Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 15-04-06

Mise à jour: 10-10-06

 

Commentaires: 63 reviews

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General

 

Résumé: Un appel au secours, mais pas celui qu'on croit...

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secours" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule au début du pseudo, changer l'orthographe,...) Cela ne me prendra que quelques secondes.

 

 

   Fanfiction :: Appel au secours et révolte

 

Chapitre 6 :: Moment tendresse

Publiée: 25-09-06 - Mise à jour: 26-09-06

Commentaires: Merci beaucoup à mon Eden pour sa correction éclaire :) je devais majer remember me mais j'ai pas eu le courage de relire ^^ ce sera donc pour jeudi :) d'ici là j'espère que vous aimez toujours cette fan fictions que j'ai terminé en hors ligne et qui sera donc majé une fois par semaine jusqu'à sa fin ^^ ! merci à mes reviewers ^^ qui m'encouragent !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Ryo l’avait aidé à revenir jusqu’à la maison d’hôte, elle se traînait un peu et n’aspirait qu’à dormir. Aussi, après s’être allongée Kaori s’endormit immédiatement.  

 

A son réveil à l’hôpital, elle avait été étonnée de le voir lui tenir la main, la première chose qu’elle avait vu était ses yeux sombres, inquiets. Et puis, il lui avait souri, rassuré qu’elle se réveille enfin. Sans un regard pour l’infirmière qui venait de rentrer à ce moment là, il lui avait embrassé la main, délicatement, presque un frôlement qui avait déclenché en elle une réaction qu’elle avait connu déjà la veille : le désir.  

 

Un peu plus tard elle ouvrit les yeux dans sa chambre d’hôte, il faisait déjà nuit et pourtant, elle sentit sa présence, aussi dans un murmure elle l’appela :  

 

- Ryo ?  

- Je suis là.  

- Qu’est-ce que tu fais là, tu devrais te reposer…  

- Je peux allumer ?  

- Moui.  

 

Elle ferma les yeux et les rouvrit peu à peu, pour s’habituer à l’intensité… Elle le vit, il était assis à côté du lit sur une chaise et ne s’était même pas changé, il avait juste enlevé sa veste.  

Kaori se redressa tant bien que mal :  

 

- Je te dois des excuses, pour hier soir, et pour ce matin… murmura-t-elle.  

 

Il posa sa main sur sa joue et elle ferma les yeux pour s’en imprégner. Ryo s’approcha lentement d’elle, s’assit sur le bord du lit et prit possession de sa bouche avec délicatesse et amour. Puis il posa sa tête dans le cou de sa partenaire.  

 

- Ryo ? demanda Kaori au bout d’un moment.  

- Je suis un imbécile, murmura-t-il. J’aurais dû me retirer du milieu il y a longtemps, mais je craignais que cela nous déstabilise. J’ai été lâche et par ma faute…  

 

Elle s’écarta de lui, ramena son regard dans le sien et lui dit :  

 

- Cela n’aurait peut-être rien changé…  

- Je sais. Mais au moins je n’aurais pas de regrets.  

 

Elle lui sourit malgré ses yeux mouillés.  

 

- Je déteste mon corps Ryo… confia-t-elle.  

- Hein ? mais ton corps est magnifique…  

 

Elle fit non de la tête.  

 

- J’ai une longue cicatrice du côté du sein, jusqu’en dessous. Ils en ont enlevé un bout pour enlever la tumeur. Je sais bien que la doctoresse a raison en disant qu’elle ne m’a pas enlevé un bout de ma féminité, mais qu’elle n’a fait qu’enlever le cancer.  

 

Elle appuya sa tête contre celle de son partenaire, ses bras étaient posés autour des larges épaules de Ryo.  

 

- Mais j’y peux rien, je sais bien que c’est vrai tout ça, cela touche quand même à ma féminité. Je ne veux pas que tu me vois diminuée.  

- Si tu savais comment je te vois…  

- Ah comment ? fit-elle surprise.  

 

Il lui vola délicatement un baiser et glissa dans son cou pour l’embrasser doucement, ses mains s’aventurèrent sous le pull de Kaori et caressèrent avec délectation son ventre si plat. Mais il se retint, il s’écarta, embrassa le nez de sa partenaire et lui sourit.  

 

- Tu t’es arrêté…. Murmura Kaori.  

- Oui, pourtant c’est pas l’envie de continuer qui me manquait.  

- Alors pourquoi ?  

- Tu es fatiguée, je saurai prendre le temps. Je t’ai tant fait attendre,  

- J’ai le droit à un caprice, alors….  

 

Ryo surpris la regarda et lui dit :  

 

- Oui tu as le droit à un caprice…  

- Alors je veux que tu… - elle rougit violemment avant d’ajouter dans un murmure - m’embrasses…  

 

Il lui sourit et alors qu’elle s’allongeait, il arriva sur elle et l’embrassa délicatement. Puis lorsqu’elle entrouvrit la bouche, il approfondit sensuellement ce baiser de feu. Ils étaient tous deux hors d’haleine quand ils cessèrent leur baiser. Il lui embrassa le nez et lui sourit.  

 

- Bonne nuit Kaori…  

 

Il allait refermer la porte quand elle lui demanda :  

 

- Tu veux bien dormir avec moi ?  

 

Il fronça les sourcils la veille aussi elle voulait qu’ils aillent plus loin. Puis il sourit, c’était à lui de lui faire comprendre qu’il fallait attendre.  

 

- Ok.  

 

Il se déshabilla et garda son caleçon et son t-shirt, ensuite il se glissa dans les draps de sa partenaire. Elle vint se caler contre lui.  

 

- Ca va ? demanda-t-il.  

- Oui…. Mais dis-moi du coup tu n’as pas mangé ?  

- Oh tu veux que j’aille te chercher quelque chose ?  

- Non, je n’ai pas faim mais je pensais à toi… mon estomac sur patte.  

 

Il sourit et l’amena à lui pour qu’elle s’endorme contre lui. Sentir près de lui son corps, si chaleureux si omniprésent. Mais il la sentait si fragile, sa main posée sur la hanche lui faisait sentir ses os.  

Des larmes d’amertume coulèrent sur ses joues, une boule grondait dans sa gorge. Il aurait voulu se lever et faire un tour, mais il la sentait dormir contre lui et il ne voulait pas la déranger. Il murmura la voix rendue rauque par ses sanglots retenus :  

 

- Kao… ne me laisse pas…  

 

Il tourna la tête et embrassa son front.  

 

* * * *  

 

Une semaine passa sans que Kaori n’absorbe grand’ chose, elle était si pâle que Ryo n’osait la quitter de peur qu’elle ne tombe d’inanition. Et pour lui faire plaisir la jeune femme consentait à se nourrir un peu.  

Cette dernière appréciait beaucoup les soins dont l’entourait son partenaire, mais elle avait peur qu’il ne se lasse, aussi se forçait-elle à reprendre le dessus et s’occupait du ménage. Mais très vite elle se sentait exténuée. Ce jour-là elle avait passé l’aspirateur et à peine l’avait-elle rangé qu’elle s’était allongée un instant sur le canapé et l’instant d’après elle s’était endormie.  

 

Ryo qui revenait de quelques courses la trouva allongée, il rangea rapidement les aliments dans la kitchenette et revint près de sa partenaire, elle avait toujours le chiffon pour la poussière à la main.  

Il lui enleva et doucement lui caressa son visage si fin, si fatigué. Il posa ses lèvres sur celles de sa partenaire et au moment où il voulut se relever le bras droit de sa partenaire vint se poser sur son dos.  

 

- Ryo…  

- Je ne voulais pas te réveiller pardon.  

- C’est rien… et elle ajouta : je peux avoir un autre bisou ?  

 

Il lui sourit taquin et lui dit :  

 

- Mademoiselle vous devenez bien capricieuse…  

 

Amusée elle répliqua les yeux brillants :  

 

- Seulement avec l’homme de mes pensées.  

- Alors ma gente dame va voir son désir exaucé…  

 

Et il l’embrassa délicatement, puis leur baiser se fit plus passionné, approfondi, langues mêlées dans une danse que la jeune femme commençait à trouver exquise. La tendresse et la lenteur distillées aux grés des jours faisaient peu à peu un chemin en elle, et plus ça allait et plus son corps revêtait un détail secondaire, seul comptait les mains de son partenaire, sa bouche qui se traçait un chemin délicat dans son cou.  

De sa gorge s’échappèrent quelques gémissements, Ryo s’écarta un peu de sa belle. Il savait que cela n’irait pas jusqu’à l’union charnelle, il la désirait, elle commençait à apprivoiser son propre désir, mais elle n’était pas prête.  

Cependant il continua à lui octroyer de délicieuse sensation grâce à ses mains…. Il réfrénait ses ardeurs pour elle, et s’interdisait d’aller toucher ses seins, il savait qu’il ne souffrirait jamais de leur différence, à jamais il se souviendrait de leur galbe parfait et c’était à elle qu’il voulait faire l’amour pas à ses seins, il s’interdisait donc de les approcher pourtant il aurait aimé les toucher. Mais si lui était prêt à les voir et à les accepter tels qu’ils étaient, il savait que sa partenaire devait faire un travail sur elle pour les accepter. C’était une part d’elle-même qui avait été sacrifié.  

 

Après plusieurs baisers langoureux et caresses pleines de tendresses, il souleva sa partenaire et l’emmena dans la chambre pour qu’elle se repose. Il l’allongea et s’allongea à côté d’elle.  

 

Depuis son retour de l’hôpital, ils dormaient ensemble, cette proximité mettait à mal la libido de l’homme mais il n’en fit jamais remarque et c’était dans cette douce proximité, son corps épousant le sien qu’ils s’assoupirent.  

 

 


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