Chapitre 5 :: La fête

Publiée: 22-01-06 - Mise à jour: 22-01-06

Commentaires: Bonjour tous le monde !! Ce chapitre est beaucoup plus léger que les précédents mais me connaissant je crois que cela ne vas pas durée (mdr j'adore faire souffrir notre couple préféré) alors gardez votre boite de mouchoir à côté de vous !! Je remercie tous mes lecteurs et mes reviewers : je vous adore !!!! je remercie en particulier ma Nanou pour ses corrections, merci ma puce ! Je vous souhaite à tous une bonne lecture !! N'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez. (PS: Excusez moi pour le titre mais je n'étais pas trés inspirée).

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Les jours passèrent et Ryô guérissait rapidement, il faut dire qu’entre les soins de Kazue et de Kaori, qui allait beaucoup mieux depuis qu’elle mangeait et dormait correctement, il était chouchouté.  

Le nettoyeur devenait de jour en jour beaucoup plus proche de Kaori. Il avait enfin décidé de vivre ses sentiments pleinement même s’il n’avait pas encore complètement avoué ce qu’il ressentait à l’intéressée. Kaori avait droit aux sourires charmeurs et aux compliments tandis que les insultes habituelles de Ryô se faisaient de plus en plus rare, ce qui troublait notre chère Kaori.  

Au bout de 2 semaines Ryô fut autorisé à rentrer chez lui. Une grande fête fut organisée pour l’occasion.  

- « Ha !! C’est fou ce que ça fait du bien de rentrer chez soi, tu ne trouve pas Sugar Boy ? »  

- « Si ! Je suis tout à fait d’accord ! »  

Elle posa les valises à l’entrée et rejoignit Ryô qui s’était écroulé sur le canapé. Il attira sa partenaire délicatement vers lui pour qu’elle puisse se reposer en étant dans ses bras. Elle avait ainsi la tête posée contre son torse et pouvait entendre les battements rassurants du cœur de son partenaire. Kaori se détendit doucement ; elle appréciait ce moment et sentait le regard de son amant. Elle ne s’était pas encore habituée au changement de son partenaire et rougissait toujours au moindre compliment de sa part. Ryô quant à lui regardait la jeune femme avec chaleur et amour.  

Comment ai-je pu vivre autant de temps près de toi sans t’avouer mon amour ? Si tu savais comme j’ai besoin de toi et de sentir ta présence. Ryô perdu dans ses pensées ne sentit pas tout de suite le regard interrogateur de sa moitié.  

- « Qu’est-ce que tu as ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu ne te sens pas bien ? »  

Kaori avait senti que le regard de Ryô devenait de plus en plus fiévreux et eut peur qu’il ne se sente mal ; elle trouvait déjà qu’il n’était pas resté assez longtemps à la clinique et avait peur que les blessures ne soient pas encore totalement cicatrisées.  

- « Tu veux que j’appelle le Doc ? Tu as besoin de quelque chose ? »  

Ryô sourit face à cette avalanche de questions. Quand cesseras-tu donc de t’inquiéter pour moi ?  

- « Non, ne t’inquiète pas je t’assure que je me sens bien, mon ange. »  

Kaori, qui s’était relevée du canapé pour se diriger vers le téléphone, s’arrêta et se tourna vers Ryô. Ce qu’elle vit dans son regard la rendit à la fois heureuse et malheureuse. Elle voyait tellement d’amour se dégager des yeux de son partenaire qu’elle ne put que penser à la promesse qu’elle s’était faite avant que Ryô ne se réveille. Remarquant l’air préoccupé de Kaori, Ryô voulut savoir pourquoi elle était aussi soucieuse depuis quelques jours. Il se leva et l’embrassa sur le front.  

- « Que se passe-t-il mon Sugar Boy, qu’est-ce qui t’inquiète à ce point ? Tu n’as pourtant plus à t’inquiéter : je vais beaucoup mieux sinon le Doc ne m’aurais jamais laissé sortir. »  

- « …. C’est vrai…. Excuse moi … Tu me connais, je m’angoisse toujours pour un rien. » Ryô je t’aime tellement comment vais-je réussir à tenir ma promesse si tu continues à agir aussi gentiment avec moi.  

- « Oui c’est pour ça que je t’apprécie tant …. Heu…je veux dire…que si tu étais correctement constituée…. Tu aurais pu avoir une chance d’être abordée par l’étalon numéro un du Japon. » Finit-il en se grattant la tête avec son rire débile. Aïe faut que je fasse gaffe à ce que je dis moi ce n’est pas le moment d’être sentimental tout le monde va arriver .Je lui dirais tout demain.  

Et avant même qu’il ne la voit arriver, une jolie petite massue (NDA : Bah oui quand même Ryô est encore en convalescence !! Je ne veux pas le tuer. Ryô : c’est drôlement gentil de ta part ça !! Tu ne pourrais pas enlever la massue d’ailleurs ? NDA : Sûrement pas !! De toute façon tu le mérites. Non mais qui est-ce qui commande ici ? Ryô : Moi !! NDA : BANG j’vais t’apprendre à obéir moi !!!Ça ne va pas traîner !! Ryô : Pff c’est toujours moi qui reçoit les coups.) l’écrasa et il se retrouva par terre.  

- « Je sais que Kazue t’a autorisé à reprendre ton entraînement de massue mais tu pourrais quand même être plus doux avec ton petit Ryô chéri ! »  

- « Tu m’as cherché, tu m’as trouvé ! Un point c’est tout, et je veux rien entendre c’était une minuscule massue de 20 Tonnes. » (NDA : C’est petit pour notre nettoyeur préféré LOL.)  

Ryô se leva sans trop de mal quand il entendit frapper à la porte.  

- « Ryô retourne t’asseoir j’y vais. Toi, tu dois te reposer. »  

- « Tu ose me dire ça après m’avoir envoyé une massue ? »  

- « Oui et si tu la ramènes encore il y en aura une deuxième ! »  

- « Bonjour Miki ! Bonjour Falcon ! Entrez, vous êtes les premiers, les autres ne devrait pas tarder à arriver. »  

- « Bonjour Kaori ! »  

Pendant que le couple de nettoyeurs entra dans le salon une chose gluante et baveuse fonça sur la jeune mercenaire.  

- « Bonjour Ryô ! Ravie que tu aille mieux. »  

- « Ferfet foi d’en doufer ! » (Traduction: permet moi d’en douter !) répondit-il à Miki. Il venait de se prendre le plateau qui était posé sur la table basse du salon.  

- « Ryô laisse Miki tranquille si tu veux rester en un seul morceau ! »  

- « Dis donc Umi serait-ce une pointe de jalousie que j’entends dans ta douce voix ? »  

Umi se mit alors à rougir et Ryô aurait juré voir de la fumée lui sortir des oreilles.  

TOC TOC TOC.  

- « Ce sont les autres !! Ryô arrête tes bêtises ou je vais sévir ! »  

- « Suffisait de demander mon ange ! »  

- « …Heu … Je vais ouvrir… . »  

Kaori, les joues en feu, ouvrit la porte à Mick, Kazue, le Doc et Saeko. Tout le monde se salua et Saeko expliqua que Reika ne pourrait pas venir car elle travaillait sur une affaire.  

En revenant, la jeune nettoyeuse s’aperçut que Ryô parlait calmement avec Umi et qu’il ne sautait pas sur les jeunes femmes qui venaient d’entrer. D’ailleurs Saeko s’inquiéta : en temps normal Ryô lui aurait sauté dessus. (NDB : évidemment, ah celle là j’vous jure !)  

- « Hé bien Ryô !! Tu ne me dis plus bonjour ? »  

- « Si bien sûr j’arrive !! »  

Kaori prépara sa massue tandis que Saeko se rassura en se disant que son charme était toujours présent.  

- « Bonjour Saeko. » Ryô l’embrassa sur la joue comme faisaient des amis normaux, laissant ainsi perplexe tous ses amis qui tombèrent de leur chaise. Ils se demandaient où était passé l’étalon de Shinjuku qui sautait sur tout ce qui porte une jupe. (NDB : Mdr, j’arrive pas à le croire !)  

- « Pourquoi vous me regardez comme ça ? Il y a un problème ? » Ryô sentit les regards ahuris de tout le monde.  

- « Depuis quand tu dis bonjour normalement, toi ? »  

- « Ne me dis pas que ça t’étonne !! C’est toi qui m’as demandé de me tenir tranquille, et j’en ai assez des massues alors je fais simplement attention. Pff !! C’est incroyable : soit je fait l’imbécile et on me frappe soit je reste calme et là on me prend pour un cinglé. » (NDB : Pauvre Ryô !)  

Ryô s’était accroupi sur le fauteuil et faisait des petits ronds avec son index sur le sol en se lamentant sur le monde qui était si injuste avec lui, il avait les larmes aux yeux et essayait de les retenir en reniflant comme un gamin.  

- « C'est-à-dire que c’est tellement rare quand tu fais ce qu’on te dit ! Tu es sûr que tu te sens bien au moins ? Tu sais que le Doc est là si tu as besoin de quelque chose ? » Kaori fit un petit geste discret pour que le Doc s’approche et ausculte Ryô.  

- « NAN !! Je vous dis que je vais bien ! Je n’ai pas le droit de me montrer gentil maintenant ? »  

- « Si tu le dis … Bon maintenant que tout le monde est là on va pouvoir commencer la petite fête. »  

La soirée se passa dans la bonne humeur et il n’y eut presque pas de coup de massue (sauf pour Mick lui il est irrécupérable !).  

Kaori était prise dans la discussion avec Miki, Kazue et Eriko mais gardait un œil sur son partenaire.  

- « Mais si je t’assure !! La robe de soirée que j’ai vue et qui était magnifique, ça je peux te le garantir, était à très bas prix Kaori était là elle peut te le confirmer ! N’est-ce pas … ? »  

- « …. »  

- « Kaori ? »  

Miki tourna la tête vers son amie pour écouter sa réponse mais elle vit que Kaori était trop occupé à admirer Ryô plutôt qu’à l’écouter. Elle s’aperçut ensuite qu’un léger voile de tristesse assombrissait son visage si rayonnant, mais ne voulant la troubler encore plus elle préféra ne pas lui en demander la raison.  

- « Dis Kaori si on te gêne on peux te laisser ? »  

- « Hein … excuse moi je n’ai pas entendu ! »  

- « J’avais remarqué ! »  

- « Désolé…Je… »  

- « Tu te fais trop de soucis pour Ryô arrête un peu il est grand ! »  

- « Je sais mais je n’arrive pas à m’en empêcher. Excusez moi je reviens dans une minute. »  

Kaori se leva de la chaise sur laquelle elle était assise et se dirigea vers la salle de bains.  

Elle referma la porte derrière elle et se regarda dans le miroir avant de se passer un peu d’eau sur le visage pour effacer sa tristesse. Ryô je t’aime tellement, comment vais-je faire? La jeune femme se remémora le regard lancé par son partenaire quand il s’était rendu compte qu’elle le fixait: Il avait un sourire si tendre et chaleureux que Kaori eut un mal fou à détourner ses yeux. Des larmes s’écoulaient à présent sans qu’elles ne réussissent à les retenir. Ca me brise le cœur, mais je sais que si je ne le fais pas maintenant je ne le ferai jamais. Et là tu risques d’y laisser ta vie. Il en est hors de question ! J’espère que tu me pardonneras un jour, mon Amour.  

Kaori essuya les quelques larmes qui commençaient à sécher sur ses joues et se remaquilla légèrement pour ne pas montrer aux autres qu’elle avait pleuré. Avant d’ouvrir la porte pour rejoindre les autres elle souffla un bon coup pour se donner du courage.  

La jeune femme retourna s’asseoir sur la chaise qu’elle avait quittée quelques minutes auparavant et reprit la conversation concernant les fringues que Miki voulait s’offrir.  

Pendant tout ce temps Mick, Umi et Ryô se chamaillaient pour savoir qui des trois était le meilleur nettoyeur du monde (NDA : Bah voui !! c’est qu’ils ont pris la grosse tête au fur et à mesure qu’on parle d’eux…). Le Doc jouait l’arbitre en donnant des points à ceux qui avaient les meilleurs arguments. (NDB : pathétique !)  

- « T’es peut-être pas trop mauvais au Japon mais aux States c’est moi le meilleur ! » Répliqua Mick à son ancien partenaire, le point levé.  

- « Pff, quand on formait City Hunter c’est grâce à moi que les clients restaient en vie toi tu ne pensais qu’à leur sauter dessus ! »  

- « Je te demande pardon ? Qui est-ce qui a failli perdre sa cliente parce qu’elle s’était enfuie à cause d’un cinglé, dont je ne nommerai pas le nom, qui la poursuivait dans la salle de bains ?! » (NDB : MDR !)  

Le visage de Ryô pâlit devant ce souvenir.  

- « Un point supplémentaire à Mick. On en est à 4 points pour Ryô, 3 pour Umi et 3 pour Mick. » Comptabilisa le Doc. Le titre de meilleur nettoyeur revient donc à Ryô (NDA : On applaudit tous Ryô bien fort parce qu’on ne s’y attendait pas!! LOL).  

- « J’ai gagné ! J’ai gagné ! » Ryô sautillait de partout content d’avoir remporté le match. Il tira la langue à ses concurrents et se prit une chaise dans la figure qui l’écrasa sur le mur d’en face.  

- « F’ai un feu l’infression qu’on oufli que fe fuis bleffé. » (Traduction : j’ai un peu l’impression qu’on oublie que je suis blessé).  

A trois heures du matin, sentant que Kaori commençait à fatiguer, tout le monde rentra.  

- « Au revoir tous les deux, passez nous voir dans l’après midi si vous n’êtes pas trop fatigués. » Salua Umi et Miki.  

- « Bien sûr Miki ! »  

Mick, Kazue, Saeko et le Doc saluèrent à leur tour le couple de nettoyeurs et descendirent avec Umi et Miki.  

Quelques minutes après, voyant Kaori commencer à ranger Ryô lui ordonna gentiment d’aller se coucher et lui dit qu’il s’occuperait du ménage demain. (NDA : bien sûr on va le croire ! Ryô en train de faire du ménage j’ai du mal à le croire !!! Mdr NDB : moi aussi ma puce !)  

- « D’accord, je vais me coucher. »  

- « Allez mon Sugar Boy va te reposer tu dois être morte de fatigue. »  

- « Oui, bonne nuit Ryô. »  

- « Bonne nuit mon ange. A demain. »  

Kaori ne répondit pas et monta les escaliers pour se diriger dans sa chambre. Adieu, mon amour ! Sentant les larmes lui revenir et ne voulant pas que Ryô les voient elle se dépêcha de parcourir les quelques mètres qui restaient et referma la porte. Elle se changea rapidement puis se mit dans son lit et ferma les yeux en espérant que Ryô la croit endormie.  

Pendant que Kaori se changeait, Ryô en fit de même et avant d’aller se coucher pour de bon il alla s’assurer que son ange dormait bien. Il l’a regarda dormir paisiblement puis regagna sa chambre.  

Kaori demain sera un grand jour: je te dirai enfin ce que tu voulais savoir depuis si longtemps. Tu es ma lumière et je ferais tout pour te rendre heureuse et enlever ce voile de détresse qui obscurcit tes yeux. Le regard que tu avais tout à l’heure m’a troublé je ne veux plus que tu sois triste par ma faute. C’est fini ! Demain tu retrouveras le sourire.  

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