Chapitre 11 :: chapitre 11

Publiée: 10-07-06 - Mise à jour: 10-07-06

Commentaires: Bonjour à tous !!! Et non vous ne rêvez pas, je suis bien de retour !!! Maintenant que mes examens sont enfin finis je sais pouvoir me concentrer sur ma fic. J'espère qu'il me reste encore quelques lecteurs... je remercie tous mes lecteurs, mes reviewers et surtout ma super béta Nanou !!! (Mille kiss ma puce !!!) Sur ce je vous souhaite une bonne lecture n'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez. Bisouxxx et à bientôt. (Petit résumé: Kaori est parti chez sa soeur en lançant un ultimatum à Ryo, il doit lui apprendre à se défendre et lui avouer ses sentiments. A New York elle est courtiser pas un professeur pendant que ryo, à Shinjuku, doit aider Saeko à se débarrasser d'un amoureux un peu trop collant...)

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Ryô et Mick passèrent la soirée à draguer toutes les hôtesses qui se trouvaient dans leurs champs de vision. De temps en temps ils voyaient des flashs apparaître et crurent qu’ils s’agissaient de projecteurs. Derrière l’une des fenêtres du bar, Shirozaru prenait Ryô en photo, il voulait montrer à Saeko que Ryô n’était pas un homme fait pour elle, et qu’il passait son temps avec des hôtesses au lieu de s’occuper d’elle comme il le devrait. Qui plus est, il avait avertit ce Don Juan qu’il devait cesser ces relations avec l’inspectrice mais Ryô avait préféré ne pas croire aux menaces de Shirozaru. Celui-ci l’avait donc surpris une seconde fois en train d’enlacer sa femme. Il voulait donc essayer de raisonner Saeko pour qu’elle-même décide de rompre avec Ryô. Vers 2h du matin complètement ivre, Mick se décida à rentrer, il savait que Kazue l’attendait et qu’il était déjà plus qu’en retard, mais Ryô n’en voyait pas l’intérêt, après tout maintenant il vivait seul et n’avait vraiment pas envie de rentrer dans cet appartement sans âme. Il traita Mick de lâcheur et continua à boire, le laissant rentrer seul. Il resta jusqu’à la fermeture puis rentra en titubant avant de s’endormir sur le canapé car il n’avait même plus la force de monter dans sa chambre.  

Saeko dormait paisiblement quand la sonnette de la porte la sortit brutalement de son sommeil, elle se mit debout et chancela jusqu’à l’entrée en grognant contre le gêneur qui ne cessait de sonner.  

- « J’arrive ! J’arrive ! Une seconde ! » La main sur la poignet elle ouvrit et sursauta en reconnaissant la personne. L’homme en question lui offrit le bouquet de roses qu’il tenait à la main.  

- « Oh ma princesse !! Mon ange !! Pourquoi refuses-tu cet amour que je t’offre ? Je n’aime que toi et je ferai tout ce que tu me demanderas…»  

- « Alors laissez moi tranquille, cet amour n’est pas réciproque ! »  

- « Crois-tu vraiment que l’amour que tu portes à cet être abject est réciproque ? Je l’ai vu hier dans un de ces cabarets répugnants il dansait, si j’ose appeler ça danser, et essayait de tripoter toutes les hôtesses qui passaient à côté de lui. Si tu ne me crois pas j’ai des preuves ! » Il lui tendit les photos prises la veille et attendit la réaction de la jeune femme espérant ainsi la faire tomber dans ses bras après la déception qu’elle aurait. (NDA : le pôvre il s’y croit vraiment mdr !!)  

- « Ce qu’il se passe entre lui et moi ne vous regarde d’aucune sorte alors maintenant vous allez me laisser tranquille et m’oublier car si je vous retrouve sur mon chemin je vous arrête pour harcèlement ! »  

- « Mais … je... je t’aime pourquoi préfères-tu un homme qui te fais souffrir alors que moi je suis là et que je ne te ferai jamais ce que lui ose te faire ! »  

Il commençait à avoir les larmes aux yeux et reniflait bruyamment. Saeko ne savait plus quoi faire. Elle voyait que la détresse de son prétendant était sincère mais en même temps elle n’avait qu’une envie c’était de lui claquer la porte au nez. Et avant qu’elle ne dise un mot le visage de Shirozaru se changea et de désespéré il passa à fou de rage. Saeko prit peur devant autant de haine.  

- « Ecoutez, calmez vous je suis sûre que vous trouverez quelqu’un qui vous convienne… »  

- « Comment… Comment… un type comme lui peut te tromper à ce point. Tu es vraiment trop gentille avec lui et il en profite. Il doit sûrement te faire beaucoup de mal. Ne t’inquiète pas, je te protègerai de lui il ne te fera plus souffrir sinon il le payera de sa vie ! Même s’il m’a surpris la première fois, il ne s’en sortira plus, mon amour pour toi me rendra plus fort que lui !  

Saeko tomba à la renverse et fut rejointe par des corbeaux et des libellules. Avant qu’elle ne se relève pour essayer de le résonner il était déjà parti à la rencontre de son adversaire.  

Elle fut alors prise d’un fou rire incontrôlable en repassant dans sa tête la conversation qu’elle venait d’avoir avec Shirozaru.  

- « Mais c’est qui ce type ? Il est complètement fou !! »  

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New York  

- « Bonjour les enfants ! Bonjour Jack ! »  

- « Bonjour mademoiselle Kaori » répondirent en chœur tous les enfants en s’asseyant en rond autour d’elle pour pouvoir écouter l’histoire tranquillement.  

- «Bonjour Kaori ! Les enfants vous attendaient avec impatience et moi aussi je dois dire. » dit-il avec un clin d’œil auquel elle répondit avec un sourire timide et le rouge aux joues. Kaori se mit en place et durant plus d’une heure raconta l’histoire de « Princesse Chûjo» qui fut applaudie à tout rompre.  

Après avoir remis tous les enfants à leurs parents Kaori mit sa veste et s’apprêta à sortir. En la voyant prête à sortir Jack l’appela.  

- « Kaori attends ! » Elle se retourna.  

- « Oui ?»  

- « Vendredi soir il y a une soirée avec tous les collègues de l’école pour fêter le départ en retraite d’un professeur, tu veux venir ? »  

- « Heu… c'est-à-dire que je connais personne et je suis ici depuis peu de temps. »  

- « Justement cela te permettra de rencontrer tout le monde. »  

La jeune femme hésitait, elle ne voulait pas donner de faux espoirs au jeune homme. Comme s’il avait lu dans ses pensées il la rassura.  

- « Ce n’est pas un rendez-vous, c’est juste une soirée entre collègue. » Kaori s’en voulait terriblement de le faire languir comme ça, mais elle ne n’avait pas encore oublié Ryô.  

- « C’est d’accord tu as raison, cela me permettra de faire connaissance avec tout le monde. Il faut que j’y aille. »  

- « Ok ! Je te laisse filer à demain ! » Il lui fit la bise, la regarda partir et finit par s’en aller aussi après avoir rangé quelques jouets qui traînaient encore dans la salle.  

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Ryô se leva vers 14h l’esprit encore embué par tout l’alcool consommé, il pris une bonne douche pour se réveiller complètement, puis se décida à aller voir le tableau à messages sans même déjeuner ; il irait le prendre aux Cat’s. Il supportait de moins en moins cette appartement et restait le plus possible dehors. Il se promenait tranquillement en direction de la gare pour voir s’il y avait une affaire quand il se rendit compte qu’il était suivi. Il reconnu le vieil homme qui harcelait Saeko il décida alors d’avoir une nouvelle confrontation avec lui espérant ainsi le faire renoncer une bonne fois pour toutes à Saeko. Cependant en se concentrant sur Shirozaru il ressentit une aura plus meurtrière que la première fois. Ryô tourna brusquement dans une petite ruelle et attendit calmement la venue de son « adversaire ».  

- « Vous m’aviez dit que vous laisseriez Saeko tranquille !! Alors pourquoi je vous ai revu avec elle à peine quelques minutes après notre entrevue ? »  

- « C’est vrai je vous aie menti. Je ne peux pas me séparer d’elle… c’est un trop bon coup !!! Shirozaru tellement surpris par le brusque changement de comportement de Ryô tomba à la renverse. En quelques secondes, il avait pris une véritable tête d’obsédé avec la bave aux lèvres.  

- « Mais vous êtes complètement malade !! Comment pouvez vous traitez une si jolie et gentille femme comme Saeko aussi mal ? »  

- « Gentille ?? On voit que vous ne la connaissez pas !! » (NDB : c’est vrai ça !)  

- « De toute façon je vous avais prévenu !! Vous auriez dû m’écouter je ne vous laisserai pas repartir en vie ! La dernière fois, vous n’aviez pas l’air de me croire mais cette fois je ne vous épargnerai pas. » Il sorti son arme de sous sa veste et la pointa sur Ryô. Au moment où il voulut appuyer sur la détente il s’aperçut que son arme avait volé à quelques mètres de lui. Ryô avait tiré sur l’arme de son adversaire. Il ne voulait pas qu’une balle perdue puisse blesser des innocents.  

- « Ecoutez, je ne suis vraiment pas d’humeur. J’ai d’autre chose à faire que de m’occuper d’un vieux qui s’imagine avoir une chance de sortir avec Saeko ! Alors avant que je ne m’énerve vraiment vous allez prendre vos affaires et dégager de ce quartier ! » Le regard de Ryô se fit dur et sa voix tranchante. Shirozaru comprit alors quelle erreur il avait fait en s’attaquant à lui ; ce n’était pas un homme ordinaire, il avait à cet instant le regard d’un tueur ; s’il voulait rester en vie il savait qu’il devait absolument déménager. Il ne doutait pas un seul instant que Ryô puisse mettre sa menace à exécution. Il prit alors ses jambes à son cou et rentra chez lui faire ses valises. Ryô, content d’avoir enfin fait fuir le prétendant de Saeko, continua son chemin vers la gare. Voyant qu’il n’avait toujours aucun message, il se rendit au Cat’s, espérant voir Saeko pour lui annoncer la bonne nouvelle. 

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