Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 15-04-06

Mise à jour: 10-10-06

 

Commentaires: 63 reviews

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General

 

Résumé: Un appel au secours, mais pas celui qu'on croit...

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secours" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Appel au secours et révolte

 

Chapitre 5 :: La séance

Publiée: 20-09-06 - Mise à jour: 20-09-06

Commentaires: Bonjour tout le monde ^^ ! voici enfin la suite :) j'espère qu'elle vous plaiera ! je remercie toutes les personnes qui me lisent et qui laissent une review. et un gros bisous à ma béta Eden ^____^ ! A bientôt !

 


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Le lendemain matin, une fois prête Kaori alla à l’hôpital sans attendre le réveil de son partenaire, elle avait fait un minimum de bruit et était partie suffisamment tôt pour être sûre de son sommeil.  

Il y avait deux raisons à son action, d’une part, elle avait honte d’avoir lancé un jeu charnel la veille pour mieux l’interrompre et de l’autre, elle ne voulait pas qu’il la voit sans cheveux. Elle ne se reconnaissait pas, elle ne se reconnaissait plus. Elle n’était pas vraiment sans cheveux mais portait une sorte de bonnet rose pour être à l’aise et ou un turban pour sortir… De plus, elle qui détestait se maquiller devait l’augmenter sur ses yeux pour qu’ils ressortent mieux.  

 

Une fois arrivée dans la salle de traitement, elle se laissa guider et s’allongea sur le lit.  

L’infirmière qui lui introduit le produit dans le portacath s’y pris avec délicatesse, elle lui avait même fait mettre de la pommade Emla pour ne pas sentir la piqûre. (nda : pommade endormant la peau, généralement il faut la mettre deux heures avant pour qu’elle soit efficace, de préférence sous un film transparent comme un pansement)  

Elle se souvint alors de la douleur quand ils lui avaient fait une petite opération de « routine » pour lui mettre le portacath, de routine peut-être mais en attendant elle avait souffert le martyr car lors de l’opération, le chirurgien avait touché la clavicule. (nda : je sais plus si j’ai expliqué ce qu’était un portacath, c’est une sorte de petite boite qui se met sous la peau pour piquer plus facilement dans une artère pour éviter les innombrables piqûres dans les veines moins résistantes). Elle avait dû rester à l’hôpital encore deux jours, jusqu’à ce que la douleur soit partie, elle avait pleuré et avait eu envie de hurler tellement ça lui avait fait mal. Sa Gynécologue lui avait expliqué que c’était parce qu’elle était trop maigre, et que plus elle l’était, plus c’était difficile à placer.  

 

Elle songea aussi à ce que le médecin lui avait dit, préserver son bras droit, il ne fallait pas qu’elle le blesse au risque d’avoir des infections et cela jusqu’à la fin de sa vie.  

Kaori s’était rendue à l’évidence qu’avec sa vie de nettoyeuse, cela lui était impossible de le préserver, et elle se refusait à quitter l’homme de sa vie.  

Bien sûr, il lui avait dit qu’il allait se retirer, mais comment le croire ? Après toutes ces années….  

Célibataire, presque quarante ans, vierge et sans enfant…. Bien sûr elle s’était révoltée contre le statut de célibataire et de femme encore pure, mais elle n’était pas none et elle ne voulait pas en avoir la vie !  

Elle aimait un homme depuis ses seize ans et même s’il l’aimait aussi et qu’il lui avait avoué, il restait toujours si loin d’elle, inaccessible, et là elle songea que la veille il avait faillit lui faire l’amour…  

Mais elle détestait son corps, ce corps avec ce fichu portacath et ce bout de sein en moins, sans oublier les cheveux.  

Elle en était là de ses pensées quand elle sombra dans le sommeil provoqué par les médicaments…  

 

Ryo lui s’était réveillé à 10 heures, il avait eu beaucoup de mal à s’endormir et là quand il vit l’heure il se redressa d’un bloc. Il alla dans la chambre de sa partenaire et vit qu’elle était déjà partie à l’hôpital.  

 

- Idiote ! fit-il agacé.  

 

Il prit une douche expresse, mit sa veste et rejoignit l’hôpital après une drague forcée de l’infirmière qui semblait garder la porte tel un molosse ne voulant pas arrêter d’engueuler les retardataires, autrement lui. Il finit par être autorisé à rentrer dans la chambre, et là il put voir sa partenaire dormir…  

La voir entourée de blanc, lui fit un peu peur, il savait qu’elle était vivante, il entendait son cœur battre lentement, sereinement. Mais il n’arrivait pas à se détacher de tout ce blanc aseptisé qui l’entourait.  

 

- Monsieur Saeba ?  

- Docteur, fit simplement l’homme.  

- Vous êtes en retard…  

- Je ne me suis pas réveillé et comme hier soir on s’est quitté ou plutôt elle m’a quitté fâchée, elle n’a pas pris la peine de me réveiller.  

 

Il s’approcha de sa partenaire et lui embrassa le front avant de s’asseoir sur une chaise. Il lui serra la main.  

Pendant les heures où il la veilla, il ne bougea pas d’un poil. Comment avait-elle pu partir pour l’hôpital sans le prévenir ni même l’attendre… elle portait une espèce de bonnet sur la tête à la place de sa perruque.  

Fort, il fallait qu’il soit fort pour elle, qu’il la soutienne du mieux qu’il le pouvait tout en lui tenant la main il reversa sa tête en arrière et il ferma les yeux.  

Il songea à leur vie, cette vie de danger il sortit de ses pensées quand le médecin lui posa une main sur l’épaule…  

 

- Oui ?  

- J’ai remarqué sur le bras droit de votre amie des marques de griffures…  

- Des griffures ? euh ce doit être des ronces…  

- Je ne sais pas si elle vous en a parlé mais, il faudra qu’elle fasse attention à son bras droit…  

- Comment ça ?  

- Et bien, lors de l’intervention nous avons dû lui enlever toute la chaîne ganglionnaire du bras droit, de ce fait ça le rend plus vulnérable aux infections… il lui faudra donc veiller à ne pas se blesser et à utiliser des gants si elle travaille dans un jardin.  

- Et elle devra faire attention longtemps ?  

- Toujours.  

 

Ryo sursauta, il la dévisagea. Il reporta attention à cette main qu’il serrait depuis plus d’une heure il l’embrassa tendrement avant de la lâcher et de demander au médecin de venir discuter avec lui à l’abri des oreilles indiscrètes.  

 

- Mais pourquoi lui avoir enlevé si c’est si contraignant ?  

- Je vous explique monsieur Saeba, en fait, c’est pour éviter des risques de rechutes après le traitement, qu’un autre cancer se forme ou que celui-ci reparte, nous enlevons toutes les parties susceptibles d’être infectée de plus nous pratiquons une biopsie dessus…  

- Et cette biopsie a donné quoi ?  

- Vous n’avez pas à vous inquiéter, le cancer a été pris à temps bien que je ne vous ai pas donné de faux espoirs lors de notre visite pour ne pas que vous soyez déçu. La biopsie a montré que le cancer ne s’était pas éloigné du sein. Comme vous le savez il y a six séances de chimiothérapie toutes les trois semaines. Ensuite il y aura une radiothérapie pendant quatre semaines et ce chaque jour. Le plus dure est la chimiothérapie, après celle-ci il lui en restera encore trois.  

- Quels sont les effets secondaires ? je dois avouer que je n’y connais rien…  

 

La femme médecin eut un sourire conciliant avec cet homme et lui dit :  

 

- Il y a des maux communs à chacun des patientes : nausées, fatigues, dégoût de la nourriture et il y a les autres : douleurs osseuses, douleur de l’estomac, musculaires, déshydratation, peaux lèvres desséchées.… Les deux dernières sont souvent dues au manque d’appétit, mais il faut garder à l’esprit que vomir n’est déjà pas agréable et encore moins quand l’estomac est vide.  

- Je vois.  

 

Le nettoyeur était accablé par tout ce que sa partenaire devait faire face, il n’avait plus le choix, il ne voulait pas se séparer d’elle et leur travail ne lui conviendrait plus jamais. Il sortit quelques instants pour fumer, puis il regarda sa cigarette et l’écrasa.  

Il retourna auprès de sa partenaire et comme la veille il lui tint la main.  

 

 


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