Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 15-04-06

Mise à jour: 10-10-06

 

Commentaires: 63 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Résumé: Un appel au secours, mais pas celui qu'on croit...

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secours" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi dois-je utiliser le lien à partir de mon compte pour envoyer ma demande?

 

Je fais les validations à la main et comme il y en a beaucoup, je préfère que cela ne me prenne pas trop de temps. Pour cela, je concentre les demandes sur la même boîte email et je ne vais pas chercher votre ID à chaque fois. Si vous n'utilisez pas ce lien pour m'envoyer votre demande, elle ne sera pas traitée. Vous devez aussi utiliser l'email que vous avez donné dans votre profil. Ca me donne un moyen s ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Appel au secours et révolte

 

Chapitre 3 :: chapitre 3

Publiée: 07-05-06 - Mise à jour: 07-05-06

Commentaires: J'avais fait tout un blabla mais le méchant a pas voulu envoyé mon chapitre =_= - Je disais que le thème de cette fic touchait beaucoup de personnes moi y compris qui en ait quelques uns dans mon entourage qui ont des cancers, que ce soit du sein ou du poumon. Sur ce bonne lecture et à bientôt :)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Chapitre 3  

 

Assis sur le fauteuil d’à côté, il se pencha en avant et mit sa tête dans ses mains, c’était décidé, il allait le faire. Se retirer pour elle, pour lui donner le courage de se battre pour lui faire comprendre que tout serait vraiment différent une fois que cette horrible épreuve serait passée.  

 

N’avaient-ils pas assez souffert ? Pourquoi le sort s’acharnait-il comme ça contre eux ? Contre elle ?  

Il ne voulait pas qu’elle meure, elle méritait mieux, une vie entourée d’enfants, une vie de femme ! Pourtant il doutait encore, mais pour autre chose, si jamais elle s’en sortait sans heurt, devrait-il la faire, le quitter ? Il ne voulait pas, mais être le père de ses enfants, lui semblait si étrange et puis, il était déjà vieux.  

Elle était proche de la quarantaine mais lui proche de la cinquantaine, devait-il offrir une vie pareil à son enfant ? Un enfant à cinquante ans veut dire un orphelin à vingt ans ? Peut-être plus ?  

Il se frappa la tête avec les poings il fallait qu’il pense à elle, à son bonheur mais surtout à ce qu’elle aimerait. Et pour la première fois depuis très longtemps, Ryo se sentait dépassé, il se mordit la lèvre inférieure, sensé être insensible ? Pourquoi avait-il alors cette furieuse envie de pleurer et de hurler à l’injustice ?  

Ses poings contre sa tête se mirent à trembler de rage, de désespoir et de tristesse. Impuissant, inefficace et idiot, voilà comment il se sentait face à tout ça. Il était en colère contre cette maladie, désespéré par ce qu’il risquait de perdre, triste de voir la femme qu’il aimait le plus si mal. Il était impuissant et inefficace car il ne pouvait pas soulager sa souffrance et sa détresse et enfin idiot car il se rendait un peu responsable de cette maladie…  

Il aurait dû quitter le milieu depuis déjà quelques années, lui faire un enfant et peut-être que…  

Mais les « si » ne changeaient en rien la situation, puis il sentit une main un peu froide sur son poignet, il releva la tête malheureux et il la vit, elle lui souriait malgré sa maladie, elle se voulait rassurante. Elle lui dit :  

 

- Je n’ai pas l’intention de te laisser. Parce que je ne supporterais pas l’idée que tu touches une autre femme que moi. Et je serais capable de revenir d’entre les morts pour te frapper à coup de massues.  

 

Cela lui arracha un sourire. Il lui tendit les bras pour qu’elle vienne, elle vint s’asseoir sur ses genoux, cacha sa tête dans son cou et ses bras entourant ce dernier. Ryo resserra son étreinte, il voulait rester comme ça, ici et à jamais. Elle lui dit :  

 

- Ne t’inquiète pas, Ryo, je vais me battre.  

- Non.  

- …  

- Nous allons nous battre. Et je te promets une chose Kaori Makimura. C’est que je vais tout faire pour quitter notre travail…  

- C’est vrai ? Demanda-t-elle en s’écartant un peu de lui .  

- Oui c’est promis. Plus d’échappatoire et je t’offrirai ce que tu veux le plus au monde.  

 

Devant l’air interrogateur de la jeune femme il lui dit :  

 

- Une famille.  

- Une fa… famille répéta-t-elle surprise.  

 

Il lui sourit et une ride d’expression resta là, Kaori ne savait plus quoi faire. Bien sûr, il s’était déclaré et tout avait changé, il ne l’insultait plus à la maison mais uniquement à l’extérieur pour donner contenance.  

Doucement les mains de Ryo vinrent caresser le dos de sa partenaire de haut en bas avec une douceur infinie.  

 

- Merci Ryo. Merci d’être là.  

 

Ce fut le moment que choisit Kimiko pour frapper à la porte et entrer sans attendre la réponse et elle découvrit le couple assis dans les bras l’un de l’autre. Kaori s’écarta et se tourna vers l’intruse.  

 

- Kaori, je suis venue vous annoncer que vous avez droit de rentrer chez vous aujourd’hui.  

- C’est demain normalement…  

- Je sais, mais je dois me rendre à l’étranger, vous allez bien. Sauf si vous voulez absolument rester jusqu’à demain…  

- Euh non ça va, je crois que j’ai assez vu cet hôpital pour le moment.  

- Bien.  

 

Le médecin adressa un signe de la tête aux deux adultes et sortit.  

 

Pendant l’heure qui suivit Kaori veilla à ranger toutes ses affaires dans sa maigre valise. Ryo la porta et posa un bras protecteur autour de la taille de la jeune femme alors qu’ils quittaient l’hôpital.  

Ils rentrèrent à la maison d’hôtes, Ryo put obtenir une chambre à côté de celle de sa partenaire qui était en plus mitoyenne pour la salle de bain. Il posa ses affaires et rejoignit sa partenaire à côté. Il passa à la kitchenette et revint avec deux tasses de thé et en posa une devant Kaori qui s’était laissée tomber dans le fauteuil. Elle prit la tasse et la porta à sa bouche.  

 

- Merci.  

- De rien. Puisque nous devons rester à Osaka pendant encore six mois, peut-être devrions-nous chercher un appartement non ?  

- Tu comptes rester ? demanda sa partenaire.  

- Et bien oui, ma chère, je t’ai perdu de vue trop longtemps déclara-t-il en lui faisant un clin d’œil.  

 

Malgré la complicité présente, Kaori ne put s’empêcher de rougir légèrement.  

 

- Je ne sais pas Ryo, est-ce que c’est une bonne idée ? et puis j’ai pas la force de faire des recherches…  

- Ne t’inquiète pas je me charge de tout.  

 

Ce soir-là, Ryo alla chercher à manger chez le traiteur, le repas se passa en silence. La soirée fut calme, Kaori s’endormit sur l’épaule du nettoyeur…  

 

Une semaine passa dans une douce ambiance de convivialité et tendresse, mais ce matin-là en entrant dans la chambre de Kaori, il la trouva en pleure, il lui demanda ce qui n’allait pas, mais elle refusa de se montrer à lui.  

Il la força doucement et avisa de la situation. Une grande partie de la chevelure dense de sa partenaire était dans ses mains, il sentit son cœur se serrer fasse à sa douleur…  

 

- C’est rien Kaori, ne t’inquiète pas…  

 

Il la prit dans ses bras et lui caressa le dos d’un geste apaisant, mettant sa libido à rude épreuve.  

 

- Tu devrais partir Ryo…  

- Mais non, je suis très bien ici….  

- Loin de moi, déjà pas féminine je le suis encore moins, mes cheveux ! mes cheveux…  

- Chut Kaori, ne t’inquiète pas… on va faire deux trois courses.  

 

Il l’aida à se relever, il la trouva encore plus pâle que d’habitude. Il la força à prendre un petit déjeuner consistant, ravi de sa réussite, il fut consterné quand elle le rendit. Son organisme refusait de l’alimenter et cela inquiétait énormément le nettoyeur.  

 

Une fois prêts à partir, Kaori déclara qu’elle ne voulait pas venir… Ryo trouva un foulard et lui mit sur la tête et lui dit qu’il tenait absolument ce qu’elle l’accompagne. Ce fut en ronchonnant qu’elle le suivit, mais quand ils arrivèrent dans le hall tous les regards se tournèrent vers elle, elle se sentit honteuse…  

Ryo posa un bras rassurant autour de sa taille et défia du regard quiconque aurait la bêtise de critiquer sa partenaire.  

 

Dans un premier temps, ils allèrent chez le coiffeur pour qu’il lui rase ce qui restait de cheveux à sa partenaire et enfin, elle eut le droit à un véritable essayage de perruques en tout genre sous le regard amusé de son partenaire.  

Finalement elle choisit une perruque de la couleur de ses cheveux naturels et le coiffeur lui expliqua qu’il pouvait très bien la couper pour qu’elle soit à la coupe qu’elle désirait. Kaori lui montra une photo d’avant et lui dit qu’elle aimerait bien une coupe proche de celle-là. Il n’y avait évidemment aucun problème mais le coiffeur proposa d’essayer d’augmenter le volume comme elle avait un visage fin et à présent un peu aminci par le traitement cela ne ferait que la rendre plus en forme. Elle accepta.  

Le retour se passa dans l’euphorie la plus complète, se remémorant le fait que son partenaire lui avait proposé une perruque bleue qui défiait les limites de l’apesanteur.  

Alors qu’ils marchaient en direction de la maison d’hôtes, Kaori stoppa son avancée, elle venait de voir quelque chose.  

Elle resta immobile le regard perdu à travers les ronces. Ryo finit par se rendre compte qu’il avait perdu sa partenaire en route. Il la rejoignit et lui demanda ce qu’il y avait, elle lui dit :  

 

- J’aimerais bien voir cette maison, déclara-t-elle songeuse.  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de