Chapitre 2 :: chapitre 2

Publiée: 11-12-05 - Mise à jour: 11-12-05

Commentaires: Bonsoir à tous !! tout d'abord je voudrais remercier tout mes reviewers, Pitite, Billa, Milene, Shan In XYZ, Stayfun, Saintoise, Eden, Miriam, Fan2CH, Kaori-Maki, Sophie, Moon, Engel merci beaucoup de votre soutient qui me va droit au coeur !! Merci aussi à Nanou pour ses corrections (merci ma puce !!) et à tous les autres lecteurs !! Bonne lecture à tous et oubliez pas mes ptites reviews (^_^) Plus il y aura de review et plus vous vite vous aurez le prochain chapitre (LOL !!! :op) !!

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_ Quand se réveillera t il ? Souffla Kaori qui savait qu’il s’agissait d’une question sans réponse.  

Sachant que Kazue n’aurait pas la force de continuer le Doc répondit à la question. :  

_ Personne ne peut savoir ça. Il peut très bien se réveiller dans quelques heures, dans quelques mois ou…  

_ « … pas du tout », finit Kaori. Elle se concentra pour apaiser son haut-le-coeur après cette révélation.  

_ Oui mais il est évident que si Ryô se réveille il serait préférable que ce soit le plus rapidement possible….  

_ … Je… peux... le voir… ?  

_ Bien sur !! Je t’accompagne, on l’a mis dans une chambre à part avec un lit pour que tu puisses rester là cette nuit. Expliqua le Doc.  

Ils se dirigèrent tous les deux à l’endroit où Ryô était allongé.  

Pendant ce temps le reste du groupe, toujours dans la salle d’attente, essayait de se remettre de la nouvelle. Miki s’effondra en larmes dans les bras puissants de son mari et Kazue dans ceux de Mick. Quant au deux sœurs Nogami, elles s’assirent sur le fauteuil où quelques minutes auparavant se tenait Kaori. Tout le monde était déboussolé par l’état de Ryô mais ils avaient aussi peur pour Kaori car ils savaient tous à quel point elle aimait Ryô et ne savaient pas comment la réconforter.  

Le Doc laissa Kaori entrer et repartit pour la laisser seule avec sa moitié.  

Kaori entra dans la chambre ; c’était une chambre d’hôpital simple, sans artifices et, à dire vrai, pas très accueillante. Avant de poser les yeux sur l’homme allongé elle jeta un coup d’œil autour d’elle : tout était blanc, des murs jusqu’au plafond, même Ryô était aussi pâle que les draps qui l’enveloppaient. La jeune femme était assise sur un fauteuil, juste à côté du lit de son partenaire, blanc, comme pour se moquer d’elle. Toute cette blancheur contrastait avec son esprit : son âme virait au noir : elle était tellement furieuse de ne pas avoir pu protéger Ryô.  

« Tu parles d’une partenaire !» ironisa-t-elle.  

_ Ryô…. Je suis désolée… c’est de ma faute si tu es allongé là dans ce lit. Je ne suis vraiment qu’une bonne à rien. Tu avais raison quand tu disais que je n’étais pas digne de toi… dit-elle en lui prenant la main.  

De son autre main elle caressa son visage qui semblait si paisible et s’effondra en pleurs pendant de longues heures pour évacuer toute cette tristesse et cette colère qui étaient en elle. Elle posa sa tête sur le cœur de son partenaire pour l’écouter battre. Les battements de cœur de Ryô l’apaisaient mais elle ressentait toujours cette tristesse qui lui étreignait le cœur. Elle resta dans cette position plusieurs heures avant de trouver le sommeil, mais ce furent des cauchemars qui l’assaillirent.  

Dans le café Cat’s eye tout le monde se demanda comment leur ami avait réussi se faire toucher, lui qui d’habitude était toujours prudent. Ils convinrent alors d’un commun accord de reprendre l’entraînement que Kaori avait eue avec Miki et Mick lors de la bataille de Kaibara dés que Ryô se serait réveillé. Qu’il le veuille ou non, il s’agissait aussi de sa vie qu’il mettait en jeu en refusant de laisser Kaori s’entraîner. Ils en parleraient à leurs amis dès que Ryô serait réveillé : personne ne voulaient penser que Ryô pouvait ne pas s’en sortir.  

Dans la chambre d’hôpital, Kaori venait de se réveiller en sursaut après s’être vue en train de tirer sur Ryô.  

_ Ryô !! Je ne sais pas si tu m’entends mais sache que tu es tout pour moi, je ne veux pas que tu m’abandonnes de cette façon. Je suis désolée, tous ça c’est de ma faute et je le sais mais maintenant que je m’en suis rendue compte tu n’auras plus rien à craindre. Je sais que c’est un peu tard de te dire tout ça, mais je t’en prie réveilles toi !!!!  

Les larmes roulaient silencieusement sur ses joues alors qu’elle le supplia de se réveiller. Pourtant, devant ce sentiment de culpabilité insurmontable, grondait au fond de son cœur une colère noire contre son partenaire.  

« Ryô comment peux tu me faire ça, je t’en supplie ne m’abandonne pas de cette façon je ne le supporterai pas ! Et moi, comment puis-je être aussi ignoble pour penser que tu es autant responsable que moi pour ne pas m’avoir appris à me défendre, alors que tu es inconscient dans un lit d’hôpital ? Oh !! Ryô !! J’ai l’impression de devenir cinglée. Je sais que tu ne fais que tenir ta promesse, pardonne-moi pour toutes les horreurs que je peux penser !! »  

La jeune femme était complètement bouleversée. Plus elle culpabilisait de ne pas avoir su protéger Ryô, plus elle était en colère contre lui et plus elle culpabilisait de s’en prendre à lui alors qu’il était dans le coma. Elle n’en pouvait plus, Kaori avait l’impression de devenir folle.  

Elle contempla le visage de son partenaire et doucement sans vraiment s’en rendre compte elle posa ses lèvres sur les siennes et bien qu’elle ait toujours rêvée de ce moment, ce contact lui fit l’effet d’un coup de poignard dans le cœur et la rendit encore plus triste car elle savait que ce serait le dernier qu’ils auraient.  

Puis elle repensa à son enlèvement, et sentant les larmes revenir elle se laissa aller à ses pleurs.  

FLASH BACK :  

Kaori s’apprêtait à réveiller son flemmard de partenaire, qui malgré ses 36 ans (NDA : je connais pas son âge désolée T_T, NDB : moi non plus, lol !) ne savait toujours pas se lever tout seul. Elle avait déjà essayé de lui offrir un réveil mais chaque matin il se faisait exploser par le magnum de Ryô et puis de toute façon, elle devait bien l’avouer, elle aimait aller le réveiller elle-même.  

Elle entra dans sa chambre et assista à son moment préféré : elle voyait Ryô dormir avec un merveilleux sourire, elle adorait ce moment car c’était le seul où il ne faisait pas l’imbécile et où elle voyait le vrai Ryô Saeba, pas le tueur professionnel, pas le pervers numéro 1 du Japon mais juste l’homme qu’elle aimait de tout son coeur.  

Elle s’approcha doucement de lui et passa une main dans ses cheveux puis la retira vivement en s’apercevant de son geste.  

_ « NNNOOONNN !!! Je t’en prie continue s’il te plait….. » Ryô l’attira dans ses bras, ce qui perturba Kaori.  

_ « Ryô ??? Tu es réveillé ??? »  

_ « Saeko !!! Mon amour encore un petit coup….. »  

BOOUUMMMM, Ryô venait de se prendre sur la tête une massue « espèce d’obsédé». Puis Kaori sortit de la pièce folle de rage.  

« ESPECE DE FURIE DE LA MASSUE !!!! » hurla Ryô en se remettant la tête à l’endroit.  

Soudain il la vit devant la porte et eut peur de la sanction qu’il allait recevoir. Kaori, rouge de colère et de la fumée sortant de ses narines, se tenait sur le chambranle de la porte. (NDB : mdr Mini, moi aussi elle me fait peur !)  

REBBBOOOUUMMM cette fois il se retrouva dans le mur.  

_ Ca c’est de la part de la furie, abruti sans cervelle !  

Cette fois elle partie pour de bon pour lui faire à manger bien qu’il ne le méritait pas, un voile de tristesse assombrit son regard qui d’habitude pétillait de joie de vivre.  

« Ryô tu n’est qu’un idiot !! murmura t-elle, Et puis tu n’as qu’à te le faire toi même ton petit déjeuner ça t’apprendra les bonnes manières !»  

Elle décida de sortir prendre l’air pour se calmer, elle prit sa veste et se dirigea vers tableau des messages pour être une fois encore déçue.  

« Toujours pas de client !!! Si cela continue la banque va finir par nous envoyer les huissiers. Entre les courses pour nourrir ce ventre sur pattes et tout ce qu’il dépense dans les cabarets il ne reste plus rien !! » Songea la moitié de City Hunter.  

Elle décida d’aller voir Miki et Falcon au Cat’s eye pour prendre un bon café et discuter avec sa meilleur amie qui savait si bien lui remonter le moral.  

_ Bonjour ! salua la moitié de City hunter aux propriétaires du café  

_ Bonjour, Kaori ! répondirent les deux patrons.  

_ Alors vas-y raconte qu’est qu’il a encore fait l’autre idiot ? questionna Miki pendant que son mari préparait le café.  

_ M…Mais comment tu le sais ? interrogea la jeune femme.  

_ Tu es là donc c’est qu’il a encore fait l’imbécile sinon en ce moment tu serais en train de lui préparer le repas.  

Miki connaissait Kaori et savait que dès quelle venait au café avant 10h00 c’est que Ryô avait fait une bêtise ; si ça n’avait pas été le cas Kaori serait restée avec Ryô pour profiter des rares bons moments qu’ils pouvaient avoir ensemble.  

_ C’est vrai, reconnu son amie  

_ Il rêvait de Saeko…. lui expliqua-t-elle.  

_ KAORI !!! Ne t’en fais pas si l’autre imbécile ne te rend pas heureuse viens avec moi !!!!! » commença un espèce de cafard baveux avant de s’écraser sous une massue.  

_ Bonjour à toi aussi Mick !  

_ Mais je voulais juste t’aider moi !! Fit Mick avec son regard de chien battu.  

_ Et bien je n’ai pas besoin de l’aide du second pervers du Japon !!!  

Mick lui sortit alors son sourire charmeur qui pourrait faire craquer toutes les filles s’il ne leur sautait pas dessus !  

_ Mais tu sais que pour toi je serai prêt à tout renoncer !!  

_ C’est vrai ?? Ça veut dire que je peux aller voir Kazue pour une « Mokkori Night alors ?? s’écria Ryô qui venait d’arriver, sautillant de joie et content à l’idée de passer une nuit avec Kazue.  

_ Touche à ma Kazue et tu auras affaire moi !!! s’énerva Mick.  

Ryô et Mick se mirent alors à se chamailler comment des enfants de cinq ans voulant le même jouet.  

_ Les deux massues de ce matin ne t’ont pas suffit ? Tu en veux une troisième peut-être ? Qu’est ce que tu viens faire là ? » demanda Kaori fatiguée des enfantillages de Ryô.  

_ « T’avais rien fait à manger et moi je meurs de faim et contrairement à toi j’en connais une qui me fera tout ce que je veux sans m’empoisonner avec de la nourriture immonde comme tu le fais toi d’habitude ! » (NDB : là il est vache, il l’a bien mérité la massue !!)  

BBBOOOMMMM  

_ Je t’avais prévenu, fallait pas me chercher !!! dit-elle à l’homme encastré à la vitrine du café par une immense massue de 100000T.  

_ « Tiens toujours en train de faire l’imbécile à ce que je vois !! » s’amusa Saeko en entrant dans le café.  

_ Saekooooooo !! Deux monstres gluants se jetèrent sur la belle inspectrice. (NDB : fallait s’en douter !)  

_ Grrr !!! Mais je vais finir par commettre un meurtre si ça continue !  

Kaori fulminait dans son coin, Saeko avait remis à leur place les garçons mais regardait Ryô avec un sourire plein de sous-entendus que la jeune partenaire de Ryô ne supportait pas.  

« Mais elle m’énerve à jouer les aguicheuses celle là, elle sait très bien comment est Ryô alors pourquoi elle le provoque !!! Ça va encore mal se terminer… »  

Elle préféra donc sortir avant d’en étrangler un…ou une….  

Après avoir dit au revoir à ses amis elle ressortit du café. Elle commençait à ne plus supporter son « amour » de partenaire ni cette inspectrice « de charme » d’ailleurs (NDB : je peux la comprendre surtout pour Saeko !!). Elle ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’elle pouvait bien apprécier chez Ryô.  

« C’est un obsédé, une erreur de la nature, un goinfre, une limace baveuse qui s’accroche à toute ce qui porte un jupe….. Et…..Et en même temps qu’est ce qu’il peut être mignon quand il ne fait pas l’imbécile » Kaori soupira, elle aimait Ryô plus que tout au monde mais parfois il était tellement énervant. Ryô était la seule personne à la mettre dans tous ses états. Le pire c’est qu’il le savait et il en profitait, à croire qu’il aimait la faire souffrir. La jeune femme préféra s’occuper l’esprit plutôt que de s’apitoyer sur son sort.  

Kaori admirait la vitrine d’une boutique qui venait d’ouvrir depuis une semaine, quand elle ressentit un danger et vit un homme s’approcher d’une enfant et subitement l’empoigner. Elle s’approcha alors de l’homme pour l’empêcher de faire du mal à la petite et, devant les passants qui ne bougeaient pas de peur d’être pris pour cible, elle s’interposa entre la fillette et l’homme.  

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