Chapitre 8 :: Ch 8 : une explication musclée

Publiée: 12-08-05 - Mise à jour: 12-08-05

Commentaires: Salut tout le monde! Comme c'est vendredi, j'ai envie de vous faire plaisir avant le long WE de l'Assomption. Une petite chose pour Mica, je sais que Mick n' pas fait la guérilla avec Ryô mais dans ma fic Mick est au courant du passé de son ami car ce dernier le lui a raconté pendant leurs longues soirées de beuverie. Alors voilà un nouveau chapitre. Merci à Tiff, tite lady, Mikado, Shan, Milene, Fan et ma soeur Sabi pour leurs reviews. Un gros bisou à ma beta d'amour Kao. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

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Miki raccrocha, les larmes aux yeux. Son mari sentit sa tension et tenta de la calmer.  

- Il va voir ce qu’il va voir quand il va mettre les pieds ici !! Ryô a dû sûrement lui briser le cœur pour qu’elle parte comme ça !! Si jamais il vient au café, je ne le laisserais pas partir sans qu’il m’ait donné une explication plausible !!  

- Allons Miki, calme toi…  

Falcon posa l’assiette qu’il était entrain d’essuyer et s’approcha de sa femme.  

- Non mon chéri, ça ne peut plus durer, ça fait presque dix ans qu’il l’humilie et là il a dépassé les bornes !!  

Le géant prit sa femme dans ses bras.  

- Miki, ça ne regarde que Ryô et Kaori, tu n’as pas à t’en mêler !  

- Mais Falcon…  

- Non Miki, s’ils s’aiment vraiment, ce dont je ne doute pas, tout finira par s’arranger, sinon…  

- Sinon ?  

Ils n’eurent pas le temps de finir leur discussion que la clochette de la porte d’entrée se fit entendre. Falcon, rouge comme une pivoine, s’écarta brusquement de sa femme. Un E.V.N.I (être volant non identifié) arriva à grande vitesse sur Miki mais fut repoussé par une massue de 10 tonnes « anti-dragueur » !  

- Miki, fe fa fentille ! (NDA : t’es pas gentille !)  

- Tu peux pas te tenir tranquille une minute le blondinet ! Laisse ma femme !  

- Ouh c’est qu’Umi est drôlement susceptible aujourd’hui !  

- Qu’est ce que tu veux Mick ? lui demanda Miki.  

- Oh, ça n’a pas l’air d’aller Miki…  

- Si…tout va bien !!  

- Hum…vous n’auriez pas vu Ryô par hasard, je suis passé chez lui mais il n’y avait personne…  

- Je n’en sais rien et ça m’est complètement égal !  

- Je vois…ça veut dire que Kaori t’as tout raconté…  

- Pas du tout ! Mais je suppose que toi tu es au courant ! Qu’est ce qui s’est passé ?  

- --------  

- Alors Mick ?  

- Miki…  

- Non mon chéri, je veux savoir, Kaori est mon amie, si elle est partie aux Etats-Unis, c’est la faute de Ryô !  

- Elle est partie aux Etats-Unis ? dit Mick, surpris.  

- Oui ce matin, et si tu a un peu de sentiments pour elle, dis moi ce qui s’est passé !  

- Miki ! Ne redis jamais ça, je tiens beaucoup à Kaori et tu le sais ! Puisque tu y tiens, je vais tout te dire !  

Il jeta un coup d’œil vers Falcon qui continuait sa vaisselle, impassible.  

- Miki, je te demande juste de ne pas blâmer Ryô pour ce qui s’est passé…  

- On verra…allez raconte !  

Mick lui expliqua en détail les raisons du départ de Kaori.  

- Quelle étrange histoire….mais quand même, ce n’est pas la première fois que Ryô couche avec une femme !  

- Oui mais tu ne trouves pas ça bizarre qu’il ne se rappelle plus de rien ? Et puis Ryô avait promis à Kaori de ne pas ramener de femme chez eux et il tient toujours ses promesses…  

- Tu as raison…Tu penses qu’il s’est fait piégé ?  

- Je ne sais pas…  

- Tu crois que Ryô sait que Kaori est partie à New York ?  

- Je pense qu’il doit le savoir…  

Un silence pesant s’abattit sur le café. Finalement, Mick se leva.  

- Merci pour le café les amis, je vais aller voir si Ryô est rentré chez lui, tel que je le connais, il doit être entrain de noyer son chagrin dans une bonne bouteille !  

Une fois l’Américain parti…  

- Dis moi mon chéri…  

- Hum ?  

- Tu étais au courant de cette histoire, n’est ce pas ?  

- ---------  

- Si tu ne dis rien, ça veut dire oui !  

- Miki, je…  

- Inutile mon nounours, Ryô a dû te demander de ne pas m’en parler…je ne t’en veux pas !  

Elle se colla contre le dos de son mari qui vira au rouge écrevisse. Elle ferma les yeux un instant. Bien que gêné, Falcon ne put s’empêcher d’admirer sa femme. Elle le connaissait tellement bien qu’elle devinait ses pensées. Vraiment, il ne regrettait pas de l’avoir épousé !  

- Hum…Miki, des clients pourraient arriver !  

- Encore un moment mon chéri, j’en ai besoin…Je suis si triste pour Kaori, elle mérite tellement d’être heureuse…  

Son corps fut secoué de sanglots.  

- Allons Miki…  

Il la prit dans ses bras.  

- N’oublie pas que Ryô doit être aussi malheureux qu’elle…Il n’a jamais su lui dire ce qu’il ressentait vraiment et se sentait obligé de sortir une vacherie. Il a beau jouer les pervers, à sauter sur toutes les femmes qui passent dans le quartier, son cœur n’appartient qu’à Kaori…  

- C’est vrai…j’ai réagi trop vite…j’espère que tout va s’arranger entre eux !  

Appartement de CH…  

« Ca y est elle est partie…elle n’a pas même pas attendu que je découvre la vérité ! Oh cruelle Kaori, ce n’est pas bien de laisser ton petit Ryô dans cet état ! Pfff…si tu pensais un peu à moi, tu n’aurais pas fait cette bêtise ! Egoïste ! »  

Affalé sur le canapé, un verre à la main, Ryô parlait à haute voix. Il se sentait terriblement seul et essayait de trouver du réconfort dans une bouteille.  

Quelqu’un frappa à la porte.  

- Grrr, on ne peut pas être tranquille une minute ! Qui c’est ?  

- C’est Mick, ouvre !  

- Encore celui-là, il ne peut pas aller conter fleurette à Kazue au lieu de s’occuper de mes affaires ?!  

C’est en marmonnant qu’il alla lui ouvrir.  

- Qu’est ce que tu veux Mick ?  

- Ouh, t’as déjà attaqué à ce que je vois…  

- Laisse moi…  

Ryô essaya de refermer la porte mais Mick la bloqua avec son pied. A regret, il le laissa entrer.  

- Je suppose que tu sais que Kaori est partie chez sa sœur ?  

- Mouais…  

- Tu ne vas pas aller la chercher ?  

- Pourquoi faire ? C’est une adulte, elle fait ce qu’elle veut ! Et puis comme ça elle ne sera pas dans mes pattes quand je voudrais passer du bon temps avec une jolie fille !  

Il alla se resservir un autre verre de whisky qu’il vida d’une traite.  

- Tu ne penses pas ce que tu dis mon vieux…T’en es au combien là ?  

- Chais pas…ça m’est égal !  

Il allait se reprendre un autre verre mais Mick l’arrêta.  

- Ryô, ça suffit !  

- Lâche moi, occupe toi de tes affaires !  

- Non Ryô, tu n’es pas dans ton état normal !  

Mick essaya de lui prendre le verre des mains mais Ryô, malgré la quantité d’alcool qu’il avait bu, réussit à l’esquiver. Il repoussa Mick avec violence. Ce dernier l’empoigna et s’ensuivit une lutte entre les deux hommes.  

Ryô lui décocha un direct mais Mick se releva rapidement. Les réflexes de l’Etalon de Shinjuku n’étaient plus les mêmes. Mick réussit à le toucher suffisamment pour qu’il se retrouve par terre. Il se leva en prenant appui sur le canapé. Il se jeta sur l’Américain mais ce dernier eut le dessus cette fois-ci. Après plusieurs coups de poings bien placés, il envoya Ryô au tapis. Le nettoyeur fut complètement sonné. Mick eut de la peine en voyant son ami dans cet état. Le départ de Kaori l’avait profondément affecté.  

- Désolé mon vieux…je te jure qu’on la trouvera cette Jessica et qu’on tirera cette affaire au clair !  

Avec beaucoup d’effort, il prit Ryô sur ses épaules et le monta à sa chambre. Là, il le débarrassa de sa veste et de ses chaussures et le coucha dans le lit. Il nettoya le sang au coin de la bouche.  

« J’y ai été un peu fort mais c’était le seul moyen de te calmer ! Tu m’as pas mal amoché toi aussi, je risque d’avoir un bel œil au beurre noir demain ! Heureusement que tu n’étais pas sobre ! »  

Il remonta la couverture et puis quitta la chambre sans faire de bruit.  

Il grimaça en se tenant les côtes. « Il n’a pas simulé ses coups, l’enfoiré, ça fait bigrement mal ! Par chance, j’ai mon infirmière à domicile ! Elle va me requinquer et même plus ! »  

Des pensées pas très nettes l’envahirent et il sortit de l’appartement de CH, la bave aux lèvres…  

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