Chapitre 8 :: Une nouvelle affaire

Publiée: 18-02-06 - Mise à jour: 18-02-06

Commentaires: Bonjour tous le monde !! Un grand merci à mes reviewers (Je vous adoreeeee !!! lol), à tous les autres lecteurs qui me suivent et à ma béta Nanou qui corrige toute mes vilaines fautes !!! Dans ce chapitre les réactions de Ryô et Kaori pourraient vous surprendre car ce n'est peut être pas les réactions habituelles des personnages mais ne vous inquiètez pas toutes vos questions auront des réponses dans le prochain chapitre !!! Bonne lecture à tous et n'oubliez de me dire ce que vous en pensez et si vous trouvez que leurs réactions et vraiment trop différentes. Bon maintenant j'arrête mon blablatage et je vous laisse découvrir ce nouveau chapitre. Kiss à tous !! (PS: Les phrases entre ~ sont les pensées de Kaori)

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Deux mois, deux long mois s’étaient écoulés depuis le départ de Kaori. Ryô n’était plus le même, il avait beau essayer de paraître heureux et de draguer toutes les filles en mini jupe, ses amis voyaient bien qu’il était affecté par le départ de sa partenaire. Il avait décidé de ne pas aller la chercher pour qu’elle puisse enfin avoir une vie normale avec un mari et des enfants, mais certaines fois il regrettait cette décision, la plupart du temps c’était lorsqu’il était seul chez lui à attendre une massue qui ne viendrait jamais, parce qu’il était rentré tard après avoir fait la tournée des bars.  

- « Mais c’est pas vrai ça !!! Quand est-ce qu’il arrêtera de draguer ! Il n’est jamais fatigué ?? » Miki voyait Ryô dans la rue se faire frapper par toutes les femmes qui le traitaient d’obsédé.  

- « Mikiiiiiiiiiii ! Viens me réconforter il y a de vilaines filles dehors qui me frappent sans raison ! » Ryô sauta sur la jeune mercenaire en quémandant un baiser.  

- « Ce n’est pas sans raison, tu leur sautes dessus alors elles se défendent ! Je trouve cela parfaitement normal comme réaction ! »  

- « Pff ! F’est toufours fareil fous favez fas rigofer. (Traduction : c’est toujours pareil vous savez pas rigoler !). Miki lui avait lancé une poêle dans la tête pour essayer de le calmer.  

- « Tu es vraiment irrécupérable !! »  

- « Bonjour tout le monde ! » Saeko pénétra dans le café avec une démarche féline et envoûtante. Ryô suivait chacun de ses mouvements la bave aux lèvres, avant de se décider à lui dire bonjour, à sa façon !  

- « Inspectrice d’amouuuuuuuur, viens dans mes bras ! ». Contre toute attente elle ne le repoussa pas, mais au contraire lui fit des avances.  

- « Attends une seconde, je veux bien te rembourser toutes mes dettes mais allons dans un coin plus tranquille, tu ne préfères pas ? »  

Miki ouvrit de grands yeux devant la proposition de Saeko. ~Elle joue à quoi celle là ? Elle s’imagine tout de même pas qu’elle va remplacer Kaori ?~  

En même temps à New York.  

Kaori avait attendu, espéré, durant le premier mois que Ryô viendrait la chercher mais il n’était pas venu et ne voulant pas se laisser entretenir par sa sœur elle avait décidé de chercher un emploi. Elle avait réussi à trouver une place de lectrice dans une école maternelle. Elle y travaillait depuis maintenant deux semaines, elle aimait beaucoup les enfants et cela lui permettait d’oublier Ryô pendant quelques heures.  

- « Doucement, doucement, les enfants, si vous parlez tous en même temps vous n’entendrez pas l’histoire. ». Kaori s’assura que chaque enfant était bien installé et commença à leur lire une histoire parlant de princesse secourue par son prince charmant.  

- « … Et il vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. »  

~ Pourquoi n’ai-je pas le droit au bonheur, moi ? Songea la jeune femme lorsqu’elle eut fini sa lecture, après tout je ressemble un peu à cette princesse, j’ai été kidnappé une bonne centaines de fois et Ryô est toujours venu me délivrer, comme un prince charmant dans un conte de fées, alors pourquoi je ne peux pas avoir moi aussi une existence heureuse ? ~  

- « On peut avoir une autre histoire s’il te plait Kaori ? » demanda une des jolies petites têtes blondes de la classe en sortant Kaori de ses pensées.  

- « J’aimerais bien Mickael mais malheureusement on n’a pas le temps, vos parents vont arriver dans 5 minutes, je suis désolée. »  

- « Juste une petite, …te plait…! » le petit garçon la regardait avec un regard implorant, comme les enfants savent le faire pour pouvoir avoir ce qu’il veulent, en incitant ses camarades à faire la même chose. Voyant que Kaori allait craquer, l’instituteur intervint gentiment en demandant aux enfants de préparer leurs affaires en attendant leurs parents, ce qu’ils firent en ronchonnant un peu.  

- « Je vous remercie, je ne suis pas sûre que j’aurais réussi à tenir devant toutes ces petites bouilles suppliantes ! » sourit kaori.  

- « De rien je sais ce que c’est ! Et je t’ai déjà demandé de me tutoyer ! »  

- « C’est vrai, excuse moi, tu as raison. »  

- « Je suis un professeur j’ai toujours raison ! » plaisanta-t-il.  

Jack, l’instituteur, les yeux verts, les cheveux châtains qui encadraient un visage parsemé de taches de rousseur, la regardait intensément, son regard reflétait de la tristesse et de l’espoir, dès la première fois qu’il l’avait vu, la jeune femme l’avait attirée mais il voyait bien dans ses yeux de la peine et savait qu’il s’agissait d’une histoire d’amour qui avait mal fini. Il ne voulait donc pas la brusquer mais espérait en silence que l’attirance soit réciproque.  

Kaori rougit devant le professeur, ce qui le fit sourire ; elle était d’une timidité étonnante.  

- « Bien !! Les enfants un peu de calme s’il vous plait vos parents arrivent !» Il jeta un coup d’œil dehors et vit quelques mères de famille arriver. Au bout d’une demi heure tous les enfants étaient retournés avec leurs parents.  

- « Tu veux que je te raccompagne ? Il ne fait pas très chaud et je suis en voiture. » proposa Jack.  

- « Je vous … je veux dire …je te remercie mais je ne peux pas accepter ma sœur vient me chercher, je suis désolée ».  

- « Je te pardonne à condition que tu acceptes un dîner avec moi demain, en tout bien tout honneur évidement ! » (NDB : il va vite en besogne celui-là !)  

- « Je ne sais pas … »  

- « Allez ! Tu as besoin de sortir un peu, tu es jeune tu ne vas pas te morfondre chez toi alors que tu peux t’amuser avec moi …à moins que je ne te sois pas d’une bonne compagnie… »  

- « Non, non, ce n’est pas ça du tout au contraire c’est moi qui risque de t’ennuyer !»  

- « S’il te plait, accepte … »  

- « Bien sûr qu’elle accepte ! » Sayuri venait d’arriver et en entendant la proposition du jeune homme elle s’était dit que ce serait une bonne occasion pour que sa sœur sorte enfin. Depuis qu’elle était arrivée à New York elle passait ses soirées à se morfondre pour cet imbécile de Ryô.  

- « Mais… Sayuri je… »  

- « Tu as prévu quelque chose de d’important ? »  

- « Non mais… »  

- « Alors tu n’as aucune raison de refuser ! »  

- « …Bon et bien si tout le monde est contre moi je crois que je n’ai pas trop le choix alors c’est bon pour demain ! » concéda Kaori avec un sourire timide.  

- « Super !! Dans ce cas à demain, je viens te chercher à 19h30, passe une bonne soirée. »  

- « Merci toi aussi, à demain »  

- « Au revoir Jack »  

- « au revoir Sayuri » D’un clin d’œil, il remercia la jeune femme pour son aide.  

Arrivée en bas de chez elle Kaori descendit de la voiture de sa sœur et la salua en lui promettant de faire des efforts pour la soirée du lendemain.  

- « Je passerai chez toi vers 17h pour t’aider à te préparer. »  

- « D’accord à demain. »  

Kaori se dépêcha d’entrer dans son studio, il ne contenait que quatre pièces : un salon, une cuisine, une chambre et une salle d’eau. Elle put alors laisser libre court à sa peine. Elle retira sa veste et s’affala sur son lit, elle n’avait pas le courage de faire à manger et puis de toute façon elle n’avait pas très faim. Depuis ces deux derniers mois elle avait beaucoup maigri. Elle finit par se lever pour aller prendre un douche et se coucher mais en sortant de la salle de bains elle vit son reflet dans le miroir et, sous le coup de la colère, le brisa en le frappant de toutes ses forces.  

~ Ryô que fais tu en ce moment ? Comme j’aimerais être près de toi, mais toi tu as décidé de ne pas t’encombrer de moi ! Ryô tu ne m’aimes donc pas ? Je me suis vraiment faite des idées durant toutes ces années à rester près de toi ? Pourquoi ne viens tu pas ? Parce que tu ne m’aimes pas ? Je sais que je ne suis pas aussi belle que les filles que tu dragues à longueur de journée mais je croyais que tu avais quand même des sentiments pour moi ~  

Elle savait que toutes ces questions ne connaîtraient jamais de réponses mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se les poser même si cela la torturait encore plus.  

Elle retourna dans sa chambre et à peine allongée, elle s’endormit dans un sommeil sans rêve.  

A Shinjuku.  

Ryô avait suivit Saeko, et il sautillait de partout à l’idée que la jeune inspectrice allait enfin payer toutes ses dettes.  

- « Youpiiii ! Je vais passer une nuit entière avec ma Saeko d’amouuuuuuuur ! »  

- « Mais arrête un peu, tout le monde nous regarde, sois un peu plus discret au moins !».  

Saeko entraîna Ryô dans un coin tranquille à l’abri des regards indiscrets ; c’était une rue sans issue où tout un tas de déchets de toutes sortes traînaient un peu partout, personne n’osait y mettre les pieds à cause de l’odeur nauséabonde qui s’en dégageait. Elle se tourna alors vers le jeune homme, et d’un geste envoûtant et sensuelle l’embrassa. Ryô, surpris par son attitude resta un moment sans bouger, puis se rendant compte de ce qu’il faisait, la repoussa violemment.  

- « Mais qu’est-ce qui te prend ? »  

- « Ben quoi ? Je te paie enfin mes dettes et c’est comme ça que tu me remercies ? Pourtant tu avais l’air ravi il y a deux minutes quand tu sautais de partout ! » Saeko était vexée de l’attitude de Ryô bien qu’elle savait pertinemment qu’il réagissait de cette façon à cause de Kaori, elle était peut-être partie mais lui l’aimait toujours.  

- «… » Ryô ne comprenait pas l’attitude de son amie. Elle connaissait pourtant ses sentiments, et elle devrait savoir que son comportement n’était qu’une façade. Alors pourquoi venait-elle de l’embrasser ?  

Saeko préféra s’en aller et laissa Ryô plongé dans ses pensées.  

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