Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 15-04-06

Mise à jour: 10-10-06

 

Commentaires: 63 reviews

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General

 

Résumé: Un appel au secours, mais pas celui qu'on croit...

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secours" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Appel au secours et révolte

 

Chapitre 2 :: Chapitre 2

Publiée: 18-04-06 - Mise à jour: 18-04-06

Commentaires: Bonjour tout le monde ^^ ! je remercie les douze reviewers O_O ^^ ça fait très plaisire de voir que vous aimez le début de cette fic, j'espère que la suite va vous contenter tout autant ^^ bonne lecture :) Merci à mon Eden qui a corrigé le chapitre hier soir en live ^^

 


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Chapitre 2  

 

- Cancer du sein.  

 

Ces mots sonnaient comme le glas. Cette maladie, implacable, s’attaquait à une partie de sa féminité et comme si ça ne suffisait pas ses cheveux commençaient à tomber. C’était une double attaque pour Kaori, insupportable. Le pire c’était qu’elle avait honte, honte que son corps lui fasse comprendre qu’elle n’avait pas materné, et qu’il se vengeait d’une manière si méchante et sournoise. En fait ce n’était qu’un facteur de plus mais pour elle, c’était comme si c’était LA raison de sa maladie.  

Ironiquement, elle aimait un homme plus que tout. Oui, ils le savaient tous les deux. Mais cet homme n’avait jamais touché son corps, il était encore pur et ça la blessait plus qu’elle ne le voulait. Bien sûr, il lui avait dit que dès qu’il quitterait la profession, tout serait différent. Mais pour elle, il sera peut-être trop tard, quand monsieur voudra prendre sa retraite. S’il décidait un jour de la prendre car il aimait quand même énormément le fait d’être nettoyeur.  

C’était un boulot galvanisant et sauveur d’âme. Mais quand il prendra enfin sa retraite, et s’il acceptait de l’aimer en plein jour, et bien elle, elle n’aurait plus la joie de pouvoir être mère. Bien sûre elle sera femme, sa femme peut-être, mais jamais mère.  

Et ce fichu cancer la ramenait à cette réalité. Elle lui dit :  

 

- A trop attendre, mon corps me trahit dit-elle doucement.  

 

Il releva une fois de plus la tête de sa partenaire pour saisir son regard, cette fois-ci elle ne retenait plus ses larmes, elles ruisselaient sur ses joues, intarissables.  

 

- Ne dit pas ça…  

- C’est pourtant la vérité… j’ai trente-huit ans Ryo. J’en ai marre.  

 

Elle posa sa tête contre l’épaule de l’homme assit sur ce lit.  

 

- Kaori…  

- J’en ai marre d’attendre que tu veuilles te retirer… Tu m’avais promis que quand tu prendrais ta retraite, tout changerait… J’ai trente-huit ans, je veux une famille Ryo. Je ne veux pas mourir.  

- Tu ne mourras pas Kaori. J’en suis certain.  

- Ne promet pas quelque chose que tu ne peux pas tenir Ryo, murmura-t-elle en se détachant.  

 

Elle s’allongea et tourna la tête vers la vitre, elle murmura :  

 

- Je voudrais que tu me laisses seule.  

- Je reviens tout à l’heure…Quel est le nom de ton médecin traitant ?  

- Kimiko Ayatoshi.  

- Je reviens ne t’inquiète pas.  

 

L’embrassant sur le front, il sortit de la chambre et alla au bureau des infirmières et demanda où était le docteur AYATOSHI Kimiko. L’une d’entre elles la fit appeler, et quelques minutes plus tard une belle jeune femme apparut. Ryo arriva vers elle et lui prenant sa main l’embrassa :  

 

- Oh beauté souveraine ! Comment allez-vous? (nda : Ryo semble s’être amélioré)  

- Je…  

- Non laissez, vous êtes subjuguée par tant de virilité et vous voudriez utiliser mon mokkori pour vous satisfaire ? (nda :…)  

 

Alors que la jeune femme rougit furieusement sous de telles théories, Ryo lui dit en approchant son visage du sien :  

 

- Je vois que vous allez dire oui.  

- Euh … en fait…  

- Mais, moi l’étalon de Shinjuku, je vais devoir vous décevoir…  

- Hein ?  

- Et oui, ma femme est l’une de vos patientes et je suis venu aux nouvelles.  

 

Après s’être fait assommer, par des libellules et corbeaux en tout genre, la jeune femme rougit violemment mais cette fois-ci de colère et elle le gifla.  

 

- Alors que vous êtes mariés ! Et que votre femme est ici vous comptez fleurette ! Vous devriez avoir honte !  

 

Et puis la femme fut saisie par le regard triste de ce cinquantenaire, qui était plus que charismatique.  

 

- Quel est le nom de votre épouse ?  

- Kaori Makimura…  

 

Il l’avait prononcé d’une telle façon, que le médecin le dévisagea. Et elle comprit que ce n’était qu’une façade. Et puis cette patiente était là pour un traitement concernant le cancer du sein. Dans leur ville, même si c’était en projet, il n’y avait toujours pas de centre pour oncologie. De ce fait, ils étaient mélangés aux patients pour chirurgie classique.  

 

- Suivez-moi.  

 

Elle le mena jusqu’à son bureau, et lui dit :  

 

- J’ignorais que Kaori était mariée…  

- Elle ne l’est pas, mais pour moi si.  

 

La doctoresse ouvrit la bouche mais ne dit rien. Elle avait trouvé Kaori étrange et secrète sur son travail et tout ce qui l’entourait. Kimiko avait surtout été étonnée de constater que cette magnifique femme était toujours célibataire, car selon elle ça ne devait pas être les prétendants qui manquaient, mais aussi de constater avec stupéfaction que l’hymen était toujours intact. Et là elle fut plus que surprise en constatant que cet homme, se disait être son époux.  

 

« Quel étrange couple… » songea-t-elle.  

 

Ryo finit par déclarer, alors qu’il regardait l’extérieur comme pour cacher ses sentiments :  

 

- Je viens d’apprendre qu’elle avait un cancer du sein, elle me l’avait caché et elle m’avait aussi quitté à cause de ça. Bien qu’elle m’ait dit qu’elle reviendrait normalement entre six et huit mois plus tard.  

- Et ?  

- Je voudrais savoir comment elle va. Elle a l’air de dire qu’elle va mourir.  

 

Kimiko n’en était pas sûre, mais elle crut déceler une trace de panique dans sa voix, elle lui répondit :  

 

- Vous attendez de moi que je vous dise qu’elle est en pleine forme ? Qu’elle rentrera dans quinze jours ?  

 

Depuis toujours la doctoresse se demandait comment faire preuve d’honnêteté tout en donnant de l’espoir dans ses diagnostiques…  

Il y avait quelques années quand elle était interne en cancérologie à Tokyo, elle avait entendu un cancérologue dire à une femme en phase terminale qu’elle allait s’en sortir. Les étudiants étaient sortis derrière lui et l’homme avait seulement dit qu’il essayait de donner de l’espoir. Espoir qui serait terrible pour la famille du patient qui n’hésitera pas à faire des projets à six, huit ou dix mois…  

Une autre fois alors qu’elle faisait sa spécialité en Gynécologie, un autre médecin avait dit à sa patiente « vous allez mourir ». Tout ça parce que sa déontologie l’obligeait à être « honnête » avec sa patiente. Cette dernière avait pleuré toute les larmes de son corps et demanda aux jeunes internes : « et maintenant ? Où est l’espoir ? Le bourreau a tranché c’est ça ? ».  

Alors Kimeko avait décidé à cet instant là d’essayer de toujours trouver la juste mesure. Elle était gynécologue mais elle était la seule dans l’aile à s’occuper des cancers du sein.  

Elle lui sourit, rassurante.  

- …  

- Je ne peux pas affirmer que cela soit le cas, en tout cas pas dans quinze jours. Je vous explique, votre amie a un cancer du sein, la tumeur est enlevée et maintenant nous lui faisons passer une chimiothérapie toutes les trois semaines. Elle restait deux jours le temps de se remettre puisque personne n’était là pour l’aider chez elle. C’est un traitement lourd, physiquement mais aussi psychologiquement et les effets secondaires sont plus importants selon les personnes.  

- Quel genre d’effets ?  

- Vomissement, perte de poids, et le plus terrible pour une femme perdre ses cheveux.  

- Et elle va mourir ?  

- Je ne peux pas vous dire qu’elle va forcément vivre, mais son cas n’est pas désespéré.  

- Pourquoi elle l’a ? Pourquoi elle ?  

 

La doctoresse soupira et dit :  

 

- Pourquoi ? Je ne sais pas, même si le Japon a le moins de cas de cancer du sein certains facteurs sont à prendre en compte.  

- Par exemple ?  

- Plus de chance de développement lorsque l’on n’a pas mené de grossesse à terme avant l’age de 35 ans… Attention ce n’est pas le seul facteur, mais celui-ci correspond à votre amie…  

- …  

- Tout ce que je peux vous dire c’est qu’elle a besoin de vous.  

- Et quand elle sera guérie ?  

- Et bien, pendant deux ans un suivi tous les trois quatre mois puis entre deux et cinq ans, un suivi tous les six mois et enfin un suivi annuel à vie.  

- A vie…  

 

Un léger silence s’installa dans la salle, Ryo se leva et dit :  

 

- Je vais retourner la voir.  

- Si vous avez des questions je reste à votre disposition.  

 

Tel un somnambule, Ryo retourna dans la chambre de sa partenaire. Il s’assit sur le fauteuil et l’observa, elle dormait à présent, épuisée par son traitement et ces effets secondaires. Il n’avait pas rêvé tout à l’heure cette mèche de cheveux dans sa main, il avait tout de suite compris. Il avait compris qu’elle avait eu une chimiothérapie ou quelque chose du genre, d’où la perte de cheveux. Mais il s’était refusé à le voir, il avait voulu faire comme s’il n’y avait rien et avait secrètement espéré que cela soit faux et que sa partenaire lui confirmerait cet état de fait.  

Que lui avait dit le docteur déjà ? Qu’on en guérissait généralement mais lui avait avoué aussi qu’on en mourrait voilà pourquoi elle ne faisait pas de prédiction pour Kaori.  

 

 

 

 

 


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