Chapitre 4 :: Le réveil !!

Publiée: 28-12-05 - Mise à jour: 28-12-05

Commentaires: Bonjour tous le monde !! Merci à ma béta et à tous mes reviewers pour vos encouragement. kisssssssss à vous tous et au lecteur qui laissent pas de reviews !! Je vous souhaite une bonne année car je ne pense pas pouvoir majer avant 2006. soryyyyyyy j'espere que vous me pardonnerez. Bonne lecture à tous. N'oubliez pas la case review pour me dirent ce que vous pensez du chap. Kiss.

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Les yeux imprégnés de larmes elle regardait son ami et vit dans ses yeux toute la peine qu’il ressentait. Elle approcha son visage près du sien et (NDA : je vous imagine bien en train de fixer l’écran et de me supplier de partir pour que je vous laisse lire la suite. Alors attention !! Roulement de tambour ….) lui embrassa…. la joue.  

- « Mick tu sais que je t’aime énormément, et que je serais capable de beaucoup de choses pour que Ryô sorte du coma dans lequel il est plongé, mais ne me demande pas ça ! Je ne pourrais pas supporter l’idée de le trahir alors que je l’aime à en mourir. Et puis je doute que cela marche. Je sais que tu dois m’en vouloir mais comprends moi, t’embrasser alors qu’il est là et que je l’aime est trop dur. Pardonne moi, je sais que toi aussi tu veux qu’il s’en sorte mais je ne peux pas… » Kaori s’écroula en pleurs dans les bras de Mick.  

- « Non, Kaori je t’en prie ne pleure pas. Ce n’est pas à toi de t’excuser, c’est moi qui suis stupide de t’avoir demandé une chose pareille. Mais, je ne sais plus quoi faire pour lui, et ça me rend dingue, et je sais que pour toi c’est encore plus difficile. Je n’avais aucun droit de te demander ça. J’espère que tu me pardonneras un jour, princesse. »  

La jeune femme le rassura et ils décidèrent d’un commun accord de ne plus jamais reparler de ça. Finalement il repartit chez lui.  

Miki, Umi et Saeko passaient tous les jours voir comment allaient leurs amis car bien que Ryô les inquiétait, ils avaient tout aussi peur pour Kaori qui veillait sur Ryô jour et nuit refusant de manger ou de dormir.  

- « Alors, demanda Miki à Kazue en arrivant devant la clinique, comment vont-ils ? »  

- « Ryô est toujours stable, il n’y a pas de changement mais Kaori s’affaiblit de jour en jour. Je ne sais plus quoi faire pour qu’elle mange un morceau et aille se reposer ; si ça continue je vais être obligée de la mettre sous perfusion. »  

- « Je lui ai proposé de s’installer sur le lit que tu as mis à sa disposition à côté de Ryô mais elle refuse de s’y allonger, même quand je lui dis que je peux veiller sur Ryô pendant qu’elle dort quelques heures. »  

Les deux jeunes femmes se rapprochaient de la chambre de Ryô. Il était dans le coma depuis maintenant deux semaines et Kazue savait que si Ryô ne se réveillait pas très vite il pourrait y avoir de graves séquelles.  

Elles entrèrent et virent Kaori qui n’avait pas bougé de place depuis qu’elle s’était réveillée deux semaine plus tôt de ses affreux cauchemars. Elle était assise à coté de Ryô en lui tenant la main.  

Miki posa légèrement sa main sur l’épaule de son amie qui ne bougea pas, elle restait le regard figé sur celui de son partenaire.  

- « Kaori, ma puce….va te reposer, le lit est juste à côté de Ryô et je resterai ici, s’il te plait. » supplia-t-elle doucement.  

Kaori fit un signe négatif de la tête, elle ne parlait presque plus, les seuls mots qu’elle murmurait étaient pour Ryô.  

- « Il faut pourtant que tu te reposes, imagine la tête de Ryô quand il se réveillera et te verra : il prendrait peur ! » Miki essayait de faire de l’humour pour faire réagir Kaori.  

Mais elle ne faisait toujours aucun signe permettant de savoir si elle avait entendu la remarque de sa meilleure amie. Cette attitude énerva quelque peu Miki qui ne voulait pas que Kaori se détruise comme elle le faisait. Elle se retint de la gifler mais cria à son intention :  

- « KAORI MAIS REAGIS, BON SANG, RYO NE VOUDRAIT PAS QUE TU TE DETRUISES COMME TU LE FAIS ET TU LE SAIS TRES BIEN !!! Tu crois que c’est comme ça qu’il veut te voir ? »  

Puis Kazue continua pour permettre à Miki de se calmer car elle était au bord des larmes :  

- « Excuse nous, ma puce, mais ça nous fait tellement mal de vous voir tous les deux dans cet état. Ryô ne voudrait pas te voir comme ça. »  

- « S’IL N’EST PAS CONTENT IL N’A QU’À ME LE DIRE EN FACE !!! » Kaori avait relevé la tête vers ses deux amies et avait hurlé ces quelques mots.  

- « Si ça lui plaît pas comment je réagis il n’a qu’une chose à faire : c’est ouvrir les yeux et me le dire lui même. Ce n’est pourtant pas compliqué !! » continua-t-elle froidement, en secouant la main de son amant pour essayer de le réveiller, figeant Miki et Kazue sur place. Puis elle repartit dans la contemplation du visage de l’homme qu’elle aimait tant, avant d’éclater en sanglots.  

Miki prit son amie dans ses bras pour tenter de la calmer mais elle sentait ses propres larmes couler silencieusement sur ses joues.  

- « Chuuuttt… Ca va aller, je suis là, calme toi ! souffla t-elle en la berçant doucement comme on le ferait pour calmer un enfant qui a fait un cauchemar.  

- « Non !! Rien ne va, il est allongé dans ce lit depuis deux semaines, comment est ce que ça peut aller ? ! » cria-t-elle. Au bout de quelques minutes, la fatigue accumulée se fit sentir et elle s’endormit dans les bras de Miki. Umi qui était arrivé entre temps la porta dans le lit à côté de Ryô et le couple sortit de la chambre pour rejoindre le Doc, Kazue et Mick  

- « J’en peux plus de les voir comme ça. Entre Ryô qui est dans le coma et Kaori qui est en train de se laisser mourir, je ne sais plus quoi faire pour les aider » dit Mick en réconfortant Kazue qui était elle aussi très attristée par ce qui arrivait à ces amis.  

- « Il faut attendre… attendre… que Ryô se réveille… » répondit Kazue s’en voulant de ne pas pouvoir intervenir et resserrant un peu plus fort les bras protecteurs qui l’entouraient.  

- « COMMENT VEUX-TU QU’ON ATTENDE !!!! Ryô est dans le coma, on ne sait même pas s’il va s’en sortir et Kaori est en train de se tuer!! » s’emporta Miki qui sentit les bras puissants de son mari et se laissa aller.  

- « Excuse moi Kazue. Je ne voulais pas m’emporter mais je m’en veux tellement de rester là sans rien faire alors que nos amis ont besoin d’aide » s’excusa la jeune femme avant d’étouffer un sanglot.  

- « Ce n’est rien, ne t’inquiète pas. »  

- « On est tous dans le même état. » la rassura Umi.  

Kaori s’éveilla en sursaut dans la chambre d’hôpital, elle venait de refaire le même cauchemar où Ryô mourrait par sa faute, puis en réalisant où elle était elle se dit que son cauchemar était en train de devenir réalité. Puis avec le peu de force qui lui restait elle retrouva sa place à coté du lit de son partenaire.  

- « Sil te plait Ryô réveille toi j’ai tellement besoin de toi. Tu es mon oxygène, ma vie, mon amour, je ne peux pas supporter que tu puisses mourir. Le Doc m’a dit qu’une personne qui est dans le coma peut entendre ce qui se passe autour d’elle. Alors je t’en supplie ouvre tes yeux je te promets que je ne te mettrais plus en danger. Alors reviens moi, tu me manques tellement, j’ai l’impression de manquer d’air. Ryô je t’aime si fort. J’ai déjà perdu mon frère, je ne veux pas te perdre toi aussi, je ne le supporterais pas. Tu m’as toujours dit que tu serais là pour moi alors reviens-moi. Aurais tu oublié ta promesse : tu m’as dit qu’on passerait tous nos anniversaires ensemble, de toute façon je t’attendrais jusqu’à ce que tu te réveilles.» Des larmes roulaient silencieusement sur ses joues affaiblies.  

Elle lui prit la main pour y déposer délicatement un baiser.  

- « Bonjour, ma belle !! » souffla une voix rauque.  

Quand elle sentit la main de Ryô bouger entre ses doigts et cette voix qu’elle avait tant rêvé d’entendre, elle n’y croyait pas ; mais en portant son regard vers celui de l’homme qu’elle aimait tant, elle vit que tout était réel et que Ryô, son Ryô, était bien réveillé.  

- « KAZUE, DOC, VITE VENEZ VOIR IL SE REVEILLE !!!! » hurla la jeune femme qui s’était remis à pleurer mais, pour une fois depuis des semaines, il s’agissait de larmes de joies.  

Kazue, le Doc, Miki, Umi et Mick se précipitèrent dans la chambre pour voir Ryô. Kazue examina le nettoyeur durant quelques minutes avant de rassurer tout le monde en expliquant que l’étalon ne gardait pas de trop graves séquelles de son coma et qu’il ne risquait plus rien.  

- « Kaori ? » demanda timidement Ryô.  

- « Oui ? Que se passe-t-il ? »  

- « Hum…Tu pourrais lâcher ma main parce que j’en ai encore besoin et tu es en train de me la pulvériser ! »  

- « Ha… Heu…Oui….Désolé…. !!! » bafouilla la jeune femme en laissant retomber la main de son partenaire qu’elle n’avait pas lâchée pendant l’inspection de Kazue.  

Pendant quelques heures tout le petit groupe resta avec Ryô en essayant de ne pas trop le fatiguer.  

Mais brusquement la seconde moitié de city hunter sursauta en devenant toute blanche. Ce qui inquiétèrent sérieusement ses amis qui se demandèrent ce qu’il se passait jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que la main du pervers numéro 1 du japon se trouvait sur les fesses de Kaori. La jeune nettoyeuse vira alors du blanc au rouge pivoine et elle sortit une massue qu’elle ne pouvait évidement pas utiliser étant donné que son chère partenaire était encore en mauvaise état. (NDA : Pôvre Ryô, à peine réveillé et déjà menacé !! mdr NDB : pauvre chou, on va compatir !)  

- « NON !! Pas la massue, tu n’oserais quand même pas me lancer une massue alors que je me réveille juste ! » ironisa Ryô montrant le bandage qu’il avait à la tête. « En plus vu ton état actuel je doute que tu puisses soulever la massue. Avoues, tu t’es enfin aperçue que tu mangeais trop et t’as décidé de faire un régime ! Par contre j’ai dû rester inconscient longtemps pour que tu atteignes ce poids là, tu en avais tellement à perdre.... » Il se moquait d’elle mais savait très bien qu’elle avait passé tout ce temps à veiller sur lui.  

Contre toute attente au lieu de s’énerver Kaori se mit à éclater de rire et rangea sa massue. Son Ryô se moquait, cela voulait dire qu’il était en vie et pour elle c’était l’essentiel. Devant cette atmosphère joyeuse tout le monde se mit à rire pendant que Le Doc et Kazue finissaient d’examiner le patient, plus consciencieusement.  

- « Ah ! Non ! Tu ne me touches pas sale pervers ! Je veux que se soit la jolie Kazue qui mette ces petites mains toutes douces sur mon corps d’Apollon !! » déclara-t-il au Doc en lui frappant les mains dès qu’il voulait s’approcher de lui.  

- « LAISSE MA KAZUE TRANQUILLE !!! Espèce d’étalon de seconde zone !! » hurla Mick en protégeant sa fiancée.  

Le reste de la journée se passa de la même façon entre les rires des filles et les chamailleries des garçons, Saeko et Reika étaient passées en fin d’après midi pour voir Ryô.  

- « SAEKO, REIKA, mes chéries d’amour venez me faire un câlin ! » supplia Ryô qui essayait d’aller voir les deux sœurs mais était retenu par Kaori et Kazue qui le forçaient a rester allongé.  

- « C’est pas juste Mick, il a le droit au câlin, lui, alors que c’est moi qui suis à l’hôpital ! » se plaignit Ryô avec une moue boudeuse.  

En fin de journée tout le monde rentra chez eux et laissèrent les amoureux fêter leurs retrouvailles.  

Kaori était assise près de lui, elle avait retrouvé dans ses yeux cette étincelle de joie qui s’était éteinte lorsqu’elle le croyait mort dans le hangar. Elle mit sa main sur celle de Ryô mais se souvenant qu’il était bel et bien réveillé elle la retira en rougissant.  

- « Tu peux la laisser mon Sugar Boy ! » sourit Ryô.  

- « Oh ! Heu… Je…. D’accord... » marmonna-t-elle en rougissant de plus belle.  

- « Kaori ? »  

- « Oui, tu te sens mal, tu veux que j’appelle le Doc ? » Kaori prit peur.  

- « Non, non t’inquiète je vais bien, je voulais simplement m’excuser de t’avoir fait aussi peur, je sais que tu m’as veillé durant mon coma. J’espère que tu me pardonnes. »  

Ryô s’excuse, ce n’est pas normal, c’est impossible, c’est pas son style, pensa Kaori. Ryô, je suis si contente de te voir enfin réveillé, je ne veux plus jamais vivre une chose pareille, j’espère que tu me pardonneras un jour. Le visage de Kaori s’assombrit.  

- « Bon et bien je vais te laisser te reposer tu dois en avoir besoin. »  

- « Tu plaisantes ?? J’ai dormi deux semaines d’affilée et tu veux que je dorme encore ?? Dis-le si tu veux plus me voir !! » bouda Ryô. Kaori se rassit et ils parlèrent calmement pendant de longues heures.  

- « Kaori ? Tu pourrais aller me chercher un verre d’eau, je suis en train de me dessécher et je sais que tu ne me laisseras pas me lever. Alors pas de massue s’il te plait !! Ryô se mit les mains sur la tête pour se protéger. »  

- « Ne t’inquiète pas je vais te le chercher » dit-elle en se levant mais à peine avait elle fait quelques pas qu’elle s’écroula dans les bras de son protecteur. Ryô qui avait vu la chute venir s’était immédiatement relevé pour l’empêcher de se faire mal.  

- « Kazue, Doc !!! »  

Les deux médecins arrivèrent et récupérèrent Kaori pour l’allonger dans le lit. Quelques minutes après la jeune femme rouvrit les yeux en se demandant ce qu’il se passait et pourquoi tous les regards étaient tournés vers elle.  

- « Kaori ? Comment te sens-tu ? questionna Kazue. Tu viens de tomber dans les pommes ! »  

- « Heu…Je vais bien…C’est rien, juste un petit vertige… »  

- « Bon je reviens dans une minute et tu ne bouges pas de ce lit !! » imposa son amie.  

Elle sortit de la pièce laissant le Doc avec Kaori et Ryô.  

- « Aiiiiiiiiiiiiiiiiieeee !!! NON MAIS CA NE VA PAS ?? » Kaori venait d’assommer le Doc avec sa massue « destruction des cafard baveux ». Tu ne dois pas te fatiguer et donc la massue t’es interdite !!!  

Kazue revient et ne reprocha pas à Kaori d’avoir utilisé sa massue, elle savait que le Doc l’avait cherché.  

- « Tiens tu manges ça, ensuite tu retournes chez toi pour te reposer et normalement après tu te sentiras beaucoup mieux » ordonna la jeune infirmière. Elle rassura ensuite Ryô en lui expliquant que son évanouissement était dû a son estomac vide et à au manque de repos.  

Kaori rentra donc chez elle après avoir dit au revoir à ses amis. Dès que sa tête toucha l’oreiller elle s’endormit d’un sommeil réparateur qui lui fit le plus grand bien. Elle se réveilla assez tard le lendemain et se dépêcha de prendre un bon bain pour pouvoir ensuite retourner auprès de son partenaire.  

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11