Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 15-04-06

Mise à jour: 10-10-06

 

Commentaires: 63 reviews

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General

 

Résumé: Un appel au secours, mais pas celui qu'on croit...

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secours" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Appel au secours et révolte

 

Chapitre 8 :: Chapitre 8

Publiée: 10-10-06 - Mise à jour: 10-10-06

Commentaires: Et voilà la fin d'une aventure ! j'espère que la fin vous plaira. Bonne lecture à tous ^^ !

 


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Chapitre 8  

 

 

Ils avaient signé les papiers de location et Ryo avait réussi à leur dégotter quelques meubles dans une brocante, il avait laissé sa partenaire se reposer dans la chambre d’hôte pendant qu’il installait leur nouveau chez eux.  

Malgré le travail, il avait un sourire ravi. Non pas que la pension de famille n’ait pas été agréable, mais il voulait pouvoir faire ce qu’il voulait sans entendre la voisine de la chambre d’en face éternuer.  

Rien n’était pire pour lui que d’avoir l’impression que chacun de ses faits et gestes étaient épiés à cause de la maigre épaisseur des murs.  

Dans le petit appartement, il y avait un salon, une cuisine, une salle de bain, des toilettes et une chambre.  

Dans la chambre il avait fait installer un grand lit, cependant, il avait prévu de dormir sur le canapé du salon en attendant que sa partenaire soit vraiment prête.  

 

Quand il rentra à la pension, il était satisfait, ses préparations étaient finies ils allaient pouvoir emménager le soir, il entra dans la chambre et dit :  

 

- Kaori ! ça y est on peut….  

 

Les mots se figèrent, il la regarda il devint livide et cria :  

 

- Kaori !  

 

Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, il tâta son pouls, il soupira. Il prit sa partenaire qui était étendue sur le sol au milieu du salon et la déposa délicatement sur le lit de la chambre. Il alla chercher un linge humide et tamponna son visage livide. Doucement elle revint à elle et murmura :  

 

- Ryo…  

 

Il embrassa ses lèvres avec diligence. Il lui demanda d’une voix rauque :  

 

- ça va ?  

- je suis fatiguée.  

- Je vais t’emmener à l’hôpital.  

- Non Ryo !  

 

Il lui caressa le front d’un geste tendre, et ses yeux reflétaient vraiment l’anxiété dans laquelle il se trouvait.  

 

- Ce n’est pas normal Kaori, je t’en prie, je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit d’autres, alors laisse moi t’emmener là-bas. C’est sûrement pas trop grave mais je veux me rassurer…  

 

Touchée par la détresse de son partenaire qui jusque là l’avait toujours soutenue, elle s’en voulut et lui caressa son visage si inquiet…  

 

- D’accord Ryo, espérons juste qu’ils ne veulent pas me garder.  

- Je les en empêcherai mon ange si cela est possible.  

 

Il l’aida à se redresser et à se relever mais ses jambes se dérobèrent. Ryo fronça les sourcils et la prit dans ses bras.  

 

- Pardon…  

- Ce n’est rien.  

 

Il appela un taxi et quand on le prévint qu’il était là, il la souleva aussi facilement qu’un fétu de paille. Il fronça les sourcils, il avait mis ça sur le compte de la maladie mais c’était vrai qu’elle était légère, et qu’elle avait la peau sur les os.  

 

Au moment où le taxi les déposait devant l’hôpital, Kaori s’évanouit en sortant de la voiture. Le nettoyeur la rattrapa et la porta jusqu’aux urgences. Une fois là-bas, on l’installa sur un brancard et on fit patienter Ryo dans la salle d’attente, il était trop inquiet pour observer l’environnement et pourtant il aurait pu constater le nombre de patients malades ou blessés, non rien de ce qui l’entourait ne l’importait.  

Une charmante infirmière vint le voir et lui dit :  

 

- Votre amie a été conduite en médecine.  

- C’est grave ?  

- Oui et non… mais suivez-moi le médecin va vous parler…  

 

Ryo se leva et suivit la jeune femme sans faire attention à son déhanchement. Un vieux monsieur se présenta à lui quand il eut pénétré dans le bureau.  

 

- Je suis Hatsua Aratsu.  

- Ryo Saeba. Qu’a-t-elle ?  

- Avant de vous répondre j’ai une question : A quand remonte son dernier repas ?  

 

Ryo écarquilla les yeux et répondit :  

 

- A ce matin, je lui ai apporté des viennoiseries pour son café. Pourquoi ?  

- Car votre amie est en hypoglycémie…  

- Je veille à ce qu’elle mange malgré son manque d’appétit.  

- Serait-elle sujette à l’anorexie ?  

- Non, fit le nettoyeur tranchant. C’est les saloperies qu’elle ingurgite dans cette bâtisse toutes les trois semaines qui lui coupent l’appétit.  

- Comment ça ?  

- Mon amie Kaori Makimura est en traitement pour une chimiothérapie et elle ne supporte pas très bien les effets secondaires…  

- Oh je suis désolé, nous sommes désolé – le médecin réfléchit un instant et demanda – qui est son médecin ?  

- Kimiko Ayatoshi.  

- Je vais la faire venir nous verrons si nous ne pouvons pas palier à tous ses symptômes.  

- Comment va Kaori ?  

- Elle est très affaiblie, et malheureusement le manque d’alimentation risque de détérioré certaines de ses fonctions du moins temporairement mais ne vous inquiétez pas….  

 

L’infirmière revint avec le docteur, elle était accompagnée d’une toute petite fille qui se cachait derrière ses jambes.  

 

- Je suis désolé docteur de vous avoir fait venir, vous partiez ?  

- Oui je venais de récupérer ma petite à la garderie.  

- Mademoiselle Makimura a été hospitalisée…  

- Oh ? comment va-t-elle ?  

- Bien mais il semblerait que son organisme refuse toute nourriture…  

- Ah.  

- Auriez-vous une idée de traitement pour amenuiser ses indispositions.  

- Maman ?  

- Attend ma chérie… parla doucement la jeune femme en regardant la petite tête qui lui tenait le pantalon – vous devriez essayer une dose de cortisone.  

- Attendez cela ne risque pas de la rendre dépendante intervint le nettoyeur.  

 

Ils le fixèrent un instant comme s’ils venaient de se souvenir de sa présence.  

 

- Ne vous inquiétez pas rassura le vieux monsieur, la dose est si minime que ça ne devrait rien faire.  

 

Ryo resta silencieux avant de dire :  

 

- Puis-je la voir ?  

- Oui bien sûr, l’infirmière Nao va vous accompagner vers votre amie.  

- Combien de temps devra-t-elle rester ?  

- Nous la réhydratons et lui donnons des solutions sucrées pour lui donner suffisamment d’énergie pour se mouvoir.  

 

Quand Ryo quitta l’infirmière il était livide. Il alla trouver sa partenaire qui était allongée, aussi blanche que ses draps il arriva et lui caressa son visage. Elle ouvrit immédiatement les yeux.  

 

- Ryo…  

 

Il lui prit la main et la porta à sa bouche et sans la quitter des yeux il lui demanda d’une voix anxieuse :  

 

- Pourquoi tu ne m’as pas dis que tu ne réussissais à rien garder ?  

- Je ne voulais pas t’inquiéter…  

- C’est raté.  

- Désolée… fit-elle les larmes aux yeux.  

- Maintenant il faut que tu me dises ce genre de chose, je ne veux pas que ton état se dégrade à cause de ce genre de choses.  

- Je suis désolée…  

 

Deux coups furent frappés à la porte mais Ryo ne bougea que légèrement à leur entrée et surtout il n’avait pas lâché la main de sa partenaire.  

 

- Mademoiselle Makimura.  

- Docteur Ayatoshi. Docteur…  

- Aratsu.  

- Kaori vous ne m’aviez pas dis que vous n’arriviez pas à garder la nourriture, fit la jeune doctoresse en tenue civile.  

- C’est juste depuis la dernière…  

- Bien nous allons essayé un traitement il s’agit d’un traitement à base de cortisone cela devrait diminuer certains des effets secondaires. Je laisse le docteur Aratsu s’en occuper.  

- Soignez-vous bien Kaori. Monsieur Saeba prenez soin d’elle, le moral est très important !  

 

La jeune femme sortit de la chambre et le médecin arriva avec un appareil roulant qu’il mit du côté gauche et laissa l’infirmière poser une seconde perfusion pour remplacer la transfusion. Elle confia ensuite à la patiente deux cachets et un verre d’eau.  

 

- Qu’est-ce que c’est ?  

- La cortisone est sous forme de cachet expliqua simplement le médecin. A présent je vais vous laisser en famille.  

 

L’infirmière et le vieux monsieur quittèrent la chambre et Ryo et Kaori se regardèrent interdit et répétèrent bêtement :  

 

- En famille ?  

 

Puis ils se sourirent.  

 

* * * * *  

 

 

- Tu vois bien Kaori ! on en est venu à bout !  

 

Sa partenaire se retourna vers lui, elle lui sourit et dit :  

 

- Oui… Enfin il reste quand même une intervention et attendre que la repousse se fasse…  

 

Le nettoyeur s’avança vers elle et la tint dans ses bras, elle ne détourna pas les yeux.  

 

- Tu es belle Kaori, et je suis content de te tenir dans mes bras…. J’ai aussi honte d’avoir mis si longtemps à agir…  

- Mieux vaut tard que jamais – elle se mit sur la pointe des pieds et murmura dans l’oreille – mon bel étalon.  

- Oh c’est proposé tellement judicieuse, allons étrenner notre belle maison !!  

 

Fit-il en la tirant par la main impatiente de toucher à nouveau son corps de femme…  

Une massue sur la tête le fit revenir à de réelles occupations.  

 

- Tu vas finir par casser mes vieux os !  

- On a l’âge qu’on se donne monsieur Saeba.  

- Viens là !  

 

Il la tira dans ses bras et il s’allongea avec elle dans l’herbe humide.  

 

- Tu es guérie Kaori.  

- Oui – elle se redressa et appuya ses coudes sur le torse de son amant – et c’est grâce à ton soutien moral.  

- Tu veux dire au soutien de mon mokkori !  

- Idiot.  

 

Il passa une main sous le sweat-shirt et vint le posé dans la cambrure de ses reins.  

 

- A moi pour toujours ? demanda-t-elle d’une petite voix.  

- A toi pour toujours, pour le meilleur comme pour le pire !  

 

Ryo l’embrassait quand il entendit des toussotements ils s’écartèrent l’un de l’autre et virent Falcon arriver avec un canapé porté sous le bras.  

 

- Mais qu’est-ce que vous faites ici ! s’exclama le nettoyeur en se relevant puis en aidant sa partenaire qui était rouge de confusion.  

- Tu as dis que vous emménagiez aujourd’hui alors on est venu vous aider à vous installer.  

 

Voyant que les deux partenaires ne bougeaient pas, Falcon s’énerva et dit :  

 

- ON VA PAS Y PASSER LA NUIT !  

 

Le choc passé, Ryo aida Falcon et Mick à débarrasser le camion pendant que Kazue et Miki ordonnaient à Kaori de ne pas trop en faire, mais c’était peine perdue.  

 

Tout en allant décharger Ryo grommela un « m’énerve, je voulais du Mokkori », Kaori ne dit rien mais elle n’en était pas moins embêtée. L’installation se fit dans une douce pagaille et quand enfin ils furent à nouveau seuls quelques heures plus tard, qu’ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre sur le canapé du salon.  

 

FIN
 

 

Hello tous, donc voilà la fin d'une histoire ! j'espère qu'elle vous aura plu ^^ ! c'est un thème qui me parle beaucoup parce que quelques personnes de mon entourage ont été touché par le cancer (pas forcément du sein). Une ést morte il y a 8 ans (poumon), et l'autre est entrain de se battre (mais va s'en sortir, elle est en fin de traitement) et c'est justement à cause d'elle que j'ai écris cette fic ^^ ! écrire me permet d'évacuer un maximum de choses !  

Enfin je vais pas vous miner le moral ^^ ! Je vous souhaite une bonne journée et j'espère que vous me laisserez une petite review ! A bientot dans la suite de "Remember me" 

 


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