Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: kirari

Beta-reader(s): Fauve

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 02-11-06

Mise à jour: 23-12-06

 

Commentaires: 51 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: La pluie. Une fois de plus, le soleil refusait de se montrer. Cela faisait-il combien de temps aujourd’hui ? Un jour ? Dix jours ? Quinze jours ? Il n’en savait rien. A vrai dire, Ryo s’en moquait même totalement. Et comme si cela ne suffisait pas, voila que maintenant il pleuvait. Lui qui pensait qu’il était le seul homme de sa vie... Lorsque l'amour ne suffit plus, la vie peut prendre un autre chemin. Et malheureusement, nos deux héros vont en faire la douloureuse expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un jour... peut être" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un jour... peut-être

 

Chapitre 8 :: la faute à qui?

Publiée: 02-12-06 - Mise à jour: 07-12-06

Commentaires: Et voici le chapitre 8 !!!! Merci pour les reviews. Et bien dite moi ! On approche tout doucement de l’épilogue. Plus que 4 ou 5 chapitres et se sera la fin. En attendant, Vous aurez certaines réponses dans ce chapitre. Allez, bonne lecture.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Kaori resta un long moment dans un état second. Tout ceci ne pouvait pas être réel. Comment une journée qui aurait dû être une des plus belle de sa vie, celle où après deux ans elle allait retrouver sa terre natale, ses amis, avait-elle pu se transformer en la plus horrible des journées. Tout c’était effondrer en quelques heures. Toute sa vie, ses espoirs.  

« Non ! Ce doit-être un cauchemar. Je vais me réveiller, c’est sur ! »  

 

Hélas Non ! Les choses étaient bien réelles. Et maintenant que l’aube naissait, elle devait absolument se ressaisir, pour elle, mais surtout pour lui, pour son fils.  

Son fils ! Le fils de son premier amour. Quelle ironie du sort tout de même ! Elle qui pensait l’avoir définitivement rayé de sa vie deux ans auparavant, lorsque ses illusions s’étaient envolées.  

 

Deux ans auparavant, elle s’était exilé parce qu’elle avait voulu soulevé en Ryo ce côté caché, son amour pour elle. En tout cas, l’amour qu’elle croyait qu’il avait pour elle. Elle était partie en espérant qu’il lui courait après. Biensûr, elle n’avait pas réellement l’intention de partir. Elle voulait juste voir qu’est ce que ça lui ferait si elle partait. Et lorsque son cher Ryo l’avait cherché partout, elle s’était d’autant plus caché pour voir jusqu’où il était prêt à aller la chercher. Elle avait alors imaginé un stratagème qui devait, selon elle, les rapprocher définitivement. Il devait marcher. Forcément. Il n’y avait pas d’autre issue.  

Elle avait demandé à Saeko de lui rendre un service, de raconter un mensonge à Ryo. Elle voulait qu’elle lui dise quelle était partie en Europe. S’il l’aimait réellement, il aurait tout de suite sauté dans un avion pour la rejoindre. Elle serait alors réapparue, et ils auraient vécu heureux.  

Mais rien ne s’est passé comme prévu. Pire même. C’est à peine si Ryo n’avait pas sauté de joie en entendant Saeko. Kaori s’était alors dit que devant Saeko, il ne laisserait jamais paraître ses sentiments. Mais plus le temps passait, et plus Ryo semblait n’accordé aucune importance à ce qu’elle devenait. Elle avait alors compris. Bien que plusieurs fois il lui ait sauvé la vie, en fait, tout ce qu’il voulait, c’était se débarrassé d’elle. Elle n’était qu’un fardeau pour lui.  

Alors, elle était réellement partie en Europe, pour tenter de noyer son chagrin en refaisant sa vie, loin de lui. Et elle s’était reconstruit une vie, une vraie vie de femme avec un homme, un enfant une famille. Une nouvelle famille, loin des champs de bataille, loin de Ryo. Et elle était prête à faire une croix sur son amour pour lui, à l’oublier. Elle était prête à aimer quelqu’un d’autre, ou du moins, à essayer d’en aimer un autre. Et avec Hirotaka, elle pensait enfin y être arrivée. Mais une fois de plus, la réalité était bien cruelle.  

 

Tandis qu’elle repensait à tout cela, Kaori marchait, sans le savoir, au beau milieu de la route. Tout ce qui l’entourait n’était plus que vide pour elle. Lumière, voiture, musique : elle n’entendait, ne voyait rien. Elle n’était que le fantôme d’elle-même. Elle marchait comme un automate, sans savoir où aller ou que faire. Son désespoir avait atteint ses limites. Et tandis qu’elle marchait ainsi, elle ne s’était même pas rendu compte qu’une voiture venait de s’arrêter devant elle, après avoir manqué de l’écraser. Le conducteur de la voiture était sorti et venu à sa rencontre.  

« Madame, est-ce que vous allez bien ? »  

 

Kaori ne tourna que brièvement la tête et à sa surprise, se fut un visage familier qu’elle reconnut. Un visage qu’elle aimait et qui lui avait manqué. Alors, elle retrouva ses esprits et une nouvelle fois, des larmes vinrent s’étaler sur son visage déjà tant marqué par la tristesse.  

« Mick…. »  

 

Mick fut au départ assez surpris d’entendre son nom sortir de la bouche de cette inconnue. Mais lorsqu’il tourna sa tête en direction de son passager, lorsqu’il vit l’aire effarée de Ryo, il comprit que cette jeune femme qui se tenait devant lui ne pouvait être autre que Kaori.  

« Kaori ?  

- Mick ! oh Mick! »  

 

Se lançant dans ses bras, Kaori s’écroula inerte, évanoui.  

 

 

Dans une grande propriété, le petit Roy dort paisiblement dans une chambre qui semble avoir toujours été là pour lui. A son chevet, une jeune femme à la beauté incomparable le regarde dormi avec dans les yeux, tout l’amour qu’une mère pourrait avoir pour son fils. Lorsque la porte de la chambre s’ouvrit brutalement, l’amour que l’on pouvait lire s’échappa instantanément, laissant paraître une colère dévastatrice.  

« Yuki…  

- Imbécile ! Je vous ai dit que je ne voulais pas que vous entriez ici. Je ne veux pas que vous me le réveiller !  

- Excuse-moi. On a prévenu la mère…  

- Pardon ?  

- … Je veux dire Kaori Makimura. Elle sera là dans une heure.  

- Très bien. Maintenant sort d’ici… Je ne veux pas que mon fils se réveille ! »  

 

L’homme qui avait pénétré dans la chambre quelques secondes plus tôt s’exécuta immédiatement, laissant de nouveau la jeune femme seule avec l’enfant. Là, quelques larmes apparurent.  

« Hirotaka. Mon cher Hirotaka ! Comme la vie est cruelle avec toi ! Pourquoi c’est toi qui te retrouve aux portes de la mort et pas elle ou lui ? Je les déteste. C’est injuste. Trop injuste ! »  

 

Se levant, la jeune femme recouvrit le petit garçon avait de l’embrasser tendrement.  

« Dort mon petit. Ta maman veillera toujours sur toi. »  

Sortant de la pièce, le regard de la jeune femme se remplit alors de haine.  

« Ne t’inquiète pas Hirotaka. Je mènerai à bien notre plan, et je m’occuperai de ton fils, comme je te l’ai promis. Je serai sa mère. »  

 

 

Kaori ouvrit les yeux dans une chambre qu’elle ne connaissait pas. Tournant la tête, elle put apercevoir un visage souriant au-dessus du sien.  

« Tu es réveillée ? Tu te sens mieux ?  

- Kazue ? Mais…. Comment… ? Qu’est ce que… ?  

- C’est Mick qui t’as ramené ici. T’était inconsciente.  

- Mick ?  

- Oui. Nous vivons ensemble. D’ailleurs, nous avons même un bébé. Elle s'appelle Sue et c'est le plus beau des bébés!  

- Un bébé ? »  

 

En entendant le mot bébé, Kaori fut prise de panique et chercha à se lever tandis que Kazue tentait de la retenir.  

« Kao voyons, tu n’es pas en état de te lever.  

- Roy ! Roy est en danger ! Je dois trouver Ryo !  

- Si c’est Ryo que tu cherches….  

_ Je suis là ! »  

 

Kaori regarda en direction de la porte et vit Ryo adossé contre la porte. Sans même savoir pourquoi, elle lui envoya une massue sur la tête, à la surprise de tout le monde.  

« Idiot ! »  

 

Kaori courut se jeter dans les bras de Ryo, le frappant de toutes ses forces de ses petits points inoffensifs, comme si elle voulait lui transmettre toute sa souffrance. Mais lorsque Ryo s’empara de ses poignées l’obligeant à le regarder dans les yeux, elle ne put s’empêcher de pleurer une nouvelle fois.  

« Comment as-tu pu ? Pourquoi m’as-tu fait ça ?  

- De quoi parles-tu ?  

- Par ta faute, mon fils est en danger maintenant. Ne penses-tu pas que j’ai déjà assez souffert à cause de toi?  

- Mais, en quoi ai-je à voir avec ton fils ?  

- Mon fils comme tu dis Ryo… c’est également ton fils ! »  

 

Les paroles résonnèrent dans la tête de Ryo. Pourquoi à chaque fois qu’il voyait Kaori elle devait lui annoncer quelque chose d’horrible ? Comment Son fils pouvait-il être leur fils ? Il ne comprenait rien !  

« L’étalon de Shinjuku ! Tu devais t’attendre un jour à entendre que tu avais un enfant illégitime.  

-Que… Comment ? C’est impossible. Il a 2 ans ton fils non ? Je ne suis sorti avec aucune fille pendant deux ans, en tout cas pas au point d’avoir un enfant avec.  

- Ah Oui ? Et Setsuna Yamamoto ? Tu ne t’en souviens peut-être pas ! »  

 

Setsuna Yamamoto ! Un nom ! Une fille, une cliente, un visage, une nuit ! Tout défila en un éclair dans l’esprit de Ryo. Oui, c’était vrai. Une nuit, il avait succombé à la tentation. Elle était belle et douce. Lui, il était seul et triste. Elle voulait le réconforter, alors il a accepté. Rien qu’une nuit, une seule fois. Et puis elle était partie, il ne l’avait plus jamais revu. Il croyait qu’elle était heureuse désormais, loin de tous ces problèmes, après qu’il l’ait aidé à se débarrasser de ses ennemis.  

Comment était-ce possible ! Lui, papa ? Avoir un fils ? Et qui plus est, être le père du fils de la femme qu’il aime ? Non, impossible.  

« Setsuna est morte Ryo. Morte de chagrin pour toi. Pour que tu ne sois pas au courant, elle est partie en Europe. Roy est son fils. A sa mort, elle m’a demandé de m’occuper de lui comme s c’était mon fils… Et c’est ce que j’ai fait. »  

 

Ryo ne voulait pas croire ce qu’il entendait. Mais tout d’un coup, quelque chose lui revint à l’esprit, ! Elle avait dit que Roy était en danger. Immédiatement, il oublia le reste.  

« Tu as dit que Roy était en danger ?  

- On l’a kidnappé. Quelqu’un sait qu’il est ton fils et veut s’en servir pour se venger de toi. Il faut que tu ailles le délivrer Ryo. Il est tout ce qu’il me reste. »  

 

Ryo se retourna pour chercher dans le regard de Mick une réponse à ce qu’il devait faire. La seule chose qu’il vit, fut le regard que l’Américain lançait à Kazue qui tenait leur petite fille dans ses bras. Il comprit alors ce qu’il devait faire. Se retournant, il embrassa Kaori qui, étonnamment, se laissa faire.  

« Pardon pour tout ce que je t’ai fait et que je te fais encore subir. Je te promets qu’après je sortirai de ta vie.  

- Ry… Ryo ! »  

 

Ryo prit la main de Kaori et se dirigea vers la sortie de l’appartement. Au passage, il échangea un rapide regard avec son ex coéquipier, regard qui était chargé d’un message que chacun avait pour l’autre « surtout, reste le plus longtemps possible en vie ».  

 

Ryo ne perdit pas une seconde. Il sauta dans sa voiture, se dirigeant vers l’endroit que Kaori lui avait indiqué en chemin. Ils arrivèrent devant une grande propriété, où ils furent accueillis par deux hommes forts. Puis, derrière, une jeune femme apparut, tenant dans ses bras un petit garçon endormi. Kaori ne manqua pas de réagir en le voyant.  

« Mon dieu Roy !  

- Ne vous en faîte pas, il est simplement endormi. C’est un amour, vous ne trouvez pas monsieur Saeba ? »  

 

Ryo avait immédiatement reconnu Yuki, cette femme qui était en parti à l’origine de ses problèmes.  

« Qu’est-ce que tout ceci signifie madame Tamura ?  

- Vous souvenez-vous d’un jeune homme du nom de Taketo Tamura que vous avez abattu froidement il y a 8 ans ? Non ? Le contraire m’aurait étonné. Après tout, ce n’est pas vous qui avez souffert. Ce jeune homme qui était sur le point de se marier, c’était moi frère. Mon cher grand frère, que j’aimais tant. Ma seule famille. Vous avez tout brisé ce jour là et en l’enterrant, j’ai juré qu’un jour je vous ferrais ressentir ce que j’ai ressenti. »  

 

Yuki confia le petit enfant à l’un de ses hommes. Faisant dos au couple, elle sortit une arme. « Pour toi Grand frère… Et pour toi mon amour. »  

 

Se retournant, elle brandit son arme en direction de Kaori et tira.  

« Adieu, Mademoiselle Makimura.  

- Kaori Attention !!! »  

 

Se précipitant sur Kaori pour la plaquer au sol, Ryo tira également une balle en direction de la jeune femme, avant de s’écrouler sur Kaori, touché par la balle qui lui était destinée.  

« Kaori, tu n’as rien ? Dieu merci ! »  

 

Ryo s’évanouit dans les bras de Kaori qui était resté paralysée au sol. Une fois de plus, elle tenait dans ses bras le corps d’un homme touché.  

 

 

A l’hôpital, le staff médial s’affère autour du patient de la chambre 18. Le rythme cardiaque d’Hirotaka Kitao s’affole. Il faut l’opérer de toute urgence.  

Yukie Kitao, prise de panique, ne s’inquiète pas de l’absence de son petit-fils, persuadé qu’une infirmière s’en occupe. La seule chose qui pour l’instant la préoccupait était la vie de son fils.  

« Kaori, je t’en supplie dépêche-toi de revenir ! »  

 

 


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