au téléphone. Pour le reste, je ne peux pas en dire plus. Par chance, nous avons un rendez-vous à 14 h au cat’s avec elle pour découvrir de quoi il retourne, fit kaori sarcastique.  

Pourquoi cet énergumène pensait-il qu’elle lui tendait un piège ? Et dans quel but ?  

Ne voulant pas paraître décontenancé, ryo répondit :  

-bien, de toute façon je le saurai rapidement, s’il y a anguille sous roche et il appuya ses derniers mots d’un clin d’œil et sortit.  

Les libellules, qui avaient réussi à fuir, réapparurent autour de kaori. Mais qu’est-ce que c’était que cette histoire d’anguille ? Puis, au fur et à mesure de sa réflexion, une idée fit surface dans son esprit et des rougeurs sur ses pommettes. S’il pensait savoir rapidement s’il y avait anguille, c’est qu’il pensait draguer la cliente, arriver à ses fins et donc vérifier ses doutes.  

Plutôt que d’être exaspérer, par son partenaire, kaori eut du mal à retenir ses larmes. Et voilà, il allait draguer, il ne savait pas de quoi elle avait l’air et déjà il la voulait dans son lit. Et elle, kaori, est ce qu’elle comptait pour lui ? Non, bien sûr que non.  

Elle sentit un poids à l’estomac, elle en venait à regretter d’avoir du travail. Elle commençait à détester cette femme qu’elle ne connaissait pourtant pas mais qui lui avait déjà pris, au moins en pensée l’élue de son cœur.  

Cela lui prit du temps, pour se ressaisir, mais elle y parvint. Heureusement, elle avait de quoi s’occuper à la cuisine et n’eut plus à faire à son partenaire pendant ce laps de temps.  

Ils déjeunèrent en silence, kaori n’avait pas envie de discuter, angoissé maintenant à l’idée de rencontrer Humber. Quant à ryo, il était trop occupé à se demander à quoi elle ressemblait. Une fois n’est pas coutume, il s’arrangea pour être discret. 

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