Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: kirari

Beta-reader(s): Fauve

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 02-11-06

Mise à jour: 23-12-06

 

Commentaires: 51 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: La pluie. Une fois de plus, le soleil refusait de se montrer. Cela faisait-il combien de temps aujourd’hui ? Un jour ? Dix jours ? Quinze jours ? Il n’en savait rien. A vrai dire, Ryo s’en moquait même totalement. Et comme si cela ne suffisait pas, voila que maintenant il pleuvait. Lui qui pensait qu’il était le seul homme de sa vie... Lorsque l'amour ne suffit plus, la vie peut prendre un autre chemin. Et malheureusement, nos deux héros vont en faire la douloureuse expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un jour... peut être" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un jour... peut-être

 

Chapitre 3 :: Complot

Publiée: 05-11-06 - Mise à jour: 11-11-06

Commentaires: Voilà le troisième chapitre. Je tiens seulement à vous informer qu’on est encore loin de la véritable action. Alors voilà vous en saurez un peu plus sur Hirotaka dans ce chapitre. Merci pour toutes les reviews et merci à ma fabuleuse bêta ^^. Sinon le prochain chapitre à la fin de la semaine prochaine car beaucoup beaucoup de boulot en classe. Bonne lecture.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

« Alors Monsieur Saeba, pensez vous atteindre votre cible ?  

- Quel est le rapport avec Kaori ?  

- Je vous ai posé une question alors répondez-y »  

 

Ryo était perplexe devant cette femme. Quelque chose n’allait pas. C’était trop étrange. Pourquoi voulait-elle tuer ce type ? Une vengeance ? Il en doutait. Lorsqu’une femme veut se venger, elle est d’habitude moins calme, moins sereine. Et pourquoi lui ? D’accord, il était le meilleur nettoyeur de Shinjuku, mais tout de même. Et pourquoi avoir utilisez Kaori pour le convaincre ?  

« J’essayerai, mais je ne vous garantis rien.  

- Très bien. Il y a tout de même une petite condition. Je veux que vous l’abattiez dans exactement deux heures. Il sera au restaurant de l’hôtel SUNRISE. Pas avant, pas après. Est-ce clair ?  

- Mais pourquoi à ce moment précis ?  

- Je veux que tout le monde voie son agonie, qu’il souffre… Comme il m’a fait souffrir. »  

Ryo s’étonna de voir comment une femme aussi belle à l’extérieur pouvait être aussi noire à l’intérieur. Quoi qu’il en soit, il avait besoin de se défouler, de se changer les idées. Et en plus, il avait à la clé 200 000 yens et Kaori.  

« Très bien. Je ferai de mon mieux.  

- Une fois que se sera chose faite, je viendrai vous remettre ce qui vous reviendra de droit. Quant à Kaori, elle reviendra bien vite. Vous n’entendrez plus parler de moi ensuite. C’est ici que nous nous séparons. A minuit, je repasserai voir si le travail est bien fait. »  

 

Yuki se retourna et s’en alla. Ryo la regarda s’en aller. Bien qu’elle soit très belle, il ne ressentait que du dégoût pour elle. Comment une femme pouvait être aussi machiavélique ! Sa Kaori, elle, n’aurait jamais fait cela. D’ailleurs aucune femme n’aurait aussi bien planifié une mort.  

« Bon. J’ai deux heures à attendre. Je vais donc aller m’amuser un peu. »  

 

Kaori venait de sortir de la douche. L’eau ruisselante sur son corps la rendait encore plus belle et séduisante qu’avant. Après avoir mis une robe de chambre, elle partit vers le bar, histoire de se servir un petit verre de cognac. Alors qu’elle allait s’asseoir, le téléphone sonna.  

« Allô !  

- Madame Kitao, c’est la réception à l’appareil. Je vous informe que votre mère se dirige vers votre chambre à cet instant précis. »  

 

« Ma mère ? » Pensa Kaori. « Mais elle est morte depuis plus de 10 ans. »  

« Heu! … Très bien. Merci »  

Kaori se demandait si le réceptionniste ne c’était pas trompé. Elle n’était peut-être pas la seule Madame Kitao de l’hôtel. On frappa à la porte. Déposant délicatement son verre, elle partit ouvrir. Que ne fut pas sa surprise de voir une femme d’un certain âge arrêtée devant elle, lui souriant jaune, en compagnie d’un petit garçonnet d’environ un an et demi venu se jeter dans ses bras.  

« - Madame Kitao… Quelle… Quelle surprise de vous voir maintenant… je veux dire ici. Mais que faîtes vous là ? Etes vous venu voir votre fils ?  

- Non –fit la femme en entrant-. Si je suis là, c’est à cause de Votre fils.  

- Roy ?  

- Il n’a pas arrêté de pleurer depuis que vous êtes partis. J’ai bien dit à Hirotaka que vous le pourrissiez trop mais moi, on ne m’écoute jamais. »  

Kaori regarda sa future belle-mère avec une pincée de mépris. C’est vrai qu’elles ne s’aimaient pas. Mais elle lui avait demandé de garder son fils pendant une semaine, juste le temps de pouvoir lui préparer un assez bon environnement. « Elle n’est même pas capable de s’occuper d’un enfant de deux ans pendant une semaine ! » Kaori, prit l’enfant dans ses bras et l’embrassa.  

« Alors comme ça tu n’as pas été sage avec grand-mère ? Ce n’est pas gentil Roy !  

- Ce n’est pas lui qu’il faut sermonner, mais la mère irresponsable qui quitte son enfant pour aller à des milliers de kilomètres loin de lui. C’est presque un abandon.  

- Je vous avais juste demandé de le garder une semaine. Une semaine, ce n’est pas la mer à boire que je sache.  

- Avec votre enfant pourri ! On voit que vous n’avez pas idée de ce que c’est.  

- Je vous signale, au cas ou vous l’auriez oublié, que c’est également l’enfant de votre fils.  

- Malheureusement. »  

 

Kaori était éberluée par cette femme. Déjà qu’elle n’était pas de bonne humeur. Maintenant, il fallait en plus qu’elle la supporte.  

« Au fait, il est où mon fils ?  

- Il est sorti. Quelque chose d’urgent à faire.  

- J’espère que c’est pour se trouver une nouvelle femme. »  

Kaori ne savait pas ce qui la retenait d’étrangler cette vipère. Mais elle tenait son fils dans ses bras et pour rien au monde, elle n’aurait fait preuve de violence en sa présence. C’est une simple question de principe, envers la promesse qu’elle avait faîte à son amie.  

 

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FLASH-BACK  

 

A Barcelone, Kaori et Hirotaka se promènent, main dans la main. Cela faisait quelques mois qu’ils s’étaient retrouver dans la ville Lumière : Paris. Depuis, ils ne s’étaient plus quitté, ça avait été le coup de foudre. Ils avaient donc décidé de visiter l’Europe, tant qu’ils étaient heureux, comme pour profiter d’un bonheur qui les fuyait. Finalement, ils étaient tombés sous le charme de Barcelone et s’y étaient installés.  

Hirotaka avait des amis à Barcelone. Une amie surtout : Setsuna. Elle aussi vivait au Japon. Mais elle avait eu quelques problèmes et un homme « très gentil » l’avait aidé à s’en sortir. Elle en était tombée amoureuse, et vite enceinte. Mais cet homme, en débit de son attirance pour d’autres femmes, était éperdument amoureux d’une autre femme. Alors, elle décida de s’exiler volontairement loin de lui, sans jamais lui dire qu’il allait être père. Elle partit s’installer à Barcelone où sa grossesse se déroula sans problème. Mais sa santé déclinait jour après jour. Elle avait un cancer et ses jours étaient comptés. Elle avait donc demandé à Hirotaka de venir la soutenir. Kaori avait été touché par cette femme et par son histoire. Et Setsuna avait été touché par la gentillesse de Kaori. Et quand elle accoucha, elle fit promettre à Kaori de toujours veiller sur son fils qu’elle avait prénommé Roy, en souvenir du père de l’enfant. Elle était morte un mois plus tard et fidèle à sa promesse, Kaori adopta l’enfant ainsi que Hirotaka. C’est comme cela que Roy devint le fils Kitao. Personne ne savait qu’il était adopté à part Kaori et Hirotaka. Et avec le temps, eux même oublièrent qu’ils n’étaient pas les vrais parents de Roy, tant ils l’aimaient et tant ils s’étaient occupés de lui depuis le premier jour de sa vie.  

 

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En repensant à tout ça, Kaori sourit, et toute sa haine passa immédiatement. Son fils était là, alors elle devait rester tendre.  

 

 

Hirotaka était assis dans un café, comme perdu dans ses pensées. Une jeune femme vint s’asseoir en face de lui.  

« Tu es en retard.  

- Je sais, excuse-moi.  

- Alors ?  

- Tout se passe comme prévu.  

- Parfait.  

- Pour te dire la vérité, je ne pensais pas que ça marcherait aussi facilement.  

- Je te l’avais pourtant bien dit. Pour récupérer Kaori, Ryo Saeba est prêt à faire n’importe quoi. Je tiens à lui faire le plus de mal possible. Et la chose qui le fera le plus mal, se sera de tuer sa partenaire, ou plutôt ex partenaire, de ses propres mains.  

- Je ne te comprends pas, pourquoi lui en veux-tu autant ? Au point même de mettre ta future femme en danger.  

- Elle ne représente rien pour moi. La seule que j’aime, c’est toi, Yuki. »  

Hirotaka regarda Yuki dans les yeux. Sa femme était bien la plus belle de toute. Et Kaori, malgré sa grande beauté, ne lui arrivait pas à la cheville.  

« Et pour ton fils, tu fais quoi ? Tu vas le priver de sa mère.  

- Ce n’est pas grave, puisqu’il en aura une autre en échange. Lorsque tout ça sera fini, toi et moi, nous nous marierons. »  

 

Ryo se ballade dans la rue principale de Shinjuku. Comme à son habitude, il drague toutes les filles en mini jupe qui passe. Et comme à son habitude, il se fait expulser. Suite à une de ses multiples gifles, il se retrouve en dessous d’une paire de jambes qu’il reconnaîtrait entre mille.  

« Justement je te cherchais. Je savais que je te trouverais ici.  

- Saeko ! Tu es venue payer tes dettes c’est ça ? Mais je suis tout à toi ! »  

 

Ryo s’apprêtait à sauter sur Saeko lorsqu’elle abattit une énorme massue sur sa tète.  

« D’où sors-tu ça toi ?  

- Figure-toi que Kaori m’avais donné quelques astuces avant de partir… Pour te maîtriser. Plus sérieusement Ryo. Je viens te conseiller de prendre garde.  

- Hum ?  

- Hirotaka Kitao, l’inspecteur de police qui voulait te tuer il y a environ 3 ans de cela, sache qu’il est de retour en ville et qu’il a juré de t’anéantir par tous les moyens. »  

Ryo regarda Saeko et éclata de rire.  

« Je ne vois pas ce qu’il y a d’hilarant.  

- Le plus drôle dans cette histoire, c’est qu’il ignore que c’est moi qui vais l’anéantir en premier. D’ailleurs il est temps que j’y aille. A plus Saeko. »  

Du revers de la main, Ryo, salua Saeko avant de s’enfoncer dans la foule.  

 

Hirotaka est de retour à l’hôtel. Arrivé devant sa chambre, il crut entendre des rires d’enfants. « Ce n’est pas possible. Je dois rêver. Roy est à Barcelone avec ma mère. »  

Il entra dans sa chambre et quelle ne fut sa surprise de voir Kaori entrain de jouer avec le bambin en question. Celui-ci dès qu’il le vit courut sauter dans ses bras.  

« Papa !  

- Hé ! Salut toi ! Mais qu’est ce que tu fais ici ? »  

Hirotaka regarda Kaori avec étonnement.  

« Ne me regarde pas comme ça. T’as qu’à demander à ta mère pourquoi il est là.  

- Parce que ma mère aussi est là ?  

- Bonjour mon fils ! »  

 

Hirotaka fut d’abord surpris de voir sa mère puis se fut sa colère qui s’exprima.  

« Mais maman ! On t’avait demandé de le garder à Barcelone; pourquoi êtes vous là tous les deux?  

- On dirait que ça te gène que je sois là.  

- Mais évidemment que ça te gène. Si on voulait que tu sois là, on t’aurait proposé de venir avec nous. Tu crois qu’on a vraiment le temps de s’occuper d’un enfant ? »  

 

Hirotaka était hors de lui. Il criait tellement fort que cela fit pleurer Roy. Kaori vint prendre l’enfant des bras de son père pour le calmer. Lorsque les pleurs s’arrêtèrent, Kaori déposa l’enfant sur le lit, puis partit enlacer Hirotaka. Etrangement, Celui-ci se sentit immédiatement calmer, paisible. Il ressentit un tel bonheur, que toute sa haine s’évanouit.  

« Je t’en prie mon chéri, calme-toi. Ce n’est pas grave.  

- Oui. Tu as raison. Pardonne-moi de m’être énervé.  

- Ca arrive à tout le monde. Ce n’est pas grave. »  

 

Kaori sourit à Hirotaka et celui-ci ressentit dans un cœur une sorte de pincement, comme si le faite de l’avoir serré et de l’avoir vu sourire suffisait à le mettre en paix.  

« Et si on allait manger maintenant.  

- D’accord. Descendez, je vous rejoins tout de suite. »  

 

Kaori embrassa son fiancé et, prenant son fils dans les bras, invita sa belle-mère à la suivre. Une fois seul, Hirotaka se laissa choire sur le lit.  

« Que t’arrive t-il Hirotaka ! Pourquoi ton cœur bat si vite quand tu la vois, quand elle t’enlace, quand elle t’embrasse ? Est-ce que je l’aime ? Serais-je tomber amoureux d’elle inconsciemment ? »  

Tournant sa tête, il aperçut une photo que Kaori avait tenue à poser sur sa table de chevet tant son fils lui manquait. Sur cette photo, elle tenait Roy dans ses bras. L’enfant ne devait pas avoir plus de quelques mois. Alors Il sourit. Oui c’était vrai. Il était réellement tombé amoureux d’elle. Il l’aimait tellement. Elle faisait maintenant partie de sa vie à lui et à son fils. Et s’il s’était fiancé avec elle, s’était plus parce qu’il l’aimait réellement inconsciemment que pour arriver à ses fins.  

« Peu importe mes sentiments. Je me conformerai à mon plan. »  

 

 


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