Chapitre 9 :: Un amoureux transi

Publiée: 02-03-06 - Mise à jour: 02-03-06

Commentaires: Bonjour à tous !! Voila la suite de l'histoire. je remercie ma béta pour ses corrections (Kiss ma puce !!!) et tous mes reviewers et mes lecteurs, je vous embrasse tous. Bonne lecture et surtout n'hésitez pas à me laisser des reviews (^_~). Kiss à tous le monde.

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Après la surprise passée, Ryô courut rejoindre Saeko, sur le chemin il croisa un homme une arme à la main. Il était petit, le crâne complètement dégarni et malheureusement pour lui il ressemblait à un troll, ses rides lui donnant la cinquantaine. Ce qui étonna Ryô c’est que l’homme n’avait rien d’un criminel ou d’un Yakusa et il n’avait pas même l’air de savoir tenir une arme ! Ses mains tremblaient mais il semblait décidé à vouloir tirer sur Ryô.  

- « Ne t’approche plus d’elle ou je te jure que la prochaine fois que je te vois je te colle une balle dans la tête ! » Ryô aurait pris cette menace au sérieux si l’homme ne tremblait pas comme une feuille.  

- « … De quoi tu parles ? Et puis, qui es-tu ? »  

- « Je m’appelle Shirozaru et je t’interdis de t’approcher de Saeko ! C’est ma femme ! Je t’ai vu l’embrasser ne dis pas le contraire ! Pour qui tu te prends pour piquer les femmes des autres ! »  

Ryô tomba à la renverse en écoutant les paroles de Shirozaru.  

- « Saeko ? C’est ta femme ? Depuis quand ? » Il se retint difficilement d’éclater de rire.  

- « Arrête de te foutre de moi ! Je suis armé et je vais te tuer si tu continues !! » L’homme sentait monter la peur. Ryô ne semblait pas avoir conscience de l’arme braquée sur lui.  

- « Tu veux me tuer parce que Saeko te trompe avec moi ? C’est bien ça ? »  

- « Oui ! Je ne laisserais personne se mettre entre elle et moi ! Je t’aurais prévenu si tu veux vivre part et ne t’approche plus d’elle !»  

- « … Hum…D’accord si tu la veux je te la laisse. » Shirozaru, tellement surpris par le ton de Ryô, se fit bousculer par une dizaine de corbeaux portant un panneau « il suffisait de demander ! ».  

- « … »  

Shirozaru ne savait pas quoi dire ; consterné, il regardait Ryô partir comme si de rien n’était.  

Café Cat’s eye.  

Saeko était retournée au café et Miki mourrait d’envie de savoir ce qu’il s’était passé entre Ryô et l’inspectrice. Elle trouvait Saeko bizarre depuis son retour.  

- « Je ne dirais rien, ça ne sert à rien de me poser autant de questions ! »  

- « Bon tant pis, je demanderai à Ryô. »  

« J’espère quand même qu’elle n’a rien fait avec Ryô, le connaissant, je suis sûre qu’il en aurait bien profité ! »  

- « Ha ! Tu es là, je te cherchais. » Ryô venait de rentrer dans le café.  

- « … »  

Saeko se retourna vers Ryô. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû se servir de lui comme elle l’avait fait mais elle ne pouvait pas laisser l’autre type s’en prendre à un innocent.  

- « Tu comptais m’expliquer quand pour le beau jeune homme qui te cours après ? Shirozaru, je crois ?»  

- « Comment le sais-tu ? »  

- « Il est gentiment venu me demander de laisser sa FEMME tranquille ! » Ryô se plia en deux et se retint au comptoir en rigolant, il n’arrivait plus à s’arrêter. Imaginer Saeko sortir avec un vieil homme jaloux et bedonnant était vraiment trop hilarant pour lui, mais il sentit soudainement une aura furieuse près de lui et quand il tourna la tête dans sa direction, son rire disparut d’un coup. Saeko lui assena une massue de 100 000 tonnes intitulée « t’as toujours envie de rire après ça ? ».  

- « Bon quand tu te décideras à avoir une conversation sérieuse tu me feras signe ! » Saeko ressortit du café.  

- « Je peux savoir ce qu’il se passe ? Je n’ai pas tout compris ! » Miki regardait Ryô se dégager de la massue.  

- « Elle l’a troufée foù fette maffue ? » (NDA : Elle la trouvée où cette massue ?)  

- « Kaori nous en a donné un stock l’année dernière au cas où tu exagèrerais ! » (NDA : prévoyante la Kaori !! Lol).  

- « Alors tu m’expliques pour Saeko ! Que s’est-il passé ? »  

Quand il repensa à Shirozaru son sourire s’afficha.  

- « Saeko sort avec un vieux !!!!!!! ».  

- « Arrête tes bêtises et dis moi la vérité ! »  

- « C’est la vérité ! En plus le vieux est hyper jaloux ! Bon j’y vais, faut que je parle à Saeko pour lui donner des tuyaux sur les loves hotel ! A bientôt. »  

Ryô laissa Miki et s’engouffra dans la foule devant le café. Miki, elle, ne comprenait rien mais décida d’éclaircir cette histoire un peu plus tard.  

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New York.  

Sayuri était là depuis maintenant deux heures et demie et commençait légèrement à s’énerver.  

- « Kaori tu vas arrêter de toujours contredire ce que je te dis ! Tu es magnifique avec cette robe alors tu arrêtes de te sous estimer ! »  

- « Je suis désolée, je te fais perdre ton temps. » Kaori se regarda dans la glace. Elle s’était maquillée légèrement mais suffisamment pour que ses yeux et ses lèvres soient mis en valeur. Sa robe, bleu nuit, fendue sur le coté jusqu’à mi-cuisse et juste assez décolletée faisait ressortir sa féminité sans pour autant paraître aguicheuse. Elle était ravissante et elle rougit devant son reflet. Sa soeur avait raison, elle devait reprendre confiance en elle et arrêter de penser à tout ce que Ryô avait pu lui dire pour la vexer.  

- « Bon maintenant met ça. » Sayuri lui tendit des sandales noires dont les lacets, incrustés de petits diamants, s’entrelaçaient le long des chevilles. Ces sandales étaient un cadeau d’anniversaire d’Eriko. La seule fois où Kaori les avaient mises était pour l’une des rares soirées qu’elle avait passée avec Ryô.  

- « Voilà, c’est parfait tu es ravissante. Jack va craquer en te voyant ! » Se ravit la jeune femme.  

- « … »  

- « Quoi ? Qu’est-ce que tu as ? »  

DRING DRING (NDA : C’est la porte pour ceux qui ne savaient pas. Lol.)  

- « Rien… Je vais ouvrir c’est sûrement lui. » Kaori se dirigea vers la porte et l’ouvrit.  

- « Bonjour Jack ! »  

- « Bonjour charmante demoiselle ! » Kaori rougit, ce qui fit sourire le jeune homme ; il adorait la timidité de Kaori.  

- « Bonjour Jack ! » Sayuri sortit de la chambre et les rejoignit. Jack la salua et se tourna vers Kaori.  

- « Tu es vraiment sublime, je vais faire des envieux ce soir ! »  

- « Merci, tu es très bien aussi ! » Jack portait un ensemble blanc très près du corps, faisant ressortir ses muscles parfaits, il avait l’air d’un ange.  

- « Bon hé bien je vais vous laisser. Passez une bonne soirée ! » Sayuri sortit après avoir dit au revoir.  

Cinq minutes après, le jeune couple sortit à son tour pour rejoindre le restaurant français où Jack avait réservé une table. Arrivée devant l’établissement Kaori resta stupéfaite, la salle était immense et la décoration, simple, donnait une ambiance chaude et romantique grâce à ses couleurs rouge et or. Jack se présenta au serveur qui les emmena à leur table, elle se trouvait un peu en retrait de la salle près d’un aquarium.  

- « Voici votre table. » Jack, en parfait gentleman, aida Kaori à s’asseoir puis alla s’installer en face d’elle. Le serveur leur tendit la carte et s’éloigna pour les laisser choisir tranquillement.  

Pendant une heure, Jack parla de sa vie et de son enfance, Kaori écoutait d’une oreille distraite le jeune homme. En acceptant de venir elle avait décidé d’oublier Ryô mais elle n’y arrivait pas, quoique Jack dise elle se demandait ce qu’aurait fait Ryô à la place du jeune homme. Elle n’arrivait pas à le sortir de la tête et s’en voulait, elle était partie pour l’oublier et elle pensait à lui jour et nuit.  

- « Qui est-ce ? » Jack voyant qu’elle n’écoutait pas vraiment ce qu’il racontait voulut comprendre pourquoi Kaori était si triste.  

- « Pardon ? De qui parles-tu ? »  

- « L’homme auquel tu penses sans arrêt et qui te rend si triste ? »  

- « ... »  

- « Je suis désolé, je n’aurais peut être pas dû me montrer aussi indiscret. »  

- « Ce n’est rien. »  

- « En tout cas il devait vraiment être quelqu’un de bien pour que tu l’aimes autant ! »  

- « Oui … » ce mot était plus un murmure qu’une réponse. Elle n’était même pas certaine que Jack l’ait entendu.  

- « Il s’appelle Ryô, il est détective privé et moi j’étais sa partenaire. » Kaori passa ainsi le reste de la soirée à parler de Ryô, elle lui parla aussi d’Hideyuki. Jack pu apercevoir une étincelle de joie dans les yeux de la jeune femme qu’il n’avait encore jamais remarqué, il avait même entendu son rire cristallin. Elle en vint enfin à leur rupture et lui expliqua la raison de sa venue à New York en oubliant certains détails comme le fait que Ryô était nettoyeur et qu’elle voulait qu’il lui apprenne le maniement des armes. Son visage s’était assombri lorsqu’elle en parlait et elle se demanda si elle réussirait à s’en remettre un jour. Il était deux heures passées quand ils sortirent du restaurant ; arrivée à la voiture, Kaori s’excusa de son attitude.  

- « Je suis vraiment désolée Jack, tu m’invites pour passer une bonne soirée et moi je te la gâche. »  

- « Mais non, j’ai passé une bonne soirée et j’ai appris à te connaître. »  

Kaori lui répondit d’un simple sourire.  

Le trajet se passa calmement, Jack et Kaori étaient tous les deux plongés dans leurs pensées. Celles de Kaori étaient tournées vers Ryô, (NDA : fallait s’en douter ! mdr) toute la soirée les souvenirs de Ryô étaient revenus à la surface et comme à chaque fois son cœur battait plus vite. Plusieurs fois elle avait eu envie de tout plaquer pour retourner vivre avec lui mais évidemment ce n’était pas possible et elle renonça à cette idée aussitôt ; c’était à lui de venir la chercher pas à elle de revenir vers lui. En revanche Jack était encore plus amoureux de Kaori ; voir le regard de la jeune femme s’illuminer la rendait éblouissante mais il regrettait que ce ne soit pas pour lui. Il se promit alors qu’un jour ce regard rempli d’amour serait pour lui et pour personne d’autre. Kaori était vraiment radieuse quand elle souriait de bon cœur, il avait pu s’en apercevoir durant le repas.  

Il la déposa devant chez elle, sortit de la voiture pour lui ouvrir la portière et lui souhaita bonne nuit.  

- « Merci pour cette soirée et si je peux te donner un conseil il faut que tu penses au futur, s’il n’est pas venu te chercher cela ne te sert à rien de l’attendre ! Fais ta vie, même si au début c’est dur je suis sûr que tu t’en sortiras, et puis je serais toujours là si tu as besoin d’aide. »  

- « Merci Jack ! Au revoir, rentre bien. »  

- « Merci. A lundi. »  

Il la regarda rentrer dans le hall puis dans l’ascenseur et se décida enfin à reprendre la route jusqu’à chez lui.  

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