Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 15-04-06

Mise à jour: 10-10-06

 

Commentaires: 63 reviews

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General

 

Résumé: Un appel au secours, mais pas celui qu'on croit...

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secours" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire pour mettre une image dans une fanfiction?

 

C’est simple. Pour illustrer votre texte, il suffit de m’envoyer les images en question et de me dire où elles devraient se situer dans le texte. Je m’occupe du reste. Il faut vous connecter et utiliser le même email que celui que vous m’avez donné en vous inscrivant.

 

 

   Fanfiction :: Appel au secours et révolte

 

Chapitre 4 :: Chapitre 4

Publiée: 19-06-06 - Mise à jour: 19-06-06

Commentaires: Merci pour vos reviews, merci à mon Eden pour ses corrections ^^ ! je dois avouer que cette fic est pas simple à écrire et j'espère qu'elle vous plaira ! Bonne lecture à tous et à bientôt ^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Chapitre 4  

 

Puis sortant de sa léthargie, elle saisit la main de Ryo et le tira derrière elle. Elle voulait absolument voir cette maisonnette. Ils passèrent à travers les ronces d’un vieux chemin de terre que personne n’avait eu le courage d’entretenir. Ils arrivèrent à un portail.  

Kaori essaya de voir mais non. Elle grogna contre l’infortune, et dit :  

 

- Dis, tu voudrais pas ouvrir cette chaîne par hasard ? Monsieur doigt de fée ?  

 

Il sourit à cette appellation et s’exécuta. Il voyait une lueur dans les yeux de son ange, qu’il n’avait pas vu depuis plusieurs semaines. La frustration de n’avoir jamais pu la toucher, ou tout du moins l’interdiction qu’il se faisait et l’annonce de sa maladie l’avait beaucoup blessée. Même si elle l’avait compris cela lui était douloureux, elle était femme et n’aspirait qu’à être aimée corps et âmes. Les quelques gestes qu’il avait envers elle, demeuraient insuffisants, surtout maintenant, et dans un instant de mélancolie après être entré dans le petit chemin elle s’accrocha à sa veste. Spontanément, il posa ses mains sur ses hanches fines. Elle leva les yeux vers lui et lui dit :  

 

- Ryo Saeba, vous n’avez pas intérêt à me laisser mourir sans m’avoir fait goûter aux choses de l’amour.  

 

Il la regarda interloqué, elle parlait de sa mort comme d’une évidence. Inconsciemment il resserra son étreinte sur la jeune femme elle était collée à lui et pouvait sentir son désir se manifester. Il remonta ses bras au niveau des épaules de la jeune femme pour qu’elle pose sa tête contre son épaule, il lui embrassa les cheveux.  

 

- Ne t’inquiète pas, je suis sûr que ça ira.  

 

Elle se dégagea un peu de lui, juste pour pouvoir voir son regard, ses yeux, et là elle constata qu’ils renfermaient une immense tristesse mêlée à de la peur. Elle comprit qu’il avait peur de la perdre, alors elle fit quelque chose qu’elle ne se serait jamais permise auparavant. Jusqu’à présent, elle restait « passive » elle laissait le soin à son partenaire de faire les choses. Non pas qu’elle soit faignante, mais la peur de se faire rejeter était trop forte. Ryo en cette matière avait un rythme très lent et Kaori parce qu’elle ne voulait pas qu’il lui dise de partir allait à sa vitesse à lui. Mais par cette demande, cette supplique elle voulait avancer, espérer. Qu’il lui donne la force qui lui manquait. Un simple appel à l’amour, mais elle se rendait compte peu à peu que Ryo aussi avait peur et elle ne voulait pas ça… Alors elle passa ses bras qui étaient jusque là toujours accrochés à sa veste autour de son cou. Et dans un effort presque surhumain elle se hissa sur la pointe des pieds et l’embrassa.  

Une caresse, un doux effleurement de leurs lèvres, cela ne dura que trois secondes et pourtant les chamboula tous les deux.  

Mais Kaori ne lui laissa pas plus de temps et se dégagea de ses bras pour aller à la découverte de ce qui avait attiré son attention. Désarçonné le nettoyeur la suivit.  

 

Il la vit avancer parmi les herbes hautes encore quelques mètres, pas à pas, il la suivit. Il voyait son émerveillement à chaque instant quand peu à peu une maison se dessina.  

La maison semblait un peu âgée, grisée par le temps, des vitres cassées çà et là mais il transparaissait de cette maison du siècle dernier un charme certain.  

Cette demeure datait à coup sûr du siècle dernier, mais elle avait dû être rénovée une cinquantaine d’années auparavant alliant avec un certain charme la structure surélevée des anciennes maisons aux portes coulissantes et des fenêtres de style européen. Kaori s’avança contre la fenêtre et voulut regarder à l’intérieur, mais les carreaux étaient trop sales pour ça. Ryo l’attira vers une autre petite vitre cassée pour que son regard puisse se perdre dans la maison. Et effectivement, l’intérieur possédait ses portes à glissières typiquement japonaises.  

 

- Tu veux entrer voir ? proposa le nettoyeur.  

- On a pas le droit c’est pas légal.  

 

Ryo eut un sourire amusé, Kaori qui le regarda, elle s’énerva un peu contre lui en lui demandant où elle avait dit une bêtise.  

 

- Ma chère parce que c’est « légal » d’entrer dans un jardin ?  

 

La jeune femme rougit légèrement en se rabrouant mentalement, elle amorça un pas vers l’entrée du chemin. Mais Ryo la retint doucement lui disant :  

 

- Allons voir à l’intérieur… De toute façon elle est tellement isolée que personne ne remarquera notre présence. Et puis nous sommes city hunter …  

 

Il accompagna ses paroles d’un large sourire satisfait.  

 

Il fractura avec aisance la porte et tira la jeune femme à l’intérieur et l’exploration commença. Sur la droite se trouvait une sorte de cuisine, tout était resté statique comme si les habitants avaient fuis ou étaient partis rapidement.  

Une table pour deux était en morceau dans un coin. De l’autre côté du couloir il y probablement ce qui fut une bibliothèque. Les livres qui restaient, étaient tous à même le sol et Ryo put constater qu’ils étaient plein de sang. Puis son regard s’attarda sur le mur en face, il trouva une balle.  

 

- Que s’est-il passé selon toi ?  

- Les gens qui habitaient ici sont probablement morts, regarde, le ménage a été mal fait, il reste des traces de sang.  

- Moi qui trouvait cette maison charismatique, tant pis…  

- Tant pis pourquoi ?  

- Pour rien, continuons l’exploration.  

 

Ils arrivèrent vers une cour intérieure qui était totalement envahie par les herbes, ronces et orties. Ils firent le tour sur les planches et retrouvèrent d’adorables chambres d’amis ou ce qui avaient dû être. Ensuite ils montèrent à l’étage qui était lui aménagé à la façon occidentale, cela faisait un peu bizarre en apparences, mais de l’extérieur l’illusion était presque totale.  

 

Au bout d’une heure de vagabondage dans la maison ils sortirent et virent le verger où des arbres à l’origine bien disciplinés avaient poussés çà et là. La nature avait repris en partie son droit.  

Malgré le passé douloureux de cette vieille demeure, Kaori était comme hypnotisée voir amoureuse de cette dernière. Elle soupira si légèrement que Ryo aurait pu croire avoir rêvé s’il ne la connaissait pas si bien.  

Ils quittèrent ce lieu si serein et si vide pour retourner dans les rues et se diriger tranquillement jusqu’à la pension de familles. L’espace d’un instant, Kaori eut peur du regard des autres mais c’était comme si elle était « normale », personne ne remarqua la supercherie.  

L’après-midi, Kaori, épuisée par tout ça s’endormit sur le canapé. Jugeant qu’elle serait mieux dans sa chambre le nettoyeur la porta jusqu’à cette dernière et l’allongea délicatement. Il s’assit à côté d’elle et sourit quand il remit une mèche derrière son oreille, même avec une perruque elle avait cette mèche indisciplinée.  

En y réfléchissant ces cheveux étaient à l’image de sa propriétaire. Délicatement il embrassa son front et lui laissa un mot comme quoi il était parti faire un tour.  

 

Quelques minutes plus tard, il était devant cette maison sur laquelle sa partenaire avait craqué, il pénétra dedans et regarda chaque pièce. Techniquement parlant, mis à part quelques détails elle représentait la sécurité même. Mais il voulait voir auprès des voisins voir de la mairie qui était le propriétaire actuel et ce qui s’était passé.  

 

Au bout de deux heures de sieste Kaori se réveilla en pleine forme, elle trouva sur la table de nuit un mot de Ryo lui disant qu’il sortait. Elle se leva et eut un léger vertige mais très vite son équilibre revint, elle put donc aller jusqu’à la cuisine pour préparer un encas car elle commençait à avoir faim. Au moment où elle eut fini de le préparer, Ryo rentra tout sourire. La jeune femme ne lui demanda rien mais le nettoyeur sentit les interrogations silencieuses.  

 

 

- Je suis retourné vers la maison sur laquelle tu as craqué.  

- Je n’ai pas craqué…  

- Non c’est vrai, tu en es tombée amoureuse ! Est-ce que je dois être Jaloux ? demanda-t-il taquin.  

 

Elle rougit légèrement et grogna contre son partenaire. Il lui fit un sourire énigmatique et lui dit :  

 

- En fait, les occupants de la maison sont tous morts, c’était la mairie qui l’avait racheté, aucun acquéreur la voulant à cause de son passé.  

- Que s’était-il passé ?  

- Un homme qui avait « craqué » sur la mère de famille, a tué toute la famille et voyant que l’objet de son amour était contre, il la tua aussi.  

- Quelle horreur…  

 

* * *  

 

D’autres jours s’écoulèrent, la troisième chimiothérapie avait lieu le lendemain, à cette perspective la jeune femme se sentait mélancolique. Le traitement ne durait certes qu’une journée mais c’était tellement douloureux. Elle se sentait en plus défigurée par les cicatrices qui se trouvaient sur son sein gauche et au niveau de la clavicule droite ou le portacath avait laissé sa trace.  

Elle était encore en culotte quand le nettoyeur entra dans la chambre de Kaori, il avait frappé et comme il n’avait pas entendu de réponse il avait passé la tête. De la porte il voyait son dos et le miroir devant elle lui permettait de voir ce qu’elle observait.  

A ses yeux il devina que ce qu’elle voyait ne lui plaisait pas du tout. Il s’approcha d’elle et se plaça derrière elle, même si sa libido montait, il la contrôla et doucement tel un effleurement, il passa sa main sur le sein blanc de sa partenaire, cette dernière était rouge de confusion.  

Et elle fut mal à l’aise quand elle sentit son corps trahir son désir et ses seins laiteux se dresser. Kaori vit à travers le miroir, le regard ténébreux de son partenaire, un regard envieux et empli de désir. Il approcha sa bouche de son oreille et dans un murmure il lui dit :  

 

- Tu es belle…  

 

Elle s’appuya au torse du nettoyeur et fut soudain prise de gêne puisqu’elle était nue et elle mit ses bras sur sa poitrine, cette même poitrine qu’elle trouvait encore moins jolie qu’avant. Elle saisit posé non loin de là sa robe de chambre qu’elle enfila rapidement. Elle se sentait mieux, bien que toujours gênée. Et elle se mit sur la pointe des pieds en posant ses mains sur les épaules de Ryo et lui dit :  

 

- Je sais que c’est faux, mais merci quand même.  

 

De ces lèvres elle effleura la commissure des lèvres de son partenaire, puis elle récupéra ses affaires et disparut par la porte de la chambre, l’effleurement des lèvres si douces de sa partenaire laissa amorphe un moment le nettoyeur. Et avant qu’il n’ait pu réagir elle s’était enfermée dans la salle de bain.  

Face à elle, il se sentait comme un débutant pourtant il n’avait pas acquis son surnom d’étalon de Shinjuku en comptant fleurette, non c’était pour son appétit sexuel et sa capacité à rebondir de femme en femme, nuit après nuit. En regardant l’extérieur, il eut un sourire amusé, cela faisait bien longtemps qu’il ne papillonnait plus de manière si libertine d’une abeille à l’autre. Non cela faisait longtemps qu’il était fidèle à une femme, et il ignorait si elle le savait…  

Oui, elle devait le sentir, qu’il lui appartenait. Pourquoi ne pas l’avoir fait sienne avant ? Peur qu’on donne à sa partenaire plus d’importance qu’à une simple partenaire ? Oui et non, car de toute façon, ils l’avaient toujours considérée à tord ou à raison comme son point faible et sa femme. Pour lui elle n’était pas un point faible, loin de là ! Certes elle ne savait pas utiliser une arme de précision, il avait refusé de le lui apprendre. En revanche certains s’étaient mordus les doigts quand ils avaient découvert qu’elle était capable de faire tomber des pans de bâtiments entiers. Elle se faisait même moins enlever, peut-être que les ennemis ne la croyaient plus aussi faible qu’auparavant. Ou alors la menace de Ryo Saeba laissant entrevoir le fait qu’il tuerait quiconque toucherait un seul de ses cheveux. Et puis il devait avouer que sa partenaire devenait de plus en plus douée.  

 

Kaori avait les joues en feu et le sourire aux lèvres. Il lui avait redonné du punch pour affronter la chimio le lendemain. Elle était un peu plus confiante, il faut dire que ces chimios étaient très dures, déjà il fallait un certain nombre d’heures pour que les trois produits qu’ils lui injectaient passent par le portacath. Le soir généralement elle n’allait pas trop mal, le surlendemain ça allait à peu près même si ce n’était pas la grande forme, mais la piqûre qu’on lui faisait pour maintenir les globules blancs en place le soir l’achevait, et le vendredi elle était malade, malade à en crever.  

Elle se sentait si faible, des maux de têtes intempestifs, à ces moments là elle avait envie de mourir et que ça s’arrête. Rien que d’y penser, elle se sentait si mal, elle avait besoin à nouveau du réconfort du nettoyeur.  

 

La jeune femme passa par la salle de bain contiguë et arriva dans la chambre du nettoyeur. Il était allongé et ne dormait pas, elle le savait. Il l’avait sûrement entendu, tant pis, elle était culottée, pas grave. Elle se déshabilla et enfila un t-shirt du nettoyeur.  

 

Ryo avait suivi ses gestes dans le noir, mais il ne comprenait pas… Elle se glissa dans les draps et vint contre lui, sur son torse elle posa sa tête et se serra contre lui.  

 

- Kaori ?  

- Je…voudrais dormir avec toi…  

- Je ne sais pas si c’est bonne idée…  

- Je sais que c’en est pas une.  

 

Elle se serra pourtant contre lui, allant même jusqu’à faire passer sa jambe droite sur celle du nettoyeur. Ryo comprit qu’elle ne voulait que dormir, il ne pouvait pas lui offrir « plus » pour le moment, mais il pouvait la serrer contre lui…  

Lui procurer quelques caresses qui la rassureraient encore… Elle portait une sorte de bonnet, elle se sentait laide, Ryo le savait, il aimerait lui prouver le contraire mais il avait peur…  

Peur de lui faire mal, peur qu’elle le rejette aussi. C’était vrai qu’elle était là, contre lui, habillée par son t-shirt rouge… juste le t-shirt et peut-être une culotte…  

Il imaginait sa lingerie sans prétention, culotte blanche en coton.  

Voilà comment il l’imaginait, dans une innocente culotte en coton. Machinalement il lui caressa le dos d’abord des frôlements, puis un peu plus poussés…  

Sa cuisse sur la sienne aiguisait aussi ses sens. Délicatement, doucement il amena la jeune femme sur lui, contre lui, sur son corps d’homme.  

 

- Ryo ?  

 

Déjà il avait glissé sa main gauche sous le t-shirt, sentir sa peau, juste sa peau… Elle avait spontanément passé ses bras autour de son cou, elle ne comprenait pas ce qu’il voulait faire enfin si, mais elle ne savait pas jusqu’où il l’emmènerait. Mais comme toujours, elle lui faisait une confiance absolue, elle sentait sa main chaude sur sa peau de femme, elle murmura :  

 

- Qu’est-ce que tu fais ?  

- Les préliminaires… murmura-t-il, un avant goût…  

 

Elle se redressa sur ses coudes collant par la même occasion son intimité sur celle du nettoyeur. Elle regarda dans ses yeux, tellement de choses, tristesse, respects, amour, culpabilité. Malgré la pénombre elle les voyait briller, il avait arrêté ses caresses il attendait sa permission. Alors qu’elle sentait ses joues virer au rouge elle lui demanda doucement :  

 

- Pourquoi juste les préliminaires ? je te veux tout entière pas à moitié…  

- Tu es sûre ?  

- Demain et les prochains jours, je n’aurais qu’une envie, mourir. Alors me donner quelque chose que je pourrai avoir à nouveau ne fera que galvaniser ma force…  

- Serais-tu en train de me faire des propositions indécentes, chère partenaire ?  

- Pas plus que vous mon cher avec votre main si basse sur mes reins.  

 

Et elle enfouit sa tête dans le cou de l’homme. Elle ne bougeait plus, Ryo plus que partant attendait quand même, qu’elle commence, qu’elle lui donne le feu vert…  

Elle lui embrassa le cou, de simple effleurement mais elle n’était après tout que novice en la matière, elle avait attendu si longtemps qu’elle avait peur…  

Peur que sa passion sous-jacente le fasse fuir… Elle lui avait déjà fait une proposition indécente l’autre jour, en lui disant qu’elle ne voulait plus attendre davantage avant d’être femme dans ses bras.  

 

- Tu es sûre ? demanda-t-il avec une voix rauque.  

- Plus que jamais mais…  

- Je sais…  

 

Sa main gauche qui était posée sur son dos descendit pour découvrir la culotte en satin de sa partenaire, si douce au touché, il ne put résister à l’envie de passer outre cette protection si douce et si fine à la fois. Il glissa sa main dessous, il les sentit fraîche pour ne pas dire froides,  

Les mains de sa partenaire glissèrent, elles aussi le long du corps du nettoyeur elle s’écarta un instant pour pouvoir les glisser sur ce corps de feu qu’elle désirait tant.  

Ryo sursauta au contact glacé de ses mains, il lui dit dans un murmure :  

 

- Mains froides, cœur chaud…  

 

Se trouver en dessous avait des avantages et des inconvénients pour l’étalon, doucement l’air de rien alors qu’il l’embrassait, il fit descendre ce rempart si doux, le long de ses jambes fuselées.  

Il voulait la savoir nue, totalement nue, alors doucement il la guida pour qu’elle se retrouve à califourchon sur lui, placée sur son boxer, il avait mal de se retenir, de retenir ce désir si puissant… alors sans même s’en rendre compte, il se durcit arrachant un sursaut à Kaori. Elle comprenait de mieux en mieux contre quoi il avait dû se battre, contre son désir pendant ses années, ne rien lui montrer pour ne pas la mettre au courant, cette douce proximité qui les détruisait un peu tant le désir de l’autre était puissant.  

Combien de fois c’était-elle réveillée en sursaut dans sa chambre en croyant qu’elle avait atteint l’extase avec lui, mais à chaque fois la réalité lui avait tiré des larmes, des larmes d’injustices et d’incompréhensions même si elle le comprenait.  

Ryo glissa ses mains sous le t-shirt rouge, ses mains épousèrent magnifiquement ses hanches, il lui dit :  

 

- Je veux te voir nue, murmura-t-il.  

 

Spontanément Kaori agrippa le bas de son t-shirt pour le remonter mais, elle freina, l’espace d’un instant elle avait oublié, oublié sa maladie, son corps défiguré, elle immobilisa son geste, relâcha le bas du t-shirt et se dégagea. Elle s’enfuit presque en courant de la chambre, le nettoyeur frappa quelques minutes à la porte de sa partenaire mais elle lui dit :  

 

- Laisse-moi, je suis désolée…  

 

Puis plus rien, elle se fermait à lui.  

Il aurait bien défoncé la porte mais il sentait que cela n’avancerait pas leur situation si compliquée…  

 

Alors Ryo se décida à rejoindre son lit, et se laissa tomber dessus. Il aurait fait n’importe quoi pour avoir réfréné ses ardeurs et avoir juste la femme qu’il aimait le plus au monde contre lui, mais il était à nouveau seul. Et tout à coup il avait froid, très froid.  

Kaori aussi dans sa chambre avait froid des caresses du nettoyeur, ses mains si chaudes sur son corps. Dans le tourment de ses pensées, elle finit cependant par s’endormir.  

 

 


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