Chapitre 7 :: Ch 7 : Le départ

Publiée: 09-08-05 - Mise à jour: 09-08-05

Commentaires: Salut tout le monde! Me revoilà à majer après une période difiicile. J'ai écouté à nouveau les conseils de ma petite Lady : "Rien de tel que de d'écrire pour évacuer tes soucis un moment". C'est ce que je fais. Merci à mes revieweuses, Loreley, Shan, Milene, Fan, Imala, Sabi et Chibi. Merci à ma beta d'amour Kao. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

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Déçu, Ryô rentra à l’appartement. « Elle ne s’est pas pointée ce soir, mais je la retrouverais, dussé-je retourner tout le Japon ! »  

Dès qu’il mit la clé dans la serrure, il reconnut son parfum vanillé. Kaori… Mais il ne sentit pas sa présence. Il se précipita dans sa chambre et vit qu’elle était vide. Son cœur fit un bond, elle avait emporté la photo et la bague…  

« Elle est partie… »  

Il se laissa tomber sur son lit.  

« Elle a attendu que je m’absente pour venir ici ! Kaori, tu m’évites, tu es encore en colère…tu as peut-être raison de vouloir t’éloigner de moi…le temps que je découvre le fin mot de cette histoire… »  

Il s’allongea sur le lit de sa partenaire. Les draps étaient encore imprégnés de son odeur. Il caressa le tissu et ferma les yeux. Bientôt, la fatigue eut raison de lui et il s’endormit.  

Orphelinat du bord de mer…  

Kaori n’arrivait pas à trouver le sommeil. Trop de choses s’étaient passées aujourd’hui. Elle avait beau essayé de l’oublier, elle n’y arrivait pas. Elle ferma les yeux mais rien n’y fait. « Allons Kaori, demain tu pars pour les Etats-Unis, tu ne vas pas te ruiner la santé en ne fermant pas l’œil de la nuit ! Que va dire Sayuri si elle te voit dans cet état ? »  

Elle se raisonna et finit quand même par s’endormir.  

Le lendemain, elle fur levée aux aurores et prépara le petit déjeuner pour la maisonnée. Mme Takahashi vint la rejoindre.  

- Kaori ? Vous êtes bien matinale !  

- Bonjour Kyôko, je n’arrivais pas à dormir, alors j’ai préféré me lever. Installez-vous le petit déjeuner est prêt !  

- Vous avez même préparé le petit déjeuner pour les enfants, vous êtes un amour !  

Kaori rougit un peu.  

- Vous savez, j’aime cuisiner alors ce n’est pas un problème pour moi !  

- A quelle heure part votre avion ?  

- A 9h00  

Les deux femmes discutèrent encore un moment puis Kaori alla se préparer. Elle remercia vivement mme Takahashi et monta dans le taxi qui l’emmena vers l’aéroport.  

Même à une heure aussi matinale, il y a beaucoup de monde. Des touristes qui repartaient chez eux, des hommes d’affaire, des amoureux qui se retrouvaient…  

Le regard de Kaori s’attarda sur un couple qui s’embrassait. Ils étaient heureux de se retrouver. Comme elle aurait aimé que Ryô et elle…elle chassa immédiatement ce genre de pensées de sa tête.  

« Ca n’arrivera jamais ma pauvre Kaori, jamais ! »  

Avant de monter dans l’avion, Kaori entreprit de téléphoner à Miki. Elle ne voulait pas partir sans prévenir sa meilleure amie.  

- Miki, c’est Kaori…  

- Kaori, mais où es-tu ? Tu n’es pas venue au café hier, j’ai essayé de t’appeler mais personne n’a décroché, je me suis inquiétée ! Kaori ? Je ne t’entends pas très bien…il y a tellement de bruit !  

- C’est normal, je suis à l’aéroport…  

- A l’aéroport ? Mais qu’est ce que tu fais là-bas ?  

- Je pars pour New York, chez ma sœur…  

- A New York ? Mais pourquoi un départ si soudain ? Non, ne dis rien, j’ai compris ! C’est à cause de Ryô, n’est ce pas ? Qu’est ce qu’il a encore fait ?  

- Je ne veux pas t’en parler au téléphone mais j’ai besoin de changer d’air…ça va me faire du bien…  

- Kaori, quoiqu’il se soit passé entre vous, tu crois vraiment que partir est la solution ? Pourquoi n’es-tu pas venue me voir ?  

- Justement, je ne voulais pas t’en parler car tu aurais tout fait pour me retenir…Miki, j’ai vraiment besoin de partir quelques temps…  

- ---------  

- Miki ?  

- Je suis là Kaori…puisque tu en as décidé ainsi, je ne peux pas te forcer à rester…bon voyage et reviens vite…  

- Ne t’inquiète pas ma chérie, je t’appelerais pour te donner de mes nouvelles.  

- Très bien…tu vas me manquer ma belle, dit Miki, la voix brisée par l’émotion.  

- Toi aussi, à bientôt Miki…  

- A bientôt Kaori…  

Kaori se mordit les lèvres car elle ne voulait pas pleurer. Après la vérification des billets, elle entra dans l’avion où une hôtesse lui indiqua sa place. Elle rangea ses bagages dans le compartiment prévu à cet effet et s’installa. Elle regarda par le hublot.  

« Voilà, je quitte le Japon…pour combien de temps, je ne sais pas. Il pourra en profiter autant qu’il veut, je ne serais pas là pour le gêner ! »  

Elle vit le Japon s’éloigner jusqu’à devenir un minuscule point. Une larme vint s’écraser sur ses mains…  

Appartement de CH…  

Ryô ouvrit un œil, puis l’autre. Pas de posters….il n’était pas dans sa chambre mais dans celle de sa partenaire. Il se leva et regarda sa montre. « 11h00 ! Bon sang, je devais être plus fatigué que je ne le pensais ! »  

Il s’aperçut qu’il avait dormi tout habillé. Il sourit et se dirigea vers la salle de bains. Il regarda son visage dans le miroir.  

« Beurk, je suis vraiment effrayant comme ça ! Je ferais mieux de me raser sinon mon surnom d’Etalon de Shinjuku et séducteur de ces dames va m’échapper ! »  

Lavé et rasé de près, il descendit au salon.  

« Je vais devenir fou dans cet appartement vide ! Kaori…Qu’est ce qu’elle fait en ce moment ? Et si j’allais la voir ? Elle va sûrement me recevoir à coups de massues ! Tant pis, je prends le risque ! »  

Il prit sa veste et sortit de l’appartement. Il toqua à la porte de l’orphelinat. Mme Takahashi vint lui ouvrir et le reconnu immédiatement.  

- Bonjour madame, je…  

- Vous êtes Ryô, n’est ce pas ?  

- Kaori vous a parlé de moi ?  

- Oui mais je vous avais déjà vu au gala de charité.  

- Est-ce que je peux la voir s’il vous plaît ?  

- Vous arrivez trop tard jeune homme, elle est partie…  

- Partie ?  

- Oui, elle doit être dans l’avion, à des kilomètres du Japon en ce moment…  

- Oh…  

Mme Takahashi lut la déception dans les yeux de Ryô.  

- Je suis désolée Ryô, elle était dans un tel état quand elle est partie…je crois que cette séparation vous fera du bien…  

Ryô la regarda, surpris.  

- Je suis au courant de tout Ryô…elle s’est sentie trahie, elle pensait que…non, laissez tomber.  

- Non, dites le moi…  

- Ca ne sert à rien Ryô…si Kaori en a envie, elle vous le dira elle-même.  

- Je me trompe ou vous tenez à elle ?  

- Ai-je besoin de vous le dire ?  

La vieille dame sourit.  

- Je n’ai pas besoin de vous côtoyer pour savoir que vous vous aimez mais quelque chose vous empêche de le lui avouer…  

- Vous êtes perspicace madame…  

- Appelez moi Kyôko. On arrive à lire en vous et en Kaori comme dans un livre ouvert !  

- Ne vous inquiétez pas, si son amour pour vous est fort, elle reviendra…  

- Je l’espère…  

- Voulez-vous prendre un café avec moi ?  

- Non merci, Kyôko, j’ai quelque chose d’important à faire…merci d’avoir pris soin de Kaori…  

- Ne me remerciez pas, c’est une femme exceptionnelle, vous avez de la chance de l’avoir près de vous…  

- J’avais de la chance, je n’ai pas su la saisir !  

- Je crois que tout n’est pas perdu Ryô, soyez patient…  

- On verra bien…  

Ryô prit congé de mme Takahashi. Son cœur était triste et soulagé à la fois. Personne ne s’en prendrait à elle tant qu’elle est chez sa sœur. Pourtant, il aurait voulu qu’elle reste avec lui, qu’elle lui crie dessus mais qu’elle lui pardonne…  

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