Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: kirari

Beta-reader(s): Fauve

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 02-11-06

Mise à jour: 23-12-06

 

Commentaires: 51 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: La pluie. Une fois de plus, le soleil refusait de se montrer. Cela faisait-il combien de temps aujourd’hui ? Un jour ? Dix jours ? Quinze jours ? Il n’en savait rien. A vrai dire, Ryo s’en moquait même totalement. Et comme si cela ne suffisait pas, voila que maintenant il pleuvait. Lui qui pensait qu’il était le seul homme de sa vie... Lorsque l'amour ne suffit plus, la vie peut prendre un autre chemin. Et malheureusement, nos deux héros vont en faire la douloureuse expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un jour... peut être" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment corriger une erreur de placement de chapitres?

 

Quand vous rajoutez des chapitres à une histoire et que vous avez plusieurs histoires en cours, il peut arriver que vous rajoutiez un chapitre d'une histoire à une autre histoire. ...

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   Fanfiction :: Un jour... peut-être

 

Chapitre 4 :: une balle perdue

Publiée: 10-11-06 - Mise à jour: 10-11-06

Commentaires: si vous vous demandiez pourquoi je faisais apparaître le fils de Kaori, et bien vous aurez la réponse maintenant. Avis aux âmes sensibles: réservés vos larmes pour plus tard. Le plus dure et le plus triste reste à venir, car le personnage principal de cette histoire est.... Vous le saurez au prochain chapitre ^^ !Bonne Lecture.

 


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Un petit garçon s’échappe en courant de l’ascenseur venant d’arriver au Rez-de-chaussée. Avec son petit lapin rose à la main, il court vers le restaurant de l’hôtel alors que sa mère le rappelle à l’ordre.  

« Roy, ne court pas, tu vas finir par tomber et te faire mal. »  

A peine avait-elle dit cela que le garçonnet s’écroule. Se redressant, en bon petit enfant chétif, il se met à pleurer. C’est alors qu’une très jolie jeune femme se penche vers lui pour l’aider à se relever.  

« Et bien et bien. Tu ne t’es pas fais mal j’espère ? »  

Regardant la jeune femme, l’enfant fit non de la tête.  

« Alors ne pleure plus. Ce n’est pas bien grave, ça arrive à tout le monde de tomber tu sais.  

- Roy ! Tu n’as rien ? »  

Arrivé en courant, catastrophé de voir son fils chéri en larmes au sol, et craignant qu’il ne se soit blesser, Kaori prit Roy dans ses bras.  

« Dieu merci, tu n’es pas blesser. La prochaine fois tu m’écouteras. »  

Tandis que le garçonnet profitait de la tendresse de sa mère, les deux jeunes femmes s’observèrent.  

« Vous êtes la mère de ce petit enfant ?  

- Heu… Oui c’est exact.  

- Il m’a l’air bien éveillé pour son âge. Surveillé le bien, il pourrait se perdre. Vous savez, cette ville est très dangereuse pour les âmes fragiles et sans défense. »  

Après avoir énoncé ce discours quelque peu sombre, la jeune femme s’éloigna, laissant Kaori sur place, glacé par ce qu’elle venait d’entendre.  

 

L’ascenseur était parti et revenu. Un homme dans la fleur de l’âge en sortit. Il croisa au passage cette mystérieuse femme. Un rapide sourire se dessina sur leurs lèvres, laissant deviner une possible complicité. L’homme rejoignit la mère et son fils.  

« Je n’ai pas été trop long ? Et bien Roy, pourquoi pleures-tu ?  

- Ton fils chéri est tombé en courant.  

- Ce n’est que ça ! Tu as voulu te faire cajoler par ta mère, hein ? Et c’est pour ça que tu as pleuré. Parce qu’au fond, tu ne t’es pas fait bien mal, n’est-ce pas ?  

- Hirotaka, voyons. Il a déjà assez subi comme ça, laisse-le.  

- Je voulais juste plaisanter ! Alors manger maintenant. »  

 

Et tandis que la jeune famille va en direction du restaurant, non loin de là, sur le toit d’un immeuble, le plus grand nettoyeur du Shinjuku se met en place pour effectuer son travail. Sa mission : abattre cet homme qui veut sa mort. Après tout, bon débarras. Un ennemi de moins. Dans la lunette de son fusil, Ryo suit au pas sa cible qui semble être en compagnie de sa famille.  

« Je n’aime pas toucher les familles, mais il ne fallait pas faire de la peine à cette jeune dame mon cher. Maintenant tu vas payer. »  

Dans une minute, cela ferait exactement deux heures qu’il avait accepté son travail. Hirotaka s’avance vers le comptoir de la réception, seul, loin de toute agitation.  

« Cette fois c’est la bonne ! »  

Ryo applique une légère pression sur la détente, la balle part, pratiquement sans faire de bruit.  

 

A l’hôtel SUNRISE, Hirotaka va faire une modification de sa réservation. Et alors qu’il allait payer, il sent de petit bras furtif passer autour de son cou.  

« Roy ! Comment es-tu monté là ? Retourne chez ta mère. »  

Sans un mot, le petit garçon redescend comme il est monté et retourne en larmes vers sa mère, qui, ne comprenant pas le chagrin de son fils, vient demander des explications à son futur époux. La voyant arrivé, Hirotaka esquisse un sourire. « Normalement, elle devrait s’écrouler d’ici peu. Je tiens ma revanche City Hunter. Tu vas bientôt voir la femme que tu aimes s’écrouler devant tes yeux. Car je sais que tu me regardes ! »  

Hirotaka se retourna vers la droite, comme s’il voulait regarder vers quelque chose, vers un immeuble.  

 

De son immeuble, Ryo put voir le regard que lui lança Hirotaka. Il fut cependant marqué par son sourire. Il venait de tirer, mais vu la distance, la balle n’arriverait pas avant une 15ène de seconde sur sa cible. Et tandis qu’il observait toujours la scène, c’est là qu’il la vit. Son équipière. La sœur de son meilleur ami. Sa femme. Kaori. Sa Kaori. Elle était en plein dans le champ et était juste placée devant Hirotaka. Non ! Il ne fallait pas. Dans 10 secondes, la balle arriverait. Dans 10 secondes, la balle la toucherait. Que faire ! Il était déjà trop tard, le coup était parti.  

 

« Hirotaka ! Qu’as-tu fait à ton fils ! J’exige des explications. Pourquoi souris-tu ?  

- Kaori, adieu !  

- Pardon ? »  

Alors que Kaori s’interrogeait sur les paroles de Hirotaka, Deux bras vinrent se loger autour de son cou, à la surprise des deux protagonistes. Hirotaka fut pris d’une angoisse visible en apercevant son fils sur le dos de Kaori. Mais déjà la balle traversait la vitre du Hall de l’hôtel, se dirigeant vers cet être si cher à son cœur. Ce n’était pas possible. Ce n’était pas lui, la cible. Il fallait faire quelque chose, il devait faire quelque chose. Roy ne devait pas mourir. Pas lui, pas son fils, pas le fils de sa meilleure amie. Dans un élan de désespoir, Hirotaka vint se placer derrière Kaori et son fils, à la surprise des deux.  

 

Ryo resta sur place. Il ne croyait pas la scène qu’il voyait. Il ne croyait pas et ne voulait pas croire qu’il en était l’auteur et l’origine. La balle était bien passée. Elle avait bien fait une victime. Elle avait touché une cible. Mais ce qui s’offrait à ses yeux, jamais il n’aurait cru le voir un jour.  

 

Hirotaka souriait, comme si tout allait bien. Mais le rouge faisait tache sur le blanc immaculé de sa chemise à l’emplacement même du cœur. Tout doucement il s’écroulait. Il l’avait fait, il avait protégé son fils, c’était l’essentiel. Doucement, il se sentait partir. Mais une chose le captivait, le retenait un peu. Une voix et une main chaude qui tenait la sienne. Un visage ruisselant de larmes, penché vers le sien, mais extrêmement paisible.  

« Hirotaka ! Chéri ! Je t’en prie, accroche-toi. Ca ira !  

- Kaori, c’est toi ?  

- Oui, oui mon amour. Je t’en prie, ne parles pas. Les secours vont arriver bientôt. Tiens bon ! »  

 

Il ne savait pas pourquoi, mais il voulait la croire. Pourtant il sentait qu’il était tard. Bien trop tard. Alors, il puisa dans ses dernières forces pour lui adresser un dernier sourire.  

« Pardonne-moi Kaori ! Prend bien soin de Roy. Prend soin de toi aussi.  

- Hirotaka…  

- Non ne pleure pas. Tu es tellement plus belle quand tu souris. Je t’aime ! »  

 

Il ferma les yeux, comme à jamais. Et tandis que Kaori tenait dans ses bras ce corps inerte ensanglanté, un petit garçon, innocent, assistait, impuissant, à ce qui semblait bien être la fin de la vie de son père.  

 

La sirène de l’ambulance clignote et hurle dans la ville. Kaori est installé à côté d’Hirotaka, n’ayant pas lâché une seule seconde sa main depuis l’impact.  

« Non, Hirotaka, je ne te laisserai pas partir. Si tu dois mourir, alors moi aussi je mourai. Ce n’est pas la fin, mon amour. Tu vivras, nous vivrons. »  

 

 


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